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7e régiment de chevau-légers lanciers

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7e régiment de chevau-légers lanciers
Image illustrative de l’article 7e régiment de chevau-légers lanciers
Lanciers polonais de la Vistule en Espagne. Peinture deJan Chełmiński, parue dansL'Armée du duché de Varsovie.

Création4 mai 1808
Dissolution1814
PaysDrapeau de la FranceFrance
AllégeanceDrapeau de l'Empire françaisEmpire français
BrancheGrande Armée
TypeRégiment
RôleCavalerie
Effectif1 171 hommes
Fait partie deLégion de la Vistule
GarnisonSedan
GuerresGuerres napoléoniennes
BataillesSiège de Saragosse (1808)
Bataille de Tudela
Bataille d'Yevenes
Bataille d'Albuera
Bataille de Möckern
Bataille de Dresde
Bataille de Hanau
CommandantJan Konopka
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Le7e régiment de chevau-légers lanciers est une unité de cavalerie polonaise au service de la France, issue de lalégion de la Vistule. Créé en 1808 sous le nom derégiment des lanciers de la légion de la Vistule, il est dissous en 1814.

Le régiment s'illustre particulièrement au cours de laguerre d'Espagne où il est craint des Espagnols pour son efficacité.

Organisation

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Le, Napoléon ordonne la mise sur pied d'unelégion polonaise, formée avec les quelques troupes de cette nationalité présentes enItalie. Cette légion prend la dénomination delégion polacco-italienne au début de l'année 1808, puis passe au service de laFrance fin mars sous le nom delégion de la Vistule[1]. Le corps aligne un régiment de cavalerie et trois régiments d'infanterie, chaque arme ayant son conseil d'administration distinct[2].

Le régiment de cavalerie de la légion est créé par décret du sous le nom derégiment des lanciers de la légion de la Vistule. Il est doté d'un état-major de 19 hommes, de quatre escadrons à deux compagnies de 128 hommes chacune et d'une compagnie de dépôt, pour un total de 47 officiers et 1 124 sous-officiers et hommes de troupe[2]. Chaque compagnie se compose d'un capitaine, d'un lieutenant, de deux sous-lieutenants, d'un maréchal des logis-chef, de quatre maréchaux des logis, d'un brigadier-fourrier, de huit brigadiers, d'un maréchal-ferrant, de deux trompettes et de 105 cavaliers[3]. Le colonelStanislas Klicki est nommé commandant du régiment en remplacement du colonelAleksander Rożniecki[4]. La solde est identique à celle des régiments dechasseurs à cheval tandis que l'uniforme hérité de la légion polacco-italienne est conservé[2].

De 1808 à 1809, les lanciers polonais de la Vistule sont la seule unité de cavalerie de l'armée française à être dotée de lalance, jusqu'à l'attribution de cette arme auxchevau-légers polonais de la Garde[5]. Ils prennent leno 1 à la suite de la formation d'un deuxième régiment de lanciers de la Vistule le[6]. Avec la création de six régiments de chevau-légers lanciers français la même année, le corps est versé dans la cavalerie française le en tant que7e régiment de chevau-légers lanciers[7].

Campagnes militaires

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En Espagne (1808-1813)

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« […] C'est en Espagne que les lanciers de la Vistule se distinguèrent surtout. Ils y passèrent cinq longues années en marches incessantes depuis Séville jusqu'à Saragosse et depuis Albuera jusqu'à Tarragone. Ils attaquèrent l'ennemi dans les batailles rangées, couvrirent les convois, poursuivirent des guérilleros à travers les forêts et les montagnes. Quant aux chefs de guerre français, ils considéraient comme un chic particulier d'avoir dans leur escorte au moins un petit peloton de cavaliers polonais… »

— Oleg Sokolov,L'armée de Napoléon, 2003, p. 390[5].

Lanciers polonais de la Vistule lors d'une patrouille en Espagne (parJuliusz Kossak, 1875).

Déjà employés, avec le reste de la légion polacco-italienne, lors de laconquête du royaume de Naples en 1806 et de lacampagne de Pologne en 1807, en particulier durant les sièges deGaète et deDantzig, les lanciers polonais de la Vistule participent l'année suivante à laguerre d'Espagne. Dans les derniers jours d'avril, le régiment arrive àBayonne avant de se diriger surPampelune. Il livre un premier combat aux Espagnols àMallén le. Deux jours plus tard, deux de ses escadrons prennent part à la vaine tentative du généralLefebvre-Desnouettes contreSaragosse[8]. C'est au cours de ce siège, long de plusieurs semaines, que les lanciers, exaspérés par le feu d'un camp espagnol situé à proximité de la ville, mettent pied à terre et s'emparent de la position[9]. Les pertes essuyées par les lanciers polonais devant Saragosse s'élèvent, chez les officiers, à un tué et cinq blessés, parmi lesquels le colonel Konopka[10].

SelonAlain Pigeard, les lanciers intègrent durant l'été le4e corps du maréchalLefebvre, qui opère en Espagne[8]. Robert Burnham affirme cependant qu'ils servent sous les ordres du maréchalLannes de juin à septembre 1808[10]. Ils passent ensuite à la brigade de cavalerie du généralWathier, appartenant au3e corps, jusqu'en. Ils sont alors détachés brièvement à la divisionLasalle avant de retourner, pour quelques mois seulement, au sein du3e corps. Dès avril, le régiment est en effet transféré au4e corps de l'armée d'Espagne, d'abord au sein de la brigadeOrmancey puis, de à, à la brigadePerreimond[11].

Charge des lanciers polonais de la Vistule contre la brigade britannique Colborne à labataille d'Albuera, par William Barnes Wollen.

À la fin de l'année 1808, les lanciers de la Vistule chargent à labataille de Tudela le[8]. Ils connaissent cependant un revers à un contre dix àLos Yébenes le. Surpris dans ce village par une force espagnole bien supérieure en nombre, les cavaliers de Konopka parviennent à se frayer un chemin à travers les lignes espagnoles, non sans avoir essuyé des pertes importantes et abandonné à leurs adversaires les bannières de leur régiment. Cette négligence entache profondément l'honneur du corps qui n'a de cesse, par la suite, de vouloir redorer son image[12]. Le, aucombat de Ciudad Real, les lanciers de la Vistule prennent le pont, enfoncent quatre carrés d'infanterie espagnole et les mettent en fuite. Le lendemain, àSanta Cruz de Mudela, sans attendre le reste des troupes, ils défont une nouvelle fois l'armée espagnole[13]. Ils prennent également part aux batailles deTalavera en juillet et d'Almonacid en août[7]. Le, enfin, la simple présence des lanciers polonais àOcaña incite le régiment descarabiñeros reales, malmené lors du combat de Los Yébenes, à quitter les lieux[13].

L'unité, composée en majorité de vétérans, se taille de fait une redoutable réputation d'efficacité sur le champ de bataille et est surnommée les« lanciers polonais de l'enfer » par les Espagnols. Les Polonais se distinguent notamment le à labataille d'Albuera où, aux côtés du2e régiment de hussards, ils détruisent en une seule charge la brigade britanniqueColborne et capturent cinq drapeaux[14]. Ils continuent par la suite de servir sous les ordres du généralLa Tour-Maubourg qui commande la réserve de cavalerie de l'armée du Sud. En, ils sont versés à la brigadeLallemand de la division de cavalerie du généralDigeon[15]. La même année, lorsque Napoléon donne l'ordre au maréchalSoult d'envoyer le7e régimenten Russie, le commandant en chef de l'armée d'Andalousie refuse de se séparer de ceux qu'il considère comme ses meilleurs cavaliers[14]. Incorporés à la brigadeSparre le, les lanciers de la Vistule ne quittent définitivement la péninsule Ibérique que le[15].

Campagnes de 1812-1814

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Tenue des lanciers polonais (peinture deCarle Vernet).

Un peloton dirigé par le lieutenant Boguslawski rejoint l'armée en Russie à la fin du mois d'[16]. Placé à la suite des lanciers polonais de la Garde, il perd cinq hommes, blessés ou prisonniers, dans une embuscade decosaques près deBorovsk le[17],[note 1]. Un escadron de marche du régiment quitte à son tour l'Espagne en mais ne fait sa jonction avec les débris de laGrande Armée qu'en décembre suivant[16] ; une poignée de ces cavaliers fait d'ailleurs partie de l'escorte qui accompagne Napoléon lors de son retour en France deSmorgoni à Rovnopol[18].

En 1813, affecté aux6e et14e corps de la Grande Armée, le régiment participe à lacampagne d'Allemagne. Il combat àMöckern le, ainsi qu'àDresde etHanau.

En, le7e reçoit les débris du8e régiment de chevau-légers lanciers qui a été laminé lors de labataille de Leipzig. L'unité est incorporée au1er corps de cavalerie avec lequel elle est engagée, pendant lacampagne de France, auxbatailles de Montereau etde Champaubert.

Après lapremière abdication de NapoléonIer, le régiment est dissous en à laPremière Restauration, comme tous les régiments étrangers, sans être recréé par la suite.

Chefs de corps

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Uniformes

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Guidon

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Personnalités

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Bibliographie

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Notes et références

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Notes

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  1. Ronald Pawly note que« le lieutenant polonais, inconsolable des pertes infligées à cause de l'inexpérience d'un officier supérieur, provoque le lieutenant Laborde des lanciers rouges en un duel. Heureusement, ce combat n'est fatal à aucun des deux » (Pawly 1998,p. 40).

Références

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  1. Pigeard 1999,p. 37.
  2. ab etcPigeard 1999,p. 38.
  3. Pigeard 2004,p. 12.
  4. von Pivka 1974,p. 13.
  5. a etbSokolov 2003,p. 390.
  6. (en) George Nafziger et Tad J. Kwiatkowski, « The Polish Vistula Legion »,Napoleon,no 1,‎(lire en ligne).
  7. a etbPigeard 2004,p. 13.
  8. ab etcPigeard 1999,p. 13.
  9. (en) John R. Elting,Swords around a Throne : Napoleon's Grande Armée, Phoenix Giant, (1re éd. 1989), 769 p.(ISBN 0-7538-0219-8),p. 243.
  10. a etbBurnham 2011,p. 321.
  11. Burnham 2011,p. 321-322.
  12. (pl) Stanisław Kirkor,Legia Nadwiślańska : 1808-1814, Londres,,p. 242-246.
  13. a etb(pl) Marian Kukiel,Dzieje oręża polskiego w epoce napoleońskiej, Poznań, (1re éd. 1912)(ISBN 83-86600-51-9),p. 224.
  14. a etbSokolov 2012,p. 427-428.
  15. a etbBurnham 2011,p. 322.
  16. a etbSokolov 2012,p. 428.
  17. Ronald Pawly (préf. S. A. le prince Joachim Murat),Les Lanciers rouges, De Krijger,, 160 p.(ISBN 90-72547-50-0),p. 39-40.
  18. (en) Ronald Pawly (ill. Patrice Courcelle),Napoleon's Polish Lancers of the Imperial Guard [« Les lanciers polonais de la Garde impériale de Napoléon »], Osprey Publishing,coll. « Men-at-Arms »,, 48 p.(ISBN 978-1-84603-256-1),p. 39.

Articles connexes

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v ·m
Historique etréorganisations
Automitrailleuses
Carabiniers
Chars de combat
Chasseurs à cheval
Chasseurs d’Afrique
Chevau-légers lanciers (puislanciers)
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