Le4e régiment decuirassiers (ou4e RC ) est unrégiment de cavalerie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir durégiment de La Reine cavalerie , unrégiment de cavalerie français d'Ancien Régime , sous le nom de4e régiment de cavalerie avant de prendre sous lePremier Empire sa dénomination actuelle.
21 septembre 1788 : Mestre de camp-lieutenant - François-René Hervé de Carbonnel, vicomte de Canisy5 mars 1792 : Mestre de camp-lieutenant - Charles-Ignace chevalier de Raincourt13 avril 1792 : Mestre de camp-lieutenant -Pierre Roux-Fazillac ,4 novembre 1792 : Mestre de camp-lieutenant - François-Louis de la Goublaye9 février 1794 : Chef de brigade - Joseph d'Aban5 juillet 1794 : Chef de brigade - Dominique Martin la Meuse2 octobre 1794 : Chef de brigade - Jean-Baptiste-Antoine Laplanche31 août 1803 : Colonel -Fulgent Herbault 25 juin 1808 : Colonel -Francesco, prince Aldobrandini Borghèse 23 janvier 1812 : Colonel - Michel Menou Dujon11 mai 1815 : Colonel - Jean-Baptiste-Nicolas Habert1816 : Marquis de Rochedragon 1823 : de Burgraff 1823-1829 : ColonelAthanase de Charette, baron de La Contrie 1830 : BaronSchneit 1832 : Colonel - Jacques Guillaume Frédéric de Labachelerie 1835: Groüt de Saint-Paër 1843 : de Hody 1850 : Favas 1851 : Colonel - Jean-Simon de Hody 1858 : Vicomte Pajol 1861 : Colonel -Achille Deban-Laborde (1808-?) 1870 : ColonelAuguste Billet (1817-1871) 1892 : Général de brigade Octave Rozat de Mandres (1840-1899) 1907 : Colonel - Huguet 1940 : Poupel 1961 : Perrin 1963 : Paris 1965 : Boyer 1967 : Spaeth 1969 : Colonel Paul Brossollet (1920-1999) 1971 : Colonel Michel Pommeret (1923-2014), grand-père deCharlotte d'Ornellas 1973 : Général de corps d'armée Jean Gossot (1929-2015) 1975 : Bourgogne 1977 : Leblanc 1977 : Général de brigade Henri Boulard de Gatellier 1981 : Général de division Arnaud Imbert de Balorre (1935-2016) 1983 : Général de brigade Jean-Pierre Hintzy (1938-2024) 1985 : Général de brigade Michel Nielly 1987 : Général de brigade Eric Britsch 1989 : Colonel Robert Ponroy (1945-2020) 1992 : Général de brigade Michel Perrodon 1994 : Général de division Bertrand Le Porquier de Vaux 1996 : Général de brigade Dominique Trinquand Cette section présente des problèmes à corriger. Régiment d’Angoulême (1814)
Dissous à nouveau en tant que4e de Cuirassiers, il devient alors Régiment de Cuirassiers de Berry no 4.
En 1830, à la chute deCharles X , il reprend le nom de4e Régiment de Cuirassiers.
En1870 , sous les ordres ducolonel Billet, le régiment se sacrifie par des charges désespérées et entre dans la légende des "Cuirassiers deReichshoffen ". Du16 août -14 septembre , le régiment est à ladéfense de Toul .
Cuirassier du régiment vers 1889.
Durantla Commune de Paris en 1871, le régiment participe avec l'armée versaillaise à lasemaine sanglante .
En 1889-1890, le régiment est utilisé pour réprimer lagrève des couverturiers deCours-la-Ville .
En garnison àCambrai , le4e Cuir formait avec le 9e , en 1914, la 4e Brigade de cuirassiers - Général Gouzil - appartenant à la 3e Division de Cavalerie - Général Dor de Lastours. Il est composé de :
4 escadrons à 4 pelotons 1 escadron hors rang comprenant 1 peloton de mitrailleuses à 2 pièces 30 officiers, 650 sous-officiers trompettes et cuirassiers Le4e Cuir a reçu l'ordre de quitter temporairement les cuirasses enoctobre 1914 , à la demande du chef de corps car elles gênaient le combat à pied. Un escadron entièrement à pied a alors été formé, compte tenu également des pertes en chevaux ; puis les cuirasses ont été reperçues (hiver 1914-1915), puis ont été définitivement abandonnées ainsi que les chevaux.
Le27 mai 1916 , le4e Cuir, démonté, forme le 4e régiment de cuirassiers à pied[ 1] .
Enavril 1917 , le4e régiment de cuirassiers à pied est rattaché, avec les 9e et11e régiments de cuirassiers à pied , à la1re division de cavalerie à pied sous les ordres dugénéral Brécart .
Il sert à pied et se distingue au moulin deLaffaux (Aisne ),
Le4e régiment de cuirassiers à pied est engagé dans la quatrième bataille de Champagne , laseconde bataille de la Somme , l'offensive Meuse-Argonne .
Deuxcitations à l'ordre de l'armée le récompensent ainsi que lafourragère aux couleurs de laCroix de Guerre .
Début février 1919, le régiment repasse à cheval et est réorganisé avec quatre escadrons de cavalerie[ 2] . Il est rattaché à la1re brigade de cuirassiers de la 6e division de cavalerie (puis6e division légère) de Lyon [ 3] , .
Le25 octobre 1927 , le régiment est dissous dans le cadre des mesures de réorganisation de l'Armée[ 4] .
Recréé àReims , quartier Jeanne d'Arc, le1er janvier 1933 , comme4e groupe d'automitrailleuses ( 4e GAM), à partir du 4e groupe d'escadrons d'automitrailleuses de cavalerie ( 13e escadron de Reims et 14e escadron de Metz )[ 5] . La nouvelle unité, destiné à la reconnaissance et au combat, est formée de deux escadrons de quinzeautomitrailleuses de reconnaissance (AMR)Citroën-Kégresse P28 et trois escadrons d'automitrailleuses de combat AMC Schneider P 16 . En 1934, l'unité reçoit quinzeAMR 33 en remplacement des P28. En prévision de la création de la1re division légère mécanique , dont le4e GAM et le 18e régiment de dragons forment la brigade de combat sous blindage, le4e GAM est réorganisé le1er mai 1934 avec un groupe d'escadrons AMR ( 1er escadron mixte et 2e escadron d'AMR) et un groupe d'escadrons AMC ( 3e et 4e escadrons d'AMC)[ 5] , [ 6] .
Transformé le16 mars 1936 en4e régiment de cuirassiers, il réorganisé comme régiment d'automitrailleuses de combat, remplaçant son ancien matériel en 1937[ 5] , [ 6] . Il fait alors partie de la 1re division légère mécanique et forme avec le 18e régiment de dragons la 1re brigade légère mécanique[ 5] .
Cette section présente des problèmes à corriger. mars1939 , le Régiment reçoit l'appoint des « disponibles ». 23 août , mise sur pied de l'échelon A, départ successif des escadrons dans la régionBerru Nogent-l'Abbesse .samedi 26, le rappel des réservistes aux fascicules 1, 3, 6, amène au quartier Jeanne-d'Arc deReims un afflux énorme, en même temps que la réquisition des véhicules autos et motos jouait à plein. 1er septembre, l'échelon B rejoint le Régiment, 11 septembre , le4e Cuirassiers au grand complet quitte les coteaux champenois et, sous une pluie fine et incessante, atteint, par Suippes ,Sainte-Ménéhould etClermont-en-Argonne , le village deSouilly , Le Régiment n'y stationne guère, et dès le lendemain repart vers les Hauts de Meuse. Le séjour enWoëvre dure peu,19 septembre , le Régiment entier s'établit àSommedieue , dans la Meuse. Dans ce bourg important, deux mois se passent10 novembre , le Régiment, alerté dans la matinée, s'ébranle vers 13 heures dans la direction de la frontière belge. Les chars embarquent àDugny ; les éléments légers forment une colonne ; celle-ci cantonne àMesnil-Annelles , non loin deRethel , et le lendemain à l'aube, repart. la colonne atteint sans incidentSaint-Amand , où elle retrouve les chars débarqués àSaultain .le 12, pourtant la situation se détend ; le Régiment se dirige, le22 novembre vers le sud deCambrai où il prend ses quartiers d'hiver. mi-janvier 1940 , la situation générale devenant plus tendue, le Régiment est alerté. Dans la nuit du 14 au15 janvier , par un brouillard glacé et un léger verglas, les escadrons se portent versValenciennes , pour stationner àDouchy et aux environs immédiats (Noyelles-sur-Selle ) ; l'alerte terminée, ils rejoignent, le lendemain, leurs cantonnements d'Esnes .Haucourt ,Lesdain . Le27 mars , la D.L.M. passant à laVIIe Armée (général Giraud ), le Régiment fait mouvement par route et se rend parCambrai ,Arras ,Saint-Pol , àFressin (E.H.R ). Le22 avril , le Régiment se porte vers la côte et cantonne dans la région deMontreuil . Dans les dunes près deBerck-Plage , les escadrons trouvent à la fois champs de tir et terrain de manœuvres suffisants pour leurs exercices[ 7] . Au déclenchement de labataille de France , il est constitué de deux groupes d'escadrons, un groupe de deux escadrons de charsSomua S35 et un autre de deux escadrons de charsHotchkiss H35 [ 8] . Combat enBelgique et dans les Flandres enmai 1940 . La1re D.L.M. aligne 4 escadrons S 35 ( 18e Dragons, 4e Cuirassiers), au sein de la VIIe Armée (Général Giraud), va tenter de donner la main au nord à la Hollande . Le22 mai , àNeuville-Saint-Vaast , attaque en direction de Mont-Saint-Éloi. Les combats se poursuivirent après la rupture de la ligne de la Dyle àGembloux , la2e D.L.M. en forêt de Mormal, le 18e Dragons au Quesnoy, le 4e Cuirassiers à Landrecies. Jusqu’au bout, les derniers Somua S-35 furent engagés avec succès. Les tout derniers furent sabotés par leurs équipages en vue deDunkerque . Sa magnifique attitude durant les Campagnes de Belgique et de France, en 1940, lui vaut une troisième citation à l'ordre de l'Armée :
« Sous les ordres du Lieutenant-colonel Poupel a pris part du 12 au31 mai 1940 aux opérations deBelgique et desFlandres sans un moment de répit. A fait preuve des plus belles qualités de bravoure et d'entrain, s'engageant à fond, à chaque demande du commandement ; s'est notamment dépensé dans la région du Quesnoy (17 et18 mai ) et sur laLys (27 et28 mai ) ; est sorti de la bataille le31 mai dans un ordre parfait donnant un splendide exemple de tenue. A confirmé sa valeur combative dans les opérations de l'ouest de la France enjuin 1940 » Le4e régiment de cuirassiers est recréé le16 septembre 1943 en Algérie , par dédoublement du5e régiment de chasseurs d'Afrique (il porte quelques jours le nom de5e RCAbis ). Affecté à la 3e division blindée , il reçoit quelques chars américains mais est réduit au statut d'unité cadre car les Américains refusent la création de cette division non prévue dans les accords franco-américains[ 9] .
Le régiment est dissous le16 juillet 1944 sans avoir été opérationnel[ 9] .
Il est recréé àReims avec des volontaires desForces françaises de l'intérieur (FFI) sous le nom de4e bataillon de cuirassiers FFI le14 octobre 1944 [ 10] (formation effectuée fin septembre)[ 11] . Cette unité à pied est régularisée le1er janvier 1945 sous le nom de 4e régiment de cuirassiers, après renforcement par une partie du 9e régiment de dragons FFI[ 11] .
Il reçoit en mars 1945 son matériel, des charsCentaur VII livrés par les Britanniques[ 9] , [ 11] et sera affecté à la3e division blindée [ 12] .
Cette section présente des problèmes à corriger. En septembre 1945, la3e DB et le 4e cuirassiers partent en occupation en Allemagne . La3e DB est dissoute le15 avril 1946 et le 4e cuirassiers revient en France avec le groupement blindé no 3 [ 9] .
Le régiment est en garnison àMourmelon de 1946 à 1948 puis àReims jusqu'en 1951, année de son transfert avec la1re division blindée enAllemagne de l'Ouest àWittlich où il reste jusqu'en 1968. Il rentre en France en 1968 pour la garnison de Bitche où il reste jusqu'à sa dissolution.
En Allemagne, le régiment entre dans la composition de la3e brigade blindée ( 1re division type 59) avec 3 escadrons de chars de bataille et un escadron de chars AMX 13 SS 11. Le régiment rassemble 37 officiers, 154 sous-officiers et 679 soldats du rang.
Le transfert du régiment en France en 1968 s'inscrit dans la réorganisation de l'Armée de terre avec la division 67. Le régiment de chars est alors organisé en trois escadrons de chars de bataille et un escadron porté. Le régiment dépend alors de la16e brigade mécanisée de la 4e division.
La réorganisation suivante de l'Armée de terre rattache le régiment équipé d'AMX-30 à la6e division blindée , division 77[ 9] . La puissance de feu du régiment s'accroît avec un escadron de chars supplémentaire.L'année 1984 voit encore un nouveau modèle divisionnaire avec la division blindée 84. Le4e régiment de cuirassiers est alors affecté à la 5e division blindée. Le régiment perd l'escadron porté ainsi qu'un escadron de chars. Toutefois, le nombre de chars par escadrons passe de treize à dix-sept ce qui maintient le nombre de chars dotation théorique de cinquante-trois AMX-30 avec les deux engins de commandement régimentaire[ 13] .En 1996, le 4e régiment de cuirassiers relève de la 1re division blindée, unique Grande Unité encore en Allemagne, participation française au Corps européen.
Le4e cuirassiers est jumelé avec le 3e Lanciers enmai 1969 .
Le régiment est dissous lors de la professionnalisation. Le17 juillet 1997 à 11 heures, le lieutenant-colonel Trinquand a réuni ses hommes. Tous savaient déjà ce qu’il allait leur annoncer : « Notre régiment fait partie de ceux qui doivent être dissous dès 1997. » Le4e Régiment de Cuirassiers, trois siècles et demi après sa création, vit donc sa dernière année d’existence. Ses 850 hommes - dont 200 officiers et sous-officiers -, quitteront Bitche . Le28 juin 1997 , après 354 années d'existence, le4e Cuirassiers est dissous. C'est le capitaine Pinon qui a enroulé son étendard.
Étendard du4e cuirassiers le 14 juillet 1880. Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[ 14] :
Fourragère aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918 Sa cravate est décorée :
Il a le droit au port de lafourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918.
In gemino certamine ("Au combat il en vaut deux" )l' uniforme du régiment de 1757 à 1762
l' uniforme du régiment de 1762 à 1767
l' uniforme du régiment de 1767 à 1776
Edgar Clarke (1799-1852),2e duc de Feltre ,2e comte d'Hunebourg ,militaire ethomme politique français .Arthur Clarke (1802-1829) , frère du précédent, militaire français duXIX e siècle ;Alphonse Clarke (1806-1850), frère des précédents, compositeur français duXIX e siècle ;René Herval (1890-1972), historien et écrivain français ;Pierre Dunoyer de Segonzac (1906-1968), directeur de l'École des cadres d'Uriage (1940-42) ;Jean Netter (1914-2010),Compagnon de la Libération , y a effectué son service militaire ;Roger Hassenforder , coureur cycliste français, y fait son service militaire en 1950 ;↑ [PDF] Les Cuirassiers de France 1665-2009 ↑ JMO 26 N 876/14 ,p. 7. ↑ François Vauvillier, « La division de cavalerie : Vingt-cinq ans pour une mue définitive »,Guerre, blindés et matériel ,no Hors-Série 5 « Cavalerie à cheval 1919-1940, les derniers centaures de l'armée française »,juin 2017 , p. 10-23 ↑ Auguste Hirschauer ,« Annexe 2 : Notice Historique » , dansRapport fait au nom de la Commission de l'armée, chargée d'examiner le projet de loi adopté par la chambre des députés, relatif à la constitution des cadres et effectifs de l'armée , Impressions duSénat (no 263),mars 1928 (lire en ligne ) , p. 212-213 ↑a b c etd barbanson 2021 ,p. 8-9. ↑a b etc François Vauvillier,Les automitrailleuses de reconnaissance ,t. 1 :L'AMR 33 Renault : ses précurseurs, ses concurrentes et ses dérivés , Paris, Histoire & Collections ,coll. « Les matériels de l'armée française »,2005 , 65 p.(ISBN 2-915239-67-3 ) , p. 13, 42-43, 46 ↑ JOURNAL DE MARCHE DU4e REGIMENT DE CUIRASSIERS- CAMPAGNE CONTRE L'ALLEMAGNE ↑ François Vauvillier, « Notre cavalerie mécanique en 1940 »,Guerre, blindés et matériel ,février 2007 ,p. 46-47 ↑a b c d ete Jacques Sicard, « La3e division blindée et ses insignes »,Militaria Magazine ,no 65,décembre 1990 , p. 47-51 ↑ Inventaire des archives de la Guerre : Sous-série 12P ,Petites unités , Château de Vincennes,Service historique de l'Armée de terre ,1998 (lire en ligne ) ,p. 103 ↑a b etc StephaneWeiss ,"Le jour d'après" : organisations et projets militaires dans la France libérée : août 1944 - mars 1946 ,Université Lumière-Lyon-II ,20 septembre 2016 (HAL tel-01419407 ) ,p. 253 & 578-585 ↑ Stéphane Weiss,Le réarmement français de 1944-1945 : Faire flèche de tout bois ,Presses universitaires de Rennes , 230 p.(ISBN 978-2753583641 ,lire en ligne ) , p. 190 .↑ « Les divisions blindées », surwifeo.com (consulté le2 juillet 2025 ) .↑ Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007 Général de brigade Philippe Peress, 31 rue Hoche, 49400Saumur . Musée des Blindés ou Association des Amis du Musée des Blindés, 1043 route de Fontevraud, 49400 Saumur. Le4e Cuirassiers de 1914 à 1919 , Lyon, Impr. de A. Rey,1920 , 83 p. ,lire en ligne surGallica .Erik Barbanson,La1re DLM au combat : Chars et blindés de cavalerie 1939-1940 ,Histoire & Collections ,coll. « Encyclopédie de l'armée française »,2021 , 2e éd. ( 1re éd. 2011), 152 p.(ISBN 9791038012141 ,présentation en ligne ) .Journaux des marches et des opérations surMémoire des hommes :