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48e régiment d'infanterie (France)

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(Redirigé depuis48e demi-brigade de deuxième formation)

48e régiment d’infanterie
Image illustrative de l’article 48e régiment d'infanterie (France)
Insigne régimentaire du48e RI

Création
Dissolution
PaysDrapeau de la FranceFrance
BrancheArmée de terre
TypeRégiment d'infanterie
RôleInfanterie
GarnisonGuingamp
Ancienne dénominationRégiment d'Artois
Devise"Dur comme roc"
Inscriptions sur l’emblèmeHohenlinden 1800
Austerlitz 1805
Auerstaedt 1806
Isly 1844
Verdun 1916
l'Aisne 1918
la Marne 1918
AnniversaireIsly 1844
(fête du régiment, le14 août)
GuerresGuerres napoléoniennes
Guerre de 1870
Première Guerre mondiale
Bataille de France
Guerre d'Algérie (Événements d'Algérie)
FourragèresAux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918
DécorationsCroix de guerre 1914-1918
deux palmes
Commandant historiqueColonelChanzy
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Le48e régiment d'infanterie (48e RI) est unrégiment d'infanterie de l'Armée de terre françaisecréé sous la Révolution à partir durégiment d'Artois, unrégiment français d'Ancien Régime.

Création et différentes dénominations

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Article détaillé :Différentes dénominations de 1610 à 1791.

Chefs de corps

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Article détaillé : Mestres de camp et colonels de 1610 à 1791.
  •  :Joseph Alexandre de Villeneuve-Tourette
  •  :Paul Louis Dargiot de La Ferrière
  •  :Edme Étienne Borne Desfourneaux
  • 1794 : chef de brigadeAntoine Arnaud
  • 1803 :Pierre Joseph Cassinne
  • 1805 :Joseph Barbanègre
  • 1809 :Joseph Groisne
  • 1812 : Pelet
  • 1813 :Adrien Lamorial Jean Marie de Warenghien de Flory
  • 1815 : Pecaldy
  • 1815 : Louis Jean-Baptiste Cornebize
  • 1817 : colonel de Loridant
  • 1830 : colonel Charlet
  • 1833 : colonel Rambaud
  • 1840 : colonel Leblond
  • 1842 : colonel Regnaud
  • 1848 : colonel Lafond de Villiers
  • 1853 : colonel Vidal de Lauzun
  • 1856 : Toussaint Bazile Olivier
  • 1863 : colonel Chapizon
  • 1864 :Alfred Chanzy
  • 1868 : colonel Turnier
  • 1868 : colonel Rogier
  • 1870 : lieutenant-colonel Koch
  • 1870 : lieutenant-colonel Bourrel
  • 1871 : colonel Rogier
  • 1875 : colonel Gerder
  • 1879 : colonel Verrier
  • 1882 : colonel de coulange
  • 1887 : colonel d'Hugonneau de Boyart
  • 1889 : colonel Brunet
  • 1893 : colonel Malafosse
  • 1900 : colonel Vermeil de Conchard
  • 1908 : colonel Bailly
  • 1913 : colonel de Flotte
  • 1914 : lieutenant-colonel Edou
  • 1914 : chef de bataillon Bouchard
  • 1914 : lieutenant-colonel Sousselin
  • 1915 : lieutenant-colonel Reynies
  • 1916 : lieutenant-colonel Moineville
  • 1917 : lieutenant-colonel Huet du Rotois
  • 1917 : lieutenant-colonel Vanniére
  • 1918 : lieutenant-colonel Imbert
  • 1925 : colonel Detanger
  • 1926 : colonel Guitton
  • 1929 : colonel Rey
  • 1930 : colonel Lacombe
  • 1933 : colonel Monget
  • 1936 : colonel Monniot
  • 1938 : colonel Apillas
  • 1940 : lieutenant-colonel de Rosmorduc
  • 1945 : colonel Reymond
  • 1945 : lieutenant-colonel de Franclieu
  • 1945 : lieutenant-colonel de Stabenrath
  • 1956 : chef de bataillon Le blanc
  • ? : capitaine Riquier
  • ? : chef de bataillon Mathey
  • 1958 : chef de bataillon Pochat
  • 1971 :colonel Archier
  • 1976 : lieutenant-colonel Quemener
  • 1979 : colonel Kermoal
  • 1985 : colonel Turluer
  • 1989 : colonel Le Picard
  • 1992 : colonel Jarry
  • 1955 :colonel Michel
  • dissolution du régiment.

