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Pour le régiment de la Légion étrangère, voir6e régiment étranger d'infanterie.
| 6e régiment d’infanterie | |
Insigne régimentaire du6e RI | |
| Création | 1776 |
|---|---|
| Dissolution | 1962 |
| Pays | |
| Branche | Armée de terre |
| Type | Régiment d’infanterie |
| Rôle | Infanterie |
| Devise | Toujours là |
| Inscriptions sur l’emblème | Valmy 1792 Bautzen 1813 Alger 1830 Sébastopol 1854-55 Solférino 1859 La Marne 1914 Verdun 1916 L'Ailette 1918 AFN 1952-1962 |
| Guerres | Guerres de la Révolution française Guerres napoléoniennes Guerre de 1870 Première Guerre mondiale Guerre d'Algérie |
| Fourragères | Aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 |
| Décorations | Croix de guerre 1914-1918 deux palmes une étoile de vermeil une étoile d'argent |
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Le6e régiment d'infanterie (6e RI) est unrégiment d'infanterie de l'Armée de terre françaisecréé sous la Révolution à partir durégiment d'Armagnac, unrégiment français d'Ancien Régime.

(*) Cesofficiers sont devenus par la suitegénéraux de brigade.
(**) Cetofficier est devenu par la suitegénéral de division.
Colonels tués et blessés alors qu'ils commandaient le6e RI pendant cette période :
Officiers tués ou blessés en servant au6e régiment d'infanterie sous l'Empire (1804-1815) :
1830 :
En juin1832, ilparticipe à la répression de l'insurrection républicaine à Paris
En 1850, le régiment est en garnison àLyon, sondépôt étant àUzès.
En, il participe dans leVar à la répression de l’insurrection républicaine contre lecoup d'État du 2 décembre 1851[5].
En, le6e de ligne est envoyé en Crimée. Il combat à l'Alma, le. Il participe à labataille d'Inkerman, le. Son colonel, le baron Edmond Jean Filhol de Camas tomba dans les rangs ennemis, en sauvant le drapeau du régiment. Dans son rapport, le général Bosquet témoigna que le6e de ligne avait brillamment chargé et avait bien vengé la mort de son colonel.

Au, le6e régiment d'infanterie de ligne fait partie de l'Armée du Rhin.
Avec le20e bataillon de chasseurs du commandant de Labarrière et le1er régiment d'infanterie du colonel Frémont, le6e forme la1re brigade aux ordres du généralcomte Brayer. Cette1re brigade avec la2e brigade du général de Golberg, deux batteries de 4 et une de mitrailleuses, une compagnie du génie constituent la1re division d’infanterie commandée par le général de divisionCourtot de Cissey. Cette division d'infanterie évolue au sein du4e corps d’armée ayant pour commandant en chef le général de divisionde Ladmirault.
Le, le6e, sous les ordres du colonel Labarthe, est en place àBouzonville (nord-est deMetz).
Le matin du, le4e corps d’armée est en bivouac àWoippy, sans ordre. À neuf heures, sans avoir reçu aucun ordre, le général de Ladmiraut met les deux divisions de Cissey et Grenier en marche surDoncourt-en-Jarnisy. Vers cinq heures du soir, marchant au bruit du canon, la division de Cissey arrivait en avant deBruville. Elle tombe sur la brigade Wedell et contraint à la retraite le16e prussien, repousse une contre-attaque du1er dragons de la Garde et de deux escadrons du4e cuirassiers. Au cours de cette action, la1re brigade perd son commandant, le général comte Brayer. À sept heures, le4e corps d’armée bivouaque sur ses positions, une croupe à l’est de la ferme de Grizières[6].
Le, sur ordre du maréchalBazaine, le4e corps d’armée fait mouvement pour occuper des positions entre Chatel et Montigny.

Le, à onze heures quarante cinq, neuf batteries de la18e division prussienne ouvre le feu sur le4e corps d’armée encore au bivouac. La division de Cissey se place au nord-ouest d’Amanvilliers : le6e de ligne à cheval sur la tranchée du chemin de fer alors en construction, la2e brigade à droite de ce régiment. Le20e bataillon de chasseurs sert de soutien à l’artillerie et forme deux groupes, l’un au sud de la tranchée, l’autre au nord près de la Mare. Le1er de ligne forme réserve. Exposé à des feux croisés et violents, les canonniers ennemis subissent des pertes énormes. Mais, vers treize heures, la25e division hessoise débouche d’Habonville et se déploie face au front de la division de Cissey. Cinq nouvelles batteries, disposées sur la croupe allongée que traverse la tranchée du chemin de fer, ouvrent le feu sur Amanvilliers. La division de Cissey repousse une attaque de la49e brigade hessoise cherchant à s’emparer de la cote 325. Après l’évacuation deSaint-Privat par le6e corps d’armée du maréchalCanrobert, la division de Cissey, maintenant face au nord, résiste toujours sur la tranchée de chemin de fer. Les renforts, réclamés par Canrobert arrivant enfin, permettent au4e corps d’armée de se replier sur la lisière du bois de Saulny puis sur Woippy.
L’ordre étant arrivé de se mettre en retraite sur Metz, le4e corps d’armée, ayant perdu 4 807 hommes, occupe les positions prévues à Le Sansonnet dans l’après-midi du 19.
Le, la1re division (de Cissey) prend position entreLongeville etPlappeville.
Le, le4e corps d'armée se positionne entre le bois de Grimont etMey. Jusqu’à 6 heures du soir, les troupes restent immobiles sous un feu violent d’artillerie, attendant la prise deNoisseville. Mise en mouvement, la division de Cissey marche déployée, en terrain découvert sur 1 500 mètres, vers la ligne Poixe-Servigny.« La1re brigade,1er et6e de ligne, aborde le village de Serrigny[Quoi ?], enlève à la baïonnette les barricades et les tranchées revêtues de tonneaux pleins de fumier qui le protégeaient, et se précipite dans les premières maisons. Le20e bataillon de chasseurs, soutenu par un bataillon du6e de ligne, s’empare du cimetière. Mais l’ennemi tient encore dans l’intérieur du village ; une fusillade violente éclate, et les deux troupes restent face à face, séparées par quelques mètres, dans les maisons qui commencent à brûler. »[réf. nécessaire] Arrivant en renfort, quelques bataillons de la divisionAymard du maréchalLe Bœuf bousculent les Allemands, s’emparent du village et de 24 canons. Dans la soirée, la2e brigade du généralde Manteuffel contre-attaque et repousse les troupes françaises aux abords de Servigny.Le1er septembre, vers dix heures, 114 pièces de canon ouvrent le feu sur les troupes du4e corps d'armée. À onze heures, le maréchal Bazaine donne l’ordre de retraite générale.
Le, le4e corps, sortant entre les forts Saint-Quentin et Plappeville, par la route d'Amanvillers, est conduit jusqu'aux lignes prussiennes. En, le2e bataillon est en garnison àMézières (Ardennes).
À la veille de la guerre le régiment est en garnison àSaintes[3]. Le régiment fait partie en 1914 de la69e brigade et35e division d'infanterie.
Bataille de Verdun : Cote 304.
Secteur deVerdun : Cote 326, Cote 344, Nord-Ouest de Beaumont.
Le régiment est dissous le[7].
Formé le à partir desXXIe bataillons des151e,94e,26e et170e RI. Il appartient à la44e division d'infanterie. Il est sous les ordres du colonel Tassin puis du colonel Loup le puis du chef de bataillon le commandant Cuny le. Régiment d'infanterie type Nord-Est de réserve A, il est mis sur pied par le centre mobilisateur d'infanterie 211 deSissonne[8].
Le régiment a combattu héroïquement sur l'Aisne de mai à, dans le secteur deVillers-en-Prayères[9]. Il est dissous à l'armistice.
Le régiment est recréé à la libération à partir du maquis Bir Hacheim desForces françaises de l'intérieur. En janvier 1945, le régiment Bir Hacheim est reconnu officiellement, rattaché à la23e division d'infanterie[10]. Il reçoit en mars le renfort du bataillon Foch (ou123e RI FFI)[11]. Au printemps1945, le6e RI est rattaché à l’armée commandée par legénéral Larminat et chargée de la réduction despoches de résistance allemande sur la côte atlantique. Il est affecté à la reconquête de lapointe de la Coubre[12].
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[14],[15] :


Toujours là