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Insigne régimentaire du47e RI | |
| Création | 1642 |
|---|---|
| Dissolution | 1962 |
| Pays | |
| Branche | Armée de terre |
| Rôle | Infanterie |
| Garnison | Saint-Malo |
| Devise | Semper fidelis Toujours fidèle |
| Inscriptions sur l’emblème | Fleurus 1794 La Corogne 1809 Constantine 1837 Sébastopol 1855 Artois 1915 Verdun 1917 La Marne 1918 AFN 1952-1962 |
| Anniversaire | Saint-Maurice |
| Fourragères | aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 |
| Décorations | Croix de guerre 1914-1918 deux palmes |
| modifier | |
Le47e régiment d'infanterie (47e RI) est unrégiment d'infanterie de l'Armée de terre françaisecréé sous la Révolution à partir durégiment de Lorraine, unrégiment français d'Ancien Régime
Le régiment reçoit le drapeau tricolore (1792).
En 1792, où les régiments furent désignés définitivement par des numéros. Chacun prit le numéro qui lui avait été donné au dernier classement général fait en 1776.
Devenu le47e de Ligne, il est présent à labataille de Fleurus (1794), puis il est intégré à l'armée du Rhin et Moselle (1796) et en 1799, il est une des unités de l'armée des Alpes.
De 1808 à 1814, il prend part à la guerre d'Espagne, et reçoit dumaréchal Bessières une épée d'honneur.

Dissous en 1815, il est reconstitué et participe à laconquête de l'Algérie de 1835 à 1839 et s'illustre lors de la prise de Constantine en 1837.
Le 15 octobre 1837, au cours de l'assaut de Constantine, après l'explosion qui se produit causant « La Brêche », le colonel Combes du47e de ligne se jette devant les soldats qui reculent, fait battre la charge et franchit « la Brêche » à leur tête.Atteint de trois balles, il continue à marcher en tête de sa troupe dans les ruelles de Constantine. Ses forces l'abandonnant, il se retire lentement et regagne la Brêche afin de rendre compte au général en chef de la prise de la ville. Il termine son rapport par ces mots :« Ceux qui ne sont pas blessés à mort auront à se réjouir d'un aussi beau succès. Pour moi je suis heureux d'avoir pu encore, à ma dernière heure, faire quelque chose pour le Roy et pour la Patrie ». Il succombe de ses blessures le lendemain et fut inhumé en face de la « Brêche », théâtre de sa gloire. Une rue de Constantine porta le nom, jusqu'à l'indépendance de l'Algérie, de « rue du47e de ligne ».

EnCrimée de 1855 à 1856, il participe ausiège de Sébastopol et à labataille de Tratkir.
Par décret du 2 mai 1859, le47e régiment d'infanterie de ligne fourni une compagnie pour former le102e régiment d'infanterie de ligne.
En 1870, il combat àFrœschwiller, puis àSedan, il dépose les armes après la capitulation deNapoléon III.
Son2e bataillon estenvoyé en Tunisie en 1881.
Lors de laréorganisation des corps d'infanterie de1887, le2e bataillon forme le154e régiment d'infanterie.
En 1914 : casernementSaint-Malo,Saint-Servan,40e brigade d'infanterie,20e division d'infanterie,10e corps d'armée. À ce moment-là, en août 1914, le47e RI regroupe environ 3 300 soldats, officiers, sous-officiers et hommes du rang[3].

Le 15 octobre 1918, il pénètre en Alsace. Il apprend à Frizon la signature de l'armistice.
Parti de Saint-Malo, le47e R.I. finit la guerre à Strasbourg le 22 novembre 1918, après un début à Charleroi.
Erwan Le Gall[3] précise que La base de données des morts pour la France de l'unité fait apparaître631 fantassins du47e RI titulaires de la mention « Mort pour la France » des suites de « blessures de guerre, dont 155 pour l’année 1914, 220 pour 1915, 81 pour 1916, 84 pour 1917 et enfin 91 pour 1918.

Formé le sous les ordres du lieutenant-colonel Binet puis commandant Perier puis lieutenant-colonel de la Vernette, il appartient à la20e division d'infanterie. Région militaire, centre mobilisateur d'infanterie, réserve A type NE ; il est mis sur pied par leCMI 44[Quoi ?]Saint-Malo.
En 1955, le47e régiment d'infanterie est recréé et devient le47e bataillon d'infanterie - unité de rappelés. Il rejoint Barika dans le secteur de Batna ;
En 1956, il est transféré à El Kantara et installe le PC à l’hôtel Bertrand dans les gorges et devient le { quartier nord », ZSC,21e DI, secteur de Biska.
La troupe se répartit dans les PK de surveillance de la voie ferrée Biskra - Batna par où transitent, outre les trains de voyageurs et de marchandises, les trains de pétrole brut.
Secondé par un peloton cynophile stationné à la gare d'El Kantara, de nombreuses mines seront neutralisées, néanmoins de nombreux convois ferroviaires seront victimes de ces mines à l'exception des trains de pétrole.
En juin 1959, et par décision du général Boucher de Crèvecœur commandant la21e DI, la3e Compagnie occupe Beni Ferrah, abandonné depuis 1954 et la2e Compagnie stationne à Djémorah où elle remplace une unité de tirailleurs algériens. Le commando de chasse restera stationné à El Outaya sur la RN Biskra - Batna.
Les chefs de bataillon ayant commandé l'unité en Algérie furent :
De 1956 à 1962, le bataillon aura 43 morts et 78 blessés.
À la veille du cessez-le-feu (), cinq soldats seront assassinés au PK 159 près d'El Kantara par trois déserteurs algériens.Dès le 19 mars 1962, les PK 121, 131, 136, 139, 159, 169, 185, 193 de surveillance de la voie ferrée sont supprimés et le PK 123 - « col des juifs » le sera le 27 mars. Les cinq soldats littéralement « égorgés et mutilés » sont le Sergent Pireaux André, le1er cl. Dayriat André,2e cl Touboul Maurice Prosper,2e cl Bernard Roger et le2e cl. Fernand Brun. à cause de la trahison des trois éléments F.S.N.A de la garnison qui ont déserté. Il y eut deux rescapés.
En mai, les onze mulets du bataillon et les 23 chiens du16e peloton cynophile sont reversés respectivement aux centres vétérinaires de Saint-Arnaud et Compiègne.
En juillet 1962, le bataillon embarquera à Bône et sera dissous aucamp de Sissonne.
Il porte, brodées en lettres d'or, les inscriptions[4],[5] :
