| 3e régiment du matériel | |
Insigne régimentaire du3e RMAT | |
| Création | |
|---|---|
| Pays | |
| Allégeance | Armée française |
| Branche | Armée de terre |
| Type | Régiment duMatériel |
| Rôle | Soutien |
| Effectif | 1 200 (en 2020) |
| Fait partie de | Brigade de maintenance |
| Garnison | Muret Vayres(détachement) Montauban(détachement) |
| Surnom | 3e RMAT |
| Couleurs | Gris Plomb et Bleu foncé |
| Devise | "Savoir faire" |
| Marche | "Ô Régiment" |
| Anniversaire | Saint Éloi(1er décembre) Saint Michel(29 septembre) |
| Commandant | Colonel David SCHUSTER[1] |
| modifier | |
Le3e régiment du Matériel (3e RMAT), seul régiment à vocation parachutiste de l'arme dumatériel de l’Armée de terre française est l'une des unités de labrigade de maintenance.
La portion centrale est stationnée depuis sa recréation le au quartier Commandant-Montalègre àMuret.
Depuis le, à la suite du rapatriement des différentes sections détachées (Tarbes,Brive etPau) et à la création duService interarmées des munitions, le régiment ne compte plus que deux détachements au sein du quartier Commandant-Corvée àVayres et du quartier Capitaine-Vergnes àMontauban.
À quelque quatre cents mètres de laplace du Capitole, à moindre distance de labasilique de Saint-Sernin, un terrain d’environ dix hectares englobe les installations et les bâtiments de l’arsenal.En,Louis XVI, enfermé au temple, se trouve être le cousin deCharles IV, roi d’Espagne. Ce dernier intervient pour sa libération et appuie son action par une concentration de troupes à la frontière. Pour y répondre, laConvention prend la décision de former une « armée des Pyrénées » de 100 000 hommes articulées en deux détachements : l’un àBayonne, l’autre àPerpignan, avec quartier général àToulouse.En novembre et décembre, avec de grosses difficultés et dans la pénurie, ils lèvent des bataillons de volontaires, installent un hôpital militaire, un magasin d’habillement et prévoient la création d’un parc d’artillerie de cent soixante canons et leurs approvisionnements.Le six floréal an second de laRépublique une et indivisible, est installé le Grand Parc desArmées des Pyrénées.Six cents des meilleurs ouvriers deToulouse et des environs sont requis. Un comité civilo-militaire fonctionne à la municipalité pour satisfaire les demandes de l’autorité militaire.En, l’Arsenal compte 120 forgerons, 33 serruriers, 14 taillandiers, 80 armuriers.La réparation des armes blanches et des fusils est suivie d’une fabrication mensuelle de cinq cents baïonnettes.Le personnel ouvrier est articulé en quatre pelotons (deux d’ouvriers travaillant le fer et deux le bois) composés chacun de cinq escouades à l’effectif théorique de vingt ouvriers.L’encadrement comprend : par peloton un maître ouvrier chef. Chaque escouade a un chef et un sous-chef « traçant et travaillant » distribuant les matières, responsables de l’outillage et surveillant le travail.Le comptable matière y apparaît sous la forme de « contrôleur des entrées et distributions » qui a l’inspection immédiate du bois, du fer et des outils et aura soin d’enregistrer tout ce qui entrera dans le parc de cette nature, ainsi que le charbon de terre qu’on apporte pour les forges. Il tiendra à cet effet un registre particulier de chacun de ces objets.

Le, Letraité de Bâle avec l’Espagne étant signé les charges de l’Armée des Pyrénées disparaissent, mais les organisations de l’Artillerie deToulouse avaient rendu de tels services que l’on décida de les conserver et que le établissements provisoires seraient rendus définitifs et érigés en Direction et Arsenal de construction.1er Empire : Pendant les guerres de l’Empire, l’activité est assez réduite, la position deToulouse est située loin des théâtres d’opération et même laguerre d’Espagne est complètement en dehors de son action de soutien éventuel étant complètement séparée par la barrière desPyrénées.En 1814, l’Arsenal bien garni, fournit àSoult les canons et les munitions nécessaires pour la défense de la ville contreWellington.Restauration: Après les guerres, les établissements se trouvent généralement encombrés de matériels en surnombre. En 1815, l’Arsenal deToulouse subit le sort habituel et reçoit un afflux de fusils, sabres, lances et mousquetons. Il n’y a pas de salle d’armes suffisante et l’on aménage précipitamment en 1816 la vieilleéglise de Saint-Pierre des Cuisines. Mais l’insuffisance de la disposition des locaux, l’inadaptation de la plupart d’entre eux, sinon la vétusté, fit apparaître la nécessité de reprendre la question dans son ensemble. De grands projets furent alors élaborés jusqu’en 1851.Le Second Empire : L’activité de l’Établissement est assez réduite : 150 ouvriers d’artillerie et quelques ouvriers civils en très petit nombre suffisent jusqu’en 1870 à assurer la confection des voitures des équipages et à la réparation du matériel.La période de 1870 à 1914 : Après cette épreuve, laFrance remet en œuvre son appareil militaire. Au point de vue matériel d’armement, il est décidé que l’Arsenal deToulouse serait chargé de la confection d’affûts et qu’on y installerait des ateliers de fabrication d’étuis et de chargement de cartouches. La grande majorité des installations sont modernisées.
Laguerre de 1914 – 1918 : Si la partie atelier de construction prend une extension considérable pour la fabrication de douilles, le Parc d’Artillerie a une activité réduite par suite de l’éloignement du théâtre d’opération.L’entre-deux-guerres permet au ministre de prendre des mesures de restauration.
En 1922 est installé un atelier d’une nouvelle technique appelée à devenir la plus importante de toutes les activités des parcs : la réparation du matériel automobile au sein du Parc Régional de Réparation et d’Entretien du Matériel (PRREM).
Laguerre 1939 – 1945 : Les débuts de la campagne se caractérisent, comme d’habitude, par la stagnation de l’activité mais les évènements de 1940 font qu’il se trouve placé dans la zone des Armées en juin. Mais l’Armistice et laligne de démarcation en font un organe de récupération de matériel de tout le sud-ouest. Les troupes démobilisées abandonnent sur place ce qu’elles avaient pu sauver et l’on crée cinquante centres de récupération.Mais l’honneur de l’établissement sera d’avoir fourni les nombreux premiers éléments de l’organisation de camouflage du Matériel CDM, dès.

De la fin à l'été 1944, leMatériel pratiqua vis-à-vis des Allemands la méthode du « trompe-l’œil ». En effet, dès le mois de, le chef d'escadronÉmile Mollard mit sur pied le service de Conservation du Matériel (CDM). En réalité, celui-ci va devenir leService du camouflage de Matériels et même de fabrication clandestine surtout enAFN.La mission consistait à soustraire aux Allemands des matériels qui devaient leur être livrés.L’organisation du service de CDM comportait une direction centrale àMarseille, protégée par une couverture commerciale fictive, et quatre sous-services : approvisionnements et automobile, fabrication des blindages, intendance, santé. Le service auto était abrité à la direction même sous le nom de « section autonome des services automobiles ».Fonctionnaient autant d’agences régionales qu’il y avait de divisions militaires.La région toulousaine revêtait alors une importance réelle car une garnison conséquente y stationnait, composée d’un régiment d'artillerie, d'un régiment d'infanterie et d'unebase aérienne.Les procédés decamouflage prenaient des formes variées. Il pouvait s'agir de prêts de véhicules à des particuliers ou à l'administration civile, du gonflement des sociétés de transport, de validation de plusieurs véhicules sous la même immatriculation, ou encore de l'utilisation de grottes et de carrières désaffectées pour stocker du matériel.À la suite des nombreuses arrestations opérées d'août à (avec l'arrestation du commandant Émile Mollard le et sa déportation au camp deBuchenwald), le CDM fut intégré à l'organisation de résistance de l'armée (ORA) et livra ses matériels au maquis.
EnAFN, le capitaine Penette et ses « sections d'études » prirent en charge lecamouflage des matériels à partir de.Ainsi sous la houlette du chef d'escadron Mollard furent cachés 55 000 fusils, 2 500 fusils mitrailleurs, 70 chars, 205 000 obus de 75 mm, 26 millions de cartouches de 7,5 mm.Plusieurs parcs automobiles officieux de plus de 3 000 véhicules au total furent constitués auMaroc, tandis que d'importants stocks de matériels furent regroupés sur le territoire algérien àBône et àTébessa.

L'Amicale du Matériel construisit unmonument aux morts à l'Arsenal, composé d’une plaque de bronze sur soubassement de briques. Le colonel Mugg fit dresser un obélisque brut de 5 m en marbre deSaint-Béat, sur lequel la plaque de l'ancien monument rappelle le sacrifice des anciens du Service. Le mémorial érigé dans l'enceinte du régiment le rend hommage au réseau camouflage, partie importante de l'histoire de l'ERM de Muret. Cette résistance fut possible grâce à l'abnégation et au dévouement de nombreux civils et militaires. L'association des anciens du réseau CDM, présidée par la fille du général Mollard, s’est dissoute en 1998 et a attribué une partie importante de ses avoirs à l'ANAMAT et au musée du Matériel.
À la création du Service duMatériel, en 1945, le Parc Régional de Réparation et d’Entretien du Matériel PRREM était devenu Établissement Régional du Matériel (ERM) deToulouse. Très vite, le site sur lequel était implanté l’ERM (connu encore par tous sous le nom de l’Arsenal deToulouse) était convoité par la ville.Le vieilArsenal situéplace Saint-Pierre àToulouse, face à l’hôpital militaireLarrey, fut condamné à disparaître en 1957.Au début de 1962, le directeur de l’ERM deToulouse, l’ingénieur en chef Robert MUGG, fut chargé de la mise en œuvre du projet.
Le, l’ERM deMuret est inauguré par le Directeur du Matériel en5eRégion Militaire. Officiellement, c’est le que l’ERM deToulouse est transféré àMuret. En 1966, lui sont rattachés le dépôt de munitions deCastres dissoute en 1997 et l’annexe deLannemezan dissoute le. Peu à peu, le Service dumatériel réunit sous son autorité l'ensemble des missions de soutien pour tous les équipements des forces terrestres et intégra donc les services dumatériel dépendants d'autres armes. Il faut citer l’édification duCampanile le, nanti de deux cloches provenant des édifices religieux où était implanté l’Arsenal deToulouse.Le, après 36 années d’activités, le Service du matériel devient l’Arme du matériel. En 1978, l’annexe de laCavalerie auLarzac est rattachée à l’ERM. Elle sera dissoute le.

L’étude de l’insigne de l’ERMMuret permet de découvrir :

Le3e régiment du matériel est créé le àBeauvais au sein du3ecorps d’armée et en2erégion militaire.
Le3e RMAT reçoit par conséquent le patrimoine des anciennes unités formant corps :
L’étendard est remis au lieutenant-colonel M. Nicolas, premier chef de corps, le au sein du quartier Saint-Jean, dans la caserne Agel, àBeauvais (préfecture de l’Oise).
Ordre du journo 2 du général gouverneur militaire de Lille,3e corps d’armée et2e région militaire.
Lille le.
« Officiers, sous-officiers, militaires du rang du3e régiment du matériel.
Je vais remettre aujourd’hui l’étendard de votre régiment à votre chef de corps, le lieutenant-colonel NICOLAS.
Cet étendard est vierge. Dans ses plis ne figurent aucune bataille glorieuse, aucune page de l’histoire militaire de la France, aucune décoration.
Votre régiment ne ressemble en effet à aucun autre, et pourtant, vous êtes les héritiers d’un savoir-faire militaire français très ancien.
Prenant ses racines dans la tradition des compagnies d’ouvriers de l’Empire et des parcs d’Artillerie de la République, le MATERIEL a été créé en 1943 pour que l’armée de Terre suive et maîtrise une évolution technique inéluctable. Pendant vingt ans, tour à tour, Arme ou Service, sur tous les théâtres d’opérations il a réalisé des prouesses, avec discrétion, en symbiose étroite avec toutes les composantes de l’armée de Terre.
En 1976, il prend un nouvel élan en devenant une arme à part entière.
La création de votre Régiment s’inscrit dans la même logique marquant ainsi la volonté d’intégration du MATERIEL au cœur des formations opérationnelles.
Aux qualités du technicien vous devez désormais joindre les vertus du guerrier, tâche rude et exigeante.
Vous en avez la formation et la capacité. Votre crédit sera d’autant plus grand que vous prouverez et accentuerez votre efficacité.
C’est là le prix à payer pour le3e Régiment du Matériel, dernier né des régiments de la plus jeune des Armes de l’armée de Terre. »
Lerégiment est constitué de 5 puis 7compagnies.
Les unités élémentaires :
L’originalité durégiment reposait sur la grande dispersion de ses moyens. En effet, afin de soutenir au plus près quelque dix-huit formations qui lui étaient rattachées en temps de paix, les unités occupaient onze points d’implantation dans neufgarnisons différentes.
Le3e régiment du matériel deBeauvais est dissous le avec transfert de son patrimoine remis au1er RMAT deSarrebourg. Lescompagnies de l’ex3e RMAT deBeauvais (situé dans le nord de laFrance) constituent alors des unités élémentaires regroupées sous l’appellation de2e bataillon du1er RMAT, tandis que les unités de l’est sont regroupées sous le vocable1erbataillon du1er RMAT.
On avait alors la1recompagnie de soutien mobilité du1erbataillon du1er RMAT (deSarrebourg) et la1recompagnie de soutien mobilité du2ebataillon du1er RMAT. De la même façon, la 3èmécompagnie approvisionnements du1erbataillon du1er RMAT et la3ecompagnie approvisionnements du 2èmébataillon du1er RMAT, etc.
On sait qu’ensuite, lors de la restructuration de 1999, l’état-major du1er RMAT deSarrebourg, ancien gardien du patrimoine du3e RMATBeauvais est fermé. Le1er RMAT rejointCouvron.
Le patrimoine devait être à nouveau séparé en deux : une partie restant àCouvron (1er RMAT) et l’autre rejoignant le3e RMAT àMuret.
On comprend pourquoi il est difficile de tracer les documents de l’ex3e RMAT deBeauvais. D’autant que, s’il restait encore des traces dans la salle d’honneur àCouvron, moins de 10 ans plus tard, le1er RMAT était dissous et recréé à Metz.
Le, l’Établissement Régional duMatériel (ERM) devient donc Établissement duMatériel (ETAMAT), à la suite de la DMno 3576/DEF/EMAT/BOE/ORG/330/DR du modifiant les appellations ERM, ERGM, MCS et MCR en « ETAMAT ».
Le Directeur est toujours Commandant d’Armes de la Place deMuret.
L’ETAMAT comporte une portion centrale implantée àMuret regroupant :
La raison d’être de l’ETAMAT réside dans sa mission régionale de soutien direct des formations rattachées (réparation et approvisionnements) pour tous les matériels en service à l’exception des parachutes et des aéronefs.
L’ETAMAT assure aussi alors une mission ministérielle : Établissement de marque pour les lotsHonda, des tracteurs chargeurs et tracteurs niveleurs, les remorques LHOR, des GMC, Dumper, groupes ATLAS COPCO US, T30, chariot mobileSAAB. Il est organe mobilisateur, procède aux expertises automobiles, assure la surveillance administrative et technique, exécute le contrôle des appareils de mesure, réalise des instructions techniques régionales, soutient l’armement de l’administration pénitentiaire.
Pour mener à bien ses missions, l’ETAMAT rassemble une centaine de militaires et 270 personnels civils :
L’ETAMAT deMuret est dissout le.
Par décision ministérielleno 001148/DEF/CAB/SDBC/CDG du, le ministre de la Défense décide :« La garde du patrimoine de l’établissement du matériel de Muret est confiée au3e régiment du matériel à compter du. »
Conformément aux principes retenus pour la restructuration de l’arme du matériel, le3e RMAT est recréé le autour d’un état-major implanté sur le site de l’établissement du matériel deMuret (ETAMAT).

La cérémonie de présentation à l’étendard se fera le.
On assiste à la recréation du3e RMAT àMuret à partir du patrimoine du3e RMAT deBeauvais.
La directive de 1998 précise :
Le régiment est alors composé de :

Lerégiment est implanté sur 5 villes différentes :
Soit :
Détachement Pau.
CMALAT, 1 CMu.
La11e division parachutiste (11e DP) est devenue11e brigade parachutiste (11e BP).
Le14e RPCS a été dissout et avec lui le14e BMDP. Les deuxcompagnies de réparation (1re CMP et2e CMP) ont été rattachées au3e RMAT.
Colocalisées toutes les deux àToulouse, leurs ateliers sont installés au quartier Pradère tandis que la partie commandement et vie au quartierBalma, avec un NTI1.
La1re CMP prend l’appellation de2e Compagnie de maintenance mobilité. Deux sections de la2e CMM soutiennent au quartier Soult àTarbes respectivement le35e régiment d’artillerie parachutiste (35e RAP) et le1er régiment de hussards parachutistes (1er RHP).
La2e CMP prend l’appellation de1re Compagnie de maintenance mobilité.
On notera que le détachement deSedzère, d’abord ERGMu est passé détachement deVayres avant son rattachement àMuret.Sedzère devient le seul dépôt de munitions de toute la région sud-ouest.
Le, le3e RMAT perd son détachement et ses deux CMALAT.
Le détachement est dissous et lescompagnies sont intégrées dans le5e régiment d’hélicoptères de combat (5e RHC) ; le soutien hélicoptère passe directement sous les ordres du COMALAT.
Il ne reste alors pour le soutien auto du5e RHC, qu’un groupement àPau, quartier de Roses rattaché à la2e CMM.
Le, la11e compagnie de maintenance multitechniques (11e CMT) est transformée en groupement (GMM) à la charge d’un personnel civil.
Une section est créée le àBrive pour le soutien du126e régiment d’infanterie (126e RI) de la3e brigade mécanisée (3e BM). Elle est rattachée à la1re CMM.
Avec l’arrivée du4e groupement logistique du commissariat de l’Armée de terre (4e GLCAT) au quartier Pradère, il fallut déplacer les ateliers de la2e CMM ; cela commença avec leur aménagement au bâtiment 003 du au.
En 2007, la2e CMM laisse ses ateliers techniques à Pradère au4e GLCAT et vient s’insérer dans le bâtiment direction et approvisionnementsno 003 àMuret.
La1re CMM rejoint le régiment en portion centrale en pour venir travailler àMuret en venant s’insérer dans le bâtiment du groupement de maintenance multi technique (GMM)no 032.
La12e compagnie approvisionnement deMuret dont le chiffre était attachée à une mission socle, rend son fanion et devient le même jour4e compagnie.
La13e compagnie munitions deSedzère quant à elle prend l’appellation de5e compagnie.
À l’été 2008, le matériel a totalement laissé le quartier Pradère au4e GLCAT et regroupé les sections commandement des deux CMM àMuret. Restent encore àBalma, les logements des militaires.

En 2009, le quartier àMuret est baptisé quartier Commandant Montalègre.
Puis des rues et places supplémentaires sont baptisées lors de laSaint-Eloi. La situation finale est la suivante.
La nouvelle restructuration de l’Armée de terre annoncée en 2008 implique la dissolution du9e Bataillon du Matériel de Poitiers et de la11e Base de Soutien du Matériel de Montauban le.
Par conséquent, le, les unités suivantes issues de ces formations dissoutes rejoignent le3e RMAT en changeant de numérotation.
ÀVayres:
En 2011, la5e compagnie munitions deSedzère est dissoute et devient le Groupement munitions deSedzère rattaché auService Interarmées des Munitions (SIMu).
En 2012, les trois sections détachées deTarbes,Brive etPau sont rapatriées avec leurs compagnies respectives surMuret.
Le1er juillet de la même année, le14e GAP àVayres est dissous et un Groupe Entretien Stockage (GES) est créé.
Savoir Faire
L’insigne du3e RMAT (IMno 685/DEF/EMAT/SH/D du) est homologué sous le numéro : G.3292
On peut trouver plusieurs variantes au gré des fabricants, des reproductions et du support (insigne de poitrine, coin, gravure, peinture, dossier papier, etc.) mais la description héraldique officielle est la suivante :
Ecu français moderne à la filière d’argent taillé en dextre du littoral Nord de la France d’argent, aux terres d’azur clair et à la mer d’azur foncé, broché en flanc dextre d’un lion de sable armé et lampassé de gueules brandissant en dextre du chef une épée d’argent, surmonté de quatre étoiles d’émail blanc posées 1-2-1 accompagné à senestre du chiffre 3 de sable bordé d’argent.
En pointe, à dextre, devise aux capitales d’argent sur deux lignes : SAVOIR FAIRE.
À senestre insigne général du Matériel.
Le lion regardant vers senestre (vers l’est) est une variation du lion héraldique (ex Flandres, Franche-Comté, Arras, Marquis de Preissac, Armagnac etc.) regardant vers l’ouest mais contourné et armé. Il représentait l’action du régiment face à l’est, d’où devait venir l’ennemi.
Le lion porte la langue et les griffes rouges. Sa main droite est armée.
La garde de l’épée est située exactement sur Beauvais, ville d’origine du régiment.
Quatre étoiles indiquent l’ancien rattachement du régiment au général commandant le3e corps d’armée.


Pourquoi unétendard? Parce que le3e régiment du matériel est en filiation d’une arme montée, contrairement auxrégiments à pied qui ont pour emblème undrapeau. L’étendard est en tout point semblable audrapeau dont il ne diffère que par les dimensions.
L’étendard est constitué :
Les surfaces, réalisées en deux épaisseurs, ont des bords garnis de franges et de galon. Elles reçoivent les inscriptionssuivantes :
Dans ses plis ne figurent aucune bataille glorieuse, aucune page de l’histoire militaire de la France, aucune décoration.
Ô régiment, c'est l'heure on nous appelleNous sommes tous là, avec notre barda.Ô régiment, tu changes de nom pour "Niel",Voila le 3 qui repart au combat (bis)
Ô régiment, nous portons l'héritage,De nos anciens, qui dans l'ombre ont tout donnéÔ régiment, à la portière : l'orage,Voilà le 3 qui va bientôt sauter (bis).
Ô régiment, lorsque là-bas je veilleSi loin des miens, si loin d'un doux sommeil,Ô régiment, ta flamme brule plus fort,
Voilà le 3 et son esprit de corps (bis).Directeurs de l'Établissement Régional du Matériel de Toulouse
Directeurs de l'Établissement Régional du Matériel de Muret
Chefs de Corps du3e Régiment du Matériel de Beauvais
Chefs de Corps du3e Régiment du Matériel de Muret
Régiment tourné vers le soutien direct en métropole comme sur les théâtres d'opérations extérieures, le3e RMAT a une compétence mutitechnique de second et troisième niveaux (NTI2 et NTI3).Sa mission consiste, hors opérations extérieures, à soutenir les formations implantées dans le sud-ouest de la France, majoritairement celles de la11e brigade parachutiste et de laBrigade des forces spéciales terre.
Cette mission comprend cinq volets de la fonction maintenance :
Doté de la capacité "Troupes AéroPortées" (TAP), le régiment est déployable en partie aux côtés et en soutien de la11e brigade parachutiste.
Le3e RMAT participe à l'ensemble des opérations de l'Armée de terre en envoyant en permanence des modules de maintenance adaptés aux besoins.Il a ainsi été déployé enBosnie, auKosovo, auLiban, enRépublique de Côte d'Ivoire, enAfghanistan, auMali, enRépublique centrafricaine…
Il participe également au renforcement des forces prépositionnées (Gabon,Djibouti,Émirats arabes unis,Tchad), et des DROM COM (La Réunion,Nouvelle-Calédonie,Guyane,Martinique,Guadeloupe).
Fort de 1200 personnels, le3e régiment du matériel est implanté sur 3 sites différents :Muret,Montauban etVayres.
Muret : 600 personnels en 2020.
Montauban : 300 personnels en 2020.
Vayres : 300 personnels en 2020.
| Régiments du matériel | ||
|---|---|---|
| Base de soutien du matériel | ||
| Formation | ||