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60 pieds IMOCA

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Cet article concerne les voiliers Imoca. Pour l'association IMOCA, voirInternational Monohull Open Class Association.

60 pieds Imoca
Classe de voiliers monocoques de course au large
illustration de 60 pieds IMOCA
un 60 pieds Imoca.
Symbole de classe
Symbole de classe

Autres noms60 pieds Open
Imoca 60
TypeMonocoque
Classe60 pieds Imoca
FonctionCourse au large
GréementSloop
Histoire
ArchitecteFarr Yacht Design
Finot-Conq
Joubert-Nivelt
Juan Kouyoumdjian
Marc Lombard
Owen-Clarke
Verdier-VPLP
FabricationMatériaux composites
DesignOpen : « Tout ce qui n’est pas expressément interdit, limité ou imposé, est autorisé. »
Équipage
Équipage1
Caractéristiques techniques
LongueurMaximum 18,288 m (60 pieds)
Maître-bauMaximum 5,85 m
Tirant d'eauMaximum 4,5 m
Tirant d'air29 m
Appendice5
Voilure8 voiles (en 2024)
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La classeImoca régit les caractéristiques desvoiliers monocoques de 60 pieds, soit 18,28 mètres, principalement destinés auxcourses océaniques, en solitaire telles que leVendée Globe et laRoute du Rhum, ou en double, comme laTransat Jacques-Vabre, auxquelles leur développement est intimement lié.

Classe ouverte, les Imoca sont régis par un ensemble de règles établies tous les quatre ans par l'International Monohull Open Class Association (IMOCA) depuis 1991. Ces règles fixent les limites concernant la longueur, la largeur ou le nombre d'appendices et déterminent des normes de stabilité à respecter ; elles laissent une grande liberté aux architectes et aux marins. Ainsi, les 60 pieds Imoca sont le terrain d'expérimentation de nombreuses innovations déclinées ensuite sur d'autres supports : doublesafran,quille pendulaire,espars latéraux (outriggers),mât-aile,pilote automatique, ouailes portantes (foils).

Historique

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L'Imoca est une classe gérée par ses skippers (contrairement à laclasse Ultime qui est gérée par un groupe d'armateurs), sur avis et conseils des architectes impliqués. Historiquement, cette classe naît en Bretagne et visait les PME locales, par conséquent les coûts ont toujours été maitrisés pour que le sponsoring reste accessible à ce tissu d'entreprises. En effet, si la jauge est dite ouverte, il n'a jamais été question d'atteindre les budgets pharaoniques de laclasse America. Ainsi sont apparus plus tard des éléments de monotypie très importants (cf. infra « Caractéristiques et évolutions des 60 pieds Imoca ») à un moment où la classe voyait une explosion des coûts de conception et fabrication, donc la jauge actuelle n'est plus totalement ouverte et constitue un compromis entre jauge ouverte, et jauge monotype.

L'autre point important à noter est que les skippers se sont toujours engagés à ce que les bateaux aient une durabilité minimum, entendre par là qu'ils ont toujours fait en sorte que les anciens bateaux de la flotte ne soient pas trop rapidement « déclassés » techniquement. Il en résulte que certaines évolutions sont interdites ou simplement planifiées sur une période quadriennale ultérieure, en attendant que les plus anciens bateaux de la flotte soient automatiquement déclassés par la règle de péremption d'âge. Malgré tout, l'introduction desfoils n'a rencontré que peu d'opposition. On peut imaginer que les skippers aient considéré que l'adjonction de ces appendices ferait rentrer la classe dans une nouvelle ère, et qu'elle serait rendue bien plus attractive auprès des sponsors, compensant la croissance des budgets, ce qui a été effectivement le cas, lesfoils ayant joué un rôle majeur dans la médiatisation de la classe à l'international, avec la marque d'intérêt deThe Ocean Race, la création de lacourse New-York Vendée en 2016, alors même que la classe Imoca était quasi inconnue aux États-Unis quelques années auparavant. Notons aussi que bon nombre d'anciens bateaux sansfoil ont pu en être équipés, à l'inverse un ancien bateau ne pourrait pas évoluer vers une proue en « scow bow », ce qui peut éventuellement expliquer que ce type de proue soit toujours interdite alors que lesfoils ont été avalisés.

Ces dernières années, l'IMOCA a déployé de gros efforts pour internationaliser la flotte, avec comme point d'orgue la signature d'un accord décennal avecThe Ocean Race en 2020[1] pour faire de la classe la nouvelle flotte officielle, remplaçant lesVO65. Le sponsoring de l'Ocean Race est très différent en ce qu'il a impliqué historiquement plutôt des grandes entreprises internationales, là où l'essentiel de la flotte Imoca reste sponsorisé par le tissu de PME de la région Bretagne, d'entreprises plus généralement françaises avec quelques entreprises internationales. Si cette internationalisation devait se poursuivre, on pourrait voir émerger une nouvelle catégorie de navigateurs poussés par des entreprises bien plus riches qui pourraient être tentés de débloquer certains verrous budgétaires. On pourra répondre à cela que l'attractivité même de l'Imoca est justement la maîtrise des coûts qui fait de cette classe un support publicitaire attractif car assez facilement rentabilisé compte tenu de sa notoriété, donc l'intérêt d'une course à l'armement du type « coupe de l'America » n'est pas si évident... du moins à court, moyen terme.

Classe extrême dont les voiliers affrontent les pires conditions de mer, les 60 pieds Imoca ont connu plusieurs accidents, entraînant régulièrement des polémiques relatives à la sécurité. Lesrègles de jauge, à l'origine très rudimentaires, ont régulièrement évolué et se sont renforcées dans le but d'éviter les accidents, de préserver la navigabilité du voilier et la survie du marin.

Caractéristiques et évolutions

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À l'inverse des classes monotypes, la classe des 60 pieds est une classe ouverte[2] :« tout ce qui n’est pas expressément interdit, limité ou imposé, est autorisé », rappellent les règles de classe de l'International Monohull Open Class Association, l'association qui gère la classe depuis 1991[3]. Cette classe est reconnue par lafédération mondiale de voile depuis 1998.

Sous certaines conditions, un bateau peut bénéficier de la règle d'antériorité s'il a été fabriqué antérieurement à l'édiction de nouvelles règles. Les architectes jouent subtilement avec ces règles pour effectuer des optimisations sur certains anciens bateaux, optimisations qui ne seraient pas autorisées sur des bateaux plus récents, et cela va dans le sens des navigateurs de la classe d'offrir la durabilité maximum.

En 1991, lajauge initiale est particulièrement simple, directement reprise des règles de course duBOC Challenge 1988-1989 et du Vendée Globe 1989-1990 : le voilier doit être un monocoque dont lalongueur hors-tout de la coque est comprise entre 59 et 60 pieds, soit entre 17,983 et 18,288 m et sagîte à l'arrêt ne doit pas dépasser 10°[4]. La règle de jauge est revue par l'IMOCA tous les 4 ans, quelques mois après l'achèvement du dernier Vendée Globe.

Les premiers grands changements de jauge interviennent après leVendée Globe 1996-1997, marqué par la disparition deGerry Roufs et par le chavirage de trois autres concurrents. Pour répondre à cette nouvelle jauge, les bateaux doivent réussir deux tests : un test de stabilité critique de 127,5° – en cas de chavirage (supprimé pour les dernières générations), le voilier mâté doit se redresser jusqu'à atteindre un angle de 127,5° – et un test d'auto-redressement à 180° : en cas de chavirage intégral, le voilier démâté doit se redresser sans aucune aide extérieure[5],[6].

En 2005, un nouveau critère de stabilité est ajouté : celui de l'angle de stabilité critique en configuration défavorable, c'est-à-dire en prenant en compte le cas où la quille serait inclinée avec lesballasts remplis du mauvais côté. Un bateau doit se redresser seul jusqu'à un angle de 108°, passé à 110° depuis[7].

2013 marque une étape essentielle en introduisant des éléments de monotypie importants dans le but de maîtriser les coûts de fabrication et de conception, mais aussi de fiabiliser la flotte, des problèmes étant apparus à la suite de développements trop expérimentaux pouvant mettre en péril la sécurité même des navigateurs. Ainsi mât,bôme et système dequille pendulaire deviennent monotype.

En 2014, la classe Imoca avalise officiellement lesfoils sous l'impulsion deGuillaume Verdier, connu pour sa contribution depuis de nombreuses années à lacoupe de l'America au sein deteam New-Zealand, et du cabinet VPLP. Cela fera naître à partir des bateaux fabriqués en 2015 une nouvelle génération d'Imoca entièrement optimisés autour du vol, là où auparavant l'opération consistait à adjoindre desfoils à des bateaux existants (qui étaient donc à la base des bateaux purementarchimédéens) moyennant des gros travaux de renforcement structurel.

Exemple de proue spatulée sur le 177 Everial.

En 2020,Sam Manuard introduit surL'Occitane en Provence I d'Armel Tripon, dans la limite de ce qui est autorisé par la jauge, un dessin hybride de proue spatulée introduisant des formes évoquant le « scow bow » qui avait été auparavant introduit avec succès enclasse Mini 6.50 etClasse 40. Ce bateau aura un impact majeur car à la fin duVendée Globe 2020-2021 beaucoup de bateaux existants seront modifiés pour spatuler la proue afin de surfer sur la vague, plutôt que d'enfourner. Les nouveaux bateaux vont, selon les compromis voulus par le skipper, d'une spatule très prononcée garantissant un meilleur confort et de meilleures moyennes sur mer formée, mais handicapant le bateau sur les zones de transition ou au près, à une spatule peu prononcée afin que le bateau conserve de bonnes qualités sous tout type d'allure.

La question est de savoir si dans un futur proche la classe autorisera entièrement la proue en « scow bow », ce qui pourrait être une vraie révolution esthétique, même si ce type de dessin ne fait pas l'unanimité rendant le bateau très typé. Néanmoins, certains navigateurs faisant du Vendée Globe leur ultime et seul vrai challenge restent encore attirés par des carènes typées Vendée Globe, c'est-à-dire optimisés pour le vent fort portant. Mais à contrario, l'inscription récente deThe Ocean Race et par alternance biennale l'Ocean Race Europe, au calendrier officiel de l'IMOCA Globe Series peut inciter d'autres navigateurs à préférer des dessins moins radicaux préservant la polyvalence de l'unité, d'autant que le Vendée Globe 2020 fut une très mauvaise surprise avec des vents moins forts que prévu et d'anciens bateaux à dérives proches desfoilers. Même si la jauge était débloquée, il n'est donc pas certain que l'on voit de sitôt de vrais « scow bow » dans la classe Imoca.

En 2021[8], face à un nouveau risque d'inflation des coûts a été introduite une règle de limitation de taille desfoils. L'introduction des plans porteur (ousafrans en T) qui apporteraient bien plus de stabilité avec des vitesses moyennes largement améliorées (sans plans porteur, les Imoca ne volent pas complètement comme le font les voiliers de classe AmericaAC75 ou les trimarans de laclasse Ultime) n'a pas été actée, mais personne ne doute que ce soit une évolution logique de la jauge.

Profitant de la règle d'antériorité, le bateauApivia I skippé parCharlie Dalin en 2021 conservera sesfoils larges, ce qui en fait un bateau convoité (racheté successivement par l'écurie de course au large Banque Populaire, puis par celle d'Alex Thomson[9] courant 2023 pour le mettre à disposition de la navigatriceClarisse Crémer en prévision duVendée Globe 2024-2025) car selon Mer Concept, son maître d’œuvre, cesfoils larges donneraient un avantage de 15 % aux allures de près par rapport aux nouveaux bateaux.

Début 2023, les observateurs estiment qu'à part des différences cosmétiques reflétant des compromis différents demandés par les navigateurs, il n'y aura plus énormément de vitesse additionnelle à trouver : les écarts entre les nouvelles unités devraient se marginaliser, et à ce titre les unités fabriquées de 2015 à 2020 et mises à jour demeureront des concurrents redoutables pour les bateaux les plus récents, le confort en moins. Seul un déblocage du règlement pourrait ouvrir une nouvelle fenêtre de développements. On notera surCharal II deJérémie Beyou mis à l'eau un peu plus tôt en 2022, et dessiné par Sam Manuard, des paires de safrans implantés en « V » en lieu et place des paires de safrans implantés verticalement. L'idée étant qu'en l'absence de plans porteur, toujours interdits, ces safrans en « V » génèrent un certain niveau de portance sur l'arrière.

