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3e régiment de hussards (France)

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Pour les articles homonymes, voir3e régiment.

3e régiment de hussards
Image illustrative de l’article 3e régiment de hussards (France)
Insigne régimentaire du3e régiment de hussards

Création1764
PaysDrapeau de la FranceFrance
BrancheArmée de terre
TypeRégiment dehussards
RôleCavalerie blindée
Fait partie deBrigade franco-allemande au sein de la1re division
GarnisonMetz (Lorraine)
Ancienne dénominationEsterhazy Houzards
Hussards du Dauphin
Hussards de la Moselle
SurnomEsterhazy Houzards
CouleursGris argentin et rouge
DeviseIl en vaut plus d'un
Inscriptions sur l’emblèmeValmy 1792
Iéna 1806
Eylau 1807
Friedland 1807
Montereau 1814
L'Ourcq 1914
Ypres 1914
la Marne 1918
AFN 1952-1962
ÉquipementAMX 10 RCR
VAB
VBL
DécorationsCroix de guerre 1914-1918
une palme
Croix de guerre 1939-1945
une étoile d'argent
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Le3e régiment de hussards (ou3e RH) est uneunité de cavalerieblindée de l'armée française,créé sous la Révolution à partir durégiment d'Esterhazy hussards, unrégiment de cavalerie français d'Ancien Régime créé en 1764.
Stationné à Metz depuis 2011, il fait partie de laBrigade franco-allemande depuis 1990.

Le régiment s'est illustré au cours de sa longue histoire dans de nombreuses batailles, parmi lesquellesValmy,Iéna,Friedland,Montereau ou plus récemmentYpres,Ourcq, et laseconde bataille de la Marne en1918.

Création et différentes dénominations

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Esterhazy Houzard à gauche.

Maistres de camp et chefs de corps

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Article détaillé : Mestres de camp et colonels de 1764 à 1791.
  • 1792 : colonel de Froissy de Brisson, colonel Scheydt
  • 1793 : colonel de Karowe
  • 1793 : colonel de Bouchotte
  • 1793 : colonelJean Sultzmann
  • 1794 : colonel Lebrun de la Houssaye
  • 1804 : colonelAnne Charles Lebrun
  • 1807 : colonelLouis Marie Levesque de Laferrière
  • 1811 : colonel Rousseau
  • 1814 : colonelBernard Prués
  • 15/03/1814:colonelBon-Marie Jeannot de Moncey, fils du maréchal d'EmpireBon-Adrien Jeannot de Moncey
  • 1815 : coloneldu Pouget de Nadaillac
  • 1823 : colonel de Burggraff, colonel de Chambrun.
  • ...
  • 1839: colonel Pelletier-Descarrières
  • ...
  • 1848 : colonel Genestet de Planhol
  • 1853 : colonel Euzennou de Kersalaün
  • ...
  • 1861 : colonel Tilliard
  • ...
  • - :colonel Viel de Lunas d'Espeuilles
  •  :colonel Cramezel de Kerhué
  • 1875 : colonel Bergeron
  • 1876 : colonel Bohin
  • 1878 : colonel Renaudot
  • 1883 : colonel Besaucele
  • 1887 : colonel Raimond
  • 1892 : colonelAudren de Kerdrel
  • 1897 : colonel Lesné
  • 1898 : colonel Perez
  • 1906 : colonel d'Anglegean
  • 1906 : colonel Grelet
  • 1911 : colonel Lyautey
  • 1916 : colonel Henri Pierre de Cougny-Prefeln
  • 1917 : colonelMoineville (pl)
  • 1919 : colonel Longin
  • 1919 : colonel Jobert
  • 1927 : colonel de Lescazes
  • 1931 : colonel de l'Escale
  • 1934 : colonel Gouraud
  • 1938 : colonel Azaïs
  • 1940 : colonel de Langle de Cary
  • 1941 : colonel Bourgouin
  • 1944 : colonel Nérot
  • 1946 : lieutenant-colonel Hurstel
  • 1948 : lieutenant-colonel Dary
  • 1951 : lieutenant-colonel de Kersauzon de Pennendref
  • 1954 : lieutenant-colonel Vignon
  • 1958 : lieutenant-colonel Michaud
  • 1960 : colonel Dugué Mac-Carty
  • 1962 : lieutenant-colonel Poirier
  • 1963 : lieutenant-colonel des Moutis
  • 1965 : colonel de Grasset (**)
  • 1967 : colonel Sabouret (**)
  • 1969 : lieutenant-colonel Guichard (*)
  • 1971 : lieutenant-colonel Libault de la Chevasnerie
  • 1973 : lieutenant-colonel Mailfait (**)
  • 1975 : lieutenant-colonelGrillot (*)
  • 1977 : lieutenant-colonel Guichard de Bisschop (*)
  • 1979 : lieutenant-colonel Savare
  • 1981 : lieutenant-colonel de Ruffray (*)
  • 1983 : lieutenant-colonel Baudot (**)
  • 1985 : colonel Le Chatelier (**)
  • 1987 : lieutenant-colonel Celerier,
  • 1989 : colonel Lafontaine (**)
  • 1991 : lieutenant-colonel Sommerlat (*)
  • 1993 : lieutenant-colonel Lefort (**)
  • 1995 : lieutenant-colonel Declety (*)
  • 1997 : lieutenant-colonel Pinget (**)
  • 1999 : colonel Dell'Aria (*)
  • 2001 : colonel Arnaud Sainte Claire Deville (***)
  • 2003 : lieutenant-colonel Richoux (*)
  • 2005 : colonel Boyard (*)
  • 2007 : colonel Laurent(*)
  • 2009 : colonel Paris (***)
  • 2011 : colonel Rostain
  • 2013 : colonel Bourdeau de Fontenay
  • 2015 : colonel Hardy (*)
  • 2017 : colonel Durand
  • 2019 : colonel Biclet
  • 2021 : colonel Sommerlat (fils)
  • 2023 : colonel de Coincy
  • 2025 : colonel Velut

(*) officiers devenus général de brigade par la suite.
(**) officiers devenus général de division par la suite.
(***) officier devenu général de corps d'armée par la suite.

Historique des garnisons, combats et batailles

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Ancien Régime

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Créé àPhalsbourg le par le comte hongroisValentin Ladislas Esterhazy, le régiment est formé à partir d'un escadron de chacun des trois régiments de hussards déjà existants (Bercheny, Chamborant et le Royal Nassau), mais aussi de volontairesalsaciens et allemands. Le régiment porte alors le nom d'Esterhazy Houzards.

Article détaillé :Régiment d'Esterhazy hussards.

Guerres de la Révolution et de l'Empire

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Maréchal des logis chef du3e Hussards en 1791.

À compter du1er janvier 1791, en remplacement du nom du « maistre de camp » fondateur, le régiment reçoit le numéro 3. Son appellation se transforme en3e régiment de Hussards et le régiment conserve ce numéro jusqu'à aujourd'hui.Il acquiert la réputation d’une troupe d’élite lors des campagnes de la révolution au sein de l’Armée du Nord (1792), celle de laMoselle (1793 à 1799) et celle desPyrénées orientales (1793).

Combat de Quiévrain
Le, le3e Hussards participe activement à labataille de Valmy.
Le1er décembre 1792, affecté dans l'Armée de la Moselle, il participe à l'expédition deTrèves.

Lors duPremier Empire, le régiment va écrire, de laPrusse-Orientale à l’Espagne, quelques-unes des plus belles pages de son histoire :

1815 à 1848

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Sous larestauration, prenant successivement les noms deHussards du Dauphin etHussards de la Moselle, il participe à l’expédition d’Espagne en 1823.

Second Empire

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Lieutenant en tenue de campagne du régiment en1870.

Reprenant son nom de3e Hussards sous le second empire, il effectue son premier séjour enAlgérie de 1861 à 1865.

De retour en France, il participe à laguerre de 1870 au cours de laquelle il n’a pas l’occasion de s’illustrer, mais sait se montrer digne du passé des vieux hussards de par sa discipline, son abnégation et l’attitude héroïque de certains des siens, en particulier àEcouis. Son colonel estMarie Louis Antonin Viel de Lunas d'Espeuilles.

1870 à 1914

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Le31 octobre 1870, durant laguerre franco-prussienne, un escadron du9e régiment de chasseurs à cheval, qui formait le6e régiment mixte de cavalerie, fut engagé auCombat d'Illiers enEure-et-Loir.

Durantla Commune de Paris en 1871, le régiment participe avec l'armée versaillaise à lasemaine sanglante.

Première Guerre mondiale

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Affectations

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Article connexe :Cavalerie française pendant la Première Guerre mondiale.

1914

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Bataille de l'Ourcq

Une des premières escarmouches : le 21 août 1914
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Le lieutenant d'Argenlieu, chef de patrouille raconte :

« Les uhlans apparaissent à la sortie du village, ils poussent des hurlements et agitent leurs lances.Ils sont à 300 mètres et se forment en bataille face à nous. Je sens mes hussards en ligne sur un rang derrière moi, bien en main, bien vibrants, j'évoque mon examen de sortie de Saint-Cyr à Satory et je crie :« Pour l'attaque… charger ! ». »

Ma jument tire à pleins bras. Couché sur l’encolure, le sabre bien tendu, je vise l'officier ennemi à la poitrine. Son cheval fait un brusque écart, ma pointe érafle son épaule et je le dépasse. Nous traversons aisément le peloton ennemi ; les rangs sont très ouverts et les pointes des lances très hautes. J'ai grand peine à arrêter ma jument. Quand je réussis à lui faire faire demi-tour, j'aperçois des uhlans fuyant dans toutes les directions, quelques corps sont couchés sur le sol. Je prends comme objectif les cavaliers ennemis les plus proches. J'ai vite fait d'en rattraper un. Je le pique dans le dos de la pointe de mon sabre. Il se retourne sur sa selle en gémissant et s'abat dans une haie à quelques mètres de là.Mes hommes m'ont rallié. Nous continuons à donner la chasse ; mais deux ou trois uhlans démontés se sont installés derrière des javelles et commencent à nous fusiller ; je fonce droit sur l'un d'eux. J'entends une balle siffler à mon oreille, mais j'ai maintenant l'impression d'être sur l'Allemand et de le tenir au bout de ma lame. Il lâche un second coup de feu.Mon cheval s'effondre et je roule à terre. Quand je me relève, je vois l'Allemand basculer brusquement ; l'un de mes hommes démontés vient de le tuer à bout portant d'un coup de carabine. Le terrain est libre, trois uhlans morts sont étendus sur le dos, quatre autres, dont un blessé grave, restent entre nos mains".

Capture d'un drapeau ennemi : le 9 septembre 1914 (journal du régiment)
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Le capitaine Sonnois s'empare du drapeau du2e bataillon du94e Landwehr : contrairement à l'usage, l'étendard régimentaire ne sera pas décoré de la Légion d'Honneur, mais ce fait d'armes contribuera à accorder au régiment la fourragère aux couleurs de la Croix de Guerre 1914-1918.

Entre septembre et novembre, le régiment prend part à "la course à la mer" visant à couper la route aux Allemands descendant de Belgique. Du 21 au, le régiment participe notamment aux violents combats autour de Roye, en Picardie. La bataille d'Artois, qui débute à l'automne 1914 permet aux hussards de s'illustrer autour d'Arras et sur l'Yser. Les engagements remportés entre les 5 et, en particulier autour de Notre-Dame de Lorette, seront récompensés par de nombreuses citations individuelles. Ces actions permettent surtout la jonction de deux divisions du21e corps dangereusement éloignées. Le, la prise de Riez-Bailleul vaut aux2e,3e et4e escadrons d'être cités à l'ordre du corps de cavalerie. Le, la cavalerie a tellement perdu de chevaux qu'un escadron par régiment est contraint de poursuivre le combat à pied. Épuisé après le violent combat de Fournes le, le régiment est placé en réserve de la division, mais il se retrouve le, en avant-garde, près du mont Kemmel en Belgique et participe à l'attaque de Messines.

Bientôt débute la guerre de position qui ne permet plus les charges et chevauchées glorieuses du passé.

1915

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1916

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1917

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Le, le régiment remonte à cheval et, après diverses escarmouches, libèreNoyon. Les reconnaissances hardies menées par le régiment, en particulier par le4e escadron, permettent de monter une offensive. Dès le le tracé des lignes allemandes est parfaitement déterminé dans le secteur imparti au3e hussards. Mais l'attaque montée le suivant échoue. Les hussards reprennent alors la vie de tranchées.

1918

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Le, une gigantesque offensive allemande est déclenchée de la Scarpe à l'Oise. Le régiment remonte alors à cheval et parcourt 400 kilomètres en quatre jours. Intégré au corps du général Robillot, il parvient à contenir la poussée ennemie au mont Kemmel, entre les 25 et, sans renforts, isolé et au prix de pertes considérables. Relevé le, il est félicité par le général Robillot.

Le, sur l'Ourcq, une nouvelle attaque allemande perce le front français. À marche forcée, le3e Hussards atteint Nanteuil-le-Haudoin le et est jeté immédiatement dans la bataille. Il recueille et rassemble les troupes alliées éparses dans le secteur et stoppe les éléments ennemis qui progressent dans la région de Troesne. Le, sans secours d'artillerie, lors d'une contre-attaque menée contre des forces très supérieures, le lieutenant-colonel Guérard est tué. Lorsque le régiment est relevé le, les cavaliers n'ont pas mangé depuis quatre jours et ont effectué un raid à cheval de 200 kilomètres.

Le, le régiment passe au2e corps de cavalerie et est engagé sur la Marne dès le1er juillet dans la région de Montmirail.

Les 17 et, à pied, les hussards parviennent à déloger l'ennemi à l'ouest d'Epernay. Remontés à cheval le ils poursuivent les troupes allemandes qui résistent vivement.

Sa brillante conduite vaut au3e Hussards une citation à l'ordre de l'armée et la fourragère de la Croix de guerre.

Entre-deux-guerres

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Le, le3e Hussards participe audéfilé de la Victoire à Paris et, le suivant, il défile àLondres devantsa Majesté le roi d'Angleterre.

De 1919 à 1939, le régiment tient garnison àStrasbourg.

Seconde Guerre mondiale

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Le groupement de cavalerie est destiné à former à la mobilisation desgroupes de reconnaissance. Aussi, dès la déclaration de guerre, le3e régiment de hussards, en garnison àStrasbourg, disparaît-il en tant que tel pour se répartir et donner naissance à cinq groupes de reconnaissance :

Rapidement mis sur pied, ils se signalent par leur agressivité, leur esprit de dévouement et de sacrifice tout au long de la Deuxième Guerre mondiale. L'autre témoignage subsistant de cette éprouvante campagne réside dans les textes des citations à l'ordre de l'armée et du corps d'armée obtenues par les groupes de reconnaissance tenant de la tradition "hussard".La citation à l'ordre de l'armée du16e GRDI (3e hussards), signée par le général Weygand le, porte:« Au cours de la retraite de l'Oise à la Vienne, a combattu sans trêve à l'arrière garde de la division [la11e DI] pour couvrir la retraite et garder le contact de l'ennemi. Magnifique troupe qui a fait honneur à la cavalerie française. »Le général Hubert citant le15e GRCA (20e centre mobilisateur de cavalerie) à l'ordre du20e corps d'armée met l'accent sur la tenue des groupes de reconnaissance durant la retraite:« Dans les périodes critiques, au cours de combats retardateurs, s'est véritablement sacrifié pour arrêter l'ennemi et couvrir notre infanterie. D'un courage et d'un moral dignes de la plus belle légende, a dominé son adversaire en toutes circonstances. »

Faisant partie de l'armée d'armistice, en garnison àMontauban, il est dissous lors de l'invasion de la zone libre par l'armée allemande en. Son étendard est sauvé et échappe aux occupants.Une partie du personnel du régiment rejoint alors les maquis de Tarn-et-Garonne où est créé le groupe d'escadrons du3e régiment de hussards qui sera intégré à la1re armée du généralde Lattre de Tassigny dès ledébarquement de Provence en et participera aux combats des Vosges et d'Alsace. Le, à Nancy, le3e hussards est recréé avec ces maquisards et de jeunes recrues et poursuit la campagne jusqu'à la fin de la guerre. Son attitude au combat lui vaut l'attribution de la croix de guerre 1939-1945.

De 1945 à nos jours

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Après un bref passage à Roanne (quartier Verlay) le régiment part au Maroc au printemps 1947 où son séjour à Meknès (quartier Bissey) ne durera que huit mois. Il regagne la métropole et arrive pour peu de temps au quartier Espagne à Auch. Début 1949, il s'installe à Alençon, au quartier Valazé, où il tient garnison pendant six ans.

Désigné pour leMaroc, le régiment quitte sa garnison d’Alençon le et participe, renforcé du4e escadron du6e Dragons qui deviendra le1er septembre 1956 le3e escadron du3e Hussards, à diverses opérations de maintien de l’ordre avant de rejoindre l’Algérie en.

Guerre d'Algérie

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De 1958 à 1962, le3e Hussards se distingue lors de nombreux accrochages avec des unités rebelles.

Au cessez-le-feu du en Algérie, le3e régiment des hussards crée, comme 91 autres régiments, une des 114 unités de la Force Locale. (Accords d'Evian du) Le3e R.H forme une unité de la Force Locale de l'ordre algérienne à la ferme Cassagne, la448e UFL-UFO composé de 10% de militaires métropolitains et de 90% de militaires musulmans, qui, pendant la période transitoire devait être au service de l'exécutif provisoire algérien, jusqu'à l'indépendance de l'Algérie.

De retour en métropole il est dissous àLunéville, et renaît en àPforzheim où il se substitue au24e régiment de Spahis[1].

Appartenant auxForces Françaises en Allemagne, il est le régiment de reconnaissance de la3e division blindée jusqu’en 1968 et celui du2e Corps d’Armée jusqu’en 1990.

En le régiment déménage àImmendingen sur les bords duDanube.

En, le régiment quitte Immendingen et retourne sur le sol français, en garnison àMetz,caserne Séré-de-Rivières.

Le régiment aujourd'hui

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Subordinations

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Cérémonie de l'arrivée du 3e régiment de hussards à Metz en 2011.

Aujourd'hui intégré à labrigade franco-allemande au sein de la1re division, le3e RH a conservé ses missions historiques derenseignement, d'arrêt et de contre-attaque bien que la mission de renseignement tende à prendre une place de plus en plus importante dans la guerre moderne. On peut également ajouter les actions humanitaires auxquelles participe ponctuellement le3e hussards.

Le régiment a été basé enAllemagne àPforzheim de 1963 à 1996, puis àImmendingen de 1996 à 2011.

Dans le cadre des restructurations, ce régiment de labrigade franco-allemande est désormais stationné en France. En 2011[3], le3e Régiment de hussards quitte l'Allemagne et rejoint Metz, où il remplace à lacaserne Séré-de-Rivières, le2e régiment du génie, dissout.

Son soutien est assuré par legroupement de soutien de la base de défense de Metz.

En raison de la tâche commune de renseignement, il existe une relation spéciale avec la4e Compagnie du291e Jägerbataillon, qui est une compagnie de reconnaissance (Aufklärung).

Composition

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  • 3 escadrons blindés de reconnaissance
  • 1 escadron de reconnaissance et d'intervention (ERI) (dissolution du 6e escadron / ERI 2 en mars 2022)
  • 1 escadron de commandement et de logistique (composé de pelotons de transmissions, maintenance, ravitaillement…)
  • 1 escadron d'intervention de réserve composé entièrement de réservistes.

Missions

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Nettoyage d'un canon d'unAMX-10 RC du3e RH en mission pour laSFOR dans la région deSarajevo en 1997.

Matériels

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Étendard

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Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[4],[5]:

Décorations

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fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918

L'étendard est décoré :

L'étendard est orné de lafourragère 1914-1918 : Ordreno 153 F du -Le régiment qui a pris un drapeau à l'ennemi le [1914] et a obtenu une citation à l'ordre de l'Armée pour sa belle conduite les1er et est admis à l'honneur de porter la fourragère aux couleurs de la croix de guerre.

Devise

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Il en vaut plus d'un

Personnalités ayant servi au régiment

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Notes et références

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  1. ab etcLa voix du combattant N°1864, avril 2021
  2. Jacques Pernet et Michel Hubert,La Garnison de Reims 1852-1939, Saint-Cyr-sur-Loire, éditions Alan Sutton,, 94 p.(ISBN 978-2-84910-210-7 et2-84910-210-5)
    Collection Mémoire en Images
  3. Le3e Régiment de Hussard prévu à Metz en 2011
  4. Décisionno 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées,no 27, 9 novembre 2007
  5. Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie

Sources et bibliographie

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Voir aussi

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Articles connexes

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