| 4e bataillon de volontaires de la Dordogne 4e bataillon de la République | |
| Création | 1792 |
|---|---|
| Dissolution | 1797 |
| Pays | |
| Branche | Infanterie |
| Effectif | 650 |
| Fait partie de | 28e demi-brigade légère dedeuxième formation |
| Guerres | insurrection fédéraliste Guerre de Vendée |
| Batailles | Bataille du Mans Bataille de Savenay Bataille de Noirmoutier |
| Commandant | Jean-Jacques Raphaël Boutin |
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Le4e bataillon de volontaires de laDordogne, était uneunité militaire de l’armée française créée sous laRévolution française. Il fut également appelé4e bataillon de la République.
Le4e bataillon de volontaires de la Dordogne, également appelé4e bataillon de la République, est formé à 8 compagnies et 1 compagnie de grenadiers, le àParis[1].
Le, le4e bataillon de volontaires de la Dordogne, fort de 650 hommes, était divisé en trois groupescasernésà Poissonnière,à l'Oursine età Chaillot.
Le bataillon demeura à Paris, parce que son chef, devant les désastres de laGuadeloupe, sollicitait que son corps fût compris au nombre des troupes à envoyer dans la colonie. Il en avait obtenu la promesse, mais au dernier moment les dispositions furent changées, et enfin l'ordre de départ fut donné le par leMinistre de la Guerre.
Le bataillon quittait Paris le à destinationdu Havre, où il arriva le. Il mit à profit son séjour dans la garnison pour perfectionner son instruction, et bientôt il rivalisait avec les troupes réglées comme tenue, manœuvres et discipline.
Le bataillon n'est pas amalgamé lors de lapremière réorganisation.
L'insurrection fédéraliste le fit envoyer dans le département duCalvados. Le bataillon empêcha la trouée parSaint-Sever qui aurait permis aux insurgés de se rendre aisément maîtres deSaint-Lô.
Il marcha ensuitecontre l'armée vendéenne, et, après l'évacuation d'Avranches, le bataillon rejoignit la colonne de Tilly qui fit sa jonction àChâteaubriant, le, avec l'armée de l'Ouest. Dès lors il opéra contre lagrande armée catholique royale et prit part à labataille du Mans le, combattant spécialement dans la plaine d'Ernoche. La lutte continua toute la nuit dans la ville où se fit un horrible carnage, et à la pointe du jour le4e bataillon de la République poursuivait les vaincus en déroute.
Après Savenay le, le bataillon passa dans laVendée proprement dite pour concourir aux opérations dusiège de Noirmoutier. Il fut chargé d'occuper le poste deChâteauneuf au milieu desmarais deChallans, et la commune deBois-de-Céné pour couper àCharette, quitenait à Machecoul, toute communication avec l'île.
LeMachecoul fut repris et le lendemain Charette essaya de réparer sa défaite, il en éprouva une seconde à laquelle contribua le4e bataillon de la République, etNoirmoutier tomba au pouvoir des troupes républicaines.
Le, il eut l'ordre de partir pourBrest.
Durant ces années on trouve 4e bataillon de volontaires de la Dordogne successivement, jusqu'au mois de mai 1797, àSaint-Vaast-la-Hougue, àGranville, àSablé, à Hauts-Monts, au camp deBreuil, au Pont-Barré, àChemillé, àCholet, àDoué, àFontenay-le-Comte, àSaint-Jean-de-Monts, àSaint-Gilles-sur-Vie, àGuérande, àAncenis et enfin àNantes.
Le le4e bataillon de la République estamalgamé avec les
pour former la28e demi-brigade légère dedeuxième formation.
Après avoir servi quinze ans, en dernier lieu dans leschasseurs de Lorraine, il avait été congédié en 1790.
En 1792, il vint à Paris, fit créer laSociété fraternelle et républicaine des Fédérés des83 Départements et marcha au10 août contre les Tuileries. Peu de temps après Boutin s'enrôla comme simple volontaire et, sans qu'il l'eût recherché, le4e bataillon de la Dordogne l'élut lieutenant-colonel en chef[1].