Le 20 octobre 2023, l'assemblée des skippers a de nouveau rejeté l'introduction des plans porteurs[10] que l'on ne devrait donc pas voir avant 2028. Selon eux, la vitesse accrue imposerait de revoir structurellement les Imoca actuels pour les renforcer, de même que cela imposerait de revoir le mât (qui est monotype) pour l'adapter aux contraintes nouvelles. Pourtant, lors de l'introduction desfoils, ces derniers ont imposé des contraintes structurelles bien plus importantes[réf. nécessaire] que le simple ajout de plans porteur qui n'accroîtraient pas en soi la vitesse de pointe, mais amélioreraient de façon considérable les vitesses moyennes et le confort sur mer formée, avec un bateau tapant moins dans les vagues et donc subissant moins les énormes contraintes consécutives aux enfournements.

Jauge

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Origines

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un bateau de course à quai
Un des premiers dessins deJean-Marie Finot etPascal Conq,Bagages Superior (ici en 2010 sous les couleurs d'Operon Racing) remporte leVendée Globe 1992-1993, barré parAlain Gautier.

La taille de 60 pieds pour les courses océaniques en solitaire s'est peu à peu imposée dans les années 1980, d'abord pour l'édition 1984 de laTransat anglaise puis à l'occasion duBOC Challenge 1986[11]. Elle apparaît comme un bon compromis entre puissance et maniabilité pour un marin seul.

La conception traditionnelle des formes des voiliers s'appuie alors de plans étroits. Pour l'architectePhilippe Harlé, une coque étroite« offre beaucoup moins de résistance à l'avancement […] Elle plane plus tôt et plus longtemps[12] ». Toutefois, à la fin des années 1980, notamment sous l'influence des architectes françaisMichel Joubert-Bernard Nivelt,Jean-Marie Finot-Pascal Conq ou encoreMarc Lombard[13], lemaître-bau (la largeur maximale) s'est élargi tout en se rapprochant de lapoupe, donnant aux 60 pieds Open leur forme caractéristique.

Principales règles de la jauge 2019[14]
CaractéristiqueValeur
Tirant d'eau max4,50 m.
Longueur coque max18,28 m.
... avec bout-dehors20,12 m.
Largeur max5,85 m.
Tirant d'air max29 mètres
Mât ailequête de 2 à 4°
Outriggersmonotype
Voile de quillemonotype
Vérin de quillemonotype
Appendices obligatoires2 safrans (sans plan porteur)
quille
Nbre appendices max5 (+2 dérives ou 2foils)
Nbre voiles max8
Quillebasculante de 38° max
Foilsrétractation autorisée
rotation de ±5°
Ballastslatéraux : 1000 kg max
arrière : 350 kg max
Couple de redressement< 25,5 tm à 25° de gîte
Redressement possible1) 110° de gîte et
quille basculée à contre
2) Coque retournée
avec quille à 38°

Cette grande largeur – qui amène journalistes et les marins à les comparer à desluges[15], desporte-avions[16] ou encore des pelles à feu[17],[18] – garantit un meilleurcouple de redressement, permettant aux marins de naviguer vite au portant dans les mers du Sud[19]. Selon l'architectePhilippe Briand,« cet élargissement assure une plus grande stabilité de forme, permettant un allègement de lest donc du bateau, en même temps qu'une stabilité accrue aux angles usuels et une capacité à porter plus de voilure[20] ». Cette quête de largeur est accentuée par une règle du BOC, reprise par le Vendée Globe établissant qu'un bateau à l'arrêt,ballasts remplis dans leur pire configuration, devait avoir une gîte inférieure à 10°. Cette règle, visant à privilégier la stabilité naturelle du bateau plutôt que le contrôle de celle-ci par des ballasts trop excentrés et donc potentiellement instables, favorise les coques larges au détriment des coques étroites[21].

Thursday's Child, conçu en 1984 par les architectes Paul Lindenberg et Lars Bergstrom, avec le skipper-constructeurWarren Luhrs, est considéré comme le premier 60 pieds Open[22],[23]. En 1986, la barre des cinq mètres de largeur est franchie avecUAP deJean-Yves Terlain (plan Joubert-Nivelt) etCrédit Agricole 3 dePhilippe Jeantot (Ribadeau-Dumas). En 1989, lepremier Vendée Globe entraîne la construction de plusieurs de ces « luges », comme leFleury-Michon X (plan Briand) dePhilippe Poupon ou leGenerali Concorde (plan Finot-Conq) d'Alain Gautier, dont les 5,85 mètres de largeur impressionnent les observateurs, à commencer par l'organisateur et double vainqueur duBOC ChallengePhilippe Jeantot[24],[25].

À l'issue duBOC Challenge 1990-1991, les marins françaisChristophe Auguin,Isabelle Autissier,Alain Gautier etJean-Luc Van Den Heede fondent l'Association internationale des monocoques Open de 50 et 60 pieds (IMOCA). Leur but est d'encadrer les classes de 50 et 60 pieds pour garantir la sécurité des skippers, les représenter auprès des différents acteurs des courses au large et permettre l'établissement d'un circuit d'événements sportifs réguliers.

Les années Finot-Conq

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Deux voiliers de la génération 1994-96
Les plansFinot-Conq de 1996Aquitaine Innovations d'Yves Parlier etGroupe LG2 deGerry Roufs sont caractéristiques de la deuxième génération des 60 pieds Open : coque en « V ouvert », pont plat, petit rouf et cockpit fermé et minimaliste.

Pendant les années 1990 et le début des années 2000, les architectesJean-Marie Finot etPascal Conq se distinguent particulièrement par leurs constantes innovations dans la conception des 60 pieds Open[26],[27]. Leurs réalisations dominent largement les compétitions avec quatre victoires dans leVendée Globe (1993 avecAlain Gautier surBagages Superior, 1997 avecChristophe Auguin surGeodis, 2001 avecMichel Desjoyeaux surPRB et 2005 avecVincent Riou sur le mêmePRB), trois dans leBOC Challenge (doublé de Christophe Auguin en 1991 surGroupe Sceta et 1995 surSceta-Calberson ; 1999 avecGiovanni Soldini surFila) et deux victoires sur laRoute du Rhum (1994 avecYves Parlier surCacolac d'Aquitaine et 1998 avecThomas Coville surAquitaine Innovations).

Les 60 pieds du cabinet Finot-Conq sont marqués par une grande largeur (autour de 5,80 m), présentant un « V » très ouvert, desfrancs-bords bas, unpont parfaitement plat, petitrouf et cockpit fermé et minimaliste. Cette carène très racée permet une grande stabilité au portant tout en conservant une faible surface mouillée[27] et uncentre de gravité bas[28]. En 1994, leGeodis deChristophe Auguin est le premier 60 pieds à être construit en carbone et ennomex afin de gagner en légèreté (une économie de cinq tonnes est réalisée tout en permettant de porter 15 % de voile en plus[29]). Avec sa carène radicale, sa légèreté et ses équipements, lesloop marque une rupture – posant les bases des constructions suivantes – et est considéré par la presse française[29] et internationale[30] comme le monocoque océanique le plus performant de l'époque : qualifié d'« arme absolue »,Geodis atteint la vitesse de 27 nœuds lors d'un essai dans larade de Cherbourg[31].

Un voilier de course sur ber à La Rochelle
La carène type des plans Finot-Conq, ici l'ancienAquitaine Innovations.

À l'occasion du Vendée Globe 1996-97, deux importantes innovations voient le jour sur les planches à dessin de Finot-Conq, en coopération avec les skippers : laquille pendulaire pourGeodis etPRB d'Isabelle Autissier[32] et le mât-aile supporté par desbarres de flèche géantes pourAquitaine Innovations d'Yves Parlier[33]. La quille pendulaire permet d'améliorer la stabilité du bateau en luttant contre lagîte et favorise son redressement en cas dechavirage ; le mât-aile pivote sur son axe pour favoriser unécoulement laminaire du flux d'air. Selon Yves Parlier, le gain théorique sur un tour du monde du mât-aile est de trois jours contre un jour et demi pour une quille pendulaire[34]. Avec sondéplacement de 7,5 tonnes,Aquitaine Innovations est également le plus léger de la flotte, presque moitié moins lourd queGenerali Concorde, le premier Finot-Conq datant de 1989. Le rapport vitesse du bateau/vitesse du vent est alors de 1,5 jusqu'à 15 nœuds de vent[35].

Cette édition du Vendée Globe est marquée par les naufrages spectaculaires deTony Bullimore,Raphaël Dinelli etThierry Dubois et surtout par la disparition deGerry Roufs[36]. En janvier, alors que les concurrents se trouvent dans le grand Sud, la flotte est balayée par une série de violentes tempêtes qui assomment marins et voiliers. La plupart des bateaux chavirent à plusieurs reprises et trois d'entre eux ne se redressent pas : siExide Challenger (Bullimore, plan Noble & Smith) a cassé sa quille et reste donc à l'envers, les quilles fixes dePour Amnesty International (Dubois, plan Joubert-Nivelt) etGroupe LG 2 (Roufs, plan Finot-Conq) sont toujours en place lorsque les 60 pieds sont retrouvés retournés. C'est la première fois que des monocoques ne se redressent pas en quelques minutes après un chavirage. Un risque mis en avant par l'architecteMarc Lombard dès 1989 devant la largeur de ces bateaux[24].

Un voilier de la génération 1997-2000
L'ancienFila témoigne de l'évolution du style Finot-Conq après leVendée Globe 1996-1997 : le pont s'estcourbé pour aider au redressement.

Ces naufrages successifs entraînent une profonde remise en question du secteur de lacourse au large en France[37]. Jean-Marie Finot et Pascal Conq dressent les enseignements du Vendée Globe dès le printemps 1997 : plus étroit, le nouveau 60 piedsFila, skippé parGiovanni Soldini, est doté d'unbouge de pont, c'est-à-dire d'un pont courbé dans sa largeur. L'objectif est d'éviter l'effet ventouse d'un pont plat – comme l'étaitGroupe LG 2 – en cas de chavirage et, avec l'aide de la quille pendulaire, permettre le redressement du 60 pieds[38]. Le bouge de pont facilite également l'écoulement de l'eau et les déplacements du skipper[39]. En 1998,Fila chavire et démâte au large ducap Lizard au cours d'une tentative de battre lerecord de l'Atlantique, avec pour conséquence la disparition d'un équipier ; grâce au bouge de pont et la quille pendulaire, le voilier se retourne en l'espace de quinze minutes[40]. Le bouge de pont paraît alors pallier le problème de stabilité du bateau retourné : cinq nouveaux 60 pieds Finot-Conq sortent des chantiersJMV Industries de Cherbourg et Kirié-Eluère des Sables d'Olonnes.

Le chavirage d'Isabelle Autissier dans des conditions très clémentes lors de la troisième étape du tour du mondeAround Alone en relance la polémique[15] sur la sécurité des 60 pieds Open carPRB est resté à l'envers, malgré l'actionnement de sa quille pendulaire et la perte de son mât[41]. Alors qu'il avait été un des pionniers des 60 pieds Open, le constructeur dePRBMarc Pinta décide alors de ne plus construire ces voiliers, considérant que « la jauge déconne[42] ».

La poupe d'un 60 pieds
PRB 3 deMichel Desjoyeaux (ici sous les couleurs deRoxy avant le départ duVendée Globe 2008-2009) cumule l'avantage des carènes Finot-Conq et le pont Lombard, présentant un bouge prononcé et un rouf important, dans le but d'aider au redressement. Les safrans se relèvent automatiquement en cas de choc.

Marc Lombard, qui dessine lenouveau 60 pieds deCatherine Chabaud, prévoit un rouf volumineux pour favoriser l'instabilité à l'envers et aider encore au redressement[43].Whirlpool-Europe 2 est alors le premier 60 pieds à réussir les nouveaux tests de stabilité de 125° et d'auto-redressement à 180°. Convaincu qu'un Vendée Globe peut se gagner ou se perdre dans la descente ou la remontée de l'Atlantique, Marc Lombard choisit également de travailler sur les performances au près[44],[45]. Au lieu de l'unique dérive placée dans l'axe du mât, l'architecte rochelais installe deux profondes dérives asymétriques devant le mât[45]. Désaxées lorsque le bateau est à plat, elles jouent tout leur rôle dès qu'il gîte, au centre de la surface mouillée[46].

Successeur d'Isabelle Autissier chez PRB et nouveau venu sur le circuit IMOCA, lefigaristeMichel Desjoyeaux réalise la synthèse en choisissant pourPRB 3 une carène Finot-Conq – issue du moule deSodebo – et le volumineux pont Lombard, malgré les réticences initiales de Jean-Marie Finot et Marc Lombard[47],[48]. Perfectionniste, Michel Desjoyeaux peaufine les moindres détails de son bateau[49]. Pour éviter les bris de safrans en cas de choc, ceux-ci sont fixés au tableau arrière et munis d'un fusible qui saute en fonction d'une certaine contrainte, permettant au safran de se relever[48],[50]. La table à carte est montée sur uncardan, afin de pouvoir rester horizontale en toutes circonstances[48],[51]. « Le Professeur » installe également lehale-bas de la grand-voile sur un rail semi-circulaire derrière le cockpit, ce qui permet de régler avec plus de finesse la chute de grand-voile[52]. Mis à l'eau en,PRB remporte les Vendée Globe 2000-2001 et 2004-2005, barré successivement par Michel Desjoyeaux puis son préparateurVincent Riou.

Nouveaux acteurs et nouvelles évolutions

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un monocoque rouge, à quai
Le cockpit innovant et la coque àbouchains deBonduelle, ici sous les couleurs deVM Matériaux en 2008.

Après les grandes courbes des Finot-Conq apparaissent à la fin des années 1990 les premières coques àbouchains évolutifs. En 1998, le Finot-ConqSodebo deRaphaël Dinelli présentait déjà un très léger bouchain pour« faciliter le planning[53] ».Marc Lombard réalise en 2004 deux voiliers très innovants pourRoland Jourdain etJean Le Cam : construits àCherbourg parJMV Industries,Sill-Veolia etBonduelle présentent un bouchain évolutif marqué sur la poupe, une caractéristique ensuite adoptées par tous leurs successeurs[44].

Le bouchain évolutif permet d'élargir artificiellement la carène sans élargir exagérément le bateau. Ainsi, tout en garantissant un taux de redressement acceptable, le bouchain offre un plan de carène plus large donc plus puissant, selon Pascal Conq[48]. Lorsque le voilier gîte, sa surface mouillée est inférieure à celle des carènes traditionnelles et l'angle du bouchain assure une meilleure stabilité directionnelle en donnant au bateau un appui latéral : le bateau va plus vite et plus droit, ce qui aide le travail des pilotes automatiques, dont le rôle est essentiel en solitaire[44].

Approché en 1999 parMichel Desjoyeaux, le Néo-ZélandaisBruce Farr, incontournable dans le circuitWhitbread[54], est contacté en 2002 parJean-Pierre Dick pour dessiner son premier 60 pieds. L'expérience du cabinetFarr Yacht Design sur les courses en équipage permet d'apporter une nouvelle culture à la conception des 60 pieds Open avecVirbac, lancé en. Si les courbes générales reprennent l'esprit des plans Finot-Conq ou Lombard, le cockpit tranche pour sa part radicalement en étant complètement ouvert sur l'arrière pour faciliter l'évacuation de l'eau[55] et spacieux pour faciliter les manœuvres[56]. Le largerouf abrite un tunnel par lequel arrive l'essentiel des manœuvres qui s'effectuaient auparavant au pied de mât. Le skipper peut donc effectuer la très grande majorité des réglages de son voilier protégé par la casquette du rouf, sans avoir à se déplacer sur le pont, ce qui est une garantie supplémentaire pour la sécurité[56],[57]. Ce cockpit large et ouvert inspire Marc Lombard dès 2004 pourBonduelle[44] etBruce Farr devient l'architecte vedette des 60 pieds Imoca des années 2000, mettant fin à l'hégémonieFinot-Conq en concevant six bateaux neufs pour leVendée Globe 2008-2009[58],[2].

Parmi cette génération 2008 des plans Farr, lessister-shipsPaprec-Virbac 2 deJean-Pierre Dick etGitana Eighty deLoïck Peyron et surtoutFoncia apparaissent comme les plus puissants. Réputés sujets à l'enfournement au portant, certains 60 pieds de Farr Yacht Design, commePRB,Delta Dore ouPaprec-Virbac 2, voient leurs fines étraves dotées par Bruce Farr de « moustaches », un liston supposé réduire l'enfoncement en accroissant la flottabilité[59].

un voilier au port.
Le 60 piedsSafran en 2008 àLa Trinité-sur-Mer.

Premier né de la coopération VPLP/Verdier,Safran a fortement inspiré les réalisations ultérieures[32],[2].

Au tournant des années 2010, marquées par la crise économique, et notamment en 2012 et en 2013, des débats font jour parmi les coureurs entre deux options : monotype ou pas ? Les tenants de la monotypie y voient un moyen de limiter les budgets, et de conserver un caractère ouvert à la course, tandis que les tenants de modèles sur mesure mettent en avant la nécessité de conserver un champ d'action ouvert aux innovations technologiques[60].

Fin 2013, l'assemblée générale de l'IMOCA, à laquelle participent les coureurs et les armateurs, décide d'un compromis : lesquilles et les mâts seront standards pour tous les nouveaux bateaux (avec le choix entre deux modèles possibles :mât-aile àespars latéraux (outriggers) ou mât classique àbarres de flèche ; lesballasts latéraux sont de nouveau autorisés et les critères techniques de sécurité sont renforcés (couple de redressement passant de 22 à 25,5 tonnes/mètres, angle de retournement de 110° au lieu de 112°, poids du bulbe de quille fixé à 3,1 tonnes). Dans le même temps, un critère limitant, qui indiquait que lagîte du bateau « chargé dans sa pire configuration » ne devait pas dépasser 10°, disparait[61].

Le nouveau mât est conçu et fabriqué par la société lorientaise Lorima et la quille par la société vendéenne AMPM. Chaque élément est ensuite vérifié par le chef-mesureur de l'IMOCA[62].

Vendée Globe 2016 : émergence desfoils : les pionniers

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Vue d'un foil protégé par deux boudins gonflables.
Foil tribord du 60 pieds ImocaBanque populaire VIII, skippé parArmel Le Cléac'h.

La jauge 2013 standardisant le mât et la quille, architectes et skippers concentrent leurs recherches sur d'autres parties du bateau[63]. Six 60 pieds de la génération 2015, dessinés parGuillaume Verdier etVPLP[64], sont marqués par le remplacement des dérives par deuxfoils[65], sur la base de leur expérience acquise avec lacoupe de l'America 2013 etEmirates Team New Zealand[66]. Lefoil sous le vent et la quille inclinée au vent permettent de soulever la coque aux allures portantes afin de réduire latrainée et la surface mouillée et augmenter la vitesse[67]. Selon Vincent Lauriot-Prévost, cesfoils pourraient permettre de gagner deux jours sur le record duVendée Globe[65], selon les recherches théoriques et les essais conduits sur unMini 6.50, qui ont permis de préciser le design desfoils[68]. Bien que lesallures portantes soient majoritaires sur un tour du monde, lesfoils ont été conçus de manière à ne pas trop gêner la marche du voilier auprès[68]. Les trajectoires des Imoca équipés defoils pourraient donc être différentes de celles des voiliers disposant de dérives classiques.

L'apparition desfoils est une« évolution logique » selon le double vainqueur du Vendée GlobeMichel Desjoyeaux[66]. Pour les architectesPascal Conq, concepteur de la quille pendulaire, et Guillaume Verdier, le potentiel avait été vu dès la fin des années 1990, avec le développement des dérives inclinées : en 1998,Christophe Auguin équipe leGeodis d'une petite dérive et constate un léger cabrage de l'étrave[69]. À l'inverse, pour des marins commeBertrand de Broc,« on crée un grand fossé entre les très bons bateaux qui sortent de chantier et les Imoca existants. Alors qu’il faudrait à l’inverse faire progresser tous les bateaux ensemble[70] ». PourJean Le Cam,« lesfoils ne vont pas dans le sens de la fiabilité et de la sécurité, ni dans celui de la diminution des budgets[71] ».

Afin de profiter au maximum desfoils, le cockpit a été repensé pour permettre au skipper de rester à la barre le plus longtemps possible, avec un champ de vision dégagé[64]. Le mât est reculé pour augmenter le pouvoir portant des voiles d'avant[63].

Vendée Globe 2020 : les nouveaux voiliers avecfoils s'imposent difficilement

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Michel Desjoyeaux tire un premier bilan des incidents de course qui ont émaillé le début de ce Vendée Globe.

Jusqu'en 2020, leVendée Globe 2004-2005 était l'unique exception à la règle qui voulait que le vainqueur soit un bateau de dernière génération (Vincent Riou l'emportait sur le même bateauPRB que le vainqueur précédentMichel Desjoyeaux). Mais lors de l'édition 2020, malgré les évolutions considérables des nouvelles générations d'Imoca, à la mi-course, les bateaux de tête ont près d'une semaine de retard virtuel par rapport à l'édition 2016 et les chronos sont pour la plupart en dessous de ceux de 2012 et même de 2008.

L'édition 2020 du Vendée Globe est marquée par des conditions météo plus délicates que dans les trois éditions précédentes, ce qui peut expliquer une partie de ce rythme plus lent qu'espéré. Dans les environnements rugueux et hostiles du grand sud où « les flèches de l'Indien piquent un peu trop », où les skippers « souffrent », « serrent les fesses », « font le dos rond » et « serrent les dents », les Imoca sansfoils s'accrochent plus que jamais puisqu'ils dominent le groupe de poursuivants du trio de tête au milieu de l'océan Pacifique. Quatre de ces bateaux ont même été en tête de la course lors des classements provisoires :Groupe Apicil (5 fois en tête),Omia - Water Family (1 fois en tête),V and B-Mayenne (8 fois en tête) etYes we Cam! du « Roi Jean » Le Cam (8 fois en tête). Ce dernier, dont beaucoup saluent la course remarquable, malgré des problèmes de pilote automatique pendant la traversée d'un océan Indien fidèle à sa réputation, réalise à l'occasion de plusieurs classements provisoires la meilleure progression de toute la flotte sur24 h, parcourant 454,1 milles lors de sa meilleure journée (18,9 nœuds), se rapprochant ainsi à moins de 400 milles deCharlie Dalin, alors leader. Trois bateaux à dérives droites mis à l'eau 12 ans auparavant trustent même les trois meilleures progressions en 24 h de toute la flotte lors des classements du 17 h et 21 h UTC, alors même qu'ils sont au contact avec quatre des meilleursfoilers du moment, donc dans des conditions quasiment identiques. La situation se reproduit le. À plusieurs occasions exceptionnelles, on a ainsi pu voir au milieu des déserts aquatiques de l'Indien et du Pacifique, des régates quasiment au contact opposant des bateaux de plusieurs générations différentes, et on constate de façon récurrente que lesfoilers, de1re et même de dernière génération, subissent encore la loi des bateaux anciens dès qu'on sort de la fenêtre étroite des conditions optimales.

À la mi-course, dans les conditions particulières de ce tour du monde, les performances en retrait de la nouvelle génération d'IMOCA semblent se confirmer dans les mers sauvages du grand sud. Le niveau de préparation en progrès permet également une diminution du taux d’abandons et une plus grande homogénéité de la flotte. Au51e jour de course, après plus 18 000 milles de navigation pour les bateaux de tête, ce sont pas moins de 14 bateaux qui se tiennent dans un pack resserré de 1 000 milles[72]. Parmi eux, seulement troisfoilers de dernière génération (Apivia,Linked Out etL'Occitane en Provence), et trois bateaux qui courent leur quatrième Vendée Globe (Yes we Cam!,MACSF etPure Best Western). Le10e concurrent est seulement à 360 milles du tableau arrière du leader. Lors de l'édition 2016, à ce moment de la course, le10e concurrent,Arnaud Boissières, accusait plus de 5 300 milles de retard sur le leaderArmel Le Cléac'h, un écart supérieur à celui qui sépare le27e et dernier concurrent du Vendée Globe du leader le.Armel Tripon, auteur d'une belle trajectoire après ses déboires du début de course, a repris plus de 1 000 milles aux leaders. Les fins de course des éditions précédentes ont montré que ces 14 skippers peuvent raisonnablement prétendre à monter sur le podium[73].

C'est encore un peloton très compact qui franchit l'Équateur, maintenant un suspense inédit à ce stade du Vendée Globe, avec seulement 19h et 200 milles entre le1er et le9e. Ce suspense perdure jusqu'à l'arrivée puisque le8e franchit la ligne moins de 24 h après le1er. Parmi les dix premiers, et pour arriver à l'Équateur, lesfoilers de dernière génération comme ceux deCharlie Dalin et deThomas Ruyant, ont parcouru une moyenne de 25 100 milles[74], lesfoilers de1re génération une moyenne de 24 300 milles, et les bateaux à dérives droites une moyenne de 23 600 milles. À l'arrivée, on retrouve les mêmes différences : parmi les dix premiers, lesfoilers de dernière génération ont parcouru en moyenne 29 155 milles, lesfoilers de1re génération 28 560 milles, les bateaux à dérives 27 548 milles. Les distances parcourues sont remarquablement homogènes dans chaque groupe. Le potentiel de vitesse supérieur desfoilers les contraint à des trajectoires plus dépendantes de certaines allures, certaines forces de vent et configurations de houles, là où lesfoilers moins extrêmes sont plus polyvalents, et où les bateaux à dérives droites peuvent tendre les trajectoires et serrer de plus près les routes orthodromiques. À chaque génération de bateaux ses trajectoires, les anciens vont moins vite mais compensent par une route plus directe. Force est de constater que, sur ce tour du monde particulier, les bateaux de dernière génération manquent encore de versatilité pour concrétiser leur potentiel supérieur.

