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3e régiment d'infanterie (France)

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(Redirigé depuis3e demi-brigade de première formation)

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Pour les articles homonymes, voir3e régiment.

Page d’aide sur l’homonymie

Pour le régiment de la Légion étrangère, voir3e régiment étranger d'infanterie.

3e régiment d'infanterie
Image illustrative de l’article 3e régiment d'infanterie (France)
Insigne régimentaire du3e RI

Création1569
Dissolution1999
PaysDrapeau de la FranceFrance
BrancheArmée de terre
TypeRégiment d’infanterie
RôleInfanterie
Ancienne dénominationRégiment de Brissac
Régiment de Piémont
DeviseRésolus de crever plutôt que de ne pas tenir bon.
Piémont est un des plus braves régiments du Monde. (Cardinal Richelieu - 1636)
Inscriptions sur l’emblèmeGênes 1800
Austerlitz 1805
Wagram 1809
Bomarsund 1854
Verdun 1916
Vauxaillon 1918
Thiérache 1918
Authion 1945
AFN 1952-1962
Fourragèresaux couleurs du ruban de la Croix de Guerre 1914-1918
DécorationsCroix de guerre 1914-1918
deux palmes
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Le3e régiment d'infanterie (3e RI) est unrégiment d'infanterie de l'Armée de terre françaisecréé sous la Révolution à partir durégiment de Piémont, unrégiment français d'Ancien Régime. Il est l'un desSix Grands Vieux.

Création et différentes dénominations du régiment

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Article détaillé :Différentes dénominations de 1494 à 1791.

Chefs de corps

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Historique des garnisons, combats et bataille

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Ancien Régime

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Drapeau du régiment du Piémont de 1585 à 1791
Article détaillé :Campagnes et batailles du régiment du Piémont.

Révolution et Empire

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En 1792, à labataille de Jemappes

En 1793, Weitbruck. Le26 décembre :2e bataille de Wissembourg

Lors dupremier amalgame, création de la3e demi-brigade de première formation, formée des1er bataillon du2e régiment d'infanterie (ci-devantPicardie);5e bataillon de volontaires de l'Aisne ;5e bataillon de volontaires de la Côte-d'Or également appelé18e bataillon de volontaires des Réserves

En 1794,Armée du Nord

En 1796,Armée de Rhin-et-Moselledivision Laborde avec la38e demi-brigade et le21e régiment de cavalerie.

Il est réformé en tant que3e demi-brigade de deuxième formation avec les91e demi-brigade de première formation(2e bataillon du46e régiment d'infanterie (ci-devantBretagne),1er bataillon de volontaires du Jura et1er bataillon de volontaires de l'Ain) ;127e demi-brigade de première formation(1er bataillon du68e régiment d'infanterie (ci-devant Beauce),2e bataillon de volontaires du Haut-Rhin et3e bataillon de volontaires de la Haute-Marne)

En 1798,armée d'Helvétie

En 1799,armée d'Italie

En 1800, défense deGênes etLa Verriera

En 1803, au camp deSaint-Omer, au sein de laGrande Armée, il absorbe la83e demi-brigade d'infanterie de ligne et passe ainsi de 2 à 4 bataillons.

  • Drapeau modèle de 1804 (avers)
    Drapeau modèle de 1804 (avers)
  • Drapeau modèle de 1804 (revers)
    Drapeau modèle de 1804 (revers)

En 1805, il est intégré dans la3e division du généralLegrand du4e corps d'armée dumaréchal Soult de laGrande Armée : le , il arrive àVienne ; le , à Hollabrunn ; le2 décembre 1805, engagé dans labataille d'Austerlitz, il est chargé de défendre le village deTelnitz et perdra 432 tués ou blessés et 102 prisonniers.

En, il part vers laBavière, cantonnement àBraunau.

En 1807, le6 mars, il part vers laVistule, avec pour effectif : 60 officiers, 2 843 soldats. En outre, le4e bataillon reste encantonnement àStrasbourg (6 officiers et 604 hommes) et 1 détachement de 137 hommes est laissé àBerlin. Le :bataille d'Heilsberg. Le :bataille de Friedland (1508 tués).

Cantonnement à Dantzig.

Le, il part deDantzig.

En 1808, le3e comprend à ce moment : 3 bataillons, 88 officiers, 2 179 hommes - cantonnement à Prentziow

En 1809, le, Thann ; le : Schierling,Eckmühl (21 et); le 20- :Essling ; le 5- :Wagram.

