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47e régiment d'infanterie (France)

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47e régiment d’infanterie
Image illustrative de l’article 47e régiment d'infanterie (France)
Insigne régimentaire du47e RI

Création1642
Dissolution1962
PaysDrapeau de la FranceFrance
BrancheArmée de terre
RôleInfanterie
GarnisonSaint-Malo
DeviseSemper fidelis
Toujours fidèle
Inscriptions sur l’emblèmeFleurus 1794
La Corogne 1809
Constantine 1837
Sébastopol 1855
Artois 1915
Verdun 1917
La Marne 1918
AFN 1952-1962
AnniversaireSaint-Maurice
Fourragèresaux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918
DécorationsCroix de guerre 1914-1918
deux palmes
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Le47e régiment d'infanterie (47e RI) est unrégiment d'infanterie de l'Armée de terre françaisecréé sous la Révolution à partir durégiment de Lorraine, unrégiment français d'Ancien Régime

Création et différentes dénominations

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Article détaillé :Différentes dénominations de 1644 à 1791.

Chefs de corps

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Article détaillé : Mestres de camp et colonels de 1644 à 1791.
  •  : Pierre François vicomte d'Olonne
  • 1792 :Joseph Antoine Colomb
  • 1795 : chef de brigade Nérin
  • 1795: chef de brigade Perrin (1754-1800), du 3/4/1795 au 19/4/1796.
  • 1798 : chef de brigade O'Neil
  • 1erfloréalanVII () :Pierre Denis de La Châtre
  • 1808 : colonel Donadieu
  • 1811 : colonel Dein, tué à labataille d'Orthez[1].
  • 1814 : colonel Danlion
  • 1815 : colonel de Civrac
  • 1820 : colonel Penguern
  • 1820 : colonel Peyris
  • 1825 : colonel Rouget
  • 1830 : colonel Ruelle
  • 1832 :Michel Combe
  • 1837 : colonel de Beaufort
  • 1847 : colonel d'Estienne de Chausse-Gros de Lioux
  • 1852 : colonel Fare
  • 1852 : colonel Lemaire
  • 1860 : colonel de Beaulincourt
  • 1864 : colonel de Gramont
  • 1871 : colonel Mesny
  • 1879 : colonel Frélaut
  • 1883 : colonel Brissaut
  • 1885 : colonel Alessandri
  • 1887 : colonel Beaudoin
  • 1889 : colonel Carpentier
  • 1893 : colonel Rivière
  • 1895 : colonel Nonail de La Villegille
  • 1899 : colonel de La Celle de Chateaubourg
  • ....
  • ....
  • au : colonelLouis-Gaston Zopff
  • 1938-1939 : colonel Voillot
  • 1939-1940 : lieutenant-colonel Binet puis commandant Perier puis lieutenant-colonel de la Vernette.

Historique des garnisons, combats et batailles du47e RI

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Ancien Régime

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Article détaillé :Régiment de Lorraine.

Guerres de la Révolution et de l'Empire

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Le régiment reçoit le drapeau tricolore (1792).
En 1792, où les régiments furent désignés définitivement par des numéros. Chacun prit le numéro qui lui avait été donné au dernier classement général fait en 1776.
Devenu le
47e de Ligne, il est présent à labataille de Fleurus (1794), puis il est intégré à l'armée du Rhin et Moselle (1796) et en 1799, il est une des unités de l'armée des Alpes.
De 1808 à 1814, il prend part à la guerre d'Espagne, et reçoit dumaréchal Bessières une épée d'honneur.

Insigne de béret d'infanterie.

1815 à 1852

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Dissous en 1815, il est reconstitué et participe à laconquête de l'Algérie de 1835 à 1839 et s'illustre lors de la prise de Constantine en 1837.

Le 15 octobre 1837, au cours de l'assaut de Constantine, après l'explosion qui se produit causant « La Brêche », le colonel Combes du47e de ligne se jette devant les soldats qui reculent, fait battre la charge et franchit « la Brêche » à leur tête.Atteint de trois balles, il continue à marcher en tête de sa troupe dans les ruelles de Constantine. Ses forces l'abandonnant, il se retire lentement et regagne la Brêche afin de rendre compte au général en chef de la prise de la ville. Il termine son rapport par ces mots :« Ceux qui ne sont pas blessés à mort auront à se réjouir d'un aussi beau succès. Pour moi je suis heureux d'avoir pu encore, à ma dernière heure, faire quelque chose pour le Roy et pour la Patrie ». Il succombe de ses blessures le lendemain et fut inhumé en face de la « Brêche », théâtre de sa gloire. Une rue de Constantine porta le nom, jusqu'à l'indépendance de l'Algérie, de « rue du47e de ligne ».

Second Empire

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Un tambour-major du47e régiment d'infanterie de ligne (au centre) àStrasbourg en 1859. Dessin deHenry Ganier-Taconville.

EnCrimée de 1855 à 1856, il participe ausiège de Sébastopol et à labataille de Tratkir.

Par décret du 2 mai 1859, le47e régiment d'infanterie de ligne fourni une compagnie pour former le102e régiment d'infanterie de ligne.

1870 à 1914

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En 1870, il combat àFrœschwiller, puis àSedan, il dépose les armes après la capitulation deNapoléon III.

Son2e bataillon estenvoyé en Tunisie en 1881.

Lors de laréorganisation des corps d'infanterie de1887, le2e bataillon forme le154e régiment d'infanterie.

Première Guerre mondiale

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En 1914 : casernementSaint-Malo,Saint-Servan,40e brigade d'infanterie,20e division d'infanterie,10e corps d'armée. À ce moment-là, en août 1914, le47e RI regroupe environ 3 300 soldats, officiers, sous-officiers et hommes du rang[3].

Le247e régiment d'infanterie (régiment de réserve du47e) et son porte-drapeau, le Servannais Alexandre Miniac, durant la Grande Guerre.

1914

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1915

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1916

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1917

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1918

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Le 15 octobre 1918, il pénètre en Alsace. Il apprend à Frizon la signature de l'armistice.
Parti de Saint-Malo, le47e R.I. finit la guerre à Strasbourg le 22 novembre 1918, après un début à Charleroi.

Erwan Le Gall[3] précise que La base de données des morts pour la France de l'unité fait apparaître631 fantassins du47e RI titulaires de la mention « Mort pour la France » des suites de « blessures de guerre, dont 155 pour l’année 1914, 220 pour 1915, 81 pour 1916, 84 pour 1917 et enfin 91 pour 1918.

Entre-deux-guerres

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Seconde Guerre mondiale

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Insigne régimentaire du47e RI (1939)

Formé le sous les ordres du lieutenant-colonel Binet puis commandant Perier puis lieutenant-colonel de la Vernette, il appartient à la20e division d'infanterie. Région militaire, centre mobilisateur d'infanterie, réserve A type NE ; il est mis sur pied par leCMI 44[Quoi ?]Saint-Malo.

De 1945 à nos jours

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En 1955, le47e régiment d'infanterie est recréé et devient le47e bataillon d'infanterie - unité de rappelés. Il rejoint Barika dans le secteur de Batna ;
En 1956, il est transféré à El Kantara et installe le PC à l’hôtel Bertrand dans les gorges et devient le { quartier nord », ZSC,
21e DI, secteur de Biska.
La troupe se répartit dans les PK de surveillance de la voie ferrée Biskra - Batna par où transitent, outre les trains de voyageurs et de marchandises, les trains de pétrole brut.
Secondé par un peloton cynophile stationné à la gare d'El Kantara, de nombreuses mines seront neutralisées, néanmoins de nombreux convois ferroviaires seront victimes de ces mines à l'exception des trains de pétrole.
En juin 1959, et par décision du général Boucher de Crèvecœur commandant la
21e DI, la3e Compagnie occupe Beni Ferrah, abandonné depuis 1954 et la2e Compagnie stationne à Djémorah où elle remplace une unité de tirailleurs algériens. Le commando de chasse restera stationné à El Outaya sur la RN Biskra - Batna.

Les chefs de bataillon ayant commandé l'unité en Algérie furent :

De 1956 à 1962, le bataillon aura 43 morts et 78 blessés.

À la veille du cessez-le-feu (), cinq soldats seront assassinés au PK 159 près d'El Kantara par trois déserteurs algériens.Dès le 19 mars 1962, les PK 121, 131, 136, 139, 159, 169, 185, 193 de surveillance de la voie ferrée sont supprimés et le PK 123 - « col des juifs » le sera le 27 mars. Les cinq soldats littéralement « égorgés et mutilés » sont le Sergent Pireaux André, le1er cl. Dayriat André,2e cl Touboul Maurice Prosper,2e cl Bernard Roger et le2e cl. Fernand Brun. à cause de la trahison des trois éléments F.S.N.A de la garnison qui ont déserté. Il y eut deux rescapés.
En mai, les onze mulets du bataillon et les 23 chiens du
16e peloton cynophile sont reversés respectivement aux centres vétérinaires de Saint-Arnaud et Compiègne.
En juillet 1962, le bataillon embarquera à Bône et sera dissous au
camp de Sissonne.

Drapeau

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Il porte, brodées en lettres d'or, les inscriptions[4],[5] :

Décorations

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Personnalités ayant servi au sein du47e RI

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Sources et bibliographies

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Notes et références

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  1. AlainPigeard,Dictionnaire de la Grande Armée, Paris,Éditions Tallandier,, 814 p.(ISBN 2-84734-009-2),p. 731
  2. Histoire de l'infanterie en France de Victor Louis Jean François Belhomme Vol 5 page 151
  3. a etbErwan Le GallLe47e régiment d’infanterie pendant la Première Guerre mondiale Thèse de doctorat en Histoire Sous la direction de Luc Capdevila, 2019[lire en ligne]
  4. Décisionno 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées,no 27,
  5. Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie

Voir aussi

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Articles connexes

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v ·m
Historique etréorganisations del'infanterieInsigne de béret de l'infanterie
Régiment d'infanterie d'active
(Infanterie de ligne)
Régiment d'infanterie de réserve
(Infanterie de ligne)
Régiment d'infanteriede marche
(Infanterie de ligne)
Régiment d'infanterie provisoire
Demi-brigades d'infanterie de ligne
Régiments d’infanterie territoriaux
Régiments d'infanterie légère
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