Avis des marins à l'issue du Vendée Globe 2020-2021

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Charlie Dalin observe que « les bateaux de tête ont tous desfoils » et « reste persuadé que c'est l'avenir »[75]. Il s’en est « servi entre 80 et 90 % du temps »[75]. « En revanche, selon lui, il faudra travailler les carènes qui ne sont pas […] adaptées aux conditions du Sud[75] ».

Jean Le Cam. Il considère qu'on a envoyé dans cette édition de très chères « formules 1 dans les dunes du Paris Dakar ». Il est important que cette course "reste accessible pour des budgets restreints". Quatre bateaux à petits budgets ont animé cette édition et sont restés compétitifs jusque sur la ligne d'arrivée.

À son arrivée,Jean Le Cam bat le fer pendant qu'il est encore chaud et rappelle son point de vue : si lesfoilers l'emportent, comme lors de l'édition précédente, c'est unfoiler de1re génération avec un budget restreint qui s'impose devant les bateaux les plus extrêmes, et 4 bateaux à dérive vieux de 12 ans sont arrivés moins de 24 h après le vainqueur, avec des budgets encore plus restreints. Il appelle de ses vœux une évolution de la jauge IMOCA équilibrée qui encadre les évolutions technologiques pour permettre à des équipes skipper/partenaires d'être compétitives avec des budgets maîtrisés. Le succès médiatique de cette édition 2020-2021 très disputée, haletante jusqu'au dernier jour, qui a enchanté les partenaires des skippers, a pour lui montré l'intérêt de contenir les budgets au bénéfice des coureurs, des partenaires et de l'image de la course dans son ensemble.

Michel Desjoyeaux évoque les enseignements à tirer de ce début de course pour les évolutions de la classe Imoca : il regrette que l'interdiction par la jauge des gouvernes de profondeur sur les safrans limite le potentiel desfoilers de nouvelle génération ; les skippers doivent freiner leurs ardeurs pour limiter la violence des chocs sur la coque, là où unfoiler de génération précédente comme celui deLouis Burton passe mieux avec sesfoils plus petits et rétractables.

Jean Le Cam considère qu'on a envoyé dans cette édition des « formules 1 dans les dunes du Paris Dakar », des bateaux qu'on n'a pas eu le temps de fiabiliser, ou qui nécessitaient des budgets disproportionnés pour une préparation adaptée à l'Everest de la voile que constitue le Vendée Globe.

Desjoyaux, Le Cam et d'autres acteurs de la classe Imoca évoquent la nécessité de poursuivre les évolutions de la jauge de façon concertée, en conciliant la possibilité d'intégrer les évolutions techniques, les conditions des différentes courses sur lesquelles s'alignent ces bateaux, la patience nécessaire à la validation des concepts prometteurs avant de les confronter aux courses les plus exigeantes, la modération des budgets des projets (en bridant réglementairement les évolutions techniques), et surtout en veillant à ce que les bateaux les plus extrêmes limitent les risques d'accidents de l'ampleur de celui de Kevin Escoffier[76].

Les voiles

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Leur nombre à bord était limité à 10 jusqu'en 2015[77], année ou ce nombre passe à 9[78], puis se réduit à 8 pour leVendée Globe 2020-2021[79]. Parmi celles-ci, depuis début 2023, le skipper doit avoir une voile « verte » au sens de la préservation environnementale[80].

En solitaire ou même en équipage réduit, il est impossible de régler les voiles au rythme trop rapide des variations de vent apparent liées aux accélérations brutales quand le bateau s'envole sur sesfoils. Il faut donc développer des voiles plus polyvalentes, qui restent efficaces dans une palette plus large d'incidence de vent apparent en nécessitant peu de réglages, et/ou trouver des techniques qui permettent des réglages rapides, si possible en équipage réduit.

Une des pistes explorées est la possibilité de réglages fins (cambrure variable, bord de chute), éventuellement contrôlés par un pilote automatique intelligent[81]. Ce type de pilotage assisté est encore interdit en course en 2020, mais il a été utilisé pour mettre au point les algorithmes de pilotage et pour entraîner les équipages à essayer de faire aussi bien que l'intelligence artificielle sur lesmonocoquesfoilers AC75 de lacoupe de l'America 2021[82].

Les principales voiles que l’on trouve sur un Imoca 60 sont[83] :

Tous les bateaux ont une grand-voile et un tourmentin. Les Imoca à dérives ont généralement un grand génois (J1) et des spinnakers, ceux à foils se passent du J1 et des spis (mal adaptés car ils ne sont performants qu’au portant, et en raison de la vitesse de ces bateaux, leur angle par rapport au vent apparent est trop réduit) et utilisent plutôt des gennakers et autres voiles performantes au reaching. Il est possible d’envoyer deux voiles d’avant (génois, foc, tourmentin) en même temps pour bénéficier de l’écoulement laminaire du vent entre les voiles, à la façon d’uncotre.

Les pilotes automatiques

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Lespilotes automatiques[84] doivent apprendre les nouveaux comportements du bateau[85], en utilisant de nouveaux capteurs qui leur permettent de tenir compte des variations brusques de vent apparent, de vitesse, de portance desfoils et des voiles. Les contraintes exercées se traduisent depuis l'apparition desfoils en 2016 par une explosion des avaries de pilotes[86] (trop sollicités), et des avaries liées aux pilotes[87] débordés par les accélérations sans précédent de cette génération (empannages etdéparts au lof intempestifs, surfs mal maîtrisés, plantés, chocs, démâtages, abandon de course après avaries sur tous les pilotes…).

Depuis l'avènement desfoils dans laCoupe de l'America et dans la course au large (Classe Ultime,IMOCA), le développement des pilotes "intelligents" dans les bateaux de dernière génération est un poste budgétaire en explosion, devant tous les autres postes sur certains projets. Une des pistes explorées et en passe de se concrétiser, est la possibilité d'évitement automatisé d'obstacles, que ce soient les autres navires détectés auradar, à l'AIS, ou des obstacles détectés grâce au système OSCAR[88], installé sur tous les trimarans ULTIM et sur 60 % des bateaux de ce Vendée Globe[89]. Les vitesses atteintes par lesfoilers ne laissent maintenant que quelques secondes pour réagir (un bateau lancé à 40 nœuds met moins de cinq secondes pour parcourir 100 m). Les temps de réaction courts impliqués par ces nouveaux comportements tranchent avec le tempo historique des navigateurs en solitaire (et même en équipage) : certaines manœuvres, auparavant programmées et réalisées en plusieurs dizaines de minutes, nécessitent maintenant une réalisation beaucoup plus rapide pour ne pas mettre en danger l'intégrité mécanique du bateau.Samantha Davies déclare : « En fait, mon pilote automatique est plus efficace que moi pour aller vite. En solitaire ou en double, sur le réglage des voiles, parfois, on n’est plus assez réactif pour suivre le pilote. Il faut donc naviguer différemment, apprendre un nouveau style de navigation »[86]. En conséquence, une autre piste majeure est l'asservissement du réglage des voiles et desfoils. Pour des raisons de coût, de maturité des technologies, cette piste est encore écartée de tous les règlements de compétitions nautiques. Pourtant, sur des voiliers volants qui s'apparentent de plus en plus à des avions sur le plan mécanique, il parait inéluctable que les asservissements automatisés déjà au point et généralisés dans l'aviation soient adaptés au monde desfoilers. En attendant d'être autorisé par les règlements, des simulateurs[90] permettent d'ores et déjà aux marins de s'entraîner sur des modèles de bateaux virtuels pour optimiser les manœuvres et appréhender les nouveaux comportements de ces bateaux[91].

Les mâts

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En 2013, dans une démarche de sécurité, de fiabilité et de limitation des coûts, l'assemblée générale de la jaugeIMOCA décide que les bateaux seront tous équipés de mâts standardisés (respectant le tirant d’air de 29 mètres) conçus sur un cahier des charges sous le contrôle de l’Imoca.

Fortinet-BestWestern à Lorient en 2021 - gros plan sur l'outrigger tribord du mât aile

L’entreprise Lorima fabrique tous les mâts des nouveaux IMOCA 60. Ceux-ci sont construits à Lorient, dans l'ancienne base des sous-marins[92].

Standardisé par la nouvelle jauge Imoca, actée au mois de décembre 2014, le mât peut être de deux sortes : le mât à barres de flèches et haubanage « classique », et le mât aile tournant, avec gréement de type « thonier » qui est alors tenu par des outriggers installés sur le pont, en pied de mât.

Ces mâts imposés par la jaugeIMOCA ont été conçus à une époque où lesfoilers n'étaient encore que dans les rêves des architectes. Les nouveauxfoilers infligent à ces mâts des contraintes dynamiques beaucoup plus fortes que celles des bateaux de 2013, ce qui pourrait expliquer l'accident deNicolas Troussel en début de course[93]. Ces mâts imposés par la jauge constituent un maillon faible sur chaque bateau, un facteur limitant qui empêche d'exploiter le potentiel desfoilers de dernière génération au maximum dès qu'ils sortent des conditions de mer optimales. C'est sans doute une des causes du nivellement des performances qui permet à de nombreux bateaux d'ancienne génération de rester compétitifs dans le Vendée Globe 2020-2021, alors qu'on a constaté que dans les conditions optimales, les nouveauxfoilers ont un potentiel de vitesse supérieur d'environ cinq nœuds par rapport à la précédente génération.

Énergie à bord

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Un bateauInternational Monohull Open Class Association (IMOCA) est réglementairement équipé d’unmoteur électrique ou d’unmoteur Diesel de minimum35 ch emportant au minimum deux fois dix litres degasoil, qu'il doit conserver jusqu’à l’arrivée pour pouvoir aller porter assistance à une personne en mer avec l'assistance du moteur. La réglementation impose une autonomie de cinq heures à cinq nœuds grâce au moteur, qu'il soit Diesel ou électrique.

Vers des courses autour du monde sans énergie fossile

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Les progrès des batteries (gains en densité énergétique donc en poids) sont, en 2020, en passe de donner un avantage compétitif à la solution du moteur électrique, complété de batteries ; plutôt qu'au moteur Diesel, outre l'intérêt écologique[94].

Chacun est libre de définir la quantité de carburant optimale (200 à300 L environ). À raison d'une à deux heures de fonctionnement quotidien, le moteur thermique associé à un alternateur est l'une des solutions répondant à la demande croissante d'énergie électrique des IMOCA (pilote automatique, ordinateur du bord, centrale de navigation, capteurs divers, dessalinisateur, quille pendulaire, communications, vidéos et photos réalisées à bord). Le fait qu'il permette un peu de chauffage et de séchage des vêtements est, avec l'intérêt au niveau sécurité et sa redondance, l'une des raisons qui explique qu'il n'ait pas encore disparu des voiliers de course, apportant un confort souvent très apprécié des navigateurs, surtout dans le Grand sud.

Dansl'édition 2020 du Vendée Globe, les choix des navigateurs en matière d'énergie sont révélateurs :

  • 90 % des bateaux sont équipés d'hydrogénérateurs ;
  • 30 % depanneaux solaires, coûteux en poids et peu efficaces du fait des conditions d'ensoleillement difficilement maîtrisables en navigation ;
  • 10 % d'éoliennes, moins avantageuses en termes detraînée aérodynamique, de poids/encombrement(mat de déport) et fiabilité (éoliennes endommagées voire arrachées par des vagues ou lors de gites extrêmes)[95].

La solution de référence est donc l'hydrogénérateur. Fonctionnant dans l'eau avec un écoulement plus laminaire et moins turbulent que les éoliennes dans l'air sous le vent du bateau. À production comparable, l'hydrogénérateur présente :

  • moins de traînée que l'éolienne (trainée maîtrisée à haute vitesse par variation du pas de l'hélice) ;
  • un poids et un encombrement nettement plus faible ;
  • un meilleur rendement sur quasiment toute la palette des allures des Imoca ;
  • une meilleure fiabilité que les autres sources d'énergies[96].

Yannick Bestaven a utilisé les résultats de ses développements pour le Vendée Globe pour fonder en 2009 Watt&Sea, société de conception et de fabrication d’hydrogénérateurs, pour viser l’autonomie énergétique totale sur un tour du monde[97].

Les autres sources d'énergie (moteur thermique, solaire, éoliennes), même si elles présentent de moins bons compromis entre poids, encombrement, rendement et fiabilité en comparaison des hydrogénérateurs, conservent l'avantage de la redondance, facteur de sécurité important durant une course autour du monde sans escale et sans assistance.