En 1810, il revient àParis et est réorganisé sur le modèle à cinq bataillons : un état-major et cinqbataillons, chacun d'eux a une compagnie degrenadiers, une compagnie devoltigeurs et quatre compagnies defusiliers. Le5e bataillon reste en dépôt.

En 1811, grenadiers et voltigeurs partent enEspagne.

  • Drapeau modèle de 1812 (avers)
    Drapeau modèle de 1812 (avers)

En 1812, Sanguessa etBilbao.

En 1813, Bidassoa, Nivelle etBayonne.

Du à, campagne d'Allemagne.50e division du généralVichéry,13e corps d’armée du maréchalDavout.

Le, bataille de Ghorde (Ghörde en allemand) (500 tués ou blessés).

En,Campagne de France jusqu'au dans la division du généralRottembourg,7e corps du généralOudinot.

Le 14 février 1814,Bataille de Vauchamps . Le, combat deProvins. Le,Bar-sur-Aube. Les 20-,Arcis-sur-Aube

  • Drapeau modèle de 1815 (avers)
    Drapeau modèle de 1815 (avers)

En 1815, le3e fait partie du2e corps d'armée de l'armée du Nord du lieutenant généralReille,6e division du lieutenant général princeJérôme Bonaparte. (28 mai, de 42 officiers et 1,105 hommes, il ne comptait plus, le 24 juin, que 21 officiers et 292 hommes - Bourgue p. 327). Le,Quatre-Bras ; le, Gentinnes ; le,Waterloo (pertes : 25 officiers; 5 tués, 20 blessés - Martinien p. 123).

Après la seconde abdication de l'Empereur,Louis XVIIIréorganise de l'armée de manière à rompre avec l'héritage politico-militaire duPremier Empire.
A cet effet une ordonnance du licencie l'ensemble des unités militaires françaises.

Légion de l'Allier (1815-1820)

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Par ordonnance du, Louis XVIII crée leslégions départementales. LaLégion de l'Allier, qui deviendra le3e régiment d'infanterie de ligne en 1820, est créée àMoulins avec le fonds du63e régiment d'infanterie de l'Empire et avec des engagés volontaires.

1820 à 1852

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Le3e régiment d'infanterie de ligne àWissembourg en 1846, dessin deFrédéric Régamey.
  • Drapeau de 1830 à 1848 (avers)
    Drapeau de 1830 à 1848 (avers)

En 1830, il participe à la conquête de l'Algérie par la France. Le,Débarquement à Sidi Ferruch ; le :Bataille de Staoueli, du 24 au,Combats de Dely-Ibrahim etde Sidi Khalef ; du au,siège et prise d'Alger ; le, il rentre en France.

En 1830, une ordonnance du créé le4e bataillon et porte le régiment, complet, à 3 000 hommes[4].

En, ilparticipe à la répression de l'insurrection républicaine à Paris

En 1849,armée des Alpes.En 1850, le régiment est en garnison àParis et sondépôt est àCambrai.

Second Empire

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  • Drapeau de 1854 à 1860 (avers)
    Drapeau de 1854 à 1860 (avers)

En 1854,Bataille de Bomarsund.

Par décret du le3e régiment d'infanterie fournit 1 compagnie pour former le

En 1864,Colonne sur Laghouat.

Guerre franco-allemande de 1870

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Le,Bataille de Frœschwiller

Le, le3e régiment d'infanterie fait partie de l’armée de Châlons.

Avec le17e bataillon de chasseurs du commandant Merchier et le21e régiment d'infanterie du colonel Morand, le3e RI forme la1re brigade aux ordres du général Nicolaï. Cette1re brigade avec la2e brigade du général Maire, deux batteries de 4 et une de mitrailleuses, une compagnie du génie constituent la1re division d’infanterie commandée par le général de division Conseil-Dumesnil. Cette division d'infanterie évolue au sein du7e corps d’armée ayant pour commandant en chef le général de divisionDouay.

Du 23 au : Marche vers l'est

Le :Bataille de Beaumont

Le :Bataille de Sedan

Le1er septembre, un groupe de 17 officiers et de 1 069 hommes se retire surMézières et forme un bataillon de marche.

Le24 novembre 1870 lescompagnies de marche du3e régiment d'infanterie de ligne qui composaient le44e régiment de marche sont engagées dans lescombats de Chilleurs,Ladon,Boiscommun,Neuville-aux-Bois etMaizières dans leLoiret.

Le : Formation à Mézières de 2 bataillons provisoires du3e régiment d'infanterie de ligne à 5 compagnies. Ces 2 bataillons font partie de la colonne volante du Nord-Est puis ils concourent à la formation du73e régiment de marche formé àMasnières près deCambrai.

Le, les compagnies de marche du3e régiment d'infanterie de ligne qui composent le44e régiment de marche sont engagées dans labataille de Villersexel.

1871 à 1914

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Reconstitué en 1871 àGrenoble, le régiment est affecté au15e corps d'armée à la création de celui-cien 1873. Il tient garnison enCorse puis àMarseille en 1880. Il s'installe àAix-en-Provence etPont-Saint-Esprit en 1890, puis àNice en 1895 et finalement àDigne etHyères[5].

Première Guerre mondiale

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Affectation

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En 1914, il est en casernement àDigne etHyères. Il appartient à la58e brigade d'infanterie de la29e division d'infanterie (DI),15e corps d'armée.

Constitution en 1914 : 3 bataillons. À la29e DI d' à.

1914

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Le colonel et le drapeau du3e RI dans l'Argonne en octobre 1914.

Combat deMorhange :Dieuze ().

Victoires deLorraine :Lamath () etXermanénil ().

Bataille de laWoëvre et des Hauts de Meuse :Apremont (26-), bois des Forges (28 et).

1915

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Première bataille de Champagne.Offensive d'Argonne :Vauquois

1916

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Bataille de Verdun : Bois deMalancourt, Mamelon d'Haucourt.

1917

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Belgique :Nieuport (janvier à juin),Bixshoote () etLangemarck ().

1918

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Portait du caporal Sividre, qui a fait prisonnier vingt-deux soldats allemands et leur officier àLaffaux le.

Bataille de la Somme :Luce, Bois Sénécat (Hailles),Hangard, plateau deLaffaux,Craonne.

Pertes

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Pendant la guerre, le régiment déplore 966 tués. 106 officiers et 4 844 soldats et sous-officiers ont été blessés[6].

Entre-deux-guerres

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Rentré àHyères en 1919, le régiment devient régiment d'infanterie alpine en 1920[5]. Caserné àHyères,Sospel etNice[7], il est rattaché à la57e brigade d'infanterie alpine de la29e division d'infanterie[8].

Seconde Guerre mondiale

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Régiment d'active, il est mis sur pied par le centre mobilisateur d'infanterie 153 deHyères. Il appartient à la29e division d'infanterie alpine et il est envoyé avec sa division vers laHaute-Marne en novembre. Il rejoint laLorraine en janvier 1940 puis laHaute-Saône en avril.

Le régiment combat dans l'Oise du 19 au puis dans la Somme jusqu'au 7 juin. Il se replie progressivement jusqu'à laLoire et se trouve àAix-en-Diois (Drôme) au moment de l'armistice[3]. Il est dissous en août[5] (ses hommes forment notamment le21e régiment d'infanterie coloniale de l'Armée d'armistice[9]).

Le régiment est recréé le à partir de trois bataillonsFFI dugroupement alpin sud[10]. En avril, il participe à labataille de l'Authion avec la1re division française libre faisant 155 prisonniers et perdant 76 hommes. Le, le régiment est dissous[3].

De 1956 à nos jours

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Guerre d'Algérie

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Le régiment est reconstitué en mai 1956 avec deux bataillons d'infanterie indépendants (I/3e RIA etII/3e RIA) formés derappelés pour participer à laguerre d'Algérie[5]. Arrivés enAlgérie, les deux bataillons prennent le nom de81e bataillon d'infanterie[11] et deIer groupe du38e régiment d'artillerie[5].

Le régiment est recréé le avec le97e bataillon d'infanterie alpine[7], le III/35e RI et le II/92e RI[5]. Rattaché à la29e division d'infanterie, le régiment opère jusqu'en 1962 dans la zone centreoranais (ZCO).

Au cessez-le-feu du en Algérie, le3e RIA crée comme 91 autres régiments, les 114 unités de la Force Locale. (Accords d’Évian du) Le3e R.I.A forme deux unités de la Force locale de l'ordre Algérienne, la497e et la498e UFL-UFO, composé de 10 % de militaires métropolitains et de 90 % de militaires musulmans, qui pendant la période transitoire devait être au service de l'exécutif provisoire algérien, jusqu'à l'indépendance de l'Algérie.

Le3e RIA est dissous en 1962[réf. souhaitée].

Guerre froide

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Il est reconstitué en 1964 sous le nom de3e bataillon d'infanterie et en 1965 il est renommé3e régiment d'infanterie, il est dissous en 1967. Il est reconstitué le1er juillet 1968 par dédoublement du129e RI dans le cadre de la réorganisation des Forces de manœuvre[réf. souhaitée].

En garnison àRadolfzell, petite ville allemande sur la rive ouest du lac de Constance (Konstanz), le régiment fait partie de la13e brigade motorisée de la3e division commandée par le général de brigade Duchatel et du colonel Renault commandant le3e RI[réf. souhaitée].

Sur le plan militaire, une compagnie de combat du3e RI (1re compagnie) est jumelée avec une compagnie du102. Jäger Bataillon (Bataillon de chasseurs) allemand stationné àBayreuth[réf. souhaitée].

Le, ce régiment a reçu la visite du général Henry, inspecteur de l'infanterie, dont il a paraphé le livre d'or en témoignage d'estime et de confiance, avec l'espoir que Piemont revive comme il l'a toujours fait dans le passé[réf. nécessaire].

Le3e régiment d'infanterie est dissous en mai 1977[12].

À partir de1978 sur le camp national des Garrigues àNîmes, le3e régiment d'infanterie est reconstitué comme régiment de manœuvre et d'expérimentation de l'École d'application d'infanterie deMontpellier et régiment d'infanterie mécanisé de la14e division légère blindée, unité non permanente générée par les écoles militaires en cas de mobilisation générale[réf. nécessaire].

Le régiment est recréé en janvier 1987 puis est finalement dissous en[12].

Drapeau

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Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[13],[14] :

fourragère aux couleurs du ruban de lacroix de guerre 1914-1918

Décorations

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La cravate du drapeau est décorée de lacroix de guerre 1914-1918 avec deux palmes (deuxcitations à l'ordre de l'armée).

Remise de la fourragère au drapeau du3e RI, le.

Le régiment est cité à l'ordre de la10e armée le et à l'ordre de la3e armée le[15]. Le, àBad Kreuznach, legénéral Fayolle remet au drapeau du3e RI lafourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918[6].

Insignes

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Insigne régimentaire du3e RIA (années 1930).
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Premier insigne vers 1934[5].

L'insigne adopté en 1957 reprend le drapeau à quatre quartiers noirs du régiment du Piémont[16].

Traditions

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La devise du régiment est :Résolus de crever plutôt que de ne pas tenir bon.

Le refrain régimentaire tient en deux phrases :À boire, à boire, nous avons le gosier dans les talons.À boire, à boire, la cantinière et du bon !

Le chant de marche du3e régiment d'infanterie estLa Piémontaise.

Personnalités ayant servi au3e RI

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Pierre Nicolas Auguste Alfred Mairot

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Pierre Nicolas Auguste Alfred Mairot est né le 6 octobre 1836, àRans dans ledépartement duJura[17].

Élève à l'Ecole spéciale militaire le 12 novembre 1854 il est sous-lieutenant au43e bataillon de chasseurs à pied le 1er octobre 1856 et estenvoyé en Algérie le 29 novembre 1857. Promu lieutenant au19e bataillon de chasseurs à pied le 13 août 1863, capitaine le 10 août 1868 il rentre en France le 7 novembre 1868. Durant son séjour, il subit une contusion légère à la cuisse droite, suite d'un coup de feu à l'attaque ducapAokas et est faitChevalier de la Légion d'honneur le 7 juin 1865.
Il participe à laguerre contre l'Allemagne, il est en captivité du28 octobre 1870 au 11 avril 1871.
Le 2 mai 1875, il retourne enAfrique du Nord, et est nommé puis chef de bataillon au115e régiment d'infanterie le 12 mai 1875 et passe au9e bataillon de chasseurs à pied le 28 juillet 1876. Revenu en métropole le 24 octobre 1880, il est fait officier de la Légion d'honneur le 18 janvier 1881.Il devient lieutenant-colonel au19e régiment d'infanterie, le 2 mai 1884 puis au27e régiment d'infanterie le 13 janvier 1887 avant d'être promu colonel du 3e régiment d'infanterie le 9 mai 1888. Le 11 novembre 1889 il est commandeur de l'ordre duNichan Iftikhar.

Charles Lowenski Fisson Jaubert d'Aubry de Puymorin

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Charles Lowenski Fisson Jaubert d'Aubry de Puymorin, est né le 22 mai 1832, àCoutras dans le département de laGironde[17].

Élève à l'École spéciale militaire le 6 novembre 1852, il est sous-lieutenant au3e régiment d'infanterie légère le 1er octobre 1854. Passé au78e de ligne le 1erjanvier 1855, il rejoint le2e régiment de grenadiers de la garde impériale le 18 août 1857 et y devient lieutenant le 27 décembre 1858 et participe à lacampagne d'Italie en 1859 à l'issue de laquelle il reçoit la médaille d'Italie.
Promu capitaine au58e régiment d'infanterie le 13 août 1863, il passe au3e régiment de zouaves le 3 mai 1865 avec lequel il estengagé en Algérie du 26 mai 1865 au 15 août 1866, à l'expédition du Mexique du 16 août 1866 au 14 avril 1867, ou il reçoit la médaille du Mexique, et de nouveau enAfrique du Nord du 15 avril 1867 au 17 juillet 1870 ou il est promu capitaine adjudant-major le 15 novembre 1869. Rentré en métropole, il devient chef de bataillon du 3e zouaves le 20 août 1870 avec lequel il participe à laguerre franco-allemande de 1870 et est faitprisonnier du 2 septembre 1870 au 1er juin 1871 après labataille de Sedan.
Revenu de captivité, il est envoyé en Algérie le 2 juin 1871 et il est faitchevalier de la Légion d'honneur le 8 août de la même année. Le 25 septembre 1873 il est promu au25e régiment d'infanterie et, le 9 octobre de la même année, il rentre en métropole. Il devient lieutenant-colonel au16e régiment d'infanterie le 12 juin 1878 puis colonel au 3e régiment d'infanterie le 29 décembre 1882. Commandeur de l'ordre duNichan Iftikhar le 14 juillet 1882, il estofficier d'académie le 1er janvier 1883, et est nomméofficier de la Légion d'honneur le 29 décembre 1887, avant de devenirgénéral de brigade le 5 mai 1888.

Il meurt le 13 juin 1910 àAix-en-Provence à l'âge de 78 ans.

Joseph Gabriel Bellarigue

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Joseph Gabriel Bellarigue est né àAstaffort, dans le département deLot-et-Garonne, le 12 octobre 1827[17].

Élève à l'École spéciale militaire le 27 novembre 1844, il est sous-lieutenant au53e régiment d'infanterie le 1er octobre 1846, avec lequel il se trouve enAlgérie du 10 janvier au 14 mai 1848.
Revenu en France, il participe à l'expédition de Rome du 14 octobre 1850 au 1er juillet 1851 durant laquelle il est promu lieutenant le 28 septembre 1850.
Devenu capitaine le 21 septembre 1854, puis adjudant- major le 30 mars 1855, il participe à lacampagne d'Italie du 1er mai 1859 au 17 avril 1860 à l'issue de laquelle il reçoit a reçu la médaille d'Italie etest faitchevalier de la Légion d'honneur le 25 juin 1859
Chef de bataillon au58e régiment d'infanterie le 16 janvier 1864, il participe à laguerre franco-allemande de 1870 et est faitprisonnier du 2 septembre 1870 au 7 avril 1871, après labataille de Sedan durant laquelle il est blessé, le 1er septembre 1870, d'un éclat d'obus à la partie droite dunez depuis le coin de l'œil jusqu'à lanarine.
Promu lieutenant-colonel au91e régiment d'infanterie le 23 novembre 1871, il est passé le même jour au8e régiment d'infanterie avant de rejoindre le123e régiment d'infanterie le 14 mai 1872, et le90e régiment d'infanterie le 1er mai 1873. Il est nommé colonel du 3e régiment d'infanterie le 17 novembre 1876, faitofficier de la Légion d'honneur le 12 juillet 1880 et promugénéral de brigade le 29 décembre 1882.

Edmond Pierre Jean Claire Barthélémy Rode

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Edmond Pierre Jean Claire Barthélémy Rode est né le 14 septembre 1816 àBerlin alors enPrusse[17].

Engagé comme soldat au53e régiment d'infanterie de ligne, le 28 décembre 1840. À partir du 12 mars 1841, il se trouve enAlgérie et il passecaporal-fourrier le, sergent-fourrier le 16 novembre 1841, sergent le 1er février 1842, et sergent-major le 16 novembre 1842. Il devient sous-lieutenant au20e régiment d'infanterie de ligne le 22 décembre 1845, lieutenant le 1er mars 1849, capitaine le 30 novembre 1851, capitaine adjudant-major le 30 mars 1855 après être revenu en métropole le 5 avril 1854. Durant cette période il reçoit 2 blessures : une par un coup de feu à laverge, le 15 novembre 1845, dans un combat contre les Arabes prèsOrléansville et l'autre par un coup de feu à lacuisse droite, le 22 juillet 1851, chez les Beni-Mislen et faitchevalier de la Légion d'honneur, le 10 novembre 1851. Du 6 avril 1854 au 16 mai 1855, il participeguerre de Crimée et reçoit la médaille de Crimée. Après avoir été faitchevalier de Saint-Ferdinand d'Espagne, le 30 mars 1861, il est promu chef de bataillon au72e régiment d'infanterie de ligne le 12 août 1861, puis il passe au2e régiment de grenadiers de la garde le 12 août 1864, puis, au2e régiment de voltigeurs le 16 novembre 1866, et de nouveau au2e régiment de grenadiers le 18 juillet 1866. Faitofficier de la Légion d'honneur le 30 novembre 1865, il est promu lieutenant-colonel au40e régiment d'infanterie de ligne le 22 décembre 1868, avec lequel il est engagé dans laguerre franco-allemande de 1870 durant laquelle il reçoit un coup de feu entre les deuxépaules ayant déterminé un séton sur une longueur de 25 cm, le 6 août 1870, durant labataille de Spickeren. Il est cité à l'ordre général de l'armée du Rhin pour sa belle conduite durant ce combat. Il est promu colonel du 3e régiment d'infanterie le 14 décembre 1871 jusqu'en 18 septembre 1876, date à laquelle il prend sa retraite.

Il meurt àNîmes le 25 juillet 1883 à l'âge de 66 ans.

Domparsio Nicolaï

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Domparsio Nicolaï est né le 24 décembre 1814 àLa Porta enCorse[17].

Entré au service à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, le 16 décembre 1832 comme élève, il est nommé sous-lieutenant au24e de ligne le 20 avril 1835, lieutenant le 5 mai 1839, et il se trouve enAlgérie, du 3 avril 1837 au 19 décembre 1837.
Il devient lieutenant au2e régiment d'infanterie de marine le 1er juin 1839 et capitaine le 22 juin 1841. Le 1er février 1843 il est muté comme capitaine au1er régiment d'infanterie de marine puis chef de bataillon le 24 novembre 1847 et estenvoyé en Océanie, du 3 mars 1843 au 14 juillet 1851. Il est cité à l'ordre du jour par le Gouverneur desÉtablissements français de l'Océanie pour sa conduite aucombat de Mahaena, le 17 avril 1844[18] et est faitchevalier de la Légion d'honneur le 8 janvier 1845.
Revenu en métropole, il passe lieutenant-colonel au 3e régiment d'infanterie le 19 février 1853, et retourne enAfrique du Nord, du 16 mars 1854 au 28 mars 1864 ou il est promu colonel du 3e régiment d'infanterie de ligne le 16 février 1856.
Faitofficier de la Légion d'honneur en 1859 puiscommandeur de la Légion d'honneur le 27 décembre 1861, il devientgénéral de brigade le 16 décembre 1865, et est faitchevalier de 2e classe de Sainte-Anne de Russie, le 23 janvier 1866.
Il participe à laguerre franco-allemande de 1870 à la tête de la 1re brigade de la 1re division d'infanterie du7e corps d'armée de l'armée du Rhin avec laquelle il est faitprisonnier de guerre le6 août 1870 après labataille de Frœschwiller-Wœrth.
Rentré en France le 13 mars 1871, il prend sa retraite en 1878 et décède àAvignon le 9 avril 1887.

François Claude Chapuis

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François Claude Chapuis est né le àFribourg enSuisse[17],[19].

Engagé volontaire au1er régiment d'infanterie de la garde royale le, il est caporal le, puis sergent au50e de ligne, le, sergent- major le, avant de passer à lacompagnie de Croÿ desgarde du corps du roi le.

Licencié le, il est nommé sous-lieutenant au6e de ligne le de la même année, il passe au57e RI le, avec lequel il participe à l'expédition de Morée durant laquelle il est nommé lieutenant le et faitchevalier de l'ordre grec du Sauveur. Rentré en France le, il passe au bataillon de tirailleurs d'Afrique le, et envoyé enAlgérie le de la même année. Mis en non-activité par licenciement le, