Le46e régiment d'infanterie (46e RI ) est unrégiment d'infanterie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir durégiment de Bretagne , unrégiment français d'Ancien Régime . Il est dissous depuis1997 .
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1894 -1898 :Virgile Robert ... 1905 :Charles Holender 1907 -1909 :Charles Ebener ... ? :Antoine Gramat 1910 -25 août 1914 : colonelGabriel Malleterre (nommé commandant de la brigade)[ 1] 25 août 1914 -10 septembre 1914 : lieutenant-colonel Luc Miegeville (commandant en second, blessé le 8 septembre, évacué le 10)10 septembre 1914 - 5 novembre 1914 : commandant Louis Darc5 novembre 1914 - 4 décembre 1914 : colonel Galon (blessé) 10 décembre 1914 - 8 janvier 195 : lieutenant-colonel Roller (blessé) ? -21 janvier 1915 : Joseph Chaulet[ 2] (†) 15janvier 1915 : colonel Simon 1917 -1920 : lieutenant-colonel Eugène PeyrotteLieutenant-colonel Bertrand 1944-1945[ 3] Lieutenant-colonel d’Esneval 1945-1946 Lieutenant-colonel de Stabenrath 1946 (dissolution le 30/04/1946) Chef de bataillon Hallouin 194646e bataillon de la 10e demi-brigade d’infanterie à compter du1er mai 1946 Chef de bataillon de Monner 1946 (en fonction pendant un mois) Chef de bataillon Dufour 1946-1947 Chef de bataillon Garat 1947-1948 Chef de bataillon Martrou 1948-1949 Chef de bataillon Hunold 1949-195046e bataillon d’infanterie (formant corps) Chef de bataillon Gérard-Séné 1950-1952 Lieutenant-colonel Négrié 1952-1954 Lieutenant-colonel Jasselin 1954-1956 Lieutenant-colonel Niveau de Villedary 1956-1958 Lieutenant-colonel Sorbier de Pougnadoresse 1958-1960 Lieutenant-colonel Coudurier 1960-1961 Lieutenant-colonel de Peretti 1961-1962 Colonel Burger 1962-1964 Colonel Teysseyre 1964-1966 ColonelBourdis 1966-1968 Colonel Lamy 1968-1970 Colonel Good 1970-1972 Colonel Grué 1972-1974 Colonel Juin (fils du maréchal) 1974-1976 Colonel Motte 1976-1978 Colonel de Moulins d’Amieu de Beaufort 1978-1980 Colonel Cottereau 1980-1982 ColonelParis 1982-1984 Colonel Fresnel 1984-1986 Colonel Bonamy 1986-1988 Colonel de Laforcade 1988-1990 Colonel Rousselet 1990-1992 Colonel Buttay 1992-1994 (dissolution du46e RI le14 septembre à minuit) Colonel Bonioni 1995-199746e RI de réserve dissous le30 juin 1997
(*)Officiers qui sont devenus par la suitegénéraux de brigade , (**)Officiers qui sont devenus par la suitegénéraux de division
Guerre de la Première Coalition Colonels tués et blessés à la tête du46e régiment d'infanterie de ligne pendant la période 1804-1815 :
ColonelJoseph Pierre Richard : blessé le5 juin 1807 et tué le21 mai 1809 ColonelBaudinot : blessé le6 juillet 1809 Colonel Brue : blessé le17 août 1812 Officiers tués et blessés au sein du46e régiment d'infanterie de ligne pendant la période 1804-1815 :
Officiers tués : 55 Officiers morts de leurs blessures : 24 Officiers blessés : 186 Soldats du46e RI à Saint-Cloud après leur victoire au championnat militaire decross country de 1913. Un bataillon du régiment participe à laconquête de la Tunisie par la France [ 5] .
En 1914, le régiment est caserné àParis etFontainebleau .
Pendant toute la durée de la guerre, le régiment fait partie de la10e division d'infanterie , d'abord rattaché à la19e brigade de cette division puis à l'infanterie divisionnaire à partir d'août 1917 [ 6] .
Le28 novembre 1918 , le régiment est cité à l'ordre de la5e Armée française, ses pertes s'élèvent alors à 3 684 tués ou disparus, dont 76 officiers.
Pendant l'entre-deux-guerres , il est stationné àParis etFontainebleau , toujours rattaché à la10e DI [ 7] .
Images du régiment dans l'entre-deux-guerres Soldats du régiment gardant le cœur de
Gambetta lors de son transfert au
Panthéon le
11 novembre 1920 .
Fidèle à sa devise, il succombe héroïquement surAsfeld le10 juin 1940 , au terme de labataille de l'Aisne [style à revoir] . Il lui reste alors 6 officiers, 8 sous-officiers et 82 soldats. Il est dissous dès la création de l'armée d'armistice .
Le régiment renaît de ses cendres lors de lalibération de la France . Il est recréé le10 décembre 1944 à partir de la4e demi-brigade qui regroupe depuisnovembre 1944 les bataillons 1/22, 4/22, 9/22 et 11/22 des forces françaises de l'intérieur en région parisienne. Rattaché à la nouvelle10e division d'infanterie , le46e RI reçoit le11 janvier 1945 son drapeau des propres mains du général de Gaulle [ 7] .
Il est détaché fin mars 1945 sur lefront de l'Atlantique , combattant contre lespoches allemandes de La Rochelle . Rééquipé (partiellement) à l'américaine après le rattachement de la10e DI à la 1re armée française le17 mai 1945 , le46e RI entre en Allemagne avec sa division en juin 1945, installant son PC à Montabaur en juillet[ 7] .
La garde au drapeau du46e RI en 1986 à la caserne Mortier à Paris avant une prise d'arme à l'Arc de Triomphe . Le46e RI est dissous le30 avril 1946 , devenant le 46e bataillon d'infanterie de la 10e demi-brigade d'infanterie[ 7] .
Relevant desForces françaises à Berlin à partir denovembre 1947 [ 7] , après l'Accord quadripartite sur Berlin , il est stationné auQuartier-Napoléon avec le11e régiment de chasseurs [ 8] , ces deux unités y « succédant » à laFallschirm-Panzer-Division 1. Hermann Göring . Redevenu un régiment, le46e RI est dissous le14 septembre 1994 .
Il est recréé le1er juillet 1995 , comme régiment de réserve associé au24e régiment d'infanterie deVincennes . Il est chargé de missions de protection des populations et d'aide aux autorités avant une ultime dissolution le30 juin 1997 .
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes [ 9] :
La cravate du drapeau est décorée de lacroix de guerre 1914-1918 avec une palme, de lacroix de guerre 1939-1945 avec une palme, de laMédaille d'or de la Ville de Milan et, depuis 1994, des flammes de l'armée de laRépublique Fédérale Allemande et de la ville deBerlin .
« Vaillant régiment qui, depuis le début de la campagne, tant en Argonne qu'à Vauquois, dans la Somme, sur l'Oise, en Champagne et dans l'Aisne, a fait preuve d'une ténacité farouche dans la défensive et d'une inlassable ardeur dans l'offensive.Sous l'impulsion énergique de son chef, le lieutenant-colonel Peyrotte, vient, du30 septembre au8 octobre 1918 , de soutenir pendant 7 jours et 7 nuits consécutifs la poursuite acharnée de l'ennemi, le forçant à reculer de plus de 6 kilomètres, le rejetant au nord de la Suippe, lui occasionnant de lourdes pertes et capturant plus de 200 prisonniers et un nombre important de mitrailleuses. A repoussé de puissantes contre-attaques destinées à le refouler au sud de la rivière, se cramponnant au terrain conquis. »[ 5]
— Général Guillaumat
19 août 1800 :grenadier Pierre Lefort : fusil d'honneur[Quoi ?] 19 octobre 1800 :fusilier Louis Pauvart : fusil d'honneur21 janvier 1801 : fusilier Loup Favard : fusil d'honneur25 septembre 1801 : fusilier Joseph Aubert : fusil d'honneur13 septembre 1802 : caporal Jean-Marie Carton : fusil d'honneur15 septembre 1802 : capitaine Georges Henri Dardart : sabre d'honneur15 septembre 1802 : fusilier Joseph Émilien Libotte : fusil d'honneur15 septembre 1802 : sous-lieutenant Jean-Louis Prosper Mien : sabre d'honneur15 juillet 1803 : lieutenant Jean-Claude Vincent Guillemin : sabre d'honneur15 juillet 1803 : capitaine Jean-Baptiste Triboulez : sabre d'honneurSa devise est "Potius mori quam vinci " ("Plutôt mourir qu'être vaincu") qui est remplacée vers 1757 par "Potius mori quam faedari " ("Plutôt mourir que faillir")[réf. nécessaire] .
L'insigne du régiment est un écu portant les têtes deLa Tour d'Auvergne , héros du régiment tué en 1800 et d'un poilu de la Grande Guerre. En pointe, l'insigne porte le drapeau du régiment de Bretagne, chargé du numéro 46[ 7] .
Carl von Steuben ,Louis-Charles-Antoine Desaix en uniforme de capitaine au46e régiment de ligne en 1792 (1768-1800) ,1835 ,Musée de l'Histoire de France (Versailles) .Louis Nicolas de Clerville , comme cadet, l’année de sa création (1644)Pierre Clavel alorscapitaine à la46e demi-brigade depremière formation 1783 à 1791 :Louis Charles Antoine Desaix de Veygoux 1791 à 1795 :Pascal Antoine Fiorella 1796 à 1800 :Théophile Malo Corret de la Tour d'Auvergne (premier grenadier des armées de la République, inhumé auPanthéon ) GénéralJean-Pierre Dellard en tant quemajor . Cent jours :Jacques Aupick , beau-père de Charles Baudelaire, blessé àFleurus .1841 à 1847 :Alexandre Desrousseaux , musicien, célèbre plus tard comme chansonnier et auteur duP'tit Quinquin . 1872 à 1877 :Clément Cabanettes , fondateur de la ville dePigüé enArgentine . Adolphe Reinach (1887-1914), incorporé comme sous-lieutenant lors de lamobilisation de 1914 , tué au combat le 30 aoûtHenri Collignon (1856-1915), préfet et anciensecrétaire général de la Présidence de la République , engagé volontaire comme simple soldat à 58 ans, tué au combat à Vauquois au cours de deux journées de combats intensifs pour la reprise de la butte. Une borne en bas de la butte a été érigée en sa mémoire.Clovis Vincent (1879-1947), neurologue, s'est distingué, comme médecin, à la bataille de Vauquois.1955-1957 : Sous-lieutenantJean-Louis Swiners . Jacques Bourdis (1920-2007), général,Compagnon de la Libération , chef de corps du régiment de 1966 à 1968.Lucien Cambas (1916-1961), résistant, Compagnon de la Libération.Jean-Marie Aron Lustiger (1926-2007),Cardinal-archevêque de Paris , y effectue son service militaire à BerlinJean Pillard (1914-1989), résistant, Compagnon de la Libération.Sur les autres projets Wikimedia :
↑ [1] ↑ Joseph Chaulet sur Mémoire des Hommes ↑ Ordre du Régiment N°28 du1er février 1945- décès du Lieutenant-Colonel Bertrand ↑ Histoire de l'infanterie en France de Victor Louis Jean François Belhomme Vol 5 page 151 ↑a etb Historique 1920 ,p. 8. ↑ Service historique de l'état-major des armées ,Les Armées françaises dans la Grande Guerre ,vol. 2, t. 10 :Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie , Paris, Imprimerie nationale ,1924 , 1092 p.(lire en ligne ) , p. 78-79 ↑a b c d e etf Jacques Sicard, « La10e division d'infanterie et ses insignes »,Militaria Magazine ,no 100,novembre 1993 , p. 71-75 ↑ « Témoignage : un Cauchois a vécu la construction du mur de Berlin », surlecourriercauchois.fr (consulté le2 juillet 2022 ) ↑ Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007