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| 505e régiment de chars de combat | |
Insigne régimentaire du505e RCC | |
| Création | 1918 |
|---|---|
| Dissolution | 1939 |
| Pays | |
| Branche | Armée de terre |
| Type | Régiment de chars de combat |
| Rôle | Combat blindé |
| Garnison | Vannes |
| Ancienne dénomination | 505e régiment d'artillerie spéciale |
| Inscriptions sur l’emblème | Saint-Mihiel 1918 Montfaucon 1918 |
| Guerres | Première Guerre mondiale |
| Décorations | Croix de guerre 1914-1918 |
| modifier | |
Le505e régiment de chars de combat (ou505e RCC) est une unité militaire dechars de combat. Créé en 1918 pendant laPremière Guerre mondiale, il est dissous en 1939 au début de laSeconde Guerre mondiale.

Créé par ordre général du, le505e RAS est en formation au camp deCercottes depuis le. Il est constitué de trois bataillons de charsRenault FT[2] :
Le groupement X dechars Saint-Chamond est affecté au régiment le mais ne le rejoindra finalement pas[2].
Le régiment est en garnison àRennes à partir de septembre 1919[2] puis àVannes de 1922 à 1939. Le505e RCC est dissous en 1929 mais est immédiatement recréé, dans la même garnison, en 1929[3].
Lors de sa dissolution fin août - début septembre 1939, le505e RCC donne naissance à quatre bataillons de chars de combat qui seront affectés auxgroupes de bataillons de chars (GBC)no 505 etno 515 comme suit[4] :
Le GBC 505 est dissous en afin de permettre la formation de la4e demi-brigade de chars légers du lieutenant-colonel Goîhen, qui opère au sein de la2e DCR[4].

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La mobilisation rappelle à Vannes tous les anciens du505e où s’organisent des bataillons formant corps. Le505e ne combattra pas sous son écusson. Les14e et17e bataillons sont de suite dirigés sur la Sarre, secteur de la Nied. D'autres bataillons suivent et sont envoyés aux armées[4].
Au cours de l'hiver, la plupart des bataillons en provenance du505e sont regroupés autour du camp de Mourmelon[4].
: c'est la guerre active. Les premiers bataillons arrivent à hauteur de la Belgique. Ils subissent le gros choc : écharpés, ils se retirent jusqu'à Dunkerque. D'autres bataillons, en particulier le14e et le27e, sont transportés par chemins de fer dans la région de Saint Quentin. Ils sont immédiatement engagés et ne cesseront de se battre que pour s'arrêter sur la ligne de démarcation[4]
15 au : Canal de la Sambre, l'Oise ; Vendeuil, Moy, Origny, Hauteville, Tupigny, Boué. Le14e bataillon dans une défense héroïque, perd les trois-quarts de ses équipages. Le27e bataillon, reformé en batailon le 14/27, par des contre-attaques réitérées, rétablit un nouveau front[4].
2 au : Attaque d'Abbeville avec les Écossais : le Camp César, Zaleux, Menil-Trois-Fetus, Valines. Les chars réussissent une percée d'une dizaine de kilomètres[4].
6 au : Combats en retraite au Nord et au Sud de Paris : La Verrière, Oix, Rotangy[4]
15 au : Combats de la Loire : Boisseaux, Jarjeau, passage forcé du pont[4].
Le Cher, ligne de démarcation. Dernier combat du bataillon 14/27[4].
La salamandre fut le premier symbole adopté par les groupes de chars I et II en. Il fut remplacé dès par le heaume sur les canons croisés imposé par le général Estienne pour symboliser "l'artillerie d'assaut" qu'il venait de créer. Le champ d'hermine évoque la Bretagne et la ville de Vannes où le régiment était en garnison de 1929 à 1939.
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[5] :
L'étendard est tissé en 1920 et remis au régiment le. Lorsque le505e RCC est dissous en septembre 1939, l'étendard est remis au505e dépôt des chars de combat, qui reste à Vannes. À l'approche des Allemands, le 21 juin 1940, le drapeau est découpé en cinquante fragments repartis entre les officiers français présents au dépôt[3].
Les fragments sont regroupés au retour de captivité des officiers en 1946-1947. Les 41 fragments non perdus sont rassemblés et le drapeau est recousu et remis aumusée de l'Armée le[3].
« Malgré des pertes sévères a réussi à maintenir en avant des vagues d'assaut, attaquant et réduisant de nombreux centres de résistance, facilitant ainsi l'infanterie américaine sur plusieurs kilomètres de profondeur, une rapide progression à travers les lignes ennemies »
— Citation 1918 (AS 5)
En 1939, la3e compagnie, héritière de l'AS 5 décorée de lacroix de Guerre 1914-1918 avec deux palmes, portait la fourragère aux couleurs de cette croix de guerre[réf. souhaitée].
Les13e,14e et15e bataillons ont étécités à l'ordre de l'armée.
L'étendard du régiment porte lacroix de guerre 1914-1918.
« N'importe quand, sur n'importe quoi, contre n'importe qui. »