L'utilisation réversible d'un hydrogénérateur couplé à un moteur électrique, solution légère, simple, compacte et fiable, déjà mûre dans lavoiture électrique avec lefreinage régénératif, a déjà été explorée. Elle nécessitait en 2020 d'autres évolutions et des développements (compromis complexes nécessaires au rendement des hélices dans les deux situations, poids des batteries de stockage de l'énergie), pour satisfaire les objectifs de sécurité de la classe IMOCA[98].

Concilier consommation énergétique toujours plus importante et autonomie totale

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Le manque d'énergie peut devenir très pénalisant voire rédhibitoire sur les Imoca, tandis que les premiers voiliers de course autour du monde voguaient des semaines sans électricité[99]. Dansl'édition 2020 du Vendée Globe, Isabelle Joschke (MACSF) explique qu’elle était« en restriction d’énergie » lorsque son hydrogénérateur est tombé en panne et qu'elle devait se satisfaire de l'électricité générée par l'alternateur du moteur gasoil. À l’inverse, Benjamin Dutreux, en avarie de moteur, ne pouvait compter que sur ses hydrogénérateurs[100]. François Gabart estimait qu'en dehors des risques d'avaries, il était d’ores et déjà possible en 2013 de boucler un tour du monde en assurant la totalité de l'autonomie énergétique avec les hydrogénérateurs[101].

Ledessalinisateur est notamment un gros consommateur d'énergie, Pour les courses dont la longueur est supérieure à 5000 milles, deux dessalinisateurs fonctionnant à la fois manuellement et électriquement doivent être installés à bord dont un qui doit rester en place; la pluie peut dans certains conditions assurer l'approvisionnement en eau douce, mais cela nécessite du temps et de l'énergie que le navigateur ne peut plus consacrer au bateau, ainsi que du lest par un stockage d'eau douce qui pénalise la performance[102].

Lorsque la pénurie d'énergie compromet les fonctions les plus importantes du bateau (pilote automatique, ordinateur du bord, centrale de navigation, capteurs divers), les navigateurs doivent abaisser drastiquement le niveau de performance du bateau pour éviter la casse. Les informations météo dont ils ne disposent que depuis les années 2000 sont des éléments de sécurité qui permettent d'esquiver les pires situations. Ce paramètre a permis de réduire certains coefficients de sécurité mécanique, au bénéfice du poids et de la performance des bateaux, les rendant moins versatiles et plus sujets à la casse mécanique lors des tempêtes[103].

La jauge de 2021 : une simple évolution

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Une nouvelle version de la jauge est définie en mai 2021 pour tirer les leçons de l'édition 2020 du Vendée Globe. Durant celle-ci un grand nombre de bateaux àfoils se sont affrontés dans des conditions météorologiques difficiles et le nombre d'abandons a été particulièrement faible ce qui a démontré que ce type d'architecture était viable dans les conditions de la course autour du monde. Parmi les membres de la commission technique chargée de faire évoluer la jauges deux tendances s'affrontent : d'une part ceux qui veulent aller plus loin en introduisant les safrans en T au nom de la logique d'expérimentation qui constitue l'une des caractéristiques fondamentales de cette classe de bateaux de course, d'autre part ceux qui veulent plafonner les coûts de construction qui se sont envolés avec l'introduction desfoils pour permettre aux équipes à budget limité de conserver leur chance. La nouvelle jauge repousse l'introduction de safran avec plan porteur notamment parce que la flotte existante a encore des marges de progression. Une limitation relativement modeste est introduite dans les coûts en fixant le volume maximum desfoils à 8 m3. Cette règle pénalise dans la flotte existante, deux bateaux : l'Occitane (devenu Bureau Vallée 3 9,6 m3) et Arkéa Paprec (12 m3). Ceux-ci pourront toutefois conserver lesfoils existants mais devront appliquer la jauge s'ils changent leursfoils. La standardisation qui concernait déjà le mât, levérin dequille et sa voile est étendue à labôme, à l'étai de J2 et auxbastaques. La standardisation desfoils, d'un safran à plan porteur et celle du puits defoil est rejetée. Le coût de l'électronique, dont la sophistication s'accroît d'une édition à l'autre, est légèrement encadré par l'établissement futur d'une liste évolutive des capteurs et des appareils autorisés, lorsque leur coût total dépasse 10 000 euros. Dans une optique dedéveloppement durable, 100 kilogrammes de poids de jauge sont supprimés pour l'utilisation de matériaux bio-sourcés par des éléments non structurels. La période d'application de la nouvelle jauge va de 2022 à 2025[104].

Aspects économiques

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La construction en 1994 deGeodis, premier 60 pieds en carbone et ennomex[105] a coûté environ 6 millions de francs, ce qui correspond en 2021 à 1,32 million d'euros.

En 2003, la construction d'un Imoca coûte 1,9 million d'euros. En 2007, 2,5 millions. En 2010, 3,3 millions[106].

Le coût initial de la construction de chacun des Imoca 2015 est estimé au minimum à 3,5 millions d'euros[67], dont environ 200 000 euros pour lesfoils, selon Jean Kerhoas, le président de l'IMOCA[107].

En 2019, le coût de construction deCorum L'Épargne est de quelque 6 millions d'euros. Son budget de fonctionnement jusqu'à laRoute du Rhum 2022 représente une moyenne d'environ 2 millions d'euros par an. Ce qui fait un budget global de 14 millions sur quatre ans[108]. Toujours en 2019, le coût total d'une paire defoils (études, fabrication, installation) représente une dépense de 500 000 à 600 000 euros[109].

En 2021, le coût de construction d'unfoiler Imoca se situe entre 6 et 8 millions d'euros. Et le budget de fonctionnement est de 2 à 3 millions d'euros par an, durant 3 ans[106].

Liste des IMOCA

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Nom de baptêmeArchitecteConstructeurAnnée de mise à l'eauStatut actuelPalmares
Thursday' ChildLindenberg & BergstromBergstrom & RidderDrapeau des États-Unis1983Don en décembre 2005 à ''The Way to Happiness Foundation'' à San Francisco[110]remporte laTransat anglaise 1984 barré parWarren Luhrs en classe monocoque, terminant10e du général
Panic Major[111]Robert NickersonRobert NickersonDrapeau du Royaume-Uni1985RenomméEumenides Of London en 2015, il est ancré àSimonstown (Afrique du Sud)RenomméLe nouvel Observateur, participe au premier vendée Globe barré parPatrice Carpentier, abandon aux Malouines.
Crédit Agricole IIIRibadeau-DumasNautalu-CoderDrapeau de la France1986RenomméQueen Ann's Battery par Mark Gatehouse en 1992, à vendre en 2024 àWilhemshaven[112]1er duBOC Challenge 1986-1987 barré parPhilippe Jeantot
Ecureuil d'AquitaineLuc Bouvet

Olivier Petit

Chantier CouachDrapeau de la France1986renomméGartmore, coulé durant leBOC Challenge 19942e du BOC Challenge 1986-87 barré parTitouan Lamazou, renomméLada-Poch avecLoïck Peyron (2e duVendée Globe 1989-1990).
Kiwi ExpressBruce FarrKiwi BuilderDrapeau de la Nouvelle-Zélande1986coulé en 1996Guy Bernardin prend le départ dupremier Vendée Globe le avec le bateau renomméO-kay. Il abandonne enTasmanie
UAP pour médecins sans frontièresJoubert-Niveltchantier Hervé et PintaDrapeau de la France1986RenomméColombus a été transformé en bus pour les départs de courses en 1992 àLa Rochelle puis navire ambassadeur pour "Sea Shepherd" en 20123e duBOC Challenge 1986-1987 barré parJean-Yves Terlain
Charente maritimeJoubert-NiveltChantier Hervé et PintaDrapeau de la France1989Pour Amnesty International, coulé durant leVendée Globe 1996[113].second en monocoque de l'Open UAP 1995 barré parThierry Dubois (renomméPour Amnesty International)
Generali ConcordeJean-Marie Finot / Finot-ConqLe Guen-HémidyDrapeau de la France1989Quais de l'ancien chantier naval Euskalduna transformé en musée àBilbaotermine deux fois6e des Vendée Globe en1990 puis1993 (renomméEuskadi Europ 93 BBK)
Crédit Agricole IVMarc LombardJeantot MarineDrapeau de la France1989RenomméAlgimouss, coulé durant leVendée Globe 1996[114]Quatrième du premierVendée Globe 1989-1990 Barré parPhilippe Jeantot
Écureuil d'Aquitaine IILuc Bouvet

Olivier Petit

Chantier Capitaine FlintDrapeau de la France1989renomméT One One(2023)Vainqueur du premierVendée Globe 1989-1990 barré parTitouan Lamazou
DuracellRodger MartinMike Plant / JF Galvao (Newport)Drapeau des États-Unis1989renomméSpirit of Minnesota(2021)renomméThe Northwest Spirit barré par John Oman gagne laTranspac entre Los Angeles et Osaka en 1994.
Fleury-Michon XPhilippe Briand / Marc LombardATA JeanneauDrapeau de la France1989Épave flottante retrouvée au large duHonduras, le[115].Lors du premier Vendée Globe, victime d'unchavirage barré parPhilippe Poupon[116],3e duVendée Globe 1992-1993 barré par Philippe Poupon, record duTour du monde à l'envers avecPhilippe Monnet en 2000,11e duVendée Globe barré par Anne Liardet (renomméRoxy)
GrinakerRodger MartinJean-Jacques ProvoyeurDrapeau d'Afrique du Sud1989abandonné au large des Açores en 19962e monocoque de laTwostar 1990 enIMOCA (6e au classement général) barré parBertie Reed

8e duBOC Challenge 1990 barré par Jean-Jacques Provoyer

5e duBOC Challenge 1994 barré parBertie Reed (renomméNovell South Africa)

PRB-SoloPaul Lucaschantier Alu MarineDrapeau de la France1989vu en 2019 à la marina La Rocca,Muggia, ItalierenomméPRB-Solo-Nantes, 7e duVendée Globe 1992-1993 barré parJean-Yves Hasselin, renomméPRB Vendée second monocoque de laTwostar1994 avec Jean-Yves Hasselin
36.15 METPhilippe Harlé

Alain Mortain

GarciaDrapeau de la France1989mis au sec àLorient en 2012 - 2017, mais n’y est plus visible en 20193e dupremier Vendée Globe barré parJean-Luc Van Den Heede

Première femme à faire un tour du monde en course en solitaireIsabelle Autissier termine7e duBOC Challenge 1994-95 (renomméÉcureuil Poitou-Charente),

Alba RegiaNandor Fa et LexenChantier Nandor FaDrapeau de la Hongrie1990renomméNV en 2017, en rénovation à Vuda marina en 2022 (Viseisei,Viti Levu,Fidji)[117]10e en classe 1 duBOC Challenge 1990 (14e au général). barré parNándor Fa, 5e au Vendée Globe 1992-93 barré parNándor Fa (renomméK&H Bank Matav)
EnifPhilip MorrisonRowsell & MorrisonDrapeau du Royaume-Uni1990vu à Portimao, Algarve dans le sud du Portugal en 20201er du tour des Iles Britanniques 1993 barré par Richard Tolkien

10e duVendée Globe 2004-2005 barré parBenoît Parnaudeau (renomméMax Havelaar-Best Western)

Groupe ScetaJean-Marie Finot

Pascal Conq

Marc PintaDrapeau de la France1990propriété de la fondation Barcelona Capital Náutica, sous le nom d'IMOCA Escolaen 2024.Vainqueur du BOC Challenge 1990-1991 avecChristophe Auguin

Vainqueur de laTransat anglaise 1992 avecYves Parlier (renomé Cacolac d'Aquitaine)

Vainqueur de laTransat Jacques-Vabre 1993 avec Yves Parlier

Vainqueur de laRoute du Rhum 1994 en monocoque (3ème en temps réel) avec Yves Parlier

2e duVendée Globe 1996-1997 avecMarc Thiercelin (renommé Crédit immobilier de France 2)

2e de laTransat Jacques-Vabre 1997 barré par Marc Thiercelin etDominique Wavre (renomméSomewhere)

Hunter's ChildHunter MarineHunter MarineDrapeau des États-Unis1990renommé CIMENT SAINT LAURENT OCEAN, chavire durant laTransat Jacques-Vabre 2003. Bateau remorqué à l'envers àCherbourgVainqueur du Boc TransAtlantic Challenge 1991 (transat en équipage, Newport-Torquay) barré parWarren Luhrs.

