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| 43e régiment d’infanterie | |
Insigne régimentaire du43e RI | |
| Création | 1638 |
|---|---|
| Dissolution | 2011 |
| Pays | |
| Branche | Armée de terre |
| Type | Régiment d'infanterie |
| Garnison | Lille |
| Ancienne dénomination | Régiment des Vaisseaux |
| Surnom | « Le royal des vaisseaux » |
| Devise | Une sardine pour 3 43e ton passé t'en souviens-tu ?. |
| Inscriptions sur l’emblème | Valmy 1792 Marengo 1800 Austerlitz 1805 Iéna 1806 Zaatcha 1849 Sébastopol 1855 La Somme 1916 Flandres 1917 L'Aisne 1918 AFN 1952-1962 |
| Guerres | Guerres de la Révolution Guerres napoléoniennes Conquête de l'Algérie Campagne d'Italie de 1859 Guerre de 1870 Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale Guerre d'Indochine Guerre d'Algérie |
| Fourragères | Aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 |
| Décorations | Croix de guerre 1914-1918 trois palmes Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs une palme Médaille d'or de Milan (campagne d'Italie 1859 : Solférino, Parlestro et Magenta) |
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Le43e régiment d'infanterie (43e RI) était unrégiment d'infanterie de l'Armée de terre françaisecréé sous la Révolution à partir durégiment Royal des Vaisseaux, unrégiment français d'Ancien Régime.
Son surnom étaitLe Royal-des-Vaisseaux. Le régiment était implanté au sein de lacitadelle de Lille qui abrite aujourd'hui leCorps de réaction rapide-France.
Ses traditions sont gardées par legroupement de soutien de la base de défense de Lille.
L'ordonnance du1er janvier 1791 fait disparaître les diverses dénominations, et les corps d'infanterie ne sont désormais plus désignés que par le numéro du rang qu'ils occupaient entre eux. Ainsi, 101 régiments sont renommés. Les régiments sont toutefois largement désignés avec le termeci-devant, comme43e régiment d'infanterie ci-devant Royal des Vaisseaux.
Chaque régiment n'eut plus qu'un drapeau aux couleurs rouge, blanc et bleu, ayant d'un côté cette inscription :Obéissance à la Loi et de l'autre le numéro du régiment et les noms des actions éclatantes où il s'était trouvé.
En janvier1791, un ordre de dugénéral Bouillé appela le régiment àVerdun, et il était placé àSedan lorsque leroi s'échappa de Paris.
Pendant l'année qui s'écoula avant lecommencement des hostilités, « 43e régiment d'infanterie de ligne ci-devant Royal-Vaisseaux » travailla avec ardeur à mettre la place deSedan en état de défense.
En mai1792,dans le cadre desguerres de la Révolution le2e bataillon fut envoyé àGivet et le1er bataillon fit partie de l'armée des Ardennes, commandée par legénéral La Fayette. Ce fut le colonel Anselme de Sicard qui vint annoncer auministre de la guerre,Joseph Servan, que ce général avait quitté le camp deSedan dans la nuit du 19 au 20 août. C'était à ce même officier que La Fayette avait confié la garde des trois députés de laConvention nationale qu'il avait fait arrêter (Kersaint,Antonelle,Peraldi)[2].
En1792, le1er bataillon s'est trouvé auxbatailles de Jemmapes etde Valmy, puis à la prise deNamur ou il est mis engarnison.
En1793, après lerevers de Neerwinden, il rétrograda surCharlemont puis surValenciennes. Il contribua à ladéfense de Valenciennes, se retira àLaon après la capitulation et futenvoyé dans la Vendée.
Le 16 avril1794, ce bataillon est entré dans la formation de la85e demi-brigade depremière formation.
En1793, le2e bataillon servit, à l'armée des Ardennes.
Au début de1794, il fut versé, dans la86e demi-brigade depremière formation.
Le26fructidoranII (), lors dupremier amalgame la43e demi-brigade de première formation est formée avec les :
De1794 à1796 la43e demi-brigade est rattachée à l'armée du Nord et contribue à la seconde conquête de la Belgique et à celle de la Hollande.
En1795, l'unité alors en Italie est engagée dans labataille de Loano.
En1796, lademi-brigade passe à l'armée de Sambre-et-Meuse et participe auxbatailles d'Altenkirchen,de Friedberg etde Wurtzbourg.
Le 10 juillet 1796, lors de la prise de la ville deFriedberg par la43e demi-brigade, la compagnie degrenadiers charge les défenseurs dans la Grand'rue, les culbutent, les force à se retirer et contribue à faire mettre bas les armes de deux bataillons autrichiens.
La43e demi-brigade de deuxième formation est formée en1796 par l'amalgame des :
La43e demi-brigade, fait les campagne de1796 et1797 à l'armée d'Italie et se trouve auxbatailles de Rivoli,de La Favorite et aupassage du Tagliamento.
En1798 et1799, elle est rattachée à l'armée d'observation du Rhin[Notes 6]
En1800 et1801, l'unité passe à l'armée d'Italie et se trouve engagée dans lesbatailles de Montebello,de Marengo etde Pozzolo.
Dans le courant de l'année 1801, elle rejoint lecamp de Boulogne en vue d'un débarquement enGrande-Bretagne.
Par décret du1ervendémiaireanXII (), lePremier Consul prescrit unenouvelle réorganisation de l'armée française. Il est essentiel de faire remarquer, pour faire comprendre comment, souvent le même régiment avait en même temps des bataillons enAllemagne, enEspagne et enPortugal, ou dans d'autres pays de l'Europe, que, depuis 1808, quelques régiments comptaient jusqu'à 6 bataillons disséminés, par un ou par deux, dans des garnisons lointaines et dans les diverses armées mises sur pied depuis cette date jusqu'en 1815.
Ainsi, le43e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la1er,2e et3e bataillons de la43e demi-brigade de deuxième formation.
L'unité reste positionnée aucamp de Boulogne jusqu'en1805 ou il rejoint le4e corps de la Grande Armée avec lequel il participe aux bataillesd'Ulm etd'Austerlitz (2 décembre 1805).
De1806 à1808, toujours affecté au4e corps de la Grande Armée, il est engagé dans laCampagne de Prusse et de Pologne et se trouve à labataille d'Iéna (14 octobre 1806) puis en1807 à labataille d'Eylau (8 février 1807) puis à celled'Heilsberg (10 juin 1807).
De1808 à1814, le43e régiment d'infanterie de ligne est rattaché à l'armée d'Espagne.
En 1808, il participe auxbatailles de Medina de Rioseco,de Bilbao etde Durango.
En1809, il se trouve aucombat de Santander et ausoulèvement de Ronda.
En1810 à la prise deRonda, dePampelune et d'Aspiro
En1811, à ladéfense de Ronda,de Villa-Nova-del-Duque etd'Osuna
En1812 à Olora
En1813 auxbatailles de Vitoria,de la Bidassoa, Saint-Barbe,de la Nivelle etde Bayonne.
Les bataillons engagés dans lacampagne d'Allemagne combattent àLützen, àBautzen, àKulm, àLeipzig et àHanau.
En1814, dans le cadre de laGuerre d'indépendance espagnole, il se trouve auxbatailles d'Orthez (27 février 1814) etde Toulouse. Une autre partie du régimentCampagne de France (1814) se trouve au6e corps de la Grande Armée sous les ordres dumaréchalMarmont avec lequel il se trouve auxbatailles de Champaubert,de Montmirail,de Vauchamps,de Laon,de Reims,de Fère-Champenoise etde Paris.
Après l'exil deNapoléon Ier à l'île d'Elbe, l'ordonnance royale duqui réorganise les corps de l'armée française, le43e régiment d'infanterie prend leno 40.
À son retour de l'île d'Elbe, le,Napoléon Ier prend, le, un décret qui rend aux anciens régiments d'infanterie de ligne les numéros qu'ils avaient perdus.
Ainsi le43e régiment d'infanterie se trouve engagé dans laguerre de Vendée auxbatailles de Saint-Gilles etdes Mathes.
Après la seconde abdication de l'Empereur,Louis XVIIIréorganise de l'armée de manière à rompre avec l'héritage politico-militaire duPremier Empire.
A cet effet une ordonnance du licencie l'ensemble des unités militaires françaises.
Par ordonnance du, Louis XVIII crée leslégions départementales. Leslégions de la Charente-Inférieure etde la Manche, qui deviendront le43e régiment d'infanterie de ligne en 1820, sont créées avec le fonds du11e régiment d'infanterie de l'Empire.
En1820 uneordonnance royale deLouis XVIIIréorganise les corps de l'armée française en transformant leslégions départementales régiments d'infanterie de ligne. Ainsi, le43e régiment d'infanterie de ligne est formé, àBrest le 1er janvier 1821, avec les bataillons deslégions de la Charente-Inférieure etde la Manche.
Cette, même année, une partie de la légion de la Manche, entrée dans la composition du43e régiment d'infanterie de ligne, quitte l'unité pour former le25e régiment d'infanterie de ligne.
En 1830, lors de laRévolution, le régiment, stationné auHavre et àDieppe, se rallie aunouveau régime. Cette mêmme année, une ordonnance du crée le4e bataillon et porte le régiment, complet, à 3 000 hommes[3].
En, le régiment participe à la répression de troubles ayant éclaté dans leMorbihan.
De1845 à1851, le43e RI participe à laconquête de l'AlgérieLe, alors que le régiment est engarnison àToulon, il reçoit l'ordre d'envoyer trois bataillons àAlger. Deux bataillons quittent Toulon le, et le troisième le. Le régiment s'installe àBougie.
Du au le43e RI partidipe à l'expédition contre les tribus liées à Abd El Kader. Cette expédition, mal préparée, se solde par la mort de 66 hommes dont 2 au combat.
Le, le1er bataillon est en garnison àPhilippeville, et le2e bataillon àSétif. L'unité est engagée dans les opérations dans la région contre la tribu des Bou Taleb.
Le, le1er bataillon part pour Djidjelli, le2e est en opération contre la tribu des Amouchas.
Le, le3e bataillon est en opération enKabylie et soumet les Beni Brahim. Le régiment part ensuite pourBatna puisBône, sa nouvelle garnison.
Jusqu'en, il se livre à des travaux de création de centres agricoles et à la pacification. De juillet à novembre1849, le régiment se trouve ausiège et à la prise de Zaatcha. Cette opération est menée avec le1er bataillon deLégion étrangère et la4e compagnie du3e BILA .
En juin1850, unbataillon de marche est formé et il combat, dans la région deTébessa, la tribu des Nementchas.
Le 6 janvier1851, le régiment embarque sur leVauban, débarque àToulon et part prendre garnison àLangres.
En septembre 1851, le régiment est stationné àParis.
Le, le régiment prend part aux opérations de police à la suite ducoup d'État.
Le, l'E-M, ledépôt, et le2e bataillon prennent leur quartier àMâcon, le3e bataillon àLons-le-Saulnier et le1er bataillon àChalon-sur-Saône.
En1855 et1856, le régiment est envoyé enCrimée ou il participe ausiège de Sébastopol. Durant cette guerre le régiment perd 879 hommes sur 3 350 engagés dont 500 de maladie.
En1859, il est engagé dans lacampagne d'Italie et participe auxbatailles de Palestro,de Magenta, etde Solférino. Durant cette campagne, le régiment perd 8 officiers et 145 sous-officiers et hommes de troupe.
Le le régiment se trouve en garnison àBourg-en-Bresse, et le 28 septembre de lamême année àLorient.
De1861 à1868, il se trouve successivement en garnison àLille, àAmiens, àPéronne, et àHam.
Le, le43e régiment d'infanterie de ligne fait partie de l'Armée du Rhin. Avec le5e bataillon de chasseurs du commandant Carré et le13e régiment d'infanterie du colonel Lion, le43e forme la1re brigade aux ordres du général Véron dit Bellecourt. Cette1re brigade avec la2e brigade du général Pradier, deux batteries de 4 et une de mitrailleuses, une compagnie du génie constituent la2e division d'infanterie commandée par le général de division Grenier. Cette division d'infanterie évolue au sein du4e corps d'armée ayant pour commandant en chef le général de division de Ladmirault.Enfermé dans Metz le régiment combat auxbatailles de Borny (),de Rezonville () etde Saint-Privat () avant d'être faitprisonnier après la capitulation dumaréchalBazaine.
Le, le4ebataillon, formé, pour la plupart, de nouveaux arrivants, quitte ledépôt pour contribuer à la formation du8e régiment de marche qui entrera à Paris dans la composition de la2e brigade de la1re division du13e corps d'armée[4].
Deuxbataillons de marche formé par le dépôt du43e forment le69e régiment de marche qui combat avec l'armée de la Loire et l'armée du Nord :Pont-Noyelles oubataille de l'Hallue (),Bapaume (9-) et Saint-Quentin (18-).
Le 1er avril1871, un nouveau43e est créé paramalgame de l'ancien43e de ligne et du43e régiment de marche formé pendant la guerre. Le nouveau régiment a quatre bataillons à six compagnies chacun. Il prend garnison àLille et est rattaché à la1re division d'infanterie lorsque celle-ci estcréée en 1873.
De1881 à1883, le4e bataillon qui fait partie du corps expéditionnaireenvoyé en Tunisie débarque àLa Goulette, le. Le bataillon est de retour en France le.
Le régiment est ensuite chargé du maintien de l'ordre dans le bassin deDouai en 1878, àArmentières en 1880, àPrémesques en 1889, et àHalluin en 1890.
Lors de laréorganisation des corps d'infanterie de1887, le régiment fournit un bataillon pour former le147e régiment d'infanterie.

1re brigade d'infanterie de la1re division d'infanterie du1er corps d'armée) d' au, puis à la162e division d'infanterie jusqu'en.
puis la retraite :
Le départ pour laChampagne.
Les combats dans l'Aisne coûtent au régiment la perte de 23 officiers et de 511 hommes.
Le43e régiment d'infanterie obtient une premièrecitation à l'ordre de l'armée le : « Sous l'impulsion énergique et personnelle de son chef, le général Rauscher, la1re brigade d'infanterie, comprenant le43e régiment d'infanterie sous le commandement du lieutenant-colonel Lapointe, et le127e régiment d'infanterie sous le commandement du lieutenant-colonel Pravaz, après avoir soutenu pendant douze jours un bombardement incessant sur un terrain presque sans abri, a, le, mené avec une énergie et un entrain admirable, une attaque qui a enfoncé les lignes allemandes sur deux kilomètres de profondeur, s'est maintenu sur la position conquise malgré les violentes réactions de l'adversaire, a infligé à l'ennemi des pertes cruelles, fait de nombreux prisonniers et enlevé un grand nombre de mitrailleuses. »
En, il assure la garde duRhin àMayence.

Le régiment est recréé le au sein de l'Armée d'armistice à partir du régiment départemental desBouches-du-Rhône. Ce dernier, formé fin juin avec les58e et61edemi-brigades alpines de forteresse, devient le43e régiment d'infanterie alpine. Régiment destroupes alpines, le43e RIA conserve néanmoins les traditions de la province desFlandres. Il est stationné àMarseille, avec son3e bataillon installé àTarascon jusqu'en décembre 1941, et une compagnie àCarpiagne[6].
Le Royal des Vaisseaux a récupéré son drapeau qui lui est présenté solennellement le[réf. souhaitée] avant d'être dissous le, après l'invasion de la zone sud par les Allemands[6].
À l'automne 1944, sixbataillons de marche formés avec des volontaires desforces françaises de l'intérieur dans leNord deviennent lesIer àVIe bataillons du43e RI mais ces bataillons ne conservent pas ce numéro lorsqu'ils passent dans l'Armée régulière[7],[8].
Le régiment est recréé le[9], à partir d'éléments des33e et34e demi-brigades de labrigade Bertrand, formées de résistants duCher et combattant alors devant lapoche de Royan, et de nouvelles recrues venues de Lille. Le régiment retourne dans le Cher où sa grande unité, la1re division d'infanterie, est en cours de reformation[7],[10].
La1re DI quitte leBerry en avril 1945 pour rejoindre les arrières de la1re armée française. Ses unités arrivées trop tard (début mai) ne mènent pas de réels combats mais capturent de nombreux prisonniers allemands dans leWurtemberg[7],[10].
En juillet 1945, la1re DI rejoint laSarre puis lepays de Bade en février 1946. C'est là que la division est dissoute en avril 1946[7],[10].
Le43e RI rejoint alors legroupement d'infanterieno 1 formé àCompiègne le[11].
Le régiment détache un bataillon de marche - le bataillon de marche du43e RI - entre et et participe notamment à l'opération Léa.
Citation du bataillon de marche du43e RI :
« Régiment d'élite, digne héritier duRoyal des Vaisseaux s'est montré dès son arrivée en Indochine, fidèle aux plus belles traditions de ses ainés. Engagé pendant huit mois dans le Sous-secteur deGia Lam (Tonkin) a mené à bien sous l'ardente impulsion de son chef, le Commandant Lejosne, la conquête et la pacification d'une région difficile comprise entre leCanal des Rapides et le Fleuve Rouge. Appelé à participer à la libération de Hà-Dông au dégagement de Nam-Dinh, aux opérations de nettoyage au nord du pont des Rapides a forcé l'admiration par son allant, son esprit offensif qui ne recula jamais devant les plus durs sacrifices.
Le, après un raid audacieux sur lefleuve Rouge, s'est emparé deViétri. Engagé sans un instant de repos dans la campagne d'automne, a donné une fois de plus la preuve de son mordant. Placé dans des conditions difficiles sur la Rivière Claire àPhu-Doan,Lang-Quang,Tuyên Quang,Son-Duong, a su faire face magnifiquement. il a infligé à l'ennemi des pertes considérables en hommes et en matériel. Il s'est affirmé partout l'une de nos plus brillantes Unités. »
: départ pour le Maroc.
Il participe aux opérations auMaroc puis enAlgérie de 1952 à 1962 au prix de 2 officiers, 3 sous-officiers et 57 soldats tués.
Au cessez-le-feu du en Algérie, le III/43e RI constitue comme 91 autres régiments, une des 114 unités de la force locale. Le III/43e RI forme une unité de la force locale de l'ordre algérienne, la416e UFL-UFO Ziamma Nansouriah, composés de 10 % de militaires métropolitains et de 90 % de militaires musulmans, qui pendant la période transitoire devaient être au service de l'exécutif provisoire algérien, jusqu'à l'indépendance de l'Algérie. (Accords d’Évian du).
Les principaux matériels sont des modules interconnectables qui permettent la mise à disposition rapide des postes de commandement mobiles aux états-majors, des véhicules de transport avec remorques assurent leur déplacement (semi-remorque 38 tonnes de type R290 VTL/R).
L'unité de réserve,5e compagnie USR, a rendu son fanion en. Son personnel rejoint l'UP2 du Corps de réaction rapide France (CRR-FR).

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[12],[13] :

Sa cravate est décorée :
Le régiment détache un bataillon de marche en Indochine entre et. Son fanion porte laCroix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs avec une citation () à l'ordre de l'armée (une palme). Le transfert de cette décoration au drapeau du régiment n'a pas été demandée, alors que cet usage est courant pour d'autres armes.
Il porte lafourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.
L'étoile bleue du régiment se porte sur la fourragère.
Les villes de Dunkerque et Gembloux (Belgique) lui ont décerné leur médaille commémorative des combats de 1940.
Le premier insigne du régiment, adopté vers 1939, présente une neuf d'or aux voiles blanches (référence aurégiment Royal des Vaisseaux). Au-dessus, l'inscription 1638 (date de fondation du régiment) et en pointe l'inscription43 RI[10].
SousVichy, le régiment ajoute en mars 1941 en pointe un écusson auxarmes de la Provence. À cette époque, les militaires du43e régiment d'infanterie alpine porte au béret un insigne aulion des Flandres, ainsi qu'un insigne similaire mais de taille réduite porté sur lafourragère[6].