Historique des garnisons, combats et batailles

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Ancien Régime

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Article détaillé :Régiment d'Artois.

Révolution française et Premier Empire

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En, le2e bataillon embarque àBrest pourSaint-Domingue et participer à stopper laRévolution haïtienne. En débarquant, ce bataillon ainsi que les2e bataillons des9e et32e régiment d'infanterie se révoltèrent et allèrent rejoindre les soldats durégiment du Port-au-Prince qui s'étaient insurgés.
Les2e bataillons des32e et48e régiment d'infanterie furent supprimés[2],[3].

Colonels tués ou blessés en commandant le régiment pendant cette période : à Krasnoé (Russie 1812), le colonel Pelet charge plusieurs fois les Russes à la tête de son régiment. Le bras fracassé d'un coup debiscaïen, il reste à cheval jusqu'au moment où, atteint aux deux jambes, il tombe et est emporté de force hors du champ de bataille par ses soldats.

De 1830 à 1852

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Second Empire

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1870-1871

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Avec le2e régiment de tirailleurs algériens du colonel Suzzoni, le48e forme la2e Brigade aux ordres du général Lefebvre.Cette2e Brigade avec la1re brigade dugénéral L'Hériller, deux batteries de 4 et une de mitrailleuses, une compagnie du génie constituent la3e division d’infanterie commandée par legénéral de division Raoult.
Cette division d'infanterie évolue au sein du1er corps d'armée ayant pour commandant en chef le maréchal de Mac Mahon, duc de Magenta. (Bataille de Frœschwiller-Wœrth.)

Le, le4e bataillon du48e de ligne forme le25e régiment de marche[12].

De 1871 à 1914

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En mai 1871, le régiment a sondépôt àDreux.

Le, le48e régiment de ligne fusionne avec le48e régiment de marche.

En septembre 1873, le48e régiment d'infanterie de ligne est rattaché à la48e brigade de la24e division d'infanterie (Angoulême)[13].

Soldat français, observateur à son poste.

Première Guerre mondiale

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1914

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1915

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1916

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Lafourragère aux couleurs du ruban de laCroix de guerre 1914-1918 accordée en 1918 et un soldat, clairon, du48e RI durant labataille de la Marne.
  • Mars - :Verdun
  • Champagne ( -).

1917

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1918

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  • Pertes:
  • 2 114 hommes

Entre-deux-guerres 1919-1939

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Seconde Guerre mondiale

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Le48e R.I est en cantonnement pour des manœuvres à Laires près de Fléchin dans le Nord. À la suite de l'offensive allemande du 10 mai 1940, le48e est envoyé enBelgique où il doit tenir la position défensive sur la rive de l'Escaut au nord-ouest d'Anvers. Repoussé vers la France par une puissante attaque de l'ennemi, les10e et11e compagnie se replient le 18 mai. Les hommes se retrouvent en gare de Berguette, les trains militaires sont prioritaires. Malgré cela 1 500 hommes sont bloqués du fait de puissants bombardements. Le 22 mai à 17h, un officier d'état-major donne aux deux bataillons bretons l'ordre de rejoindre Boulogne urgemment afin d'éviter d'être encerclé. Les soldats harassés et mal nourris depuis le 18 mai doivent parcourir 65 km pour rejoindre leur but. Pour cela ils doivent utiliser les voies secondaires car les chasseurs Stukas mitraillent les populations sur les routes principales, empêchant les véhicules de circuler. L'itinéraire prévu était le suivant: Berguette, Lambres sur Aire, Witternesse, Blessy, Desvres et Boulogne. De ce port, certains stratéges espèraient faire embarquer les troupes par bateaux.

Le3e bataillon composé d'environ700 hommes se mit en ordre de marche. Auparavant, il avait été réquisitionné sur place 18 chevaux pour transporter le matériel et les munitions. La10e compagnie (290 soldats) ouvrit la route, suivie par la11e et la9e Cie en arrière-garde. Vers 22h, le régiment entendit des explosions à Aire sur la Lys. En arrivant aux abords de Blessy vers 2h du matin ce 23 mai 1940, les soldats bretons apprennent par les habitants que la commune est occupée depuis quelques heures par un important détachement allemand. Il s'agit de la fameuse division S.S "Das Reich". Cette troupe cantonnait pour la nuit en attendant de reprendre le lendemain son funeste objectif. Le capitaine de la 10ème Cie après consultation de son commandement, bien conscient que son unité était en infériorité aussi bien en hommes et en matériel prend malgré tout la décision très risquée de l'attaque.Tout d'abord la garnison allemande fut surprise en plein sommeil par la vigueur de l'assaut, mais elle se ressaisit vite en faisant appel à des renforts. Bientôt les courageux bretons furent encerclés puis submergés par des forces puissamment armées. Vers 4h 15 à l'aube le48e R.I dut cesser le combat se trouvant à court de munitions. Ivres de rage, les S.S abattirent sans motif apparent deux prisonniers et un officier nazi acheva froidement les blessés pour que ces prisonniers ne retardent pas leur progression. Nous avions affaire à des fanatiques nazis, avec l'armée régulière, la Wehrmacht, ces faits n'auraient pas eu lieu. Le bilan des combats était lourd pour la10e compagnie, on releva78 morts.. Du côté des nazis, il y eut également des pertes importantes mais le bilan des morts ne fut pas connu. Le capitaine commandant les troupes françaises fut capturé et interrogé. Comme les survivants de la bataille, il prit le chemin vers une longue captivité.

Le soldat Joseph Marie Le Roux de Mellionnec(22) qui faisait partie de la10e Compagnie et 5 de ses camarades étaient natifs de la même zone du Kalon Kreiz Breizh. Cette partie des anciennes Côtes du Nord avait déjà payé un fort tribut en hommes durant le précédent conflit.

Le 24 mai, la population eut l'ordre de ne pas sortir des maisons. Le 25, tous les hommes furent réquisitionnés pour enterrer les malheureux soldats. Les victimes, se virent honorés à titre posthume de la Croix de Guerre aux couleurs de Vichy.

Pendant sept années, les habitants prirent particulièrement soin des tombes. Ces personnes dont Marie Hubert étaient en contact avec les proches des disparus. En 1948, les familles des victimes eurent l'autorisation de rapatrier les corps des soldats en Bretagne. Néanmoins les proches de cinq victimes des combats demandèrent à ce que les dépouilles de leur défunt demeurent au petit cimetière de Blessy. Juste pour ne pas oublier les sacrifices de ces valeureux soldats.

À la même date du 23 mai 1940 à Witternesse,13 soldats du48e R.I perdirent également la vie. Le soldat François Louis Hellegouarc'h natif de Meslan en Morbihan figurait parmi les victimes.

orange.fr/memoiresdepierre/alphabetnew/b/blessy.html pagesperso-orange.fr] (lien).Sources: Patrimoine de Guingamp et archives familiales famille Le Roux de Mellionnec.

Depuis 1945

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Faits d’armes notoires

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Inscriptions portées sur le drapeau du régiment

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Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[15] :

Fourragère aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918
Fourragère aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918
La croix de guerre 1914 1918 avec 4 citations (appartenant aucapitaine Brébant)
- 1 palme de bronze
- 1 étoile de vermeil
- 1 étoile d'argent
et
1 étoile de bronze.

  • Récompenses obtenues au48e régiment d'infanterie :
    • Officiers de lalégion d'honneur : 5
    • Chevaliers de la légion d'honneur : 19
    • Médaille militaire : 283
    • Citations à l'Ordre de l'Armée : 93
    • Citations à l'Ordre du corps d'Armée : 147
    • Citations à l'Ordre de la Division : 360
    • Citations à l'Ordre de la Brigade : 680
    • Citations à l'Ordre du Régiment : 1947
  • Décorations étrangères :
    • Belges : 10
    • Russes : 6
    • Anglaises : 4
    • Serbes : 2
    • Italiennes : 1.

Insigne

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Son insigne est constitué d'un écu d'argent à la champagne semée d'hermine avec le nombre 48. Au-dessus, sur une banderole d'émail blanc, est inscrite sa devise. La partie supérieure, undolmen d'argent soutenant un chêne feuille desinople (en abîme brodant le tronc du chêne).

Décorations

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Certificats : citations et chevalier de la Légion d'honneur du capitaine Brébant
chevalier de laLégion d'honneur, puis l'attribution de laCroix de guerre 1914-1918 avec palme ducapitaine Brébant, le 28 septembre 1918, signé :Georges Clemenceau
.
 

Personnages célèbres ayant servi au régiment

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Régiment d’Artois

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48e régiment d'infanterie

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Edme Étienne Borne Desfourneaux (1767-1849), général de la Révolution, colonel du48e régiment d'infanterie en 1793[18].

48e régiment d'infanterie de ligne

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Sources et bibliographie

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Notes et références

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  1. a etbOuvrage par le lieutenant-colonel Jean-Paul Dubois, ancien chef de bataillon du48e RI en 1998
  2. Histoire de l'infanterie en France par Belhomme T3 P460-461
  3. a etbOuvrage48e Régiment d'Infanterie, Rennes, imprimerie Oberthur 1920.
  4. Histoire de l'infanterie en France de Victor Louis Jean François Belhomme Vol 5 page 151
  5. Belhomme 1902,p. 147.
  6. Belhomme 1902,p. 283.
  7. Belhomme 1902,p. 295.
  8. Belhomme 1902,p. 337.
  9. Belhomme 1902,p. 428.
  10. Belhomme 1902,p. 433.
  11. Belhomme 1902,p. 454.
  12. Belhomme 1902,p. 487.
  13. Belhomme 1902,p. 594.
  14. Bibliographie fournie par l'association de recherches et d'études sur la vie des Bretons dans la Grande Guerre, président monsieur Prigent.j (associationbretagne 1914-1918)
  15. Décisionno 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées,no 27, 9 novembre 2007
  16. Bruno Tollon, Louis Peyrusse,« Dame Tholose » et la colonne Dupuy », sur societes-savantes-toulouse.asso.fr,in Mémoires de la Société archéologique du Midi de la France, Toulouse, 2005,t. LXV,p. 252.
  17. E. Pascallet,Revue générale, biographique et nécrologique, sur books.google.fr, Paris, Amyot, 1845, vol. IX,t. I,p. 293.
  18. (en)« French Infantry Regiments and the Colonels who Led Them: 1791 to 1815 », sur napoleon-series.org, juillet 2001.
  19. Napoléon Bonaparte,« La campagne de Russie, 1812 », sur books.google.fr,Correspondance générale publiée par la Fondation Napoléon, Fayard, 2012,t. XII,p. 3089.
  20. ab etcVanessa Lecomte, « Chronologie »,in Marina Ferretti Bocquillon (dir.),Maximilien Luce néo-impressionniste, Giverny, Musée des impressionnismes, Milan, Silvana Editoriale Spa, 2010,p. 116.

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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v ·m
Historique etréorganisations del'infanterieInsigne de béret de l'infanterie
Régiment d'infanterie d'active
(Infanterie de ligne)
Régiment d'infanterie de réserve
(Infanterie de ligne)
Régiment d'infanteriede marche
(Infanterie de ligne)
Régiment d'infanterie provisoire
Demi-brigades d'infanterie de ligne
Régiments d’infanterie territoriaux
Régiments d'infanterie légère
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