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Volontaires nationaux pendant la Révolution

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(Redirigé depuis4e bataillon de volontaires des Fédérés)

Volontaires nationaux
Image illustrative de l’article Volontaires nationaux pendant la Révolution
Drapeau d'infanterie de la période révolutionnaire (1789-1793)

Création1791
Dissolution1793
PaysDrapeau de la France République française
BrancheInfanterie
GuerresGuerre de la première coalition
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L'expression « volontaires nationaux pendant la Révolution » désigne les personnes qui, à partir de 1791, s’engagent dans l’armée française pour des raisons idéologiques (patriotisme et soutien au nouveau régime), dans le cadre de bataillons formés au niveau d’un département ou d’une ville.

Ils se différencient des soldats engagés dans les troupes de ligne, qui entrent dans un régiment constitué de longue date, pour des raisons purement professionnelles. Ils se différencient aussi desgardes nationaux, qui forment des troupes locales (à partir du).

Ce système est mis en place en 1791, compte tenu de l'hostilité de nombreux pays à la Révolution, attisée par le départ des émigrés, dont beaucoup sont des officiers.

La guerre débute en () et c'est à ce moment qu'a lieu l’épisode le plus célèbre de l’histoire des volontaires nationaux, celui de l’engagement consécutif à la proclamation par l’Assemblée législative de « la Patrie en danger » (11 juillet).

Un certain nombre de bataillons de volontaires de 1792 participent à lajournée révolutionnaire du 10 août, qui met fin au règne deLouis XVI, notamment des Marseillais et des Fédérés du Finistère[1]. Les volontaires s'illustrent aussi àValmy le, aux côtés des troupes de ligne.

L'intégration des bataillons de volontaires et des troupes de ligne aboutit en à la création desdemi-brigades, destinées à favoriser l'amalgame des différentes unités.

D'après l'historienCamille Rousset,Lazare Carnot écrit à la Convention le :« Les volontaires ne veulent s'assujetire à aucune discipline. Ils sont le fléau de leurs hôtes et désolent nos campagnes »[réf. nécessaire].

Le système des volontaires nationaux passe au second plan en 1793, lorsque laConvention adopte le système de laconscription, d’abord la levée de300 000 hommes (), puis lalevée en masse ().

Sommaire

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Contexte –Historique –Organisation
Liste des bataillons par départements
Ain –Aisne –Allier –Basses-Alpes –Hautes-Alpes –Alpes-Maritimes –Ardèche –Ardennes –Ariège –Aube –Aude –Aveyron –Bouches-du-Rhône –Calvados –Cantal –Charente –Charente-Inférieure –Cher –Corrèze –Corse –Côte-d’Or –Côtes-du-Nord –Creuse –Dordogne –Doubs –Drôme –Eure –Eure-et-Loir –Finistère –Gard –Haute-Garonne –Gers –Gironde –Hérault –Ille-et-Vilaine –Indre –Indre-et-Loire –Isère –Jemmapes –Jura –Landes –Léman –Loir-et-Cher –Loire –Haute-Loire –Loire-Inférieure –Loiret –Lot –Lot-et-Garonne –Lozère –Maine-et-Loire –Manche –Marne –Haute-Marne –Mayenne – Mayenne-et-Loire –Meurthe –Meuse –Mont-Blanc –Mont-Terrible –Morbihan –Moselle –Nièvre –Nord –Oise –Orne –Paris-Seine –Paris Première formation –Paris Seconde formation –Paris Troisième formation –Pas-de-Calais –Puy-de-Dôme –Basses-Pyrénées –Hautes-Pyrénées –Pyrénées-Orientales –Bas-Rhin –Haut-Rhin –Rhône-et-Loire –Haute-Saône –Saône-et-Loire –Sarthe –Seine-et-Oise –Seine-Inférieure –Seine-et-Marne –Deux-Sèvres –Somme –Tarn –Var –Vaucluse –Vendée –Vienne –Haute-Vienne –Vosges –Yonne
Bataillons divers
Bataillons d'infanterie légère –Bataillons francs de chasseurs du Nord –Bataillons francs, compagnies franches et chasseurs nationaux –Bataillons de tirailleurs –Autres bataillons et bataillons divers –Bataillons des Côtes maritimes –Bataillons des fédérés nationaux –Bataillons de la Formation d'Orléans –Bataillons de la Formation d'Angers –Bataillons de la Montagne –Bataillons des Réserves, de Soissons et nationaux –Légions des Armées –(Alpes –Ardennes –Centre –Moselle –Nord) –Légions diverses –(Allobroges –Américains –Étrangère –Germanique –Pyrénées)
Cavalerie –(Hussards de la Liberté –Hussards Braconniers)
Articles connexes –Bibliographie –Notes et références –Liens externes

Contexte

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Historique

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L'armée française en 1789 : les troupes de ligne

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L'état militaire de la France comprenait, sans compter lamaison du Roi :

en somme l'armée régulière, l'armée de ligne, était composée de 218 bataillons d'infanterie, 14 bataillons d'artillerie, et 206 escadrons de troupes à cheval.Son effectif normal était, sur le pied de paix, de 172 974 hommes, et de 210 948, sur le pied de guerre. En tout temps, c'était par engagements volontaires qu'elle se recrutait.

Les milices

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Il n'en était pas de même des milices ou troupe provinciales, force auxiliaire de l'armée de ligne, mais dont le personnel était fourni par la voie du tirage au sort. Ces milices, constituées en 13 régiments de grenadiers royaux, 16 régiments dits provinciaux et 78 bataillons de garnison, comptaient 55 240 hommes sur le pied de paix, et 76 000 sur le pied de guerre. Elles étaient capables de bon service, et elles en avaient donné la preuve pendant laguerre de Sept Ans. Leur suppression fut prononcée le.

Lorsque, à la fin de l'année 1790, se manifesta l'hostilité des monarchies européennes contre la Révolution, l'armée française se trouvait très affaiblie par l'émigration des principaux chefs et par l'indiscipline des soldats.

Création de la Garde nationale (1789)

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Article détaillé :Garde nationale (1789).

Institution des volontaires nationaux (1791)

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Il était impossible de la recruter selon les procédés de l'Ancien Régime. Letirage au sort généralisé était inapplicable après l'abolition desmilices provinciales, réclamée par l'immense majorité des électeurs de 1789, dans leurscahiers de doléances et décrétée par le titre VI de laConstitution de 1791.

Les troupes françaises de toutes armes, autre que lesgardes nationales, devaient être recrutées « par engagements volontaires » et à prix d'argent, comme autrefois, mais avec contrats passés devant lesmunicipalités.

Le,Alexandre de Lameth proposa de porter au complet 30 régiments d'infanterie de ligne avec la création de 100 000 soldats auxiliaires destinés à être répartis dans les régiments. Cette loi indique que :

  • Il ne sera reçu à contracter un engagement de soldats auxiliaires que des personnes domiciliées, ayant au moins18 ans et de pas plus de40 ans et réunissant toutes les qualités requises par les ordonnances militaires. On admettra de préférence ceux qui auront servi dans les troupes de lignes.
  • Les auxiliaires recevront pendant la paix 3sols par jour et il sera fait un fond extraordinaire de 50livres par homme pour leur équipement à leur arrivée au corps lorsqu'ils seront tenus de joindre.

Décrets d'application de l'Assemblée constituante

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Le 22 avril de la même année, l'Assemblée constituante décrète une conscription de 300 000 hommes degardes nationales pour être organisée immédiatement encompagnies etbataillons qu'on assemblerait quand on en aurait besoin.

Le, un autre décret ordonne la répartition de 100 000 soldats auxiliaires dans chacun des 83 départements du royaume : 25 000 pour le service de la marine et 75 000 pour les armées de terre, enrôlés pour3 ans, doivent être formés sans délai pour être envoyés au combat au premier ordre.

Trois nouveaux décrets[2] augmentent encore les forces et prescrivent de mettre en activité les bataillons de volontaires, composés de568 hommes de lagarde nationale des départements de la frontière, et ces bataillons doivent se monter, ensemble, à 26 000 hommes.

Les départements duNord, duPas-de-Calais, duJura, duHaut-Rhin et duBas-Rhin, de laMoselle, de laMeuse, desArdennes, de l'Aisne, devaient fournir chacun le plus d'hommes possible. Les autres départements devaient fournir chacun de 2 000 à 3 000 hommes de bonne volonté,volontaire. Tout citoyen qui voulait marcher devait se faire inscrire à sa municipalité.

Un autre décret (22 juillet 1791) ordonne la mise en activité, tant sur les frontières que dans l'intérieur, de 74 000 hommes de la garde nationale, indépendamment des 26 000 demandés auparavant.

Ces différentes levées produisent les 170 premiersbataillons de volontaires nationaux, dont le nombre est successivement porté à 200, 380, 502 et 755 bataillons.

Tous les départements sont concernés. Les zones qui fournissent le plus de volontaires sont les départements frontaliers directement menacés par les armées étrangères comme leNord, lePas-de-Calais, laSomme, leBas-Rhin, laMeurthe, lesVosges, lesHautes-Alpes, laHaute-Saône, leDoubs, lesBouches-du-Rhône, leVar et laDrôme. Les départements deParis, deSeine-et-Oise et deSeine-et-Marne, animés d'un élan patriotique, fournissent également un fort contingent.
Il y a également des diversités, liées à la population du département. Par exemple laCorrèze livre deux fois plus de volontaires, comparativement à sa population, que l'Allier ou laHaute-Vienne.

Le cas des volontaires de cavalerie

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La cavalerie n'avait pas de volontaires[3].

Cependant comme beaucoup de citoyens préféraient ce service, les départements se firent entendre pour la levée de ces nouveaux corps. Un décret qui ordonne la création de ce nouveau corps règle également la forme et l'organisation :

  1. Sous le nom de volontaires Gardes-nationaux chasseurs à cheval, 6 compagnies de130 hommes chacun sont créées et attachées au 6 légions précédemment formées.
  2. Pour y être admis, chaque citoyen devra justifier de son service dans lagarde nationale, et prouver son civisme par un certificat authentique.
  3. En s'inscrivant, il s'engagera à s'équiper et se monter à ses frais, suivant les formes réglées par la loi, qui règle aussi l’intérêt qui lui sera payé pour l'avance de son cheval.
  4. Les volontaires nommeront eux-mêmes leurs officiers.

Un grand nombre d'individus offrant de réunir des bataillons ou des escadrons, on décide que chaque citoyen est autorisé à lever des corps armés. Le Gouvernement alloue huit cents livres par cavalier monté et armé, et cent cinquante livres par fantassin complètement équipé. C'est ainsi que prennent naissance lesHussards de la Liberté, LesHussards de l'Égalité, lesHussards Braconniers, laLégion des Germains également appelée légion Germanique et une foule de corps analogues[4].

Organisation

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Les volontaires devaient former des bataillons de 8 à 10 compagnies de50 hommes commandés par trois officiers. Chaque bataillon est composé de 8 ou 9 compagnies d'infanterie et d'une compagnie degrenadiers.

L'effectif de ces bataillons a varié de 500 à800 hommes.

Le bataillon est commandé par un colonel et deux lieutenant-colonels. Tous les officiers devaient être élus par les volontaires.

Chaque garde national recevait une solde de 15 sous par jour.

Lecaporal et letambour, unesolde et demie ; lefourrier et le sergent, 2 soldes ; lesous-lieutenant 3 soldes ; lelieutenant 4 soldes ; lecapitaine 5 soldes ; lelieutenant-colonel 6 soldes et lecolonel 7 soldes.

Dès que leur service ne serait plus nécessaire, les volontaires devaient rentrer dans leurs foyers et cesser de recevoir la solde[5].

Articles détaillés :Réorganisation des corps d'infanterie français (1793) etRéorganisation des corps d'infanterie français (1796).

Liste des bataillons par départements

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Voici la liste desbataillons[6], classés par départements[7], avec les personnalités, rattachements, campagnes, combats et batailles auxquels ils ont participé, le numéro de lademi-brigade lors de l'amalgame de lapremière formation puis le numéro de cette demi-brigade lors de l'amalgamede deuxième formation.

Ain

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De 1791 à 1793, les 9districts (Pont-de-Vaux,Bourg,Nantua,Gex,Belley,Saint-Rambert,Montluel,Trévoux etChâtillon-les-Dombes) du département de l'Ain fournirent 13 bataillons[8] :

Aisne

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De 1791 à 1793, les 6districts (Saint-Quentin,Vervins,Laon,Chauny,Soissons etChâteau-Thierry) du département de l'Aisne fournirent 5 bataillons[Note 4],[25] :

Allier

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De 1791 à 1793, les 7districts (Cérilly,Moulins,Le Donjon,Cusset,Gannat,Montmarault etMontluçon) du département de l'Allier fournirent 3 bataillons

Basses-Alpes

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De 1791 à 1793, les 5districts (Sisteron,Barcelonnette,Castellane,Digne etForcalquier) du département desBasses-Alpes fournirent 6 bataillons.

Hautes-Alpes

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De 1791 à 1793, les 4districts (Briançon,Embrun,Gap etSerres) du département desHautes-Alpes fournirent 6 bataillons[43]

Alpes-Maritimes

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De 1791 à 1793, les 3districts (Menton[Note 5],Nice etPuget-Théniers) du département desAlpes-Maritimes fournirent 2 bataillons

Ardèche

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De 1791 à 1793, les 7districts (Annonay[45],Aubenas,L'Argentière[46],Privas[47],Tournon,Vernoux[45] etVilleneuve-de-Berg[47]) du département de l'Ardèche fournirent 7 bataillons

Signé parSuchet, futurmaréchal de France, ordre de rejoindre son bataillon pour un officier de santé du4e bataillon des volontaires de l'Ardèche.
Article détaillé :Volontaires de l'Ardèche.

Ardennes

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De 1791 à 1793, les 6districts (Rocroi,Charleville,Sedan,Grandpré,Vouziers etRethel) du département desArdennes fournirent 6 bataillons

Ariège

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De 1791 à 1793, les 3districts (Saint-Girons,Mirepoix etTarascon) du département de l'Ariège fournirent 8 bataillons et 2compagnies franches de chasseurs[50].

Aube

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De 1791 à 1793, les 6districts (Nogent-sur-Seine,Arcis-sur-Aube,Bar-sur-Aube,Bar-sur-Seine,Ervy etTroyes) du département de l'Aube fournirent 4 bataillons[51]

Aude

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De 1791 à 1793, les 6districts (Castelnaudary,Carcassonne,Narbonne,Lagrasse,Limoux etQuillan) du département de l'Aude fournirent 9 bataillons[52]

Aveyron

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De 1791 à 1793, les 9districts (Mur-de-Barrez,Saint-Geniez-d'Olt,Sévérac-le-Château,Millau,Saint-Affrique,Sauveterre,Villefranche,Aubin etRodez) du département de l'Aveyron fournirent 2 bataillons

Bouches-du-Rhône

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De 1791 à 1793, les 6districts (Tarascon,Apt[55],Aix,Marseille,Salon etArles) du département desBouches-du-Rhône fournirent 19 bataillons[56] et 3 compagnies

Calvados

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De 1791 à 1793, les 6districts (Bayeux,Caen,Pont-l'Évêque,Lisieux,Falaise etVire) du département duCalvados fournirent 10 bataillons et 2 compagnies

Cantal

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De 1791 à 1793, les 4districts (Mauriac,Murat,Saint-Flour etAurillac) du département duCantal fournirent 3 bataillons.

Charente

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De 1791 à 1793, les 6districts (Ruffec,Confolens,La Rochefoucauld,Angoulême,Barbezieux etCognac) du département de laCharente fournirent 10 bataillons et 3 compagnies[62],[63].

Charente-Inférieure

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De 1791 à 1793, les 7districts (La Rochelle,Rochefort,Saint-Jean-d'Angély,Saintes,Pons,Montlieu etMarennes) du département de laCharente-Inférieure fournirent 8 bataillons et 1 compagnie

Cher

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De 1791 à 1793, les 7districts (Aubigny,Sancerre,Sancoins,Saint-Amand,Châteaumeillant,Bourges etVierzon) du département duCher fournirent 3 bataillons

Corrèze

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De 1791 à 1793, les 4districts (Uzerche,Ussel,Tulle etBrive) du département de laCorrèze fournirent 5 bataillons[67],[68]

Corse

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De 1791 à 1793, les 9districts (Bastia,Oletta,L'Île-Rousse,La Porta-d'Ampugnani,Corte,Cervione,Tallano,Ajaccio etVico) dudépartement de la Corse fournirent 4 bataillons[71]

Côte-d'Or

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De 1791 à 1793, les 7districts (Châtillon-sur-Seine,Is-sur-Tille,Dijon,Saint-Jean-de-Losne,Beaune,Arnay-le-Duc etSemur-en-Auxois) du département de laCôte-d'Or fournirent 13 bataillons et 1 compagnie

Côtes-du-Nord

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De 1791 à 1793, les 9districts (Lannion,Pontrieux,Saint-Brieuc,Lamballe,Dinan,Broons,Loudéac,Rostrenen etGuingamp) du département desCôtes-du-Nord fournirent 4 bataillons et 1 compagnie

Creuse

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De 1791 à 1793, les 7districts (La Souterraine,Guéret,Boussac,Évaux,Felletin,Bourganeuf etAubusson) du département de laCreuse fournirent 3 bataillons[76] et 2 compagnies[77]

Dordogne

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De 1791 à 1793, les 9districts (Nontron,Excideuil,Montignac,Sarlat,Belvès,Bergerac,Montpon[78],Ribérac etPerigueux) du département de laDordogne fournirent 8 bataillons[Note 9],[79]

Doubs

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De 1791 à 1793, les 6districts (Besançon,Baume-les-Dames,Saint-Hippolyte,Pontarlier,Quingey etOrnans) du département duDoubs fournirent 12 bataillons

Drôme

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De 1791 à 1793, les 7districts (Romans,Valence,Die,Buis[81],Montélimar,Crest etOrange (provisoirement)[82] du département de laDrôme fournirent 10 bataillons[83]

Eure

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De 1791 à 1793, les 6districts (Évreux,Les Andelys,Bernay,Louviers,Pont-Audemer etVerneuil) du département de l'Eure fournirent 5 bataillons et 1 compagnie

Eure-et-Loir

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Marceau, volontaire du1er bataillon d'Eure et Loir,château de Versailles.

De 1791 à 1793, les 6districts (Chartres,Châteaudun,Châteauneuf-en-Thymerais,Dreux,Janville etNogent-le-Rotrou) du département d'Eure-et-Loir fournirent 3 bataillons

Finistère

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De 1791 à 1793, les 9districts (Brest,Carhaix,Châteaulin,Landerneau,Lesneven,Morlaix,Pont-Croix,Quimper etQuimperlé) du département duFinistère fournirent 3 bataillons et 1 compagnie

Gard

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De 1791 à 1793, les 8districts (Alais,Beaucaire,Nîmes,Pont-Saint-Esprit,Saint-Hippolyte,Sommières,Uzès etLe Vigan) du département duGard fournirent 8 bataillons et 1 compagnie

Haute-Garonne

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De 1791 à 1793, les 8districts (Toulouse,Rieux,Villefranche,Castelsarrasin,Muret,Saint-Gaudens,Revel etGrenade) du département de laHaute-Garonne fournirent 11 bataillons

Gers

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De 1791 à 1793, les 6districts (Auch,Condom,L'Isle-Jourdain,Lectoure,Mirande etNogaro) du département duGers fournirent 8 bataillons et 2 compagnies

Gironde

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De 1791 à 1793, les 7districts (Bazas,Blaye,Bordeaux,Cadillac,Lesparre,Libourne etLa Réole) dudépartement de Bec-d'Ambès devenu département de laGironde fournirent 17 bataillons

Hérault

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De 1791 à 1793, les 4districts (Montpellier,Béziers,Lodève etSaint-Pons) du département de l'Hérault fournirent 9 bataillons et 1 compagnie

Ille-et-Vilaine

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De 1791 à 1793, les 9districts (Bain-de-Bretagne,Dol,Fougères,La Guerche-de-Bretagne,Montfort,Redon,Rennes,Saint-Malo etVitré) du département d'Ille-et-Vilaine fournirent 3 bataillons

Indre

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De 1791 à 1793, les 6districts (Issoudun,Châteauroux,Argenton,Le Blanc,La Châtre etChâtillon-sur-Indre) du département de l'Indre fournirent 2 bataillons

Indre-et-Loire

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De 1791 à 1793, les 7districts (Tours,Amboise,Château-Renault,Loches,Chinon,Preuilly etLangeais) du département d'Indre-et-Loire fournirent 5 bataillons

Isère

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De 1791 à 1793, les 4districts (Grenoble,Saint-Marcellin,La Tour-du-Pin etVienne) du département de l'Isère fournirent 11 bataillons

Jemmapes

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De 1791 à 1793, le département deJemmapes fourni 1 bataillon

Jura

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De 1791 à 1793, les 6districts (Dole,Arbois,Poligny,Lons-le-Saunier,Orgelet etSaint-Claude) du département duJura fournirent 12 bataillons

Landes

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De 1791 à 1793, les 4districts (Dax,Mont-de-Marsan,Saint-Sever etTartas) du département desLandes fournirent 6 bataillons

Léman

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De 1791 à 1793, les 3districts (Bazas,Carouge,Cluses etThonon), du département duLéman fournirent 1 bataillon

Loir-et-Cher

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De 1791 à 1793, les 6districts (Blois,Vendôme,Romorantin,Mondoubleau,Mer etSaint-Aignan) du département deLoir-et-Cher fournirent 4 bataillons

Haute-Loire

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De 1791 à 1793, les 3districts (Le Puy,Brioude etMonistrol-sur-Loire[88]) du département de laHaute-Loire fournirent 3 bataillons. Toutefois la Haute-Loire ne fournit pas de bataillons de volontaires en 1791.

Loire-Inférieure

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De 1791 à 1793, les 9districts (Ancenis,Blain,Châteaubriant,Clisson,Guérande,Machecoul,Nantes,Paimbœuf etSavenay) dudépartement de la Loire-Inférieure fournirent 4 bataillons et 2 compagnies

Loiret

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De 1791 à 1793, les 7districts (Orléans,Beaugency,Neuville,Pithiviers,Montargis,Gien etBoiscommun) du département duLoiret fournirent 4 bataillons et 1 compagnie

Lot

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De 1791 à 1793, les 6districts (Cahors,Martel[89],Gourdon,Figeac,Montauban etLauzerte) du département duLot fournirent 9 bataillons

Lot-et-Garonne

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De 1791 à 1793, les 9districts (Agen,Nérac,Marmande,Tonneins,Villeneuve,Lauzun,Monflanquin,Casteljaloux etValence) du département deLot-et-Garonne fournirent 10 bataillons

Lozère

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De 1791 à 1793, les 7districts (Mende,Marvejols,Florac,Langogne,Villefort,Meyrueis etSaint-Chély-d'Apcher) du département de laLozère fournirent 2 bataillons

Manche

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De 1791 à 1793, les 7districts (Avranches,Coutances,Cherbourg,Valognes,Carentan,Saint-Lô etMortain) du département de laManche fournirent 13 bataillons

Marne

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De 1791 à 1793, les 6districts (Châlons-sur-Marne,Reims,Épernay,Sézanne,Sainte-Menehould etVitry-le-François) du département de laMarne fournirent 8 bataillons

Le volontaireDrouet en1792, médaille frappée àReims.

Haute-Marne

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De 1791 à 1793, les 6districts (Bourbonne,Bourmont,Chaumont,Joinville,Langres etSaint-Dizier) du département de laHaute-Marne fournirent 4 bataillons

Mayenne

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De 1791 à 1793, les 7districts (Ernée,Mayenne,Lassay,Evron,Laval,Craon etChâteau-Gontier) du département de laMayenne fournirent 3 bataillons

Mayenne-et-Loire (Maine-et-Loire)

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De 1791 à 1793, les 8districts (Angers,Saumur,Baugé,Châteauneuf,Segré,Saint-Florent-le-Vieil,Cholet etVihiers) dudépartement de Mayenne-et-Loire fournirent 8 bataillons. Le département deMayenne-et-Loire prendra ensuite le nom deMaine-et-Loire. Les bataillons portent donc le nom debataillon de volontaires de Mayenne-et-Loire puis celui debataillon de volontaires de Maine-et-Loire.

Meurthe

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De 1791 à 1793, les 9districts (Nancy,Lunéville,Vézelise,Toul,Pont-à-Mousson,Vic,Dieuze,Sarrebourg etBlâmont) du département de laMeurthe fournirent 11 bataillons

Meuse

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De 1791 à 1793, les 8districts (Bar-le-Duc,Clermont,Commercy,Gondrecourt,Saint-Mihiel,Stenay,Verdun etÉtain) du département de laMeuse fournirent 8 bataillons

Mont-Blanc

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De 1791 à 1793, les 7districts (Annecy,Carouge,Chambéry,Cluses,Moûtiers,Saint-Jean-de-Maurienne etThonon) du département duMont-Blanc fournirent 5 bataillons[96]

Mont-Terrible

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De 1791 à 1793, les 2districts (Delémont etPorrentruy) du département duMont-Terrible fournirent 1 bataillon

Morbihan

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De 1791 à 1793, les 9districts (Auray,Le Faouët,Hennebont,Josselin,Pontivy,Ploërmel,La Roche-Bernard,Rochefort etVannes) du département duMorbihan fournirent 4 bataillons

Moselle

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De 1791 à 1793, les 9districts (Metz,Bitche,Boulay,Briey,Longwy,Morhange,Sarreguemines,Sarrelouis etThionville) du département de laMoselle fournirent 5 bataillons

Nièvre

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De 1791 à 1793, les 9districts (Nevers,Saint Pierre le Moutier,Decize,Moulins,Château Chinon,Corbigny,Clamecy,Cosne etLa Charité) du département de laNièvre fournirent 3 bataillons

Nord

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De 1791 à 1793, les 8districts (Bergues,Hazebrouck,Lille,Douai,Cambrai,Valenciennes,Le Quesnoy etAvesnes) du département duNord fournirent 24 bataillons[98],[99]

Oise

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De 1791 à 1793, les 9districts (Beauvais,Chaumont,Grandvilliers,Breteuil,Clermont,Senlis,Noyon,Compiègne etCrépy) du département de l'Oise fournirent 14 bataillons et 1 compagnie[101]

Orne

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De 1791 à 1793, les 6districts (Alençon,Domfront,Argentan,Laigle,Bellême etMortagne) du département de l'Orne fournirent 5 bataillons

Paris-Seine

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De 1791 à 1793, le département deParis,qui comprenait 3districts :Paris,Franciade etBourg-de-l'Égalité, fournit 48 bataillons et 4 compagnies.
Il y aura 3 formations.

Paris Première formation

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De 1791 à 1793, lesdistricts deParis, deFranciade et deBourg-de-l'Égalité, première formation, fournirent 32 bataillons et 3 compagnies.

Drapeau du bataillon dudistrict des Feuillants l'une des composantes du1er bataillon de volontaires de Paris
Drapeau du bataillon dudistrict des Cordeliers l'une des composantes du3e bataillon de volontaires de Paris

Paris Seconde formation

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De 1791 à 1793, lesdistricts deParis, deFranciade et deBourg-de-l'Égalité, seconde formation, fournirent 12 bataillons.
Cette deuxième formation avait pour vocation de renforcer les troupes et d'intervenir dans l'expédition de Vendée.

Paris Troisième formation

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De 1791 à 1793, lesdistricts deParis, deFranciade et deBourg-de-l'Égalité, troisième formation pour combattre lesinsurrections fédéralistes dans le département de l'Eure, fournirent 4 bataillons et 1 compagnie.

Pas-de-Calais

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De 1791 à 1793, les 8districts (Arras,Bapaume,Béthune,Boulogne,Calais,Montreuil,Saint-Omer etSaint-Pol) du département duPas-de-Calais fournirent 12 bataillons[98],[99].

Puy-de-Dôme

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De 1791 à 1793, les 8districts (Clermont-Ferrand,Riom,Ambert,Thiers,Issoire,Besse,Billom etMontaigut) du département duPuy-de-Dôme fournirent 8 bataillons[138],[139]

Basses-Pyrénées

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De 1791 à 1793, les 6districts (Pau,Oloron,Orthez,Mauléon,Saint-Palais etUstaritz) du département desBasses-Pyrénées fournirent 10 bataillons

Hautes-Pyrénées

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De 1791 à 1793, les 5districts (Tarbes,Bagnères,Vic,La Montagne-Argelès etLes Quatre Vallées-La Barthe-de-Neste) du département desHautes-Pyrénées fournirent 5 bataillons

Pyrénées-Orientales

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De 1791 à 1793, les 3districts (Perpignan,Prades etCéret) du département desPyrénées-Orientales fournirent 4 bataillons

Bas-Rhin

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De 1791 à 1793, les 6districts (Haguenau,Benfeld,Strasbourg,Wissembourg,Sarre-Union etLandau) du département duBas-Rhin fournirent 11 bataillons

Haut-Rhin

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De 1791 à 1793, les 3districts (Altkirch,Belfort etColmar) du département duHaut-Rhin fournirent 6 bataillons et 3 compagnies

Rhône-et-Loire

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De 1791 à 1793, les 6districts (Campagne de Lyon,Ville de Lyon,Montbrison,Roanne,Saint-Étienne,Villefranche) du département deRhône-et-Loire fournirent 13 bataillons

Haute-Saône

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De 1791 à 1793, les 6districts (Jussey,Luxeuil,Lure,Vesoul,Gray,Champlitte etMontbéliard[141]) du département de laHaute-Saône fournirent 12 bataillons

Saône-et-Loire

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De 1791 à 1793, les 7districts (Mâcon,Chalon-sur-Saône,Louhans,Autun,Bourbon-Lancy,Charolles etSemur-en-Brionnais) du département deSaône-et-Loire fournirent 9 bataillons

Sarthe

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De 1791 à 1793, les 9districts (Le Mans,Saint-Calais,Château-du-Loir,La Flèche,Sablé,Sillé-le-Guillaume,Fresnay-le-Vicomte,Mamers etLa Ferté-Bernard) du département de laSarthe fournirent 9 bataillons

Seine-et-Oise

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De 1791 à 1793, les 9districts (Corbeil,Dourdan,Étampes,Gonesse,Mantes,Montfort,Pontoise,Saint-Germain etVersailles) du département deSeine-et-Oise fournirent 14 bataillons

Seine-Inférieure

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De 1791 à 1793, les 7districts (Cany,Caudebec-en-Caux,Dieppe,Gournay,Montivilliers,Neufchâtel etRouen) dudépartement de la Seine-Inférieure fournirent 14 bataillons

Seine-et-Marne

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De 1791 à 1793, les 5districts (Melun,Meaux,Provins,Nemours etRosoy) du département deSeine-et-Marne fournirent 6 bataillons

Deux-Sèvres

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De 1791 à 1793, les 6districts (Melle,Niort,Saint-Maixent,Parthenay,Thouars etChâtillon) du département desDeux-Sèvres fournirent 6 bataillons.

Somme

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De 1791 à 1793, les 5districts (Amiens,Abbeville,Doullens,Montdidier etPéronne) du département de laSomme fournirent 8 bataillons et 1 compagnie

Tarn

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De 1791 à 1793, les 5districts (Albi,Castres,Lavaur,Gaillac etLacaune) du département duTarn fournirent 4 bataillons

Var

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De 1791 à 1793, les 9districts (Toulon,Grasse,Hyères,Draguignan,Brignoles,Saint-Maximin,Fréjus,Saint-Paul-lès-Vence etBarjols) du département duVar fournirent 10 bataillons

Vaucluse

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De 1791 à 1793, les 4districts (Apt,Avignon[145],Carpentras[146] etOrange) du département deVaucluse fournirent 5 bataillons

Vendée

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De 1791 à 1793, les 6districts (Fontenay-le-Comte,La Châtaigneraie,Montaigu,Challans,Les Sables-d'Olonne etLa Roche-sur-Yon) du département de laVendée fournirent 2 bataillons et 1 compagnie

Vienne

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De 1791 à 1793, les 6districts (Loudun,Châtellerault,Poitiers,Lusignan,Montmorillon etCivray) du département de laVienne fournirent 5 bataillons

Haute-Vienne

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De 1791 à 1793, les 6districts (Limoges,Le Dorat,Bellac,Saint-Junien,Saint-Yrieix etSaint-Léonard) du département de laHaute-Vienne fournirent 5 bataillons

Vosges

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De 1791 à 1793, les 9districts (Épinal,Saint-Dié,Remiremont,Mirecourt,Neufchâteau,Bruyères,Darney,Rambervillers etLamarche) du département desVosges fournirent 16 bataillons

Yonne

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De 1791 à 1793, les 7districts (Auxerre,Sens,Joigny,Saint-Fargeau,Avallon,Tonnerre etSaint-Florentin) du département de l'Yonne fournirent 7 bataillons[151]

Bataillons divers

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Bataillons d'infanterie légère

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Ces bataillons furent formés dans la division de l'Ouest.

Bataillons francs de chasseurs du Nord

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Ainsi que la loi l'y autorisait, Dumouriez réunit en bataillon les compagnies franches de son armée. Cette opération commença le.Ainsi sont réunis sous le nom global de « Chasseurs francs du Nord » les :

Bataillons francs, compagnies franches et chasseurs nationaux

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La loi du avait créé 54 compagnies franches pour les armées à organiser par les soins des généraux en chefs. Par une autre loi du, il est formé des compagnies de chasseurs volontaires nationaux qui portent le nom de leur département ou du district de leur provenance. Les officiers des compagnies franches étaient nommés par les généraux en chef; ceux des compagnies créées par la loi du sont élus.
La compagnie doit comprendre : 1capitaine commandant, 1 capitaine en second, 3sous-lieutenants et 144sous-officiers,caporaux et volontaires[153].

Décret relatif à l'uniforme des compagnies franches, du 7 juillet 1792

L'assemblée nationale, après avoir entendu le rapport de son comité militaire sur les observations duministre de la guerre relativement à l'uniforme descompagnies franches, décrète qu'il y a urgence.
L'assemblée nationale, après avoir décrété l'urgence, décrète ce qui suit :

Le fond de l'uniforme des 54 compagnies franches, dont la création a été décrétée le 28 mai dernier, sera de couleur grise pour l'habit, l'assemblée nationale dérogeant, à cet égard, à l'article XVI de la loi du 30 mai dernier, qui fixe le fond de l'uniforme déterminé pour les compagnies franches à la couleur réglée pour l'infanterie légère[154].
 

Chasseurs volontaires nationaux

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Bataillons de Grenadiers Réunis

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Les compagnies de grenadiers furent détachées au début de la campagne et réunies pour former des bataillons de grenadiers portant lesnos 1, 2, 3, etc. de chacune des armées. Ces bataillons servaient à l'avant-garde.

Armée de la Belgique

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Il existait 16 bataillons de grenadiers à l'armée de la Belgique :

Bataillon de grenadiers volontaires de l'armée des Ardennes
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Le bataillon de grenadiers volontaires de l'armée des Ardennes est formé de 18 compagnies des grenadiers

Bataillons francs

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Compagnies franches

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Décret qui ordonne la levée d'une compagnie franche pour l'armée du Midi, du 7 juillet 1792.

L'assemblée nationale, après avoir entendu le rapport de son comité militaire sur la demande faite par leministre de la guerre d'une quatrième légion franche pour servir à l'armée du Midi considérant qu'il est nécessaire d'avoir à cette armée une augmentation detroupes légères, décrète qu'il y a urgence.
L'assemblée nationale, après avoir décrété l'urgence, décrète ce qui suit :

Article I : Il sera levé une quatrième légion franche par les soins du général commandant en chef de l'armée du Midi, sous la surveillance, du pouvoir exécutif.
Article II : Cette légion sera composée de 18 compagnies d'infanterie légère, et de 4 compagnies à cheval.

Article III : La loi du 31 mai dernier, relative à la création de 54 compagnies et de 3 légions franches, sera exécutée, pour la nouvelle légion du Midi, en tout ce qui n'est pas contraire à l'article II du présent décret[155].
 
  • Compagnie franche de la Liberté de Rosenthal

Bataillons de tirailleurs

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Autres bataillons et bataillons divers

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Bataillons des Côtes maritimes

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Les bataillons des Côtes maritimes ont été formés àGrenoble de l'excédent du contingent des 300 000 hommes[165]

Il y avait 7 bataillons des Côtes maritimes :

Bataillons des fédérés nationaux

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Les bataillons des fédérés nationaux ou bataillons de Gardes Nationales Fédérées appelés plus couramment bataillons de Fédérés, sont composés des Fédérés des départements venus à Paris pour la Fédération de 1792 et formés en vertu des lois des 2 et. Ils sont au nombre de 18.

Bataillons de la Formation d'Orléans

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La formation d'Orléans est composée de volontaires appelés des Armées duNord et desArdennes pour allercombattre en Vendée. Il y avait 15 bataillons de la formation d'Orléans :

Bataillons de la Formation d'Angers

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Il y avait ? bataillons de la formation d'Angers :

Bataillons de la Montagne

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Il y avait 7 bataillons de la Montagne, formés àToulouse[169] :Armée des Pyrénées orientales

Bataillons des Réserves également appelés bataillons de Soissons ou bataillons de volontaires nationaux

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Les bataillons de volontaires des réserves également appelés bataillons des réserves, bataillons de Soissons[Note 14] ou encore bataillons de volontaires nationaux se composaient de 32 bataillons. Ils sont organisés en vertu de la loi du 92, titre III, article 4, qui prescrit la formation de 42 bataillons pour lescorps de réserve, au moyen d'un appel de 33 600 hommes fait sur les83 départements[170].

Loi du 22 juillet 92, titre III

Sur les moyens de compléter les bataillons des gardes nationaux volontaires déjà formés, et la levée et formation de 42 bataillons de volontairesgardes nationaux, principalement destinés à former des corps de réserve.
Article I : Conformément au décret des 4 et 5 juillet présent mois, qui déclare la patrie en danger, les conseils dedépartements, dedistricts et decommunes, ainsi que lescommissaires nommés par eux, qui prendront les moyens les plus prompts pour que la levée desgardes nationaux volontaires, qui sera faites dans les formes prescrites par les articles VII et VIII de la première section du présent décret, serve à porter au complet de 800 hommes les bataillons que leurs départements auraient déjà fournis, et pour que les citoyens destinées à les compléter se rendent, sous le plus court délai, à leurs corps respectifs.
Article II : Aussitôt que les départements auront complété les bataillons de volontaires gardes nationaux déjà levés, ils formeront les bataillons qui leur auront été précédemment demandés, et qu'ils n'auraient pas encore levés ou fini de lever.

Article III : Les volontaires gardes nationaux destinés à compléter les bataillons déjà levés ou à en former de nouveaux auront, dans le cas où ils seront admis à compter du jour de leur inscription, la paye ou traitement attribué aux gardes nationaux en activité de service.
Article IV : Indépendamment de la levée de 215 bataillons de volontaires gardes nationaux précédemment décrétée, et des nouveaux corps qui seront formés des citoyens qui se sont rendus à Paris pour lafédération du14 de ce mois, les83 départements fourniront 33 600 hommes destinés à former 42 bataillons pour les corps de réserve. Cette levée se fera par compagnie, et sera répartie entre les différents départements, conformément au tableau annexé à la minute du présent décret.
Article V : 3 jours après leur inscription, et conformément aux articles VII et VIII de la section première du présent décret, les gardes nationaux volontaires se rendront auchef-lieu de département, et dès qu'il y en aura 100 réunis, ils formeront unecompagnie, et nommeront de suite leurs chefs, et pour la durée du temps qu'ils emploieront à se rendre du lieu de leur départ à celui de leur arrivée, uncapitaine, unsergent-major et uncaporal fourrier.
Article VI : Indépendamment de la solde journalière attribuée aux volontaires gardes nationaux, chacun recevra3 sols parlieue, à compter du lieu de son départ à celui de son arrivée.
Article VII : Les bataillons ne seront formés qu'au lieu où seront réunies les 8 compagnies qui doivent servir à les composer.
Article VII : Pour parvenir à une prompte formation des bataillons, il sera nommé descommissaires par lepouvoir exécutif, qui seront tenus, du moment où il y aura 8 compagnies réunies, de les prévenir qu'elles aient à procéder de suite à l'organisation d'unbataillon. On réunira dans cette formation, autant que faire se pourra, les compagnies d'un même département, c'est-à-dire, que si, après la formation d'un bataillon, il restait 3 ou 4 compagnies d'excédant, et que le jour même, ou le lendemain de cette formation, il arrivât 5 ou 6 compagnies d'un même département, alors ces cinq ou six compagnies seraient réunies à deux ou trois des compagnies dont il est fait mention ci-dessus, et la compagnie ou les deux compagnies restantes deviendraient les premières du premier bataillon à former.
Article IX : Cescommissaires inscriront, sur des registres, la date de l'arrivée des compagnies et de la formation successive des bataillons l'époque de cette formation déterminera le rang que les bataillons auront entre eux.
Article X : Lorsque les 8 compagnies se réuniront pour procéder à la formation d'un bataillon, elles choisiront dans leur sein, et à nombre égal, lesgrenadiers qui doivent former la9e compagnie. Après cette opération, les 8 compagnies primitives, y compris les officiers à nommer, se trouveront réduites à 35 hommes et celles des grenadiers, y compris les officiers, sera de 89.
Article XI : Chaque compagnie sera organisée, et les officiers et sous officiers seront élus d'après le mode prescrit par le décret du 4 aout 1791.
Article XII : Les officiers et sous-officiers des
états-majors de bataillons seront élus par tous les individus composant le bataillon dans la même forme de scrutin que celle employée pour lesofficiers etsous-officiers des compagnies.
Article XIII : Lorsque les bataillons ne seront pas formés de compagnies prises dans le même département, il ne pourra être choisi, par compagnie, plus d'un volontaire, pour occuper une place dans l'état-major.
Article XIV : Ceux des citoyens fédérés qui ne s'étant pas fait inscrire pour la formation descompagnies franches, préféreront de servir dans le corps de réserve, seront formés en bataillons de même force que ceux précédemment levés.
Article XV : Dans le cas où, après la formation d'un ou de plusieurs bataillons de fédérés, il y aurait un excédant de volontaires qui ne serait pas assez considérable pour former un nouveau bataillon, mais qui le serait assez pour former une ou plusieurs compagnies, alors ces compagnies seraient organisés comme toutes les autres compagnies de bataillons de volontaires, et seraient provisoirement attachées aux bataillons de réserve déjà formés, qu'elles choisiraient. Il ne pourra pas être attaché plus d'une compagnie à chaque bataillon.
Article XVI : L'armement, l'habillement et l'équipement militaires seront fournis à chaque volontaire à son arrivée au corps de réserve, qui lui aura été assigné par le pouvoir exécutif.
Article XVII : Le pouvoir exécutif prendra les meures les plus promptes et les plus sûres, afin qu'à leur arrivée les volontaires gardes nationaux trouvent tous les effets de campement qui leur seront nécessaires, et tous les moyens qui pourront accélérer leur organisation en bataillons, et leur instruction théorique et pratique.
Article XVIII : Les corps administratifs feront fournir sur les caisses publiques les sommes nécessaires aux dépenses qu'exigeront la solde, frais de route et autres objets dont les bataillons ou compagnies dont il est fait mention dans le présent décret auraient un pressant besoin; les avances qui seront ainsi faites seront, sur la demande et certificats des corps administratifs, remplacées, sans retard, par leministre de la guerre, à qui la trésorerie nationale est autorisée à fournir par mois la somme de douze cent mille livres pour subvenir aux dépenses qu'exigeront la solde entretien, équipement, frais et déplacements des commissaire chargés de surveiller les levées des gardes nationaux, et autre dépenses quelconques. Le ministre sera tenu de rendre compte tous les mois, au corps législatif, de l'emploi de ladite somme.
Article XIX : Dans les cas qui n'auront pas été prévus ou déterminé par le présent décret, toutes les lois existantes pour les autres bataillons de volontaires gardes nationaux, serviront de règle à ceux-ci.
Article XX : L'assemblée nationale attend du patriotisme des corps administratifs et municipaux la prompte exécution, des mesures qui leur sont prescrites par le présent décret, leur négligence ou lenteur à faire valoir les mobiles qui peuvent exciter le zèle des citoyens à voler à la défense de la patrie, tels que des proclamations, adresses, ou autres moyens propres aux lieux et au caractère des habitants de leurs départements,districts ou municipalités, seront considérés comme un manquement à ce que tout fonctionnaire public doit à sa patrie, surtout lorsqu'elle est en danger en conséquence, les corps administratifs et municipaux qui n'auront pas rempli avec zèle et promptitude ce qui leur est indiqué et prescrit par le présent décret, encourront la peine de destitution.

Article XXI : Leministre de la guerre rendra compte, tous les jours, au corps législatif, de l'exécution du présent décret, non seulement par rapport au zèle et, à l'activité des mesures qu'auront prises les corps administratifs et municipaux, mais encore sur les moyens qu'il aura pris pour l'armement, équipement, habillement et effets de campement nécessaires aux gardes nationaux volontaires.
 
Tableau de répartition pour la levée de 42 bataillons de gardes nationales volontaires sur les 83 départements, à raison de leur population active et de ce qu'ils ont fourni dans les précédentes levées.
DépartementNb de compagnies à fournirDépartementNb de compagnies à fournirDépartementNb de compagnies à fournir
Ain5Gard5Nord3
Aisne3Haute-Garonne1Oise3
Allier6Gers5Orne5
Basses-Alpes3Gironde1Pas-de-Calais1
Hautes-Alpes5Hérault6Puy-de-Dôme8
Ardèche5Ille-et-Vilaine5Basses-Pyrénées3
Ardennes1Indre5Hautes-Pyrénées3
Ariège3Indre-et-Loire6Pyrénées-Orientales3
Aube6Isère1Bas-Rhin1
Aude5Jura1Haut-Rhin1
Aveyron5Landes4Rhône-et-Loire8
Bouches-du-Rhône1Loir-et-Cher6Haute-Saône1
Calvados3Haute-Loire4Saône-et-Loire5
Cantal4Loire-Inférieure6Sarthe6
Charente5Loiret6SeineParis16
Charente-Inférieure5Lot5Seine-Inférieure5
Cher6Lot-et-Garonne5Seine-et-Marne5
Corrèze6Lozère4Seine-et-Oise1
Corse1Manche6Deux-Sèvres6
Côte-d'Or5Marne1Somme1
Côtes-du-Nord1Haute-Marne6Tarn5
Creuse6Mayenne5Var3
Dordogne5Mayenne-et-Loire6Vendée6
Doubs5Meurthe1Vienne6
Drôme1Meuse1Haute-Vienne4
Eure5Morbihan4Vosges1
Eure-et-Loir6Moselle1Yonne3
Finistère3Nièvre6

Légions des Armées

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La loi du ordonne que, par les soins deLuckner,La Fayette etKellermann, il sera levé 3 légions, chacune de 26 compagnies, dont 18 d'infanterie formant 2 bataillons, et 8 de cavalerie formant 2 escadrons. L'état-major est composé de 3 lieutenants-colonels, dont 1 de cavalerie, 1 quartier-maitre-trésorier, 1 chirurgien-major, 3 adjudants dont 1 de cavalerie, 1 tambour-maitre, 1 maitre-sellier, 1 maitre-bottier-cordonnier, 1 maitre-tailleur, 1 maitre-armurier[171].

Légion de la Moselle

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Légion du Nord

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Il convient de ne pas la confondre avec unelégion polonaise du même nom, créée sous commandement français en 1806.

Légion du Centre

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Légion des Alpes

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Légion des Ardennes

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Créée par ordre dugénéral Dumouriez et formée decompagnies franches, l’organisation de la légion ayant été confirmée par une loi du. Elle comprend le1er bataillon de chasseurs des Ardennes, le2e bataillon de chasseurs des Ardennes et l'escadron de hussards des Ardennes.

Légions diverses

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Légion des Allobroges

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La loi relative à la formation de la Légion des Allobroges, du, dit qu'il ne peut y être admis que desAllobroges. ette légion pourra être formée de14 compagnies d'infanterie légère, de120 hommes chacune, officiers compris;7 compagnies sont armées decarabines, les 7 autres defusils àbaïonnettes; plus 3 compagnies dedragons légers, de100 hommes chacune, avec les officiers, faisant le service à pied et à cheval et enfin, d'une compagnie d'artillerie légère, de160 hommes, officiers compris[96].
État-major : 1colonel-commandant, 2lieutenants-colonels, 1quartier-maître-trésorier, de 3adjudants-majors, de 3adjudants particuliers, 1chirurgien major, 1 aide chirurgien, 1tambour-maître, 1maître maréchal, 1 maîtresellier, 1 maîtretailleur et 1 maître bottier-cordonnier, soit au total 2 157 hommes.
Il y a4 pièces de canon attachée à cette légion; elles sont montées sur des affuts en traineaux, tel que cela se pratique enCorse, en temps de guerre.
La légion était encore en formation au. La moitié des places d'officiers étaient à l'élection, et il n'y fut procédé que les 5 et; les autres vacances furent comblées par le conseil d'administration le.

Décret relatif à la formation et organisation d'une légion franche allobroge, du 8 août 1792.

L'assemblée nationale, après avoir entendu le rapport de son comité militaire sur le plan de formation d'un nouveaucorps de troupes légères, dont elle a décrété la levée le 2 de ce mois considérant qu'il est instant d'augmenter les moyens de défense du côté de la frontière desAlpes, décrète qu'il y a urgence.
L'assemblée nationale , après avoir décrété l'urgence, décrète ce qui suit :

Article I : Il sera formé dans le plus court délai, sous l'autorité et la surveillance du pouvoir exécutif, et par les soins de l'officier général commandant àGrenoble, une légion sous la dénomination delégion franche allobroge, dans laquelle il ne pourra être admis que desAllobroges.
Article II : Cette légion pourra être formée de 14 compagnies d'infanterie légère, de 120 hommes chacune, y compris les officiers, dont 7 compagnies seront armées decarabines, les 7 autres defusils àbaïonnettes;
Plus, 3 compagnies dedragons légers, de 100 hommes chacune, y compris les officiers, faisant le service à pied et à cheval;
Enfin, d'une compagnie d'artillerie légère, de 160 hommes, officiers compris.
Article III : La ville deGrenoble sera le lieu du rassemblement de ladite légion et de son dépôt. Le pouvoir exécutif donnera à cet effet tous les ordres nécessaires tant pour accélérer la levée, la formation et l'organisation de cette légion, que pour son emploi à la défense des Alpes.
Article IV : L'état-major ne pourra être composé que de 1colonel-commandant, 2lieutenants-colonels, 1quartier-maître-trésorier, de 3adjudants-majors, de 3adjudants particuliers, 1chirurgien major, 1 aide chirurgien, 1tambour-maître, 1maître maréchal, 1 maîtresellier, un maîtretailleur et un maître bottier-cordonnier, au total 17 en sorte que le complet de guerre de la légion sera de 2 157 hommes.
Article V : Les compagnies d'infanterie seront composées de 1capitaine, 1lieutenant, 1sous-lieutenant, 1sergent-major, 4sergents, 8caporaux, dont 1 seracaporal-fourrier, 1tambour, et de 103carabiniers ou chasseurs.
Article VI : Les compagnies dedragons seront commandées par le même nombre d'officiers et de sous-officiers il y aura untrompette dans chaque compagnie.
Article VII : La compagnie d'artillerie sera composée de 1capitaine-commandant, 1 capitaine en second , unlieutenant, 1sous-lieutenant, 1sergent-major, 4sergents, 8caporaux, uncaporal-fourrier, 8 appointés, 4 artificiers, 4 ouvriers en bois, 4ouvriers en fer, 60 canonniers de la seconde classe, et tambours.
Article VIII : Il sera attaché à cette légion 4 pièces de canon cette artillerie sera servi et montée sur des affuts en traîneaux, tels que ceux dont on a fait usage dans laguerre de Corse on pourra même, et suivant les circonstances, lui affecter desobusiers de six pouces.
Article IX : La paie de l'état-major sera fixée sur le pied de celle de l'infanterie légère.
Article X : La paie, la solde et les masses seront les mêmes pour les différentes armes qui entreront dans la composition de cette légion, que pour les armes de même espèce dans l'armée française. La paie commencera à courir, pour tous les individus, du jour de leur admission au lieu du rassemblement à Grenoble.
Article XI : Il sera payé à chaque homme, à titre d'engagement et aux mêmes conditions, les sommes décrétées par l'article XV de la loi du31 mai dernier, relative à la levée des légions et compagnies franches.
Article XII : Il sera aussi accordé aux officiers de ladite légion le même traitement que celui réglé pour l'entrée de campagne aux officiers de l'armée française.
Article XIII : Tous les militaires qui auront déjà porté les armes dans quelques armées que ce soit, qui étant Allobroges et porteurs de bons congés ou de preuves incontestables de bons services, seront admis dans ladite légion; ils y seront placés en raison de leurs connaissances et talents militaires reconnus.
Article XIV : Il sera réservé moitié des places d'officiers et sous-officiers pour les individus qui se trouveront dans le cas de l'article ci-dessus. L'autre moitié des places d'officiers et sous-officiers sera à la nomination de leurs camarades.
Article XV : Le conseil d'administration des Allobroges présentera incessamment au pouvoir exécutif l'état de ceux qui auront été désignés pour entrer dans la première composition de l'état-major et des compagnies de la légion, en qualité d'officiers, avec les détails de leurs services antérieurs, et ainsi de suite, d'après la forme des nominations prescrites par l'article XIV du présent décret, pour, sur ledit état, les brevets et commissions être délivrés comme pour les autres officiers de l'armée française.
Article XVI : Le fond de l'habillement sera de drap vert, conforme au modèle présenté par les chefs allobroges, casque à la française , bonnet, bottes et culotte à la hongroise, buflerie en cuir noir.
Article XVII : Le général commandant à Grenoble fera, à l'égard de l'armement, l'habillement et l'équipement de cette légion, les demandes nécessaires au pouvoir exécutif, et progressivement au nombre d'hommes qui se présenteront, jusqu'à son complément au pied de guerre.
Article XVIII : Leministre de la guerre rendra compte, tous les mois, au corps législatif, des progrès de la levée et formation de la légion allobroge, ainsi que des dépenses qui y sont relatives.
Article XIX : A cet effet, il sera mis provisoirement à la disposition du ministre de la guerre, par la trésorerie nationale, une somme de 700 000livres pour subvenir aux premières dépenses de la levée, formation et organisation de ladite légion.
Article XX : Le cas arrivant du licenciement de cette légion, les hommes qui en feront alors partie, seront traités comme les troupes françaises qui se trouveraient être aussi dans le même cas, c'est-à-dire, chacun recevra la récompense que ses services lui auront méritée, ou au moins des moyens pour se rendre dans le lieu où il voudra établir son domicile, d'après les décrets que le corps législatif rendra à ce sujet. Les chevaux, les armes blanches et à feu, et tout ce qui fera partie de l'armement et de l'équipement des chevaux, seront remis au pouvoir exécutif, et le ministre de la guerre en rendra compte au corps législatif, au plus tard dans le mots qui suivra l'époque du licenciement.
Article XXI : Indépendamment des revues particulières des commissaires des guerres, qui seront faites conformément à ce qui leur est prescrit par la loi, la légion franche allobroge passera en outre toutes celles ordonnées par le roi, par les généraux d'armées, ou par tout autre commandant légal et les individus qui la composeront, ne pourront se refuser au respect et à la soumission aux lois, tant civiles que militaires, établies dans le royaume.
 

Légion Franche Étrangère

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La légion Franche Étrangère est établie par la loi du et composée de 4 escadrons de chasseurs (à cheval), de 2 compagnies chacune de62 hommes; plus 4 bataillons d'infanterie, de 4 compagnies de100 hommes, officiers compris, et 1 bataillon de chasseurs (à pied); de 2 compagnies d'artillerie, chacune de100 hommes, et d'une compagnie de50 ouvriers avec 3 officiers et 4 piqueurs; total 2 800,état-major compris, lequel est composé de : 1 chef de légion, 1 membre du conseil d'administration, 1lieutenant-colonel commandant de la cavalerie, 4 lieutenants-colonels commandant les bataillons d'infanterie, 1 lieutenant-colonel commandant des chasseurs, 1adjudant-général, 1quartier-maître général, 1 lieutenant-colonel en second de la cavalerie, 4 lieutenants-colonels en second d'infanterie, 1 lieutenant-colonel en second des chasseurs, 1 médecin-chirurgien en chef, 1adjudant de cavalerie, 4 adjudants d'infanterie, 1 adjudant de chasseurs et d'artillerie, 7 quartiers-maîtres trésoriers, 7 premiers chirurgiens, 2 aumôniers (1catholique, 1protestant), 12 musiciens, dont 1cor de chasse-major de la cavalerie, 1maréchal expert, 1sellier, 2maréchaux, 2armuriers, 1charpentier, 1maître bottier, 1boucher.

Légion germanique

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LaLégion germanique est créée par décret du et composée de 4 escadrons de cuirassiers légers, 4 escadrons de piqueurs à cheval, chaque escadron étant composé de 2 compagnies. Il y a en plus 1 bataillon d'arquebusiers de 4 compagnies, 2 bataillons d'infanterie légère de 4 compagnies chacun, et 1 compagnie d'artillerie.
Les compagnies à cheval sont de62 hommes, officiers compris; celle d'infanterie de120 hommes et celle d'artillerie de138 hommes.
Il ne peut y être admis que des étrangers ou enfants de famille étrangère.
État-major : 1colonel en chef, 1 colonel en second, 2lieutenants-colonels commandant des arquebusiers et de l'infanterie, 2 lieutenants-colonels commandant la cavalerie. Le reste de l'état-major est à peu de chose près comme celui de la Légion franche étrangère.

Légion franche à cheval des Américains et du Midi

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Thomas Alexandre Davy de La Pailleterie, dit Dumas.

La Légion franche à cheval des Américains et du Midi est établie par décret du et composée de 4 escadrons chacun de 2 compagnies composée d'unmaréchal des logis en chef, 2maréchaux des logis, 1 brigadier-fourrier, 4brigadiers, 4appointés, 72 chasseurs et 1 trompette, commandés par 1capitaine, 1lieutenant et 1sous-lieutenant.
État-major : 1colonel, 2lieutenants-colonels, 1quartier-maitre, 1aumonier, 1chirurgien-major, 2adjudants, 1 trompette-major, 1maréchal, 1sellier, 1armurier, 1tailleur, 1bottier, pour un total de 724 officiers, sous-officiers et hommes de troupes comme dans les régiments de chasseurs.

Légion des Pyrénées

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Suivant le décret du, elle est composée d'infanterie et de cavalerie; savoir 1 600 chasseurs à pied,600 chasseurs à cheval,200 hommes d'artillerie, et100 ouvriers soit un total de 2 500 hommes.
Les 1 600 chasseurs à pied sont formés en bataillons et en compagnies, à l'instar des compagnies d'infanterie légère, et les chasseurs à cheval en 4 escadrons et compagnies semblables auxchasseurs à cheval; les compagnies d'artillerie et d'ouvriers comme celles de l'armée de ligne.
État-major : 1 colonel commandant légionnaire, 2lieutenants-colonels d'infanterie, 2 lieutenants-colonels de cavalerie, 2 adjudants-majors d'infanterie, 2 adjudants-majors de cavalerie, 2 adjudants sous-officiers d'infanterie, 2 adjudants sous-officiers de cavalerie, 1 chirurgien-major, 2 chirurgiens aide-major, 1 quartier-maitre-trésorier, 1armurier, 1sellier, 1 tambour-major et 1 trompette-major.

Cavalerie

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L'ordonnance royale du réorganise les corps de cavalerie de l'armée française en 27régiments de cavalerie de bataille, 25 dechasseurs à cheval, 21 dedragons, 12 dehussards et 2 decarabiniers.

Article détaillé :Réorganisation des corps de cavalerie français en 1791.

Hussards de la Liberté

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Les Hussards de la Liberté sont créés par décret du et forment 2 corps de400 hommes chacun.
Chaque corps est partagé en 2 divisions, 4 escadrons et 8 compagnies composées chacune de 1maréchal des logis chef, 2 maréchaux des logis en second, 1fourrier, 4 brigadiers, 1 trompette et 48 hussards commandés par 1capitaine, 1lieutenant et 1sous-lieutenant.
État-major de chaque corps : 1lieutenant-colonel, 1quartier-maitre, 1adjudant, 1chirurgien, 1maréchal ferrant expert.

Article détaillé :Hussards de la Liberté.

Hussards Braconniers

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Le, le citoyen Jean Landrieux se fait autoriser par la Convention à lever un nombre indéterminé de compagnies de chasseurs à cheval sous la dénomination de « Hussards Braconniers ». Il lui est permis de traiter avec leministre de la guerre au prix de800 livres pour chaque homme engagé, monté, armé et équipé, en se conformant d'ailleurs pour la formation, solde, etc. aux décrets relatifs auxcompagnies franches[184],[185],[186].

Corps d'éclaireurs de l'armée du Centre

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Voir aussi

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Articles connexes

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Bibliographie

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. Le3e bataillon de volontaires de la Nièvre ainsi que le2e bataillon de volontaires de l'Ain et le2e bataillon du67e régiment d'infanterie (ci-devantLanguedoc) qui devaient former la126e demi-brigade depremière formation n'ont finalement pas étéamalgamés
  2. Le 18 août alors qu'il se trouve àQuimper, il entre dans la composition du3e bataillon de la94e demi brigade dedeuxième formation avant d'en être extrait dès le1er octobre, par ordre dugénéralLazare Hoche, et dirigé surStrasbourg, où il est dès son arrivée, le 29 octobre, incorporé dans la10e demi-brigade dedeuxième formation.
  3. Montferme est le nom républicain deSaint-Rambert dans leBugey
  4. Les 5 bataillons ont été levés en 1791 et 1792
  5. Lefévrier1794, le district de Menton devient le district de Fort-d'Hercule (chef-lieu : Monaco)
  6. Huit compagnies avaient été requises par legénéral de Montesquiou le, pour la conquête de laSavoie. Remerciées à leur arrivée, la Savoie étant conquise, ces compagnies s'adressèrent au Représentant Boissy d'Anglas en mission àLyon, pour être utilisées. Il les organisa en bataillon sous la dénomination de1er bataillon de grenadiers de l'Ardèche
  7. Levée dans lesdistricts de Lagrasse et deQuillan
  8. Parfois appelé7e bataillon de volontaires de la Côte-d'Or
  9. Il n'y a pas de7e bataillon
  10. Le district de l'Ouvèze est formé, le, par le rattachement d'une partie duComtat Venaissin (Carpentras,Valréas. Le district de l'Ouvèze est détaché du département de la Drôme, le pour la création du département deVaucluse.
  11. Le3e bataillon de volontaires de la Nièvre ainsi que le2e bataillon de volontaires de l'Ain et le2e bataillon du67e régiment d'infanterie (ci-devantLanguedoc) qui devaient former la126e demi-brigade depremière formation n'ont finalement pas étéamalgamés
  12. Le5e bataillon de volontaires de l'Oise, également appelé bataillon de l'Oise et de l'Aisne fut formé àReims le à sept compagnies de l'Oise, sous la dénomination de cinquième bataillon armé du département de l'Oise; le il lui fut adjoint deux compagnies de l'Aisne et devint « bataillon de l'Oise et de l'Aisne »
  13. Aurait été formé avec lescompagnies franches deBéziers, les compagnies franches duLot, les compagnies franches de l'Aude, la13e compagnie franche deHaute-Garonne, la compagnie franche duTarn et la compagnie franche duVar
  14. Nom du lieu où ils ont été formés
  15. La légion batatave était composée de 4bataillons d'infanterie, 1 bataillon dechasseurs à pied, 2 compagnies d'artillerie et 4escadrons dechasseurs à cheval

Références

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  1. Armelle Bonin-Kerdon,Et si La Marseillaise s’appelait La Bretonne ? Les Fédérés du Finistère, des oubliés du 10 août 1792. In: Les oubliés de l’histoire. Actes du 134e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques, « Célèbres ou obscurs : hommes et femmes dans leurs territoires et leur histoire », Bordeaux, editions duComité des travaux historiques et scientifiques,(lire en ligne),p. 105-114
  2. Décrets des 21 juin, 3 juillet et 4 août 1791
  3. La feuille villageoise, adressée chaque semaine, à tous les villages de la France, pour les instruire des lois, des événements, des découvertes qui intéressent tout citoyen (1792) page 308
  4. [Charles Poisson : L'Armée et la Garde nationale. T1, page 494]
  5. Belhomme,Histoire de l'infanterie en France, tome 3, page 463.
  6. Jean-Baptiste Avril - Avantages d'une bonne discipline, et moyens de l'entretenir dans les corps Page 257-(274)
  7. Le nom des départements indiqués sont ceux utilisés à l'époque
  8. a etbHistorique des bataillons levés dans le département de l'Ain sous la Révolution (1791-1803)
  9. Léon Hennet :État militaire de France pour l'année 1793 page 316 et suivantes
  10. « 1er bataillon de l’Ain »,
  11. 2e bataillon de l’Ain
  12. Commandant Georges Dumont,Bataillons de volontaires nationaux, pages 4 et 5
  13. 3e bataillon de l’Ain
  14. 4e bataillon de l’Ain
  15. 5e bataillon de l’Ain
  16. 6e bataillon de l’Ain
  17. 7e bataillon de l'Ain
  18. 8e bataillon de l’Ain
  19. 8ebis bataillon de l’Ain
  20. 9e bataillon de l'Ain
  21. 10e bataillon de l’Ain
  22. 11e bataillon de l'Ain
  23. « Le bataillon de Montferme »[archive du](consulté le)
  24. Bataillon de Montferme ou9e bataillon des réquisitionnaires du district de Saint-Rambert
  25. Les bataillons de volontaires et de réquisitions de l’Aisne (1791-1803)
  26. 1er bataillon de l’Aisne
  27. 2e bataillon de l’Aisne
  28. Toutefois le sitehttp://volontaires.99k.org« Copie archivée »(version du surInternet Archive) indique que selonLéon Hennet, Les volontaires nationaux pendant la Révolution,p. 266 les restes auraient été versés à la82e demi-brigade dedeuxième formation en 1797.
  29. Commandant Georges Dumont,Bataillons de volontaires nationaux, pages 10 et 11
  30. 3e bataillon de l’Aisne
  31. ab etcCommandant Georges Dumont,Bataillons de volontaires nationaux, pages 12 et 13
  32. 4e bataillon de l’Aisne
  33. 5e bataillon de l’Aisne
  34. 1er bataillon de l’Allier
  35. 2e bataillon de l’Allier
  36. 3e bataillon de l’Allier
  37. 1er bataillon des Basses-Alpes
  38. 2e bataillon des Basses-Alpes
  39. 3e bataillon des Basses-Alpes
  40. 4e bataillon des Basses-Alpes
  41. 5e bataillon des Basses-Alpes
  42. 1er bataillon de grenadiers des Basses-Alpes
  43. « Bataillons de volontaires et de réquisitions des Hautes-Alpes (1791-1803) »
  44. Victor Louis Jean François Belhomme :Histoire de l'Infanterie en France
  45. a etbLedistrict est rattaché auMézenc
  46. Lechef-lieu est déplacé àJoyeuse
  47. a etbLedistrict est rattaché auCoiron
  48. abc etdVaschalde, Henry (1833-19..). Auteur dutexte, « Les volontaires de l'Ardèche, 1792-1793... : Révolution française / par Henry Vaschalde », surGallica,
  49. Pont d'Arches à Charleville
  50. Les bataillons de volontaires et de réquisitions de l'Ariège (1791-1803)
  51. « Bataillons de volontaires et de réquisitions de l’Aube (1791-1803) sur assosehri.fr »
  52. « Les volontaires de l'Aude sur volontaires.99k.org »
  53. JeanGirou, « Vies des personnages célèbres de l'Aude », surGoogle Books, FeniXX réédition numérique,
  54. Historique du51e régiment d'infanterie page 179
  55. Ledistrict d'Apt est ensuite rattaché auVaucluse en1793
  56. Le8e bataillon de volontaires des Bouches-du-Rhône n'a pas existé
  57. 1er bataillon des Fédérés de Marseille
  58. Joseph Pollio et Adrien Marcel : Le bataillon du 10 août : recherches pour servir à l'histoire de la révolution française
  59. abcdefghijklmnopqrstuvwxyzaaabacadaeafagahaiaj etakeZSystems, « Archives numérisées / Consulter / Archives de la Vendée - Archives de la vendée », surwww.archinoe.net
  60. Alexandre Bruel, « Le premier bataillon des volontaires du département du Cantal: Notice et ... », surInternet Archive, Imprimerie H. Gentet,
  61. « Notice historique sur m. le lieutenant-général Charles-Antoine, comte Manhes, chevalier de l'Ordre royal de la Légion d'honneur, ... par M. de G***, officier employé à l'état-major du lieutenant-général Manhes, dans le royaune de Naples », surGoogle Books, J.G. Dentu, imprimeur-libraire, rue des Petits-Augustins, n° 5 ancien hôtel de Persan,
  62. « Les volontaires de la Charente »
  63. Prosper Boissonnade,Histoire des volontaires de la Charente pendant la Révolution (1791-1794)
  64. François Laroche
  65. abcdefghijklmn etoeZSystems, « Archives numérisées / Consulter / Archives de la Vendée - Archives de la vendée », surwww.archinoe.net
  66. 11e bataillon de la Charente ou4e des Réserves sur le site Sehri qui n'indique pas les mêmes amalgames
  67. Les volontaires de la Corrèze en Vendée
  68. Léon Vacher :Historique des bataillons de volontaires de la Corrèze pendant les guerres de la Révolution
  69. Antoine Henri baron de Jomini : Campagnes de 1794-1796 (page 293)
  70. « Corrèze volontaires »
  71. Certains ouvrages indiquent 1 bataillon d'autres indiquent 4 bataillons mais sans aucun renseignements
  72. Napoléon: Les grands moments d'un destin parJean Tulard
  73. Commandant Georges Dumont,Bataillons de volontaires nationaux, pages 66 et 67
  74. ab etc« 1.08 - DES VOLONTAIRES NATIONAUX AUX BATAILLONS DE CHASSEURS.- 1792 - 1796 - LA CORSE MILITAIRE », sursites.google.com
  75. Achille Murati avait participé, du5 juin au à ladéfense de Furiani contre les armées de larépublique de Gênes
  76. a etb« Creuse volontaires »
  77. Maxime Mangerel,Le Capitaine Gerbaud, 1773-1799 : Les volontaires de la Creuse en 1791
  78. La même année que la création des districts, le chef-lieu est déplacé deMonpont àMussidan
  79. Marie-FranceCastang-Coutou, « Les bataillons révolutionnaires de la Dordogne », surwww.liorac.info
  80. Louis Gabriel Bacharetier de Beaupuy né le 17 septembre 1753 àLimeuil, sous-lieutenant en 1771 aurégiment de Bassigny futur32e régiment d'infanterie mort à Strasbourg le 12 octobre 1792
  81. Le chef-lieu fut transféré àNyons quelques mois après sa création
  82. Ledistrict d'Orange a ensuite été rattaché au département desBouches-du-Rhône puis duVaucluse
  83. Michel Garcin :La patrie en danger : histoire des bataillons de volontaires de 1791 à 1794 et des généraux drômois
  84. ab etcCharles Durand :Historique du 117e régiment d'infanterie de ligne page 10
  85. a etbUn régiment à travers l'histoire, le76e, ex-1er léger Par Henri Victor Dollin du Fresnel, page 97
  86. NB :Belley est bien dans le département de l'Ain mais c'est ce qui est marqué!!??
  87. Biographie universelle, ancienne et moderne, Volume 70 page 390
  88. Transféré àYssingeaux au moment de la création desarrondissements en 1800.
  89. Le chef-lieu fut transféré àSaint-Céré en1790
  90. a etbV-Technologies / Ligeo-Archives -http://www.vtech.fr, « L. A. S. de Laprelle, volontaire du 3e bataillon du Lot-et-Garonne à Nauton, agent national à Mézin (Lot-et-Garonne) ; Sallertaine, 22 prairial an II », surLes archives de la Vendée.
  91. Michel Bourrier :Sud contre Sud : volontaires nationaux et barbets du comté de Nice. Structures politiques et évolution des sociétés. « Religion, politique et société : entre dissidence et conformisme
  92. « Les volontaires de la Marne »
  93. Grenadiers volontaires de la Mayenne page 452
  94. a etbGermain Sarrut et Bourg Saint-Edme :Biographie des hommes du jour Tome 2,2e partie page 5
  95. LOISON Henri Louis, comte de (1771-1816)
  96. a etbAndré Folliet :Révolution française : les volontaires de la Savoie, 1792-1799 - La légion Allobroge et les bataillons du Mont-Blanc
  97. 5e bataillon de la Nièvre
  98. a etbAnnie Crépin :Le Nord et le Pas-de-Calais face à la création de l'armée nationale (1791 - an II)
  99. a etbA Defrance,Les volontaires du Nord et du Pas-de-Calais dans la défense nationale : 1791-1795
  100. a etbHussards défenseurs de la liberté et de l'égalité (BOYER) - 1792.
  101. Adolphe Horoy :Historique des volontaires de l'Oise - Enrôlés pour la défense de la patrie (en ligne)
  102. abc etdIl sera formé une compagnie franche de chasseurs, sous la dénomination de Chasseurs bons-tireurs, des départements de l'Oise & de la Somme elle avait été créée pour harceler l'ennemi ou être opposée aux chasseurs Tyroliens.
  103. abcde etfLe 102e Régiment d'Infanterie de Ligne 1796-1815
  104. « Les oubliés de l'Épopée Napoléonienne ou Étude sur les troupes coloniales françaises sous le Premier Empire »
  105. a etb« LE 14ÈME BATAILLON DE LA RÉPUBLIQUE EN VENDÉE - CARNET DE JEAN-JACQUES HERBILLON - ADJUDANT-GÉNÉRAL BASDELAUNE - La Maraîchine Normande »,
  106. Charles Louis Chassin :le19e bataillon de volontaires de Paris; Les volontaires nationaux pendant la Révolution, Tome III, page 1 et suivantes
  107. Charles Louis Chassin :le1er bataillon des Sections Réunies de la Commune et des Arcis de Paris; Les volontaires nationaux pendant la Révolution, Tome III, page 43 et suivantes
  108. Charles Louis Chassin :1er bataillon de Popincourt; Les volontaires nationaux pendant la Révolution, Tome III, page 73 et suivantes
  109. Charles Louis Chassin :bataillon de Saint-Denis ensuite dénommé1er bataillon de Françiade; Les volontaires nationaux pendant la Révolution, Tome III, page 117 et suivantes
  110. Charles Louis Chassin :1er bataillon des Amis de la République; Les volontaires nationaux pendant la Révolution, Tome III, page 199 et suivantes
  111. Charles Louis Chassin :1er bataillon de la République; Les volontaires nationaux pendant la Révolution, Tome III, page 241 et suivantes
  112. Charles Louis Chassin :2e bataillon de la République; Les volontaires nationaux pendant la Révolution, Tome III, page 299 et suivantes
  113. Charles Louis Chassin :3e bataillon de la République; Les volontaires nationaux pendant la Révolution, Tome III, page 343 et suivantes
  114. « volontaires de Paris »
  115. Charles Louis Chassin :1er bataillon de la Réunion; Les volontaires nationaux pendant la Révolution, Tome III, page 241 et suivantes
  116. Charles Louis Chassin :1er bataillon des grenadiers de Paris; Les volontaires nationaux pendant la Révolution, Tome III, page 647 et suivantes
  117. Biographie nouvelle des contemporains Tome 20 page 231
  118. Charles Louis Chassin :bataillon de chasseurs nationaux de la section des Quatre-Nations dénommé ensuite1er bataillon de chasseurs républicains de Paris; Les volontaires nationaux pendant la Révolution, Tome III, page 419 et suivantes
  119. Raymond Augustin Vieilh de Varennes : Drapeau du Bataillon de St Germain l'Auxerrois : « Leur Union Fait Leur Force » (estampe)
  120. Adresse des citoyens du bataillon de Saint-Germain-l'Auxerrois, à l'Assemblée nationale
  121. a etbLa compagnie avait conservée sur les situations le nom de son premier capitaine : Joseph Burg dit Dubourg, passé lieutenant de chasseurs à lalégion de Kellermann.
  122. a etbCharles Louis Chassin :1re compagnie franche de chasseurs de Paris; Les volontaires nationaux pendant la Révolution, Tome III, page 483 et suivantes
  123. a etbCharles Louis Chassin :Compagnie franche de l'Oratoire dite de l'Égalité; Les volontaires nationaux pendant la Révolution, Tome III, page 541 et suivantes
  124. abc etdCharles Louis Chassin :Chasseurs du Louvre; Les volontaires nationaux pendant la Révolution, Tome III, page 541 et suivantes
  125. abcdefgh etiLe2e bataillon des corps francs sur sehri.forumactif.com
  126. Dictionnaire historique des batailles, siéges, et combats de terrestre, Volume 1, page 271
  127. a etbCharles Louis Chassin :4e Compagnie franche de Chasseurs nationaux de Paris, section du Mail; Les volontaires nationaux pendant la Révolution, Tome III, page 541 et suivantes
  128. a etbCharles Louis Chassin :1re compagnie des chasseurs de l'Observatoire; Les volontaires nationaux pendant la Révolution, Tome III, page 517 et suivantes
  129. a etbCharles Louis Chassin :2e compagnie des chasseurs de l'Observatoire; Les volontaires nationaux pendant la Révolution, Tome III, page 527 et suivantes
  130. a etbCharles Louis Chassin :2e compagnie de la section du Panthéon Français; Les volontaires nationaux pendant la Révolution, Tome III, page 600 et suivantes
  131. a etbCharles Louis Chassin :1re compagnie franche de chasseurs de Paris; Les volontaires nationaux pendant la Révolution, Tome III, page 501 et suivantes
  132. François-Emmanuel Toulongeon : Histoire de France depuis la Révolution de 1789, Volume 4, page 470
  133. a etbCharles Louis Chassin :Chasseurs des Pyrénées; Les volontaires nationaux pendant la Révolution, Tome III, page 617 et suivantes
  134. a etbCharles Louis Chassin :Chasseurs du Midi; Les volontaires nationaux pendant la Révolution, Tome III, page 627 et suivantes
  135. Charles-Louis Chassin : Les volontaires nationaux pendant la Révolution - Historique de la compagnie de canonniers de la section du Contrat-Social de Paris dans l'historique du8e bataillon du Calvados
  136. Les Volontaires 1791-1794 parCamille Rousset page 322
  137. Toutefois certaines sources donnent le4e bataillon de volontaires du Pas-de-Calais comme étant amalgamé dans la169e demi-brigade depremière formation. Pourtant cet amalgame ne correspond pas à la composition de la169e demi-brigade
  138. Bruno Ciotti,Du volontaire au conscrit : les levées d'hommes dans le Puy-de-Dôme
  139. Commandant Marie Joseph Gabriel Flocon,Milices et volontaires du Puy-de-Dôme : étude sur le recrutement de l'armée, 1688-1793, Berger-Levrault (Paris),, 122 p.(lire en ligne)
  140. Didier Davin :Corps francs et compagnies franches de la Révolution (1792-1799) –1re partie
  141. à partir de1793
  142. Fichier de la garde constitutionnelle de Louis XVI (1791-1792)
  143. LECLERC Victor-Emmanuel (1772-1802), général
  144. a etbRobert Perreau : Quand le canon tonnait à Valmy : Le camp de Meaux en 1792
  145. Ledistrict d'Avignon est d'abord rattaché auxBouches-du-Rhône en1791 avant de constituer le nouveau département deVaucluse en1793
  146. Ledistrict de Carpentras est d'abord rattaché à laDrôme en1791 avant d'intégrer le département duVaucluse
  147. Bataillon de Sèvres et Charente ou1er bataillon Le Vengeur sur le site de la SEHRI
  148. L'histoire d'une famille de Chalosse : Massie (colonel Jean-François), Les Massie, de Habas, en Chalosse, depuis 1580
  149. Félix Bouvier,Les Vosges pendant la Révolution, Paris, Berger-Levrault etCie,, 520 p.,p. 150
  150. a etbPour ce bataillon ce n'est pas très clair. Dans son ouvrage, le généralEugène Bardin appelle ce bataillon15e bataillon des Vosges et Meurthe et le rattache à4e demi-brigade de première formation; cependantAdrien Pascal le nomme bataillon des Vosges et Meurthe et le rattache en partie à la109e demi-brigade de première formation.
  151. Capitaine de Bontin et lieutenant Cornille,Les volontaires nationaux et le recrutement de l'armée pendant la Révolution dans l'Yonne(lire en ligne)
  152. JB Bouvier : Historique du96e régiment d'infanterie (et du21e régiment d'infanterie légère)
  153. Charles Louis Chassin :Création des Compagnies franches par la loi du 31 mai 1792; Les volontaires nationaux pendant la Révolution, Tome III, page 408 et suivantes
  154. « COLLECTION GÉNÉRALE DES DÉCRETS RENDUS PAR L' ASSEMBLÉE NATIONALE, AVEC la mention des Sanctions et des Mandats d'exécution donnés par le Roi: Mois de Juillet et Aout 1792 », surGoogle Books, Chez Baudouin, Imprimeur de l'Assemblee Nationale,
  155. « COLLECTION GÉNÉRALE DES DÉCRETS RENDUS PAR L' ASSEMBLÉE NATIONALE, AVEC la mention des Sanctions et des Mandats d'exécution donnés par le Roi: Mois de Juillet et Aout 1792 », surGoogle Books, Chez Baudouin, Imprimeur de l’assemblée Nationale,
  156. Collection générale des décrets rendus par l'assemblée nationale, Volume 4 page 857
  157. Édouard Desbrière : La cavalerie pendant la Révolution : la fin de la Convention (du 19 juin 1794 au 27 octobre 1795) page 124
  158. 1er bataillon de tirailleurs (belges)
  159. Adjudant commandant Champeaux : État militaire de la république française, pour l'an douze, 4e partie page 166/181
  160. Victor Louis Jean-François Belhomme :Historique du 90e régiment d'infanterie de ligne, ex-15e léger, page 35
  161. 4e bataillon de tirailleurs (belges)
  162. « Bataillon de Sèvres et Charente ou 1er bataillon Le Vengeur »,
  163. Jean Milot : La compagnie franche de Vandamme
  164. « Le bataillon des chasseurs du Mont-Cassel 1793-1795 »
  165. Avantages d'une bonne discipline, et moyens de l'entretenir dans les corps de Jean-Baptiste Avril page 297 (314)
  166. a etbHistorique du 151e régiment d'infanterie, rédigé en 1893 : Complété jusqu'au 1er mars 1901
  167. France ConventionNationale, « Collection générale des décrets rendus par la Convention Nationale », surGoogle Books,
  168. « Alexandre Charles Joseph Aubrée »
  169. « Journal militaire contenant ... les ordonnances du Roi ... les nominations ... l'annonce ou extrait des ouvrages ... les faits et anecdotes ... les nouvelles diplomatiques et militaires par m. Gournay », surGoogle Books, au bureau du Journal militaire
  170. « COLLECTION GÉNÉRALE DES DÉCRETS RENDUS PAR L' ASSEMBLÉE NATIONALE, AVEC la mention des Sanctions et des Mandats d'exécution donnés par le Roi: Mois de Juillet et Aout 1792 », surGoogle Books, Chez Baudouin, Imprimeur de l'Assemblee Nationale,
  171. Collection complète des lois, décrets, ordonnances.... page 179-180
  172. Forces armées suisses, Une histoire militaire de la Suisse
  173. Louis Susane :Histoire de l'ancienne infanterie française, tome 6, page 355
  174. « Troupes hollandaises, bataves au service de la France »
  175. Didier Davin :Corps francs et compagnies franches de la Révolution (1792-1799) –2e partie
  176. Légion des Francs de l'Ouest 1796-1798
  177. « LA LEGION GERMANIQUE OU LEGION DE ROSENTHAL - La Maraîchine Normande »,
  178. « 1789-1815 Revolution et Empire », surwww.1789-1815.com
  179. « COLLECTION GÉNÉRALE DES DÉCRETS RENDUS PAR L' ASSEMBLÉE NATIONALE, AVEC la mention des Sanctions et des Mandats d'exécution donnés par le Roi: Mois de Juillet et Aout 1792 », surGoogle Books, Chez Baudouin, Imprimeur de l’assemblée Nationale,
  180. Arthur Chuquet : Dugommier (1738-1794); Le Boulou, page 256
  181. servicehistorique.sga.defense.gouv.fr : Troupes spéciales Révolution et Empire; Sous-série GR XK
  182. a etbPierre Bardin, « De la Légion de Saint George au 13ème régiment de chasseurs à cheval »,Généalogie et Histoire de la Caraïbe,‎(lire en ligne[archive][PDF])
  183. 2e corps des hussards de la Liberté
  184. Édouard Desbrière :La cavalerie pendant la Révolution, du 14 juillet 1789 au 26 juin 1794 : la crise
  185. 1792 - LES HUSSARDS BRACONNIERS - MURAT CONTRE LANDRIEUX
  186. Hussards braconniers
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