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| 64e régiment d'artillerie d'Afrique | |
Schéma de l'insigne du64e RAA post-1943. | |
| Création | 1917 |
|---|---|
| Dissolution | 1962 |
| Pays | |
| Branche | Armée de terre |
| Type | Régiment d'Artillerie |
| Rôle | Artillerie |
| Ancienne dénomination | 64e régiment d'artillerie de défence contre avions(1917-1918) |
| Inscriptions sur l’emblème | Maroc 1908-1934 Gembloux 1940 Djebel-Mansour 1943 Garigliano 1944 Strasbourg (1945) Forêt-Noire 1945 Indochine 1949-1954 AFN 1952-1962 |
| Guerres | Première Guerre mondiale Campagne du Maroc Seconde Guerre mondiale Guerre d'Algérie |
| Batailles | Bataille du Monte Cassino,Bataille du Garigliano (1944) |
| modifier | |
Le64e régiment d'artillerie d'Afrique est un régiment d'artillerie de l'armée de terre française en activité entre1917 et1963. Il a été initialement créé comme régiment dedéfense contre l'aviation avant d'être recréé au sein de l'armée d'Afrique.
Ce régiment est créé pour utiliser des projecteurs de l'Artillerie de Défense contre Aéronefs[1]. Avec le développement de l'aviation, l'artillerie s'organise progressivement pour y faire face. Des unités et des postes de D.C.A. sont créés.
Par la suite, ces unités seront rattachées au62e R.A.C. En d'autres unités avec le même objectif seront créées[1]:
En 1924, le64e régiment d'artillerie d'Afrique est créé à partir des4e et9egroupes d'artillerie de campagne d’Afrique, en même temps que le63e régiment d'artillerie d'Afrique, qu’il absorbera et reconstituera à plusieurs reprises. Jusqu’en 1934, il prend part à des opérations auMaroc, consécutives à laGuerre du Rif : le Rif, la Tache de Taza, le Tadla, le Djebel Sagho, l’Anti-Atlas et le Draa[2].
Le64e est affecté à la1re division marocaine, cantonnée près deThionville. Il participe à labataille de la Dyle,à Gembloux et à Ernage, àcelle du Nord dans laforêt de Mormal puis àcelles de l’Escaut et de laScarpe. C’est au cours de la bataille de Gembloux que sera tué le Chef d’Escadron Clair, qui donnera son nom au Quartier de Meknès.

À partir du, le régiment est engagé dans lacampagne de Tunisie.
Début 1943, auDjebel Mansour, ayant reçu l’ordre de se sacrifier pour sauver l’Infanterie, les artilleurs du64e R.A.A tirent leurs derniers obus à quelques dizaines de mètres sur les chars ennemis avant de faire sauter leurs pièces.
Reconstitués, ils participent à la victoire finale auDjebel Zaghouan.
Les1er,2e et3e groupes sont équipés de matériel américain neuf[3], puis envoyés en Italie au sein ducorps expéditionnaire français dugénéral Juin, àMona Casale etCosta San Pietro, àAcquafondata, au Belvédère et dans lesAbruzzes.

Ses différents groupes et ses batteries, ont été décorés de la Croix de Guerre 1939-1945 avec quatorze citations, de la Croix de Guerre des T.O.E. (en Opérations Extérieures) avec six citations, de la Croix de Guerre belge avec une citation et de la Presidential Unit Citation (États-Unis). C'est le seul régiment d’artillerie à avoir obtenu autant de décorations en si peu de temps[réf. nécessaire].
En 1955, l’Afrique du Nord se soulève contre la domination française et les quatre Groupes du64e se retrouvent dans le Rif marocain : Aknoul, Boured, Bou Zineb, le Col du Nador, Taounate, Rhafsaï, les mêmes noms que lors de la révolte d'Abdelkrim al-Khattabi desannées 1920 reviennent dans les Journaux des Marches et Opérations du Régiment, à qui l’on retire ses artilleurs marocains[style à revoir][2].
Le régiment est cantonné àMeknès lors desmassacres de colons qui ont eu lieu dans la région en octobre 1956.
Renforcé par une batterie du1er Groupe, il devient le64e Groupe d’Artillerie en 1962. Il est ensuite rapatrié et dissous à Sissonne un an après[2].

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[8] :