2e du BOC Challenge 1994-95 barré par Steve Pettengill

HelvimPhilippe Harlé et Alain MortainCDKDrapeau de la France1991A vendre à la Trinité en 2024 (renomméLe cigare rouge)2e duVendée Globe 1992-1993 barré parJean-Luc Van Den Heede (renomméGROUPE SOFAP HELVIM)

3e du BOC Challenge 1994-95 barré parJean-Luc Van Den Heede(renommé Vendée Entreprises)2e duRoute du Rhum 1998 barré par Jean-Luc Van Den Heede (renommé Algimouss)

2e de laRoute du Rhum 2022 catégorie Rhum Mono barré parCatherine Chabaud (renommé ''Formatives ESI Business School pour Ocean As Common'')

Bagages SuperiorFinot-ConqCDKDrapeau de la France1992renommé Operon Racing(2010)Vainqueur duVendée Globe 1992-1993, barré parAlain Gautier,4e duVendée Globe 1996-1997 barré parEric Dumont
MoanaVittorio MalingriCoop Nautica FanoDrapeau de l'Italie1992Barcolana 56,Trieste en 20243e de l'Europe 1 Star enIMOCA (7e au général)

2e de laTransat Québec-Saint-Malo en classe 2[118]

Fujicolor IIIBouvet-PetitMag FranceDrapeau de la France1992renommé Fuji en 2012, à vendre à Saint Malo en 20243e de laTransat Jacques-Vabre 1993 barré parLoïck Peyron[119]

1er de laTransat Jacques-Vabre 1995 barré parJean Maurel et Frédéric Dahirel (renomméCôte d'or)

Maître CoqPhilippe Harlé

Alain MortainYannick Mavrikios

GarciaDrapeau de la France1992a vendre sur le boncoin en 2016sister ship de 36-15 Met
MordicusJoubert-NiveltHalvard Mabire/Marc PintaDrapeau de la France1992Chaviré, puis détruit en 1995Twostar 1994 : 1er mono, 4e au général, record des monocoques, squiper: Halvard MABIRE équipiére: Chistine GUILLOU, renomméSCANDIC - Ville de Cherbourg
Global ChallengerNoble et SmithWesley MassamDrapeau du Royaume-Uni1992renomméExide Challenger, chavire et abandonné au sud de l'Australie durant le Vendée Globe 1996-97Course d'Europe 1993: 4e/4 60'

Tour de Grande Bretagne 1993: 4e.Open UAP 1994, 4e/5 Monocoques

CoyoteRodger Martinchantier ConcordiaDrapeau des États-Unis1992Perd son saumon de quille en se rendant au départ du Vendée Globe 1992-93. son skipper Mike Plant est porté disparu.
CatalunyaTexedo et CamberraTalinco compositesDrapeau de l'Espagne1992-98renommé Mundus en 2017, bateau-écoleAbandon lors du Vendée Globe 2000-2001
Ecureuil Poitou-Charentes 2Berret-RacoupeauMarc PintaDrapeau de la France1993Lors du BOC challenge 1994-95 chavire au SO de la Tasmanie, dématé, roof arraché, safrans cassés,Isabelle Autissier est obligée d'abandonner son bateau.1er 60' à quille orientable.

2ème/4 de la Course de l'Europe - Open UAP 1993

Sceta CalbersonFinot-ConqJMV Industries (Cherbourg)Drapeau de la France1994Abandonné, en 2024 la mairie de Cherbourg annonce vouloir mettre aux enchères le bateau[120].1er du BOC Challenge 1994-95 barré parChristophe Auguin

Vainqueur duVendée Globe 1996-1997, barré parChristophe Auguin (renommé Geodis)

Groupe LG 2Finot-ConqMag-JMVDrapeau de la France19952e du Vendée Globe 1996-97, quand Gerry Roufs disparait entre la Nouvelle Zélande et le Cap horn. Échoue en 1998 sur une des iles Atalaya.Vainqueur de l'Europe 1-Star 1996 en monocoque barré parGerry Roufs
Aquitaine InnovationsFinot-ConqComposite Aquitaine Thierry EluéreDrapeau de la France1996racheté en 2016 par Initiatives-Cœur, le projet deTanguy de Lamotte. Il fait partie des attractions du village départ duVendée Globe 2016-2017 auxSables-d'Olonne[121]. En, le 60 pieds est hissé au premier étage de laTour Eiffel à Paris au profit deMécénat Chirurgie cardiaque, une des associations marraines d'Initiatives-Cœur[122]. En 2022 attraction à l'entrée du village de la Route du Rhum Saint Malo.Premier gréement de thonier, mat aile et outriggers sur IMOCA 60.

Fastnet 1997: 1er mono,Yves Parlier

Transat Jacques-Vabre 1997 : 1er/10 mono éq:Éric Tabarly, Yves Parlier

victoire dans laRoute de l'Or 1998, en équipage, en 57 jours, 3 heures et 21 minutes (record)

victoire dans laRoute du Rhum 1998, skippé parThomas Coville

victoire dans laCourse de l'Europe 1999, en équipage avecEllen MacArthur,Yannick Bestaven

ZenJoubert-NiveltGarciaDrapeau de la France1996renommé Austria One en 2013. ASplit en 202411e/30Vendée Globe 2008-2009 barré parNorbert Sedlacek (renomméNauticsport.com - Kapsch)
BudapestNandor FaChantier Nandor FaDrapeau de la Hongrie1996Renommé Livie en 2017. En 2018, arraisonné par la douane au large deSaint-Martin (Antilles françaises), le bateau est mis à feu. 1.5 tonnes de cocaïne sont découverts à bord12e/20 du Vendée Globe2004-2005 barré parRaphaël Dinelli (renomméAkena Vérandas)

10e/11 du Vendée Globe2008-2009 barré parRaphaël Dinelli (renomméFondation Océan Vital)

PRB (1996)Finot-ConqMarc PintaDrapeau de la France1996Naufrage le 15 février 1999 dans lePacifique Sud lors de la courseAround Alone barré par Isabelle Autissier2eRoute de l'Or 1998 en équipage (Isabelle Autissier,David Adams,Luc Bartissol,Lionel Lemonchois etJean Saucet) en 62 jours 13 heures et 19 minutes
FilaFinot-ConqCNBDrapeau de l'Italie1997renomméVierzehn en 2024 à Port Bourgenay.Vainqueur du Around Alone Race 1998-1999 avecGiovanni Soldini. Récupère Isabelle Autissier (naufrage de PRB).
Petit NavireJoubert-NiveltMag FranceDrapeau de la France1997renomméMargaret Anna en 2006, en vente àAnnapolis en 2024.mat pivotant de 20° sans haubans, sa quille peut pivoter de 45°.
Team Group 4Finot-ConqJMV IndustriesDrapeau de la France1998renommé OZ en 2016, aménagé en IMOCA pédagogique avec le skipperFabrice Amedeo à Lorient en 20242e du Around Alone Race 1998-1999 avecMike Golding.

7e/27 duVendée Globe 2000-2001 avec Mike Golding

SillPlein FruitMarc LombardMag FranceDrapeau de la France1998renomméHugo Boss avec Alex Thomson en 2003. Chavire lors de la VELUX 5 OCEANS 2006. Épave retrouvée en 2016 en Patagonie.Skippé parRoland Jourdain, remporte laTransat Jacques-Vabre en 2001,3e/27 duVendée Globe 2000-2001 et champion du monde IMOCA en 2001 et 2002.
Sodebo - Savourons la vieFinot-ConqKirié / Thierry EluéreDrapeau de la France1998Le 13 mai 2016, renommé44 abandonné lors de latransat anglaise skippé parRichard Tolkien. il est retrouvé échoué àPorto Rico en 2017.termine quatre Vendée Globe, sous les noms deSodebo avecThomas Coville en 2000 (6e/24) ,VMI avecSébastien Josse en 2004 (5e),Akena Vérandas avecArnaud Boissières en 2008 (7e) etTeam Plastique avecAlessandro Di Benedetto en 2012 (11e)
GartmoreFinot-ConqJMV IndustriesDrapeau de la France19982021, renommé Terre Exotique reconverti dans le transport d'épice entre le Brésil et la France9e/24 duVendée Globe 2000-2001 barré parJosh Hall

11e/15 de laTransat anglaise 2004 avecCharles Hedrich

RenomméTechnoFirst – faceOcean18e/29 du Vendée Globe 2016-2017 avecSébastien Destremau

SomewhereFinot-ConqJMV IndustriesDrapeau de la France1998RenomméSomewhere London en 2019. Endommagé, mis en Vente aux enchères par l’Autorité Portuaire deLas Palmas de Grande Canarie en 2022.2e de l'Around Alone 1998-1999 (Somewhere) et4e duVendée Globe 2000-2001 (Active Wear) avecMarc Thiercelin.

8e duVendée Globe 2004-2005 (Arcelor Dunkerque) skippé parJoé Seeten

Le PingouinMarc LombardMag FranceDrapeau de la France1998renomméBarge à Port la Foret en 20242eTransat Jacques-Vabre 1999 :Catherine ChabaudavecLuc Bartissol

3eAround Alone 2002-2003 SkipperSimone Bianchetti :

1er/5 de la course Velux 5 Oceans 2010 avec Brad Van Liew

Chaman 3Finot-ConqJMV IndustriesDrapeau de la France1999renommé Falcon en 2020, en Juin 2024, Chris Stanmore-Major est l'un des 5 premiers participants qualifié au Global Solo Challenge 20275e duVendée Globe2000-2001 barré parDominique Wavre renomméUnion Bancaire privée

4e duVendée Globe2004-2005 barré parDominique Wavre renomméTemenos

2e/7 de la course Velux 5 Oceans 2006 avecKōjirō Shiraishi renommé SPIRIT OF YUKOH III

SolidairesJoubert-NiveltThierry DuboisDrapeau de la France1999renommé 6 Lazy K en 2023, en vente à Caen-Mondeville en 20242e d'Around Alone 2002 barré parThierry Dubois

9e duVendée Globe2008-2009 barré parRich Wilson renomméGreat America III

3e de laVelux 5 Oceans 2010-11 barré parDerek Hatfield

Super BigouPierre RolandGlobe Surfer-Lesconil / Bernard StammDrapeau de la France2000APadstow en 20241rer d'Around Alone 2002 barré Bernard STAMM renommé BOBST Group - ARMOR LUX

1rer de laVelux 5 Oceans 2006/07 barré Bernard STAMM renomméCheminées Poujoulat

12e duVendée Globe 2016-2017 barré par Alan Roura renomméLa Fabrique

19e duVendée Globe 2020-2021 barré parPip Hare renomméMedallia

KingfisherOwen Clarke DesignMarten MarineDrapeau de la Nouvelle-Zélande2000Nouveau propriétaire, La Compagnie Marine basée à LA FORET-FOUESNANT en 20222e duVendée Globe 2000-2001 avecEllen MacArthur

1re de laRoute du Rhum 2002 avecEllen MacArthur

4e deThe Transat 2004 avecNick Moloney renomméSkandia

14e duVendée Globe 2016-2017 avecDidac Costa renomméOne Planet, One Ocean & Pharmaton

20e duVendée Globe 2020-2021 avecDidac Costa.

PRB (2000)Finot-ConqMag FranceDrapeau de la France2000En juin 2024, vendu à l'association Earwen et rebaptiséAïto[123]Unique bateau vainqueur de deuxVendée Globe (en2000-2001, barré parMichel Desjoyeaux, et2004-2005, barré parVincent Riou)
Made in AmericaThomas WylleSchooner Creek BoatDrapeau des États-Unis2001à La Rochelle depuis 2013mât en carbone autoporteur sans haubans.

9e duVendée Globe2004-2005 barré parBruce Schwab renommé Ocean Planet

HexagonOwen Clarke DesignSouther Ocean àTaurangaDrapeau de la Nouvelle-Zélande200125 avril 2022, Bermudes-Plymouth : 12j02h, nouveau record du monde de vitesse, équipage de trois personnes (renomméRosalba)The Transat 2004: 3e/15 barré par Mike SANDERSON
Furtif 60ArtechArtech (Caen)Drapeau de la France2002en 2021 à Cowes (UK)Transat J. Vabre 2005: 10e/12 60' . Éq: Alexandre TOULORGE, J. Baptiste DEJEANTY rennoméMaisonneuve - Région Basse-Normandie
VirbacFarr yacht designCookson BoatsDrapeau de la Nouvelle-Zélande2003Brulé à la Réunion en 2015Transat J Vabre 2003 : 1er/17, Éq: Nicolas ABIVEN, J. Pierre DICK

6e duVendée Globe2004-2005 barré parJean-Pierre Dick renomméVirbac-PaprecTransat J. Vabre 2005: 1er/12 60'. Éq: Loic PEYRON, J. Pierre DICK

Ecover 2Owen Clarke DesignSouther Ocean MarineDrapeau de la Nouvelle-Zélande20032022 Course Sydney Hobart, 13e/26 avec David HOWS1er du Défi Atlantique 2003 barré parMike Golding

1er/15 The Transat 2004 avecMike Golding3e duVendée Globe2004-2005 barré par Mike Golding

Bonduelle 2Marc LombardJMV IndustriesDrapeau de la France2004renomméVM Matériaux, chavire et abandonné au sud du Cap Horn durant le Vendée Globe 2008-091000' de Calais 2004: 1er/6.Jean Le Cam

2e duVendée Globe2004-2005 barré par Jean Le CamTransat J. Vabre 2005: 3e/12 60' . Éq: Kito de PAVANT, Jean Le CamRoute du Rhum 2006 : 2e/12 60'. Jean LE CAMJean Le Cam titré champion du Monde FICO/IMOCA en 2006

Sill 2Marc Lombard (2004), Juan Kouyoumdjian (2007)JMV IndustriesDrapeau de la France20042024 , The Transat CIC, Lorient-New York: 22e/33 Imoca avec François GUIFFANTCalais Round Britain Race 2005: 1er/7 avec Roland JOURDAIN

Transat J. Vabre 2005: 2e/12 60'Éq: Helen MACARTHUR, Roland JOURDAIN Route du Rhum 2006: 1er/12 60' monocoques

Spirit of CanadaOwen Clarke DesignChris Prior deCobourgDrapeau du Canada2005A vendre en 2024 "Bateau idéal pour se lancer sur un premier Vendée Globe en 2028"12e de laTransat B to B 2007 avec le skipper canadienDerek Hatfield

20e de laTransat Jacques Vabre 2021 renomméEbac skippé parAntoine Cornic et Jean-Charles Luro

28e/40 duVendée Globe 2024-2025 avec Antoine CORNIC renomméHuman Immobilier.

Ocean WorldMurray-Burns & DovellJarkan – Kanga BirtlesDrapeau de l'Australie2005A Bilbao en 20163eme de laVelux 5 Oceans 2006/07 barréUnai Bazurko renomméBBK Pakea
GalileoAngelo Lavranos – Artech Design TeamArtech do BrasilDrapeau du Brésil2005RenomméMerci en 2020, à Toulon en 202416e duVendée Globe 2016-2017 avec Conrad Colman renomméForesight Natural Energy
Delta DoreFarr yacht designJMV IndustriesDrapeau de la France2006à vendre après le Vendée Globe20247e duVendée Globe 2016-2017 avec Louis Burton renomméBureau Vallée

21e duVendée Globe 2020-2021 avecClément Giraud renomméCompagnie du Lit-Jiliti

27e duVendée Globe 2024-2025 avecSébastien Marsset renomméFoussier

PRB (2006)Farr yacht designCDK technologiesDrapeau de la France2006En vente, disponible après le Vendée Globe 2024, Prix : 720 000 euros HTVainqueur de laCalais Round Britain Race 2007 avecVincent Riou

Vainqueur de laFastnet Race 2007, disputée en double avecSébastien Josse et V. Riou

3e ex æquo duVendée Globe 2008/09 avec V. Riou

8e duVendée Globe 2012/13 avecArnaud Boissières renomméArkena Verandas

26e duVendée Globe 2024-25 avecLouis Duc renomméFives Group-LantanaEnvironnement

Temenos IIOwen Clarke DesignSouther Ocean MarineDrapeau de la Nouvelle-Zélande2006endommagé dans un chantier naval à Marseille en 2022, à sec à Port St-Louis du Rhone en 20245e de laRoute du Rhum 2006 avec Dominique Wavre

7e duVendée Globe 2012-13 barré par Dominique Wavre

13e duVendée Globe 2016-2017 avec Rich Wilson renomméGreat American IV

22e duVendée Globe 2020-2021 avecMiranda Merron renomméCampagne de France

FonciaFarr Yacht DesignCDK technologiesDrapeau de la France2007Vainqueur de laTransat Jacques-Vabre 2007 en double avecMichel Desjoyeaux et Emmanuel Le Borgne

Vainqueur duRecord SNSM, en juin 2007

VainqueurVendée Globe 2008-2009 avecMichel Desjoyeaux

Vainqueur de l'Istanbul Europa Race en 2009 en équipage

Vainqueur de la Barcelona World Race 2014 avecJean Le Cam etBernard Stamm renomméCheminées Poujoulat

6e duVendée Globe 2016-2017 avec Jean Le Cam renomméFinistère Mer Vent

4e duVendée Globe 2020-2021 avec Jean Le Cam renomméYes We Cam !

25e sur 40 duVendée Globe 2024-25 avecViolette Dorange renomméDeVenir

TrimtasticFarr Yacht DesignSouther Ocean MarineDrapeau de la Nouvelle-Zélande20071er de laBarcelona World Race 2008 avec Jean-Pierre Dick renomméPaprec-Virbac 2.

10e duVendée Globe 2016-2017 avecArnaud Boissières renomméLa Mie Câline

23eVendée Globe 2020-2021 avec Manuel Cousin renomméGroupe Setin

31e duVendée Globe 2024-25 avecManuel Cousin renomméCoup de Pouce

Black SambucaFinot-ConqCarrington / HuttonDrapeau du Royaume-Uni2007renommé Gentoo en 2022, Gentoo Sailing Team n'est pas qualifié pour le Vende Globe 2024. A vendre àGosport en 2024.2e de laBarcelona World Race 2008 en double avecAlex Thomson et Andrew Cape renomméHugo Boss 2

2020 : Chantier préparation Vendée Globe : Installation foils avec réglage de rake.18e sur 33 dans leVendée Globe 2020-21 avec Stéphane Le Diraison renomméTime for Oceans

OC7Farr Yacht DesignOffshore Challenges Sailing Team (Cowes)Drapeau du Royaume-Uni2007à vendre après le Vendée Globe20243e duVendée Globe 2012-13 avecAlex Thomson renomméHugo Boss 3

2e de l'IMOCA New York - Barcelona 2014,2e de laBarcelona World Race 2015 Guillermo Altadill et Jose Muñoz renomméNeutrogena

9eVendée Globe 2020-2021 avec Benjamin Dutreux renomméOmia Water Family23e duVendée Globe 2024-25 avecGuirec Soudée renomméFreelance.com

Brit AirFinot-ConqMultiplastDrapeau de la France2007à vendre après le Vendée Globe2024Armel Le Cleac’h champion du monde 2008 Imoca

2e de laTransat anglaise avec Armel Le Cleac’h

2e/30 duVendée Globe 2008-2009 avecArmel Le Cléac'h

9e duVendée Globe 2012-13 avec Bertrand De Broc renomméVotre nom autour du monde

Foils retrofittés en 2019 renomméLa Fabrique

Le 19 juillet 2019, Alan Roura à la barre deLa Fabrique bat le record de la traversée de l'Atlantique Nord en monocoque et en solitaire en reliant le phare d'Ambrose et le cap Lizard[124] en 7 jours, 16 heures, 58 minutes et 26 secondes[125].

17e sur 33 dans leVendée Globe 2020-2021 avecAlan Roura

30e/40 duVendée Globe 2024-25 avecJingkun Xu renomméSingchain Team Haikou

PindarJuan KouyoumdjianCookson BoatsDrapeau de la Nouvelle-Zélande2007Le 21 septembre 2014, le bateau amarré àCabo San Lucas est gravement endommagé lors de l'Ouragan Odile...5e duVendée Globe 2008-09 barré parBrian Thompson
GeneraliFinot-ConqMultiplastDrapeau de la France2007abandonné au large de l'Australie lors duVendée Globe2008-2009 barré parYann Eliès qui s'est fracturé le fémur.
Soren GoldOwen Clarke DesignHakes MarineDrapeau de la Nouvelle-Zélande2007En vente au retour du Vendée Globe 2024 ou après la Transat Jacques Vabre 2025.5e/17 Transat J. Vabre 2007: Éq: Bruno DUBOIS, Mike GOLDING renomméEcover III

3e/14 Transat J. Vabre 2009 : Éq: Javier SANSO, Mike GOLDING

1er/6 Artemis Challenge 2010 Mike GOLDING renomméMike Golding Racing

9e/13 Transat Jacques Vabre 2011, Le Havre-Puerto Limon, éq: Bruno DUBOIS, Mike GOLDING renommé Gamesa

6e/20 Vendée Globe 2012/2013 avec Mike GOLDING

20e/123 ROUTE DU RHUM 2018 9e/20 Imoca avec Arnaud BOISSIERES renomméLa Mie Caline

15e sur 33 dans leVendée Globe 2020-2021 avec Arnaud Boissières renomméLa Mie Caline - Artipole

76e/138 Route du Rhum 2022 32e/38 Imoca avec Rodolphe SEPHO renomméRêve de Large - Région Guadeloupe

32e/40 duVendée Globe 2024-25 avecFabrice Amedeo renomméNexans-Wewise

SafranVPLP etGuillaume Verdierchantier naval de Larros (Thierry Eluére)

Drapeau de la France

20072e de laTransat Jacques-Vabre 2007,Marc Guillemot en double avecCharles Caudrelier,

3e duVendée Globe 2008-09 avecMarc Guillemot

3e de laRoute du Rhum 2010 avecMarc Guillemot

3e de laRoute du Rhum 2014 avecMarc Guillemot

3e de laTransat Jacques-Vabre 2015, avecYann Eliès en double avecCharlie Dalin renomméGroupe Quéguiner

5e duVendée Globe 2017, avec Yann Eliès

Vendée Globe 2020-2021 : termine hors course en 108 jours avecIsabelle Joschke renomméMACSF

9e de laRoute du Rhum 2022 avec Isabelle Joschke

19e sur 40 duVendée Globe 2024-25 avec Isabelle Joschke

Groupe BelVPLP etGuillaume VerdierIndiana YachtingDrapeau de l'Italie20076e de laTransat Jacques-Vabre 2007Kito de Pavent en double avecSébastien Col

2e de laTransat Jacques-Vabre 2009 Kito de Pavant en double avecFrançois Gabart

5e de laTransat Jacques-Vabre 2011 Kito de Pavanten double avec Yann Régniau

4e de laTransat Jacques-Vabre 2015 Thomas Ruyant en double avec Adrien Hardy renomméLe Souffle du Nord

10e duVendée Globe 2020-21 avec Maxime Sorel

21e sur 40 duVendée Globe 2024-25 avec Conrad Colman renomméMS Amlin

AvivaOwen Clarke DesignHakes MarineDrapeau de la Nouvelle-Zélande2007Abandon au Cap le 16 décembre 2024 du VENDEE GLOBE 2024/25 avec Szabolcs WEORES (renomméNew Europe)6e duVendée Globe 2008-09 avecDee Caffari

25e sur 33 duVendée Globe 2020-21 avecAri Huusela renomméStark

CarolineFarr Yacht DesignSouther Ocean MarineDrapeau de la Nouvelle-Zélande2007En vente au retour du Vendée Globe 20248e/17Transat Jacques-Vabre 2007Loïc peyron en double avec Jean-Baptiste Le Vaillant renommé Gitana Eighty

vainqueur dela Transat anglaise 2008 avec Loïc Peyron9e de laTransat Jacques-Vabre 2009, Pachi Rivero en double avecYves Parlier renommé1876

5e duVendée Globe 2012-2013 avec Jean Le Cam renomméSynerciel8e de laTransat Jacques-Vabre 2015, Fabrice Amedeo en double avecÉric Péron renomméNewrest-Matmut

14e duVendée Globe 2020-2021 avec Romain Attanasio renomméPure-Best Western

29e sur 40 duVendée Globe 2024-25 avec Olivier Heer renomméTut Gut

Artemis Ocean Racing IIRogers Yacht Design LtdNeville HuttonDrapeau du Royaume-Uni2008A vendre en 2021 à Southampton2nd IMOCA 60’ lors de la Rolex Fastnet Race 2009, et vainqueur en IRC au général de la RORC Sevenstar Round Britain and Ireland Race 2010
DCNSFinot-ConqMultiplast (coque et intégration), Chantier naval de Larros (pont)Drapeau de la France2008En vente au retour du Vendée Globe 20249e/29 duVendée Globe 2016-2017 avec Eric Bellion renomméComme un seul homme

7e/33 duVendée Globe 2020-2021 avec Damien Seguin renomméGroupe Apicil

17e/40 duVendée Globe 2024-25 avec Tanguy Le Turquais renomméLazare

PRBVPLP etGuillaume Verdierchantier naval de Larros (Thierry Eluére)

CDK TechnologiesDrapeau de la France

2009naufrage au sud-ouest deCape-Town dans leVendée Globe 2020-21 barré parKevin Escoffiervainqueur de laFastnet Race 2011, en double avecJean Le Cam

vainqueur de laTransat Jacques Vabre 2015 , en double avecSébastien Col, en 17 jours 22 minutes et 24 secondes

rétrofit avec des foils pour leVendée Globe 2016-2017.

1er de laBermudes 1000 Race 2019, provisoirement sous le nom d'Arkéa-Paprec et skippé parSébastien Simon

Virbac-Paprec 3VPLP etGuillaume VerdierCookson BoatsDrapeau de la Nouvelle-Zélande2010En 2015Kito de Pavant prend le départ duVendée Globe 2016-2017 à son bord, renomméBastide-Otio. Naufrage dans l’Océan Indien en décembre 2016, à la suite d'une importante voie d'eau. Sonépave est retrouvée àMadagascar ennovembre 2018.Vainqueur de latransat Jacques-Vabre2011 en double avec Jean-Pierre Dick etJérémie Beyou.

4e duVendée Globe 2012-2013 avec Jean-Pierre Dick

Vainqueur de l'IMOCA New York - Barcelona 2014 en double avec Pepe Ribes et Ryan Breymaier renomméHugo Boss

Foncia 2VPLP etGuillaume VerdierGreen Marine (coque)Drapeau du Royaume-UniCDK TechnologiesDrapeau de la France2010Abandon sur le Vendée Globe 2024/25: démâtage aux Antilles avec Arnaud Boissières renomméLa Mie Caline6e de laRoute du Rhum 2010 avec Michel Desjoyeaux

2e duVendée Globe 2012-2013 avecArmel Le Cléac'h renomméBanque Populaire3e duVendée Globe 2016-17 avecJérémie Beyou renomméMaître CoQ

Termine hors course duVendée Globe 2020-2021 avecSamantha Davies renommé Iniiatives-Coeur

MacifVPLP etGuillaume VerdierGreen Marine (coque)Drapeau du Royaume-UniCDK TechnologiesDrapeau de la France2011vainqueur duVendée Globe 2012-2013 avecFrançois Gabart

vainqueur de laRoute du Rhum 2014 avec François Gabartvainqueur en classe IMOCA de laRoute du Rhum - Destination Guadeloupe 2018 avec Paul Meilhat renomméSMA

12e sur 33 duVendée Globe 2020-2021 avecClarisse Crémer renommé Banque populaire X16e sur 40 duVendée Globe2024-25 avec Benjamin Ferré renomméMonnoyeur-Duo for a job

AccionaOwen Clarke DesignSouther Ocean MarineDrapeau de la Nouvelle-Zélande2011A vendre à Gosport en 2024Chavire lors du Vendée Globe 2012 avecJavier Sansó

1er/5 Imoca The Ocean Race Europe 2021, Lorient-Cascais-Gênes: avec Robert Stanjek renomméOffshore Team Germany22e/28 Imoca New York Vendée 2024, New York-Les Sables D'Olonne avec Scott Shawyer renommé Be Water Positive

RivagesJuan KouyoumdjianDécision (Lausanne)Drapeau de la Suisse201123 décembre 2013, lors du convoyage retour de la transat Jacques Vabre, à 200' de Brest, le bateau se casse en deux dans une tempête. l'équipage est récupéré par un cargo.2e/4 Artemis Challenge 2011 : 2e/4 avec Bernard STAMM renomméCheminées Poujoulat

3e/6 Rolex Fastnet 2011 avec Bernard STAMM

1er/2 Record SNSM, Saint Nazaire 60' avec Bernard STAMM

Fastnet 2013: 4e/7 60' avec Bernard STAMM

Transat Jacques Vabre 2013, Le Havre-Itajai: 4e/10 Imoca en éq: Bernard STAMM, Philippe LEGROS

Spirit of HungaryNándor Fa / Attila DéryPauger Carbon et Fa Hajó LtdDrapeau de la Hongrie2014abandon du Vendée Globe 2024 avec Denis VAN WEYNBERGH renomméD'Ieteren Group8e duVendée Globe2016-17 avec Nándor Fa
SafranVPLP etGuillaume VerdierCDK TechnologiesDrapeau de la France2015Vainqueur duVendée Globe 2020-2021 avecYannick Bestaven renomméMaître CoQ IV

15e sur 40 duVendée Globe 2024-2025 avec Damien Seguin reomméGroupe Apicil 2

Banque Populaire VIIIVPLP etGuillaume VerdierCDK TechnologiesDrapeau de la France2015Abandon suite démâtage lors duVendée Globe 2024 avec Pip Hare renomméMedallia 2Vainqueur duVendée Globe 2016-17 avecArmel Le Cléac'h

3e duVendée Globe 2020-21 avec Louis Burton renomméBureau Vallée 2

Gitana 16VPLP etGuillaume VerdierMultiplastDrapeau de la France7 août 20152e/14 Transat New-York 2016 avecSébastien Josse renomméEdmond de Rothschild

5e duVendée Globe 2020-21 avec Boris Herrmann renommé Malizia II14e sur 40 duVendée Globe 2024-25 avec Romain Attanasio renomméFortinet-Best Western

Hugo BossVPLP etGuillaume VerdierGreen MarineDrapeau du Royaume-Uni8 septembre 2015En vente au retour du Vendée Globe 20242e duVendée Globe 2016-17 avecAlex Thomson

10e sur 40 duVendée Globe 2024-25 avecBenjamin Dutreux renomméGuyot Environnement-Water Family

Absolute Dreamer 5VPLP etGuillaume VerdierMultiplastDrapeau de la France12 septembre 20154e duVendée Globe 2016-17 avec Jean-Pierre Dick renomméStMichel-Virbac

2e de la classe IMOCA sur laRoute du Rhum - Destination Guadeloupe 2018 avecYann Éliès renomméUcar-StMichel22e sur 40 duVendée Globe 2024-25 avecGiancarlo Pedote renomméPrysmian

CharalVPLP etGuillaume VerdierCDK TechnologiesDrapeau de la France20 aout 2018En vente au retour du Vendée Globe 2024Vainqueur de laFastnet Race 2019 avecJérémie Beyou

Vainqueur du Défi Azimut 2019 avec Jérémie Beyou3e de laTransat Jacques Vabre 2019 Jérémie Beyou.en double avecChristopher Pratt

8e duVendée Globe 2024-25 avecJustine Mettraux renomméTeamWork - Team Snef

Rockliffe Bill IIIVPLP et Pete HobsonCarrington BoatsDrapeau du Royaume-Uni8 avril 2019En vente au retour du Vendée Globe 202410e de laRolex Fastnet Race2021, barré parAlex Thomson et Ollie Heer renomméHugo Boss

18e sur 40 duVendée Globe 2024-25 avec Alan Roura renomméHublot

Apivia MutuelleGuillaume VerdierCDK TechnologiesDrapeau de la France8 mai 2019vainqueur de laTransat Jacques-Vabre 2019,Charlie Dalin dans la catégorie Imoca, en double avecYann Eliès

2e duVendée Globe 2020-2021.vainqueur de laFastnet Race 2021, dans la catégorie Imoca en double avecPaul Meilhat

vainqueur du Défi Azimut 2021 en double avecPaul Meilhat.

2e de laTransat Jacques-Vabre 2021, mené par Dalin et Meilhat

vainqueur sur 24 de laGuyader Bermudes 1000 Race 2022 en solitaire.

vainqueur sur 25 de laVendée-Arctique-Les Sables-d'Olonne 2022

vainqueur sur 24 des 48 heures du Défi Azimut 2022

2e sur 38 Imoca dans laRoute du Rhum 2022

11e duVendée Globe 2024/25 avec Clarisse CrémerrenomméL'Occitane en Provence

Arkéa-PaprecJuan KouyoumdjianCDK Technologies

C3 TechnologiesSARLVincent RiouDrapeau de la France

19 juillet 2019En février 2022, l'Imoca est mis en vente[126].en 2025 il est toujours à vendre au prix de 2,7 millions d'euros à Port la forêt8e de laTransat Jacques-Vabre 2019, Sébastien Simon en double avec Vincent Riou.

4e de laTransat Jacques-Vabre 2021 Sébastien Simon en double avec Yann Eliès

Spirit Of Yukoh VVPLPMultiplastDrapeau de la France2 septembre 2019En vente au retour du Vendée Globe 202410e de laVendée-Arctique-Les Sables-d'Olonne 2020, barré parKōjirō Shiraishi renomméDMG Mori Global One

16e sur 33 dans leVendée Globe 2020-21 avecKōjirō Shiraishi24e sur 40 duVendée Globe avecKōjirō Shiraishi

NatcheGuillaume VerdierPersicoDrapeau de l'Italie7 septembre 20196e sur 33 duVendée Globe 2020-2021 avec Thomas Ruyant renomméLinked Out

vainqueur sur 38 Imoca de laRoute du Rhum 2022 avec Thomas Ruyant3e sur 40 Imoca dans laTransat Jacques-Vabre 2023, Sam Goodchild en duo avec Antoine Koch renomméFor The Planet

9e sur 40 duVendée Globe 2024-25 avec Sam Goodchild renomméVulnérable


Culture populaire

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Un 60 pieds devant les gratte-ciels de New York
DCNS dans le port deNew York.

Sorti en 2013, le filmEn solitaire deChristophe Offenstein, avecFrançois Cluzet[127], a pour cadre leVendée Globe.

Le tournage est réalisé en conditions réelles, à bord du 60 piedsDCNS deMarc Thiercelin (planFinot-Conq), racheté par le producteur Jean Cottin[128]. D'une durée de quarante-trois jours, il débute àLorient en, se poursuit auxCanaries et enmer du Nord.

Quelques scènes sont tournées en novembre à l'occasion du départ duVendée Globe 2012-2013[129].

Lors des prises de vues – grâce à quatre caméras fixes et autant à l'épaule –, dix-huit personnes se trouvent à bord du bateau, dont la manœuvre est assurée par les marinsAlex Pella et Yann Riou[130].

Événements auxquels participent les Imoca 60

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Courses en Imoca 60
NomLocationéquipagetype de courseLongueur[* 1]

(milles nautiques)

Limité aux IMOCA 60CycleDate de la première course[* 2]Date de la dernière courseNotes
Vendée GlobeCircumnavigationSolitairenon-stop24 000oui4 ans1989en cours
The Ocean RaceCircumnavigationen équipage completAvec escalesvariablenon4 ans1973en coursparticipent également lesVO65[131]
Transat Jacques VabretransatlantiqueEn doublenon-stopvariablenon2 ans1993en coursouverte également auxmonocoques50 pieds ouClass40 etmulticoquesMulti50,ORMA,MOD 70 ouUltime
Route du RhumtransatlantiqueSolitairenon-stop3 542non4 ans1978en courssix catégories :Classe Ultime,Ocean Fifty, 60 pieds Imoca,Class40, Rhum Multi et Rhum Mono.
The Transat[* 3]transatlantiqueSolitairenon-stop3 750non4 ans1960en coursouverte également aux multicoques60 pieds ORMA, multicoques et monocoques de 50 pieds.
Retour à la base[* 4]transatlantiqueSolitairenon-stop3 500ouiirrégulier2007en cours
New York Vendée - Les Sables d'OlonnetransatlantiqueSolitairenon-stop3 600ouiirrégulier2016en cours
Rolex Fastnet Raceen Manche et en mer Celtiquevariablenon-stop605non2 ans1925en coursparticipent également les multicoquesClasse Ultime, lesVO65, lesClass40.
Vendée ArctiqueAtlantique nordsolitairenon-stop1 200ouiirrégulier2020en cours
The Ocean Race Europe[* 5]côtes européennesEn équipage completAvec escalesvariablenonirrégulier2021en coursparticipent également lesVO65
Guyader Bermudes 1000 Racecôtes européennesen solitaire ou en doublenon-stop1 200ouiirrégulier2019en cours[132]
Défi Azimut (en)Golfe de Gascognevariablenon-stop500oui1 an2011en cours[133]
Anciennes courses en Imoca 60
Barcelona World Race[134]CircumnavigationEn doublenon-stopoui4 ans20072015
Velux 5 Oceans Race[* 6]Circumnavigationen équipage completAvec escalesvariablenon4 ans19822011Deux classes de bateaux : Classe 1, de 50 à 60 pieds, et Classe 2, de 40 à 50 pieds.
Calais Round Britain Raceautour des îles britanniquesvariablenon-stopoui2 ans20032007
  1. La longueur peut varier considérablement entre les éditions des courses
  2. Pas nécessairement avec un Imoca 60 au départ
  3. OriginellementSingle-Handed Trans-Atlantic Race
  4. AnciennementTransat B to B
  5. anciennementWhitbread Round the World Race de 1973 à 1998, puisVolvo Ocean Race de 2001 à 2018
  6. Anciennement appeléeBOC Challenge puisAround Alone

Notes et références

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Voir aussi

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