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66e régiment d'infanterie (France)

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(Redirigé depuis66e demi-brigade de deuxième formation)

66e régiment d’infanterie
Image illustrative de l’article 66e régiment d'infanterie (France)
Insigne du66e régiment d’infanterie en 1939-40. Original en métal argenté présentant le rouge brique des premiers tirages. Fabrication Jannot.

Création1672
Dissolution1966
PaysDrapeau de la FranceFrance
BrancheArmée de terre
TypeRégiment d’infanterie
RôleInfanterie
DeviseSans tabac
Inscriptions sur l’emblèmeLuxembourg 1795
Alkmaar 179
Oporto 1809
Ypres--Artois 1914-1915
Verdun-L'Aisne 1916-1917
Matz 1918
La Marne 1918
Fourragèresaux couleurs du ruban de laMédaille militaire
DécorationsCroix de guerre 1914-1918
cinq palmes
deux étoiles de vermeil
une citation à l'ordre de l'armée de Belgique
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Le66e régiment d'infanterie (66e RI) est unrégiment d'infanterie de l'Armée de terre françaisecréé sous la Révolution à partir durégiment de Castellas, unrégiment d'infanterie suisse au service duroyaume de France.

Création et différentes dénominations

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Article détaillé :Différentes dénominations de 1672 à 1791.

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Colonels et chefs de corps

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Article détaillé : Mestres de camp et colonels de 1672 à 1791.
  • 1795 : Chef de BrigadePhilippe Joseph Patel (*)
  • 1796 : Chef de BrigadeJust Pasteur Sabatier (*)
  • 1799 : Chef de BrigadeJean Saint-Raymond
  • 1803 : ColonelDominique Pierre Cambriels (*)
  • 1808 : Colonel Joseph Braun
  • 1809 : ColonelJean-Pierre Béchaud
  • 1809 : Colonel Louis-Francois Vatable
  • 1813 : Colonel Andre Dupuy
  • 1815 : Colonel Joseph-Antoine-Marie George
  • 1830 : Colonel Jean-Marie Varlet
  • 1831 : ColonelMichel Combes
  • 1832 : Colonel Antoine-Louis Regnault
  • 1843 : Colonel Charles Chenaux
  • 1849 : Colonel Joseph Vernier de Byans
  • 1860 : Colonel Joseph Guepard
  • 1863 : Colonel Adrien Seroka
  • 1865 : Colonel Eugène Arnaudeau
  • 1868 : Colonel Charles Ameller
  • 1871 : ColonelEugène Bardin
  • 1875 : Colonel Gabriel Millot
  • 1884 : Colonel Jean-Marie Caillot
  • 1889 : Colonel Paul d'Hugonneau de Boyat
  • 1891 : Colonel Charles-Marie-François Ferry
  • 1895 : Colonel Victor Humbel
  • 1900 : Colonel Camille-Louis de Foucauld
  • 1905 : Colonel Cadot
  • 1912 : ColonelMaurice Janin
  • 1914 : Lieutenant-colonel de Villantroys
  • 1915 : (janvier)Commandant Rabussau (par intérim)
  • 1915 : (mars) Colonel Quintard (blessé)
  • 1915 : (mai) Lieutenant-colonel Gizard
  • 1915 : (juillet) Colonel Quintard
  • 1916 : Lieutenant colonel Paillé
  • 1917 : Colonel Soulé
  • 1919 : Colonel Vignier (du 8 mars au 20 mai)
  • 1919 : Lieutenant colonel Camors
  • 1921 : Lieutenant colonel Frachon
  • 1922 : Lieutenant colonel Ducasse
  • 1939 : Lieutenant colonel Degremont Henri
  • 1940 : Lieutenant colonel Boby Justin Dominique
  • 1940 : (à partir du 13 mai jusqu'à dissolution) Commandant Théry
  • 1963 : Capitaine Bourgés
  • 1963 : Capitaine Jacquet Jacques
  • 1964 : Commandant Dauphin Gilbert
  • 1966 : Commandant Messon René

Historique des garnisons, guerres et batailles

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Ancien Régime

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Article détaillé :Régiment de Castellas.

Révolution française

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Laprise de la Bastille en1789 et laRévolution française qui va suivre va tourner la page « suisse » du régiment. Ainsi dans un souci d'égalité et en vertu des principes de la Révolution, le régiment, à la suite du décret du, perd son appellation « de Castella », noblesse oblige, et sa dénomination de régiment « suisse », étant au service de la France et donc français. Il sera désormais nommé, comme les 104 autres régiments français, par son numéro d'ordre de création dans l'histoire de France. Il était, dans cet ordre, le « 66e régiment d'infanterie ».

L’Assemblée constituante avait le projet de dissoudre la plupart des unités militaires de l'Ancien Régime et de les remplacer par des unités constituées devolontaires nationaux. Ce projet prend forme officielle le 21 juin 1791. Ces volontaires n'étant pas assez encadrés et expérimentés, l'Assemblée législative proposa et refusera leurs « amalgames » avec les membres d'anciens régiments royaux, nous sommes le 22 janvier 1792. Finalement laConvention nationale décide de renommer le 26 février 1793 lesrégiments en « demi-brigades de bataille ».

Le, le régiment est mis en garnison àMetz. Il fait alors partie de l’armée du Nord, sous les ordres dugénéral Rochambeau, il cantonne dans son intégralité le àVillers-Pol.
À la suite de laprise des Tuileries en 1792 et la résistance desgardes suisses, le régiment (encore essentiellement composé de Suisses) est pour la première fois de son histoire dissous le 20 août 1792 àTroyes. Les hommes qui souhaitaient rester au service de la France furent pour l'essentiel (500 hommes) versés dans la légion deLuckner.

Après de multiples débats stériles concernant « l'amalgame » de ces volontaires avec des soldats de métier, il fut décidé, le 8 janvier 1794, que cet amalgame serait enfin possible. Aussi chacune de ces « demi-brigades de bataille » seraient désormais composées dans les proportions suivantes :

Guerres de la Révolution française

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66e demi-brigade de première formation (1794-1796)
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C'est sur le principe de « l'amalgame », d'une part de militaires expérimentés des anciens régiments royaux et d'autre part de volontaires nationaux, que naquit la « 66e demi-brigade de première formation » de l'Armée de Sambre-et-Meuse.

Lors de sa création, elle était composée :

Batailles:

Par arrêté du18nivôseanIV (), leDirectoire décide que toutes les unités seraient renommées « demi-brigade d'infanterie de ligne » et réorganisées.À la suite de cette réforme, la66e demi-brigade de bataille devient le (26 pluviôse de l'anIV), « 96e demi-brigade d'infanterie de ligne ».

66e demi-brigade d'infanterie de deuxième formation (1796-1803)
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Cette vacance dans les numérotations sera de courte durée, en effet, le chiffre 66 est redonné dès le (13 prairial de l'anIV). À cette date une nouvelle unité d'infanterie va être numérotée « 66 » et elle est exclusivement composée de volontaires nationaux. Ce sera la « demi-brigade duFinistère » qui participait, au moment de sa nouvelle numérotation, à la premièreguerre de Vendée et qui jusqu'ici n'avait aucun numéro d'appellation. C'est donc le qu'elle fut rebaptisée réglementairement ; « 66e demi-brigade d'infanterie de deuxième formation ».

Elle est uniquement constituée :

Batailles:

Consulat etPremier Empire

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Revers du drapeau du66e régiment d'infanterie sous l'empire

L'avènement du consulat voit une ultime réorganisation de l'armée française et, en 1803, par arrêté du1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), la « 66e demi-brigade d'infanterie de ligne » est renommée « 66e régiment d'infanterie de ligne », comme au début de la Révolution.

Guadeloupe campagne derétablissement de l'esclavage

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Guerre d'indépendance espagnole

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Campagne d'Allemagne (1813)

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Campagne de France (1814)

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Première Restauration monarchique (1814)

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Parordonnance du, le régiment est renuméroté62e régiment d'infanterie de ligne après l'exil deNapoléon Ier à l'île d'Elbe.
À son retour de l'île d'Elbe, le,Napoléon Ier prend, le, un décret qui rend auxanciens régiments d'infanterie de ligne les numéros qu'ils avaient perdus.

LaGuadeloupe, par leTraité de Paris étant de nouveau française, le régiment forme trois bataillons pour occuper l'île, sous les ordres du colonel Louis-Francois Vatable son ancien colonel sur l'île.

Cent-Jours (1er mars au 22 juin 1815)

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Les Cent-Jours verront le66e régiment renaître de deux façons. En effet, lors de son rapide retour,NapoléonIer promulgue larestauration des anciens numéros régimentaires.

Les restes du régiment sont rapatriés au Havre, où il est dissous le 9 novembre 1815.

Monarchie de Juillet

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Après lesTrois Glorieuses et le renversement de laSeconde Restauration, le régiment est recréé, àSaint-Denis à la suite du décret du deLouis-Philippe. Il est organisé à 3 bataillons avec 87 officiers et 1 763 hommes, avec deséléments fournis par la garde royale et des combattants des barricades, mais sansaumôniers[3].

1831

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1832

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Participe à l'expédition d'Ancône contre lesÉtats pontificaux[7]. Les1er et2e bataillons du régiment débarquent de la frégateVictoire le 22 février et occupe la ville le 23 février 1832. Les deux premiers bataillons du régiment occuperont cette ville jusqu'en 3 décembre 1838[8].

Conquête de l'Algérie par la France (1832)

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Les3e et4e bataillons feront quant à eux partie de l'armée d'Oran, dans le cadre de laconquête de l'Algérie par la France.

1832
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1833

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  • Combats de Kodour-Delby. (7 mai 1833)
  • Combats de Sidi-Mahatan. (27 mai 1833)
  • Expédition d'Arzeu. (5 juillet 1833)
  • Expédition deMostaganem. (23 juillet 1833)
  • Expédition de Taffaro. (5 août 1833)
  • Combats d'Ayn Brédéa. (10 octobre 1833)
  • Combat de Tamezoa. (3 décembre 1833).

Les bataillons sont épuisés, décimés par le choléra et envoyé en convalescence àMers el-Kébir etOran, où ils tiendront désormais garnison.

1835

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1836

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1839

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  • Rentrée en France des compagnies 3 et 4 d'Oran et 1 et 2 d'Ancône. Elles se réunissent et reforme le régiment au complet dans la ville deLyon au mois de juillet de cette année.

1840

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1846

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  • Intervient lors de la grève des mineurs deSaint-Étienne. ÀOutre-Furan, les tirs sans sommation délivrés par le régiment sous les ordres du général Charron coûtent la vie à 6 personnes.

1848

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  • Le régiment est mis en garnison àLyon.

Deuxième République

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Second Empire

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Croquis anonyme d'un lieutenant de la4e compagnie du66e RIL.

Il est stationné en garnison dans les villes suivantes jusqu'en 1863 :Bar-le-Duc,Verdun, camp deChâlons-sur-Marne et enfin àStrasbourg.

Guerre de 1870

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Pendant laguerre de 70, il y eut deux unités d'infanterie qui portèrent le chiffre 66. En effet, il y eut d'une part le66e régiment "de ligne" composé de militaires de carrière, il s'agit ici de l'unité que nous suivons dans cet article depuis le début de sa création.

Et d'autre part une nouvelle unité, le66e régiment « de marche » composé d'appeléstourangeaux. Ce dernier régiment fut constitué à la suite de l'appel deLéon Gambetta dans le cadre dugouvernement de la Défense nationale, afin de constituer une armée de secours dite « armée de la Loire ». L'objectif de cette armée était de reconstituer la défense du territoire à la suite de l'effondrement de l'armée régulière.

Le66erégiment de ligne (armée du Rhin)
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Le régiment forme avec le67e régiment d'infanterie de ligne la2e brigade d'infanterie commandé par le général Jacques Alexandre Jules Fauvart-Bastoult. Cette brigade fait partie de la2edivision de général Bataille du2e corps d'armée dugénéral Frossard.

Le66erégiment de marche (armée de la Loire etarmée de l'Est)
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Le24 novembre 1870 lescompagnies de marche du66e régiment d'infanterie de ligne qui composaient le44e régiment de marche furent engagés dans lescombats de Chilleurs,Ladon,Boiscommun,Neuville-aux-Bois etMaizières dans leLoiret

Le régiment est créé le 11 décembre 1870 dans la ville deTours sous les ordres du lieutenant-colonel Le Corbeiller. Ce régiment combat dans le cadre de la2earmée de la Loire. Il était composé de jeunes appelés de la classe 1870 deTouraine. Il fait partie de la1rebrigade d'infanterie de laLoire, commandée par le général Ritter. Cette dernière entrait dans la composition de la1redivision d'infanterie de la Loire du général (à titre provisoire) Bardin et du19ecorps d'armée de la Loire du général Dargent.

Le 12 décembre, juste après sa création, cette nouvelle unité est envoyée àCherbourg où elle arrive le 27 décembre. Elle ne combattra quasiment pas contre lesPrussiens. Elle reculera comme toute l'armée de la Loire, dans l'extrême rigueur de l'hiver 1870 et les privations alimentaires. Toutefois on peut noter qu'elle participa, avec les hommes du88e régiment de la garde mobile, aux derniers combats de la guerre àSaint-Melaine le 18 janvier 1871. L'armistice et signé le 28 janvier 1871, il est reconduit le jusqu'au 12 mars. Letraité préliminaire de paix du 26 février 1871 est signé entre-temps.

Le, lescompagnies de marche du66e régiment d'infanterie de ligne qui composaient le44e régiment de marche furent engagés dans labataille de Villersexel

1871-1914

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Le régiment"de marche" rentre à Tours, le 14 mars 1871. Ce régiment est envoyé pour mater la commune deLimoges. Le 6 avril, la ville est en état de siège, les troupes rétablissent l'ordre sans un seul coup de fusil. Le1er mai, le3e bataillon est envoyé àLyon pour y rétablir l'ordre et y reste stationné jusqu'au 14 juin.

Le 2 septembre 1871 les restes du66e régiment d'infanterie « de ligne » sont rapatriés de captivité versTours. Là ils sont réorganisés par le lieutenant-colonelJouanne-Beaulieu.

À la suite de cette réorganisation le 11 septembre 1871, le66e de marche et le66e de ligne sont fusionnés et sédentarisés à Tours, cette unité reprendra son ancien nom de « 66e régiment d'infanterie de ligne ».

1881 expédition de Tunisie

La1re compagnie (Commandant Veau de Lanouvelle) est envoyée le 6 septembre 1881 enTunisie à la suite dutraité du Bardo. Elle y est envoyée dans le but de mettre en place leProtectorat français de Tunisie, par la force. Elle est intégrée dans un régiment provisoire (Les hommes de la compagnie conservent leurs chiffres 66) ; le13e régiment de marche de Tunisie commandé par le colonel Moulin. Les deux autres compagnies qui composaient ce régiment provisoire provenaient du116e régiment d'infanterie de ligne et du48e régiment d'infanterie de ligne. Ce régiment été affecté à la « 3e brigade d'infanterie de renfort » enTunisie dugénéral Étienne.

La1re compagnie du66e RI débarque le 10 septembre 1881 dans le quartier de laKasbah deTunis qu'elle prend seule et immédiatement. Par la suite avec le13e régiment de marche de Tunisie, cette compagnie du66e RI prend les villes de :

Le 18 avril 1882, le bataillon rentre en France.

À la suite de la venue deNicolas II en France, et dans le cadre de l'Alliance franco-russe, le régiment est jumelé avec le66e RI russe deBoutirsk.

Lors de laréorganisation des corps d'infanterie de1887, le régiment fourni un bataillon pour former le150e régiment d'infanterie.

À la suite de lacrise de Fachoda, le gouvernement français décide de renforcer les éléments de l'armée d'Afrique stationnée enAlgérie, en prévision de complications éventuelles avec l'Angleterre. Le4e bataillon du66e ainsi que 700 volontaires de la18e division d'infanterie sont envoyés àSétif, ils y arrivent le 14 février et en repartent le 3 août.

Dans toute l'armée française, sous la pression du nationalisme au travers la revanche de 1870, les régiments dressent l'état des lieux de leur histoire et forgent leurs traditions. Ainsi pour le66e RI, c'est notamment lors de cette période que vont se démocratiser les surnoms du66e de ligne comme : le « sans-tabac » ou le « six-six »[réf. nécessaire].

La jeuneTroisième République le fait vivre au rythme des diverses réformes de sonministère de la Guerre, avec par exemple en 1882, le retrait de son appellation « de ligne » comme tous les régiments d'infanterie en France. 1905 voit la fin dutirage au sort par la loi du 21 mars 1905, du gouvernement deMaurice Rouvier. Leservice militaire en France devient obligatoire pour une durée de deux ans : l'impôt du sang.Le régiment doit donc mettre en place leservice national à partir de 1905.

En 1913, laLoi des trois ans est finalement votée cette nouvelle loi porte à trois ans le service pour les jeunesconscrits. Ainsi, lorsque laGrande Guerre éclatera en août1914, certains jeunes hommes seront privés de leurs proches pendant 6 ans, 7 ans et dans certains cas 8 ans, quand ce n'était pas pour toujours.

Première Guerre mondiale

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Le66e RI est en garnison àTours en 1914, il est caserné à la caserneBaraguey d'Hilliers (60 bis, boulevard Thiers.). Il formait la35e brigade d'infanterie avec le32e régiment d'infanterie basé à Tours etChâtellerault.

Cette brigade composait la18e division d'infanterie avec la36e brigade d'infanterie, elle-même composée du77e régiment d'infanterie de ligne deCholet et du135e régiment d'infanterie de ligne d'Angers.

Cette division dépendait du9ecorps d'armée, commandant la9e région militaire, dont l'état-major était lui aussi basé à Tours.

Le régiment de réserve du66e RI était le266e régiment d'infanterie.

Article détaillé :Ordre de bataille de l'armée française au début de la Première Guerre mondiale le 1er août 1914.

Composition du régiment à la mobilisation le

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Composition du régiment à la mobilisation le 5 août 1914[9].

État-major :Sections de mitrailleuses :1er bataillon :2e bataillon :3e bataillon :

1914

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Départ de la garnison de Tours, le 5 août 1914.
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Au départ du régiment l'effectif total est de 55officiers, 3356sous-officiers etsoldats du rangs et 182 chevaux[10]. Après une prise d'arme place de la gare à Tours, le régiments est transporté sur le front par trois trains différents transportant chacun un bataillon et une section de mitrailleuse[10].

Bataille du Grand-Couronné, du 6 août au 2 septembre 1914.
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le 6 août 1914 les trois échelons du régiment débarquent près deNancy, dans l'ordre et les communes suivantes[10]:

Du 6 au 11 le régiment stationne àDombasle-sur-Meurthe,Saint-Nicolas-de-Port etManoncourt-en-Vermois. Le 11 août par une très grande chaleur, le régiment traverse Nancy via leCours Léopold, le boulevard Charles V et lePont de Malzéville[11]. Les nancéiens donnent aux hommes qui défilent des vivres et l'eau fraîche[12]. Le 15 août les1er et3e bataillons sont désignés pour repousser les troupes allemandes au-delà la rivière de laSeille. Pour ce faire l'objectif d'attaque est de reprendre le village deNomeny.

Première bataille de la Marne, du 5 septembre au 22 octobre 1914
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  • 8 septembre 1914, le régiment est positionné dans les boisd'Œuvy, dans laMarne au sud de laFère-Champenoise. Les positions du régiment sont découvertes au petit matin par l'armée allemande, celle-ci va positionner son artillerie sur les positions du régiment qui se trouvaient alors en tête de dispositif et donc totalement isolées. À 3 heures et demie du matin un bombardement très dense de tous calibres se déchaîne sur le régiment. Ce bombardement débouche sur une attaque massive de l'infanterie allemande dont l'objectif est d'encercler le régiment. Le colonel du régiment demande à modifier les positions pour protéger ses hommes d'une part et d'autre part réorganiser une ligne de défense, l'état-major lui répond : « L'ordre est d'être dans le bois, restez y ». En conséquence de cet ordre, le régiment reste sur place, la plupart des officiers sont tués et les hommes refluent dans le plus grand désordre. En fin de journée 1 287 hommes manquaient à l'appel.
Bataille de l'Yser (Poelkapelle), du 24 octobre 1914 jusqu'à fin 1914
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Fanion du3e Bataillon brodé encannetille Poelkapelle référence à la bataille

Citation à l'ordre du9e corps d'armée, commune avec le125e régiment d'infanterie de ligne dePoitiers le 14 novembre 1914[13] (ordreno 57 du9e CA[14]) et, seul, à l'ordre de la35e brigade le 24 décembre 1914[15],[16].

1915

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« Des hommes se roulaient à terre, convulsés, toussant, vomissant, crachant le sang. La panique était extrême. Nous étouffions dans un brouillard de chlore. D’un bout de l’horizon à l’autre, le ciel était opaque, d’un vert étrange et sinistre. »

— DocteurOctave Béliard, médecin major au régiment

.

Pour ses actions lors de cette période le régiment est cité à l'ordre du"Détachement d'Armée de Belgique (DAB)", ordresno 8.

1916

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  • 4 sergents survivants de la côte 304 à Verdun
    4sergents survivants de la côte 304 à Verdun
  • Prise d'armes, la garde du drapeau en 1916
    Prise d'armes, la garde du drapeau en 1916

1917

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Autochrome deLéon Gimpel figurant le drapeau du66e RI et de sa garde prise à Paris lors du 14 juillet 1917[21].

1918

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Rentrée dansSarreguemines du2e Bataillon du66e RI le 22 novembre 1918. Au centre, à cheval, le colonel Soulé.

Entre-deux-guerres

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Photo de la prise d'arme de dissolution du régiment le 24 février 1923
  • Le 19 septembre 1919 le3e Bataillon part du port deToulon versConstantinople sur le vapeur Duguay-Trouin. À son arrivée et pendant toute son occupation de Constantinople, il casernera dans la "Caserne Galliéni" (Beyazıt Devlet Kütüphanesi).
  • Le 7 septembre 1920 le corps d'occupation de Constantinople (C.O.C) est rendu autonome de l'armée d'orient. Le C.O.C était composé de neuf bataillons d'infanterie provenant de diverses unités de l'armée française, dont notamment le3e bataillon du66e RI.

À cette date il fut décidé que les neuf bataillons stationnés dans la ville seraient tous regroupés dans des régiments différents selon leurs origines Ethnique. Ainsi il y eut trois régiments formés pour occuper Constantinople :

Le chiffre 66 fut choisi pour le régiment Métropolitain. Ce66e régiment nouvellement restructuré comprenait le3e Bataillon du66e RI, le3e bataillon du144e régiment d'infanterie et enfin l'état-major de ce régiment fut prélevé dans les cadres d'origine européenne des Bataillons de tirailleurs stationnés à Constantinople. À la suite de cette nouvelle restructuration, le66e régiment conserve une compagnie de Dépôt à Tours.

  • Prise d'arme du régiment place de la gare à Tours le 14 septembre 1919
    Prise d'arme du régiment place de la gare à Tours le 14 septembre 1919
  • Rentrée du drapeau devant l’hôtel de ville de Tours le 14 septembre 1919
    Rentrée du drapeau devant l’hôtel de ville de Tours le 14 septembre 1919

Seconde Guerre mondiale

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Le66e régiment d’infanterie a été reformé le 7 septembre 1939, c'était un régiment de réserve desérie A et de type nord-est. Ce régiment nouvellement recomposé entrait dans la composition de la18e division d’infanterie, qui elle-même dépendait duXIe corps d’armée de la9e armée française.

Article connexe :Armée française en 1940.

Composition du régiment à la mobilisation le 7 septembre 1939

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Composition du régiment à la mobilisation le 7 septembre 1939[36]

État-major :Services Techniques :1er bataillon :2e bataillon :3e bataillon :
  • Colonel du régiment : lieutenant-colonel DEGREMONT
  • Chef du service : commandant VERIT
  • Capitaine adjoint : PICARD
  • Lieutenant adjoint : DALAT
  • Officier de détails : lieutenant BORDIER
  • Officier de liaison : lieutenant CARNET
  • Médecin chef : capitaine médecin RIVIERE
  • Vétérinaire : lieutenant vétérinaire BARBOU DES PLACES
  • Officier Z (chargé du matériel de défense contre les gaz de combat) : lieutenant pharmacien FRADOIS

Compagnie de Commandement (C.C) :

  • Chef du service : capitaine MOULIN JEAN
  • Transmission : lieutenant VALADEAU
  • Pionniers : lieutenant MIGNATON
  • Motocyclistes : lieutenant CHAMBRETTE

Compagnie Régimentaire d'Engins (C.R.E) :

Compagnie hors rang (C.H.R):

Drôle de guerre

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La18e division d'infanterie est concernée par lamanœuvre Dyle : elle doit aller tenir un front sur laMeuse d'Anhée àHastière.

Bataille de France

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Fanion de la compagnie de commandement. Offert le 7 avril 1940 par l'association "la sans tabac" desanciens combattants de 14-18 du66e RI deTours au66e RI recrée en 1939.
Articles connexes :Plan Dyle,Bataille de France etBataille de Dinant.
  • 10 mai : ordre d'exécution de la manœuvre générale "Dyle-Breda".
  • 12 mai : le pont de Houx tenu par le régiment saute à 15h. 16h, arrivée de la5e Panzerdivision sur la rive opposée.
  • 13 mai : au petit matin, laWehrmacht profite d'un brouillard épais pour traverser la Meuse avec des canots pneumatiques. "De minute en minute, le tir ennemi devenait plus gênant et plus loin nos bateaux étaient détruits par le feu flanquant des Français"[37].
  • 14 mai : le régiment résiste tant bien que mal et recule en bon ordre au niveau deFalaën, mais la Meuse est franchie.
  • 15 mai : le régiment contient àErmeton-sur-Biert la pression de la5e Panzerdivision en face, mais est contourné par la7e Panzerdivision sur sa gauche au niveau d'Anthée.

Vers 13h, les deuxcanons antichars du régiment sont détruits. À partir de ce moment, il faut bien garder à l'esprit que le régiment ne dispose plus de moyen de lutte contre deschars d'assaut, d'où la retraite irréversible qui suit.

Au moment de sa dissolution, le régiment déplorera la perte, lors de la campagne de France et pendant la drôle de guerre, d'un total de 142 morts (10 officiers, 11 sous-officiers et 121 hommes du rang).

  • État-major du régiment en 1940
    État-major du régiment en 1940

De 1945 à 1966

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Photo d'époque du drapeau de la66e BI au moment de sa dissolution en 1966

Le1er avril 1963 fut recréée la1re compagnie du66e régiment d'infanterie "subdivisionnaire". Cette dernière reprendra les traditions du régiment, se verra confiée son drapeau, ainsi que le droit au port de la fourragère aux couleurs de la médaille militaire. Cette compagnie fut mise en cantonnement sur le terrain de manœuvre traditionnel du66e RI de 1871 à 1923 lecamp du Ruchard enIndre-et-Loire[38].

Cette compagnie fut transformée le 6 juin 1964 en bataillon, date de la prise effective de commandement du commandant Dauphin. À partir de cette date cette unité prit la dénomination suivante :66e bataillon d'infanterie.

Durant toute leur existence ces deux unités successives, la1re compagnie de 1963, puis le66e Bataillon à partir de 1964, eurent un rôle d'école comprenant trois grands axes:

Pendant sa courte existence (de 1964 à 1966) le66e bataillon d'infanterie fut composé de trois compagnies organiques :

Enfin en cas de mobilisation les deux unités qui se succédèrent pendant cette période, la compagnie puis le bataillon, auraient servi de noyaux à la reconstitution du66e régiment d'infanterie dans son effectif complet. Le commandant de cette unité, théorique, aurait alors été l'adjoint du colonel commandant la subdivision d'Indre-et-Loire.

Le66e bataillon d'infanterie fut définitivement dissous le 29 septembre 1966.

Drapeau

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Revers du drapeau, la cravate présente une Croix de guerre et la Médaille militaire
Avers du drapeau, avec les batailles inscrites en lettres d'Or

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[39] :

Décorations

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Sa cravate est décorée de laCroix de guerre 1914-1918 avec cinq citations à l'ordre de l'armée, deux citations à l'ordre du corps d'armée.Une citation à l'ordre du détachement d'armée de Belgique (armée française détachée auprès de l'armée belge en 1915). Les hommes du régiment ont droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de laMédaille militaire.

  • Médaille militaire
    Médaille militaire
  • Croix de guerre avec 5 Palmes et deux étoiles.
    Croix de guerre avec 5 Palmes et deux étoiles.
  • La fourragère au couleur de la médaille militaire.
    La fourragère au couleur de la médaille militaire.

Devise : « Sans tabac »

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La devise du régiment relève d'une anecdote non datée précisément. Ce serait au cours d'une bataille napoléonienne qu'il prit pour devise « sans tabac ». En effet, le régiment remporta seul une victoire décisive, alors que les autres éléments de sa brigade prenaient part à une distribution de tabac. Le66e régiment d'infanterie remporta donc seul cette victoire, sans tabac.

Anciens combattants

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Drapeau des anciens du66e de 14-18 (Avers)
Drapeau des anciens du66e de 1940

Fait d'armes faisant particulièrement honneur au régiment

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Personnages célèbres du régiment

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Notes et références

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  1. France.Assemblée nationale,Archives parlementaires de 1787 à 1860 : recueil complet des débats législatifs et politiques des chambres françaises :XVIIIe – XIXe siècle : 1787-1864, Paris, s.n.,(lire en ligne).(BNF 36600672).
  2. 89e régiment d'infanterie de ligne. 1806-1810.
  3. Histoire de l'infanterie en France de Victor Louis Jean François Belhomme Vol 5 page 159
  4. Histoire de l'infanterie en France de Victor Louis Jean François Belhomme Vol 5 page 151
  5. Alfred-Hippolyte Dumay (capitaine) (fond : Service Historique de la Défense),Historique du 66e régiment d'infanterie, 1672-1900, Tours, E. Arrault et Cie,, 30-01-00 éd., 127 p.,p. 73 / 127.
  6. a etbBrecht (capitaine) (fond : BNF),Précis de l'historique du 66e régiment d'infanterie : depuis sa création, en 1672, jusqu'à nos jours., Tours, Impr. de Juliot., (réimpr. 1885), 46 p.,p. 24 / 46.
  7. Alfred-Hippolyte Dumay (capitaine) (fond : Service Historique de la Défense),Historique du 66e régiment d'infanterie, 1672-1900, Tours, E. Arrault et Cie,, 30-01-00 éd., 127 p.,p. 74 / 127.
  8. Brecht (capitaine) (fond : BNF),Précis de l'historique du 66e régiment d'infanterie : depuis sa création, en 1672, jusqu'à nos jours., Tours, Impr. de Juliot., (réimpr. 1885), 46 p.,p. 25 / 46.
  9. Source JMO régimentaire, recoupé pour les grades avec l'annuaire des officiers arrêté à la date de janvier 1914. Seul un nom reste illisible dans le JMO et introuvable dans l'annuaire (4e compagine:lieutenant de LEPREVRIER).
  10. ab etccollectif (fond : SHD),JMO du 66e RI, Divers, aucun,, aucun éd., 34 p.(lire en ligne),p. 6 / 34.
  11. collectif (fond : SHD),JMO du 66e RI, Divers, aucun,, aucun éd., 34 p.(lire en ligne),p. 9 / 34.
  12. Fabien Pineau (sergent) (fond : collection privée Louis Descols),Le SIX-SIX à la guerre de 1914-1918, Tours, Bardo & Gallon,, aucun éd., 63 p.(lire en ligne),p. 6 / 63.
  13. Fabien Pineau (sergent) (fond : collection privée Louis Descols),Le SIX-SIX à la guerre de 1914-1918, Tours, Bardo & Gallon,, aucun éd., 63 p.(lire en ligne),p. 14 / 63.
  14. Collectif (fond : SHD. Vincennes. Bibli. Dpt Armée de Terre Cote: A2g 1951),Historique des 66e régiment d’infanterie, 266e régiment d’infanterie et 70e régiment d’infanterie territoriale pendant la guerre 1914-1918., Tours, imp A. Mame,, 38 554 éd., 110 p.(lire en ligne),p. 11 / 110.
  15. Fabien Pineau (sergent) (fond : collection privée Louis Descols),Le SIX-SIX à la guerre de 1914-1918, Tours, Bardo & Gallon,, aucun éd., 63 p.(lire en ligne),p. 18 / 63.
  16. Collectif (fond : SHD. Vincennes. Bibli. Dpt Armée de Terre Cote: A2g 1951),Historique des 66e régiment d’infanterie, 266e régiment d’infanterie et 70e régiment d’infanterie territoriale pendant la guerre 1914-1918., Tours, imp A. Mame,, 38 554 éd., 110 p.(lire en ligne),p. 12 / 110.
  17. inconnu (fond : Privé),L'Illustration, Paris, chez l'auteur,,3777e éd..
  18. C. Taffet (fond : BNF),Sans tabac. Lettre jointe au dépôt., X, s.n.?,, 51 p.(lire en ligne), Ligne 6 Vue 2 / 228.
  19. Fabien Pineau (sergent) (fond : collection privée Louis Descols),Le SIX-SIX à la guerre de 1914-1918, Tours, Bardo & Gallon,, aucun éd., 63 p.(lire en ligne),p. 30 / 63.
  20. Collectif (fond : collection privée Louis Descols),Historique des 66e régiment d’infanterie, 266e régiment d’infanterie et 70e régiment d’infanterie territoriale pendant la guerre 1914-1918., Tours, imp A. Mame,, 38 554 éd., 110 p.(lire en ligne),p. 17 / 110.
  21. Collectif (fond : Service Historique de la Défense),Journal de marche et des opérations : 26 N 657-15, X, s.n.?,, 40 p.(lire en ligne).
  22. Archives de la justice militaire du 9e CA, sous dossier "66e RI". : Carton 19N1558 (fond : Service Historique de la Défense), X, s.n.?,.
  23. Fabien Pineau (sergent) (fond : collection privée Louis Descols),Le SIX-SIX à la guerre de 1914-1918, Tours, Bardo & Gallon,, aucun éd., 63 p.(lire en ligne),p. 39 / 63.
  24. Collectif (fond : collection privée Louis Descols),Historique des 66e régiment d’infanterie, 266e régiment d’infanterie et 70e régiment d’infanterie territoriale pendant la guerre 1914-1918., Tours, imp A. Mame,, 38 554 éd., 110 p.(lire en ligne),p. 20 / 110.
  25. Fabien Pineau (sergent) (fond : collection privée Louis Descols),Le SIX-SIX à la guerre de 1914-1918, Tours, Bardo & Gallon,, aucun éd., 63 p.(lire en ligne),p. 41 / 63.
  26. Collectif (fond : collection privée Louis Descols),Historique des 66e régiment d’infanterie, 266e régiment d’infanterie et 70e régiment d’infanterie territoriale pendant la guerre 1914-1918., Tours, imp A. Mame,, 38 554 éd., 110 p.(lire en ligne),p. 22 / 110.
  27. Fabien Pineau (sergent) (fond : collection privée Louis Descols),Le SIX-SIX à la guerre de 1914-1918, Tours, Bardo & Gallon,, aucun éd., 63 p.(lire en ligne),p. 51 / 63.
  28. a etbCollectif (fond : collection privée Louis Descols),Historique des 66e régiment d’infanterie, 266e régiment d’infanterie et 70e régiment d’infanterie territoriale pendant la guerre 1914-1918., Tours, imp A. Mame,, 38 554 éd., 110 p.(lire en ligne),p. 24 / 110.
  29. Fabien Pineau (sergent) (fond : collection privée Louis Descols),Le SIX-SIX à la guerre de 1914-1918, Tours, Bardo & Gallon,, aucun éd., 63 p.(lire en ligne),p. 55 / 63.
  30. Collectif (fond : collection privée Louis Descols),Historique des 66e régiment d’infanterie, 266e régiment d’infanterie et 70e régiment d’infanterie territoriale pendant la guerre 1914-1918., Tours, imp A. Mame,, 38 554 éd., 110 p.(lire en ligne),p. 26 / 110.
  31. Fabien Pineau (sergent) (fond : collection privée Louis Descols),Le SIX-SIX à la guerre de 1914-1918, Tours, Bardo & Gallon,, aucun éd., 63 p.(lire en ligne),p. 59 / 63.
  32. Collectif (fond : collection privée Louis Descols),Historique des 66e régiment d’infanterie, 266e régiment d’infanterie et 70e régiment d’infanterie territoriale pendant la guerre 1914-1918., Tours, imp A. Mame,, 38 554 éd., 110 p.(lire en ligne),p. 28 / 110.
  33. « Les morts 1914-1918 du 66e R.Infanterie », surFrancegenweb.org.
  34. collectif (fond : BNF. Tolbiac. Cote 8- LF207- 671),Hommage des Tourangelles au Six-Six, septembre 1919. : Fêtes du retour des 66e et 266e R.I. et du 70e R.I.T. Récit des fêtes, discours, illustrations et poésies extraites du "Livre d'or", Tours,Mame,, aucun éd., 47 p.(lire en ligne),p. 17 / 47.
  35. collectif (fond : BNF. Tolbiac. Cote: JO- 77912),Sans tabac. Bulletin annuel de l'Association des anciens combattants du 66e R.I. Tours, janv. 1938 (n° 16), Tours, IMP.Mariotton,, aucun éd., 24 p.(lire en ligne),p. 15-16 / 24.
  36. J.DALAT (fond : collection privée Louis Descols),Les 66me et 90me R.I AU COMBAT en 1939-1940, Poitier, P.OUDIN,, 119 p.,p. 111/114.
  37. Erwin Rommel (fond : collection privée Louis Descols),Erwin Rommel. La guerre sans haine : Carnets de guerre, Nouveau monde, aucun éd., 63 p.,p. 36 / 37.
  38. Dauphin (commandant) (fond : Archives municipales de la ville de Tours, cote 41Z9),Présentation du 66e BI aux jeunes officiers de la 10e région militaire (Tours) : Rapport émis à la suite de l’ordre n°1181 du colonel Breil commandant la région, St Eloi, Tours, s.n.?,, 9 p., Annexe II.
  39. Décisionno 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées,no 27, 9 novembre 2007
  40. L'arc de triomphe de l’étoile et le soldat inconnu : cote 41Z9 (fond : Archives municipales de la ville de Tours), St Eloi Tours, s.n.?,,p. 47 à 48.
  41. Fonds de l'amicale des 32e et 232e régiments d'infanterie de ligne : cote 41Z9 (fond : Archives municipales de la ville de Tours), St Eloi Tours, s.n.?, entre-deux-guerres.

Sources et bibliographies

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Histoire générale du régiment :

Guerre de 1870 :

Avant guerre et guerre de 1914-1918 :

Entre-deux-guerres :

Bataille de France 1939-1940 :

1963-1966 :

  • SHD. Vincennes. Archives. Carton coté: "7U162".
  • Série 41 Z des archives municipales de la ville de Tours. Fonds des anciens combattants des32e et66e RI. (XXe siècle).

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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