Le69 est uneposition sexuelle dans laquelle les deux partenaires stimulent avec la bouche le sexe de l’autre, dans le but de pratiquer mutuellement lecoït buccal[1],[2],[3]. Les participants sont ainsi mutuellement à l'envers, tête-bêche[3],[4]. Cette position peut impliquer deux personnes de n'importe quel sexe.
Le terme en tant que représentation stylisée apparaît pour la première fois dans leCatéchisme libertin à l’usage des filles de joie et des jeunes demoiselles qui se destinent à embrasser cette profession, attribué par son auteur « la Belle Liégeoise »Anne-Josèphe Théroigne de Méricourt et publié en 1791.
Position 69 (vue côtéfellation).Position 69 (vue côtécunnilingus, l'anulingus étant également possible).
Le 69 n'est pas toujours considéré comme uneposition sexuelle au sens strict dans la mesure où il ne permet pas la pénétration : certains parlent alors de position intime. Dans une relation hétérosexuelle, il y a simultanément uncunnilingus et unefellation. Un couple peut rechercher la stimulation réciproque, et la simultanéité, ainsi un seul partenaire peut rechercher son orgasme ou les deux, et cesorgasmes peuvent être simultanés ou consécutifs, selon l'inspiration du couple. De même, les partenaires peuvent considérer le 69 comme despréliminaires seulement, et au contraire conduire à l'orgasme de l'un ou des deux partenaires.
Le nombre 69 en lui-même est une représentation figurative de cette position. En effet, si les boucles de ces deux chiffres sont considérées comme étant la tête des partenaires, le nombre 69 représente bien deux partenaires face-à-face, ayant chacun la tête au niveau du sexe de l'autre. Contrairement à ce que certains pensent, la position 69 n'est pas la69e position décrite dans leKamasutra. Par opposition, on nomme parfois « position 96 » l'absence d'activité sexuelle de deux personnes dans le même lit. L'éloignement entre des personnes qui se connaissent uniquement à traversInternet a de même donné lieu à la représentation de leur sexualité par le symbole%.
Cette pratique est décrite dans le passage duKamasutra consacré au congrès buccal comme « le congrès du corbeau » :
« Lorsqu’un homme et une femme sont couchés en sens inverse, c’est-à-dire la tête de l’un vers les pieds de l’autre, et se livrent à cette espèce de congrès, cela s’appelle le congrès du corbeau. »