Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

5e division d'infanterie (France)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir 5e division|5e division.

5e division d'infanterie
5e division d'infanterie motorisée
Image illustrative de l’article 5e division d'infanterie (France)
Le129e RI, appartenant à la5e DI, est salué par legénéral Pershing, accompagné dugénéral Andrieu (à gauche), commandant la division. AuHavre,.

Création1873
Dissolution1940
PaysDrapeau de la FranceFrance
BrancheArmée de terre
TypeDivision d'infanterie
RôleInfanterie
GuerresPremière Guerre mondiale
Batailles1914 -bataille de Charleroi
1914 -bataille de Guise
1914 -bataille de la Marne
(Bataille des Deux Morins)
1914 - Bataille de l'Aisne
1915 -2e bataille d'Artois
1915 -3e bataille d'Artois
1916 -bataille de Verdun
1917 -Bataille du Chemin des Dames
1918 -Bataille de la Marne
(Bataille du Soissonnais)
1918 -Offensive des Cent-Jours
(Bataille de la ligne Hindenburg)
(Bataille de Roulers)
(bataille de la Lys et de l'Escaut)
Commandant historiquegénéral Mangin (1914-1916)
modifier 

La5e division d'infanterie est unedivision d'infanterie de l'Armée de terre française.

Créée en 1873, elle participe à laPremière Guerre mondiale. Devenue5e division d'infanterie motorisée (5e DIM) pendant l'entre-deux-guerres, elle combat à nouveau au début de laSeconde Guerre mondiale et est dissoute en 1940.

Différentes dénominations

[modifier |modifier le code]

Les chefs de la5e division d'infanterie

[modifier |modifier le code]

De 1873 à 1914

[modifier |modifier le code]

La division est créée pardécret du. Rattachée au3e corps d'armée (3erégion militaire, àRouen), elle comprend deux brigades[1] :

La5e DI et ses deux brigades ont d'abord leur quartier général àParis[2],[3]. L'état-major de la division et celui de la9e brigade partent en 1875 pour Rouen, tandis que l'état-major de la10e brigade s'installe àCaen. Le119e régiment d'infanterie de ligne passe à la6e DI et est remplacé à la10e brigade par le129e régiment d'infanterie de ligne[4].

Première Guerre mondiale

[modifier |modifier le code]

Composition

[modifier |modifier le code]
Soldats des74e et39e tombés en septembre 14, bataille de la Marne.

Historique

[modifier |modifier le code]

1914

[modifier |modifier le code]

1915

[modifier |modifier le code]
Un canon du43e RAC de la5e DI dans l'Aisne, hiver 1914-1915.
  •  : mouvement de rocade vers le nord et occupation d'un nouveau secteur versBerry-au-Bac et le moulinPontoy.
    •  : attaque allemande sur le bois de la Mine.
    • 11 - : contre-attaques françaises.
  • 17 – : retrait du front versFismes ; repos.
  •  : transport par camions vers le front. Engagée dans ladeuxième bataille d'Artois, versNeuville-Saint-Vaast et au nord. Puis occupation d'un secteur dans cette région.
    •  : conquête complète de Neuville-Saint-Vaast.
  •  : retrait du front ; repos versSus-Saint-Léger, puis versla Comté, enfin, versRebreuve-Ranchicourt.
  •  : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers Neuville-Saint-Vaast.
  •  : retrait du front ; repos versHouvin-Houvigneul, puis, à partir du, à l'ouest d'Aubigny.
  • 4 – : occupation d'un secteur entre le cimetière de Neuville-Saint-Vaast et le nord de ce village.
  • 17 – : retrait du front et repos dans la région deHaute-Avesnes.
  •  : occupation d'un secteur vers Neuville-Saint-Vaast.
    •  : engagée, dans la3e bataille d'Artois : violents combats vers la ferme de la Folie ; puis, organisation et occupation du terrain conquis.
  •  : retrait du front et repos vers Sus-Saint-Léger.
    •  : transport par voie ferrée de la région de Saint-Pol dans celle d'Ailly-sur-Noye ; instruction et repos.
    •  : mouvement versVillers-Bretonneux ; instruction et repos.

1916

[modifier |modifier le code]
  •  : mouvement vers le front et, à partir du, occupation d'un secteur versFrise etFoucaucourt-en-Santerre (guerre des mines).
    •  : combats et perte de Frise.
  •  : retrait du front vers Villers-Bretonneux ; puis mouvement versDomart-sur-la-Luce.
  •  : transport par voie ferrée dans la région deGivry-en-Argonne.
  • 2 – : transport par camions àVerdun
  •  : retrait du front et repos versStainville.
  • 18 – : Transport par camions à Verdun.
    •  : engagée à nouveau dans la bataille de Verdun, vers la ferme Thiaumont et l'étang de Vaux.
    • 22 - : violents combats aufort de Douaumont ; reprise partielle, puis perte du fort.
  •  : retrait du front et repos vers Stainville.
  •  : mouvement vers le front, puis, à partir du, occupation d'un secteur versVaux-lès-Palameix et le sud du villagedes Éparges (guerre des mines).
    •  : front étendu, à gauche, jusque versTrésauvaux.
    •  : front réduit à droite, jusqu'aubois Loclont.
    •  : nouvelle réduction, à gauche, jusque vers les Éparges.

1917

[modifier |modifier le code]

1918

[modifier |modifier le code]

Rattachements

[modifier |modifier le code]

Affectation organique :3e CA d' à

  • 1re armée
    • 10 –
  • 2e armée
    • 20 -
  • 3e armée
  • 4e armée
  • 5e armée
  • 6e armée
    • -
  • 8e armée
    • 12 –
  • 10e armée
    • 14 –
    • 26 -
  • Groupe d'armées F

L'entre-deux-guerres

[modifier |modifier le code]
Le39e RI présente les armes augénéral Errard, nouveau commandant du3e corps d'armée, àRouen le.

Laloi du, sur l’organisation générale de l’armée, et laloi des cadres et effectifs du, fixent le nombre des divisions d’infanterie métropolitaines à vingt. Ces dernières sont considérées comme des forces de territoire affectées à la défense du sol métropolitain. Ces grandes unités d’infanterie sont de trois types :

  1. dix divisions d’infanterie de type « nord-est »,
  2. sept divisions d’infanterie motorisées,
  3. trois divisions d’infanterie alpine.

En 1935, elle devient5e division d'infanterie motorisée, sur le type renforcé (apte au combat dès le début des hostilités) de ladivision d'infanterie motorisée[9]. La5e division d'infanterie motorisée est stationnée àCaen (caserne Hamelin[10]).

La Seconde Guerre mondiale

[modifier |modifier le code]

Composition

[modifier |modifier le code]

Au[11] :Infanterie

Cavalerie

Artillerie

Génie

Transmissions

Train

Intendance

Santé

Drôle de guerre

[modifier |modifier le code]

La5e division d'infanterie motorisée (5e DIM), d'active, du généralLimasset, est prévue pour être engagée dans la manœuvreDyle décidée ennovembre 1939. Unique division duIIe corps d'armée qui dépend de la9e armée, elle est aussi la seule division de cette armée à être en grande partie motorisée et se voit donc confier dans le plan Dyle la portion deMeuse nécessitant le mouvement le plus ample au sein de cette armée qui doit venir s'aligner sur ce fleuve[12]. La5e DIM a à parcourir 150 km depuisGuise pour gagner son segment de front entreAnhée[12], en liaison à sa droite avec la18e division d'infanterie (XIe corps d'armée) au sud, etDave en liaison avecposition fortifiée de Namur et la5e division d'infanterie nord-africaine (1re armée) plus au nord.

Parallèlement, songroupe de reconnaissance de division d'infanterie, le1er GRDI, doit participer à lamanœuvre retardatrice dans les Ardennes du plan Dyle : avec le1er GRCA et le94e GRDI (respectivement duIIe corps d'armée et de la4e division d'infanterie nord-africaine) il forme un groupement qui doit sécuriser la progression du flanc gauche de la9e armée vers la Meuse en contrôlant les ponts sur laSambre et la Meuse entreCharleroi etDinant[13]. Le groupement doit ensuite passer la Meuse et progresser sur l'axeLustinMaffe – Petit Han (Durbuy), sur la gauche de la4e division légère de cavalerie[14].

Le, le général Limasset est tué accidentellement. Le généralBoucher le remplace à la tête de la division[12].

Bataille de France

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Après avoir combattu lors de labataille de Dinant, la division disparait fin mai lors de labataille de Dunkerque.

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. Victor Belhomme,Histoire de l'infanterie en France,t. 5,Henri Charles-Lavauzelle,(lire en ligne),chap. XLIX,p. 592
  2. Annuaire de l'Armée française pour l'année 1874(lire en ligne),p. 95
  3. Annuaire de l'Armée française pour l'année 1875(lire en ligne),p. 96
  4. Annuaire de l'Armée française pour l'année 1876(lire en ligne),p. 17
  5. abcd eteAFGG t. X-2,p. 38-39.
  6. AFGG t. X-2,p. 40.
  7. Historique du224e régiment d'infanterie, Paris,Lavauzelle,, 42 p.(lire en ligne), p16
  8. GuyFrançois, « 75 T et 150 T: ensemble pour compléter »,Histoire de Guerre, Blindés et Matériel,no 150,‎,p. 29-34
  9. Cne Bonal, « Les divisions d'infanterie motorisée », surdefense.gouv.fr,
  10. « 50 000 adresses du Calvados - édition de 1936 », surArchives départementales du Calvados(consulté le)
  11. Mary 2009,p. 446.
  12. ab etcMary 2009,p. 30
  13. Mary 2009,p. 33.
  14. AiméDoumenc,Histoire de la neuvième armée, ParisVIe,Arthaud,, 285 p.,p. 45.

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=5e_division_d%27infanterie_(France)&oldid=230765840 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp