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| 75e régiment d'infanterie territoriale | |
Le drapeau du75e régiment d'infanterie territoriale. | |
| Création | |
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| Dissolution | |
| Pays | |
| Branche | Armée de terre |
| Type | Régiment d'infanterie territoriale |
| Rôle | Soutien en seconde ligne |
| Garnison | Rennes |
| Inscriptions sur l’emblème | Les Monts 1917 |
| Guerres | Première Guerre mondiale |
| modifier | |
Le75e régiment d'infanterie territoriale est unrégiment d'infanterie territoriale de l'armée de terrefrançaise qui a participé à laPremière Guerre mondiale.
Le régiment reçoit son numéro par décret du, en prévision de lamobilisation àRennes[1].
Le régiment estmobilisé àRennes à partir du. Formé de trois bataillons est affecté à la185e brigade territoriale[2]. D'août à décembre 1914, le régiment effectue des travaux de défense dans le camp retranché deParis (gouvernement militaire de Paris). Il rejoint ensuite les tranchées du secteur deReims, pour des travaux de défense menés sous le feu de l'artillerie allemande.
En janvier 1917, le régiment est affecté à la réalisation de travaux plus en arrière du front[3].
En mars 1917[3], le régiment part pour la zone d'Auberive. Il est mis à la disposition des diverses unités du secteur, et également prêt à des missions offensives. Il est à la fois chargé de tenir les tranchées, de faire la liaison entre les unités en pointe de l'attaque et l'arrière, de les ravitailler et de réaménager les positions conquises[4].
Du au, le75e est engagé en soutien de ladivision marocaine et en particulier durégiment de marche de la Légion étrangère (RMLE) qui attaque Aubérive (dans le cadre de labataille des monts de Champagne). En plus du ravitaillement, les patrouilles du75e territorial découvrent, le, Aubérive[4] abandonnée par les Allemands le matin même. Le régiment nettoie ensuite les tranchées derrière les légionnaires qui attaquent vers le fortin deVaudesincourt. Le 22, cette position est prise par un assaut combiné de la11e compagnie du RMLE et des grenadiers de la10e compagnie du75e[5].
Mis en réserve le 24, il retourne dans les monts de Champagne où il se remet au travail. Les effectifs du régiment fondent au fur et à mesure de la démobilisation des soldats trop âgés pour être maintenus dans l'Armée et le régiment dissout un des bataillons le. Il est alors employé à l'entretien des routes à l'arrière du front.
Le75e régiment territorial est dissout le[6].
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[7] :