Pour les articles homonymes, voir7e régiment.
| 7e régiment d’infanterie | |
Insigne régimentaire du7e RI | |
| Création | 1569 |
|---|---|
| Dissolution | 1977 |
| Pays | |
| Branche | Armée de terre |
| Type | Régiment d’infanterie |
| Rôle | Infanterie |
| Ancienne dénomination | Régiment de Champagne |
| Devise | « Valeur et discipline » puis« Sans peur et sans reproche » « Je suis du régiment de Champagne » a aussi été utilisé |
| Inscriptions sur l’emblème | Fleurus 1794 Bautzen 1813 Anvers 1832 Sébastopol 1854-55 Verdun 1916 Picardie 1918 L'Aisne 1918 AFN 1952-1962 |
| Fourragères | Aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918 |
| Décorations | Croix de guerre 1914-1918 deux palmes |
| modifier | |
Le7e régiment d'infanterie (7e RI) est unrégiment d'infanterie de l'Armée de terre françaisecréé sous la Révolution à partir durégiment de Champagne, unrégiment français d'Ancien Régime, l'un desSix Grands Vieux. Il avait pour chant de marcheAuprès de ma blonde.
L'unité a successivement été commandée par[1] :
1 Nommé au grade de général de corps d'armée.2 Nommé au grade de général de division

Il s’engagea en 1793 comme simple soldat et gravit tous les échelons jusqu’au grade de colonel obtenu lors desCent-Jours. Il participa à toutes les campagnes : en Égypte sous Bonaparte, en Italie et dans les Grisons, en Catalogne, sousDavout aux batailles de Collioure et Roses, aux deux campagnes d’Allemagne. Il fut blessé en 1806 àIéna, eut trois chevaux tués sous lui en 1813, et fut à nouveau blessé à la bataille deLeipzig. Il participa à la campagne de Russie comme capitaine dans la jeune garde impériale. À son retour, il fut fait prisonnier de guerre à Dantzig. Il rentra en France en. Lors du retour de Napoléon de l’île d’Elbe, son régiment, le7e RIL, commandé parCharles Angélique François Huchet de La Bédoyère accueillit, l’Empereur contrairement aux ordres de Louis XVIII. L’Empereur nomma La Bédoyère général et Boissin lui succéda comme colonel. Il reçut les médailles en bronze attestant de sa présence aux batailles et événements marquants auxquels il participa.
AprèsWaterloo, le7e RIL fut dissous, les 90 officiers furent rayés des cadres et Labédoyère fusillé. Craignant la « terreur blanche », Boissin s’exila quelque temps en Belgique. Il emporta son dossier militaire original qui est encore aujourd'hui en possession de ses descendants ainsi que les médailles. Les copies de ses diverses promotions ont été fournies au Service historique de l'Armée de Terre à Vincennes. Lorsque Napoléon III accéda au pouvoir, le maréchalExelmans, son camarade de toutes les campagnes, décora Boissin de la dignité de commandeur de laLégion d’honneur. En 1810, l'année même du mariage de Napoléon et Marie-Louise, Boissin avait épousé Thérèse Massin, fille du maire deGivet et deCharlemont. Le couple eut trois filles :
Les trois filles furent élevées au collège de laLégion d’honneur. Boissin repose dans la chapelle familiale duchâteau des Réaux, en Touraine.
En 1779, le régiment se trouve enMartinique pour participer à l'attaque des îles de Saint-Vincent et de la Grenade, possessions britanniques. Il est alors envoyé au secours des insurgés américains, en difficulté face aux Anglais. Il participe au siège infructueux deSavannah, puis rembarque pour la Martinique d'où il prend part à diverses opérations sur Saint-Domingue, Sainte-Lucie, jusqu'à labataille des Saintes, après laquelle il rejoint Bordeaux en 1783.
On avait appris le, à Grenoble, le débarquement du bataillon de l'île d'Elbe augolfe Juan, et le 6 la marche du corps impérial sur Grenoble.
LegénéralBouchu fait alors mettre en batterie 50 pièces sur les remparts par le4e régiment d'artillerie.
C'est à 2 heures de l'après-midi de ce jour que le colonelde La Bédoyère enleva le 7e régiment d'infanterie qu'il commandait et disparut avec lui par la porte de Bonne restée ouverte. Le commandant supérieur songea alors, mais trop tard, à fermer la place. Le soir, legénéralMarchand donne l'ordre à la garnison de se rendre aufort Barraux. Le 4e d'artillerie sort de Grenoble à 9 heures, au moment même où l'Empereur y entrait. Il faisait nuit noire, le colonel Claude Joseph Antoine Gérin et le major Etchegoyen arrivèrent seuls au fort Barraux.
Officiers blessés ou tués en servant au7e entre 1808 et 1814 :
En 1850, le régiment est en garnison àBelfort.
Le régiment participe à l'expédition du Mexique dans la1re brigade (général Brincourt) au sein de la2e division d’infanterie (général de Castagny) et est stationné dans l'État de Durango jusqu'au. Passant par Queretaro le régiment rejointMexico (-). Il couvre l'arrière du retrait français et est l'une des dernières unités embarquées (partie sur leCastiglione, partie sur leSouverain).
En 1869 il est en garnison à Paris. Après la guerre de 1870 à Lyon puis àCahors.
Dans la nuit du 9 au 10 septembre 1870, alors que l'unité estenfermée dans Metz, les prussiens tentent, à 3 heures du matin, un coup de main sur la « ferme de Bellecroix » et en chasse lagrand'garde du7e régiment d'infanterie de ligne. Le1er bataillon du71e, de grand'garde en avant deVantoux, avait une compagnie (la4e compagnie) qui la reliait au7e de ligne. Cette compagnie se porte alors résolument sur les tranchées que l'ennemi vient de conquérir et, par ses feux, oblige les Prussiens à une retraite précipitée[11].
Le24 novembre 1870, durant laguerre franco-allemande, les8e compagnies des2e et3e bataillons du7e régiment d'infanterie de ligne qui composaient le29e régiment de marche furent engagés dans lescombats de Chilleurs,Ladon,Boiscommun,Neuville-aux-Bois etMaizières dans leLoiret
Le 27 mars 1871, des éléments du régimentrentrant de captivité sont amalgamés avec d'autres éléments de diverses unités pour former le1er régiment d'infanterie provisoire[12].
À la131e division d'infanterie de à
Le régiment est dissous le[13].
Le régiment est reconstitué en 1956 et est envoyé enAlgérie jusqu'en 1962.
Au cessez-le-feu du en Algérie, le 7°RI créé comme 91 autres régiments, les 114 unités de la Force Locale.(Accords d'Evian du) Le 7°RI forme une unité de la Force locale de l'ordre Algérienne, la 441°UFL-UFO composé de 10 % de militaires métropolitains et de 90 % de Militaires Musulmans, qui pendant la période transitoire devaient être au service de l'exécutif provisoire Algérien, jusqu'à l'indépendance de l'Algérie.
Dissous et reconstitué une nouvelle fois en 1968 il est incorporé aux Forces françaises en Allemagne àLandau in der Pfalz, enRhénanie-Palatinat, et àNeustadt an der Weinstrasse, où il est à nouveau dissous en 1977.

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[14],[15] :

Sur les autres projets Wikimedia :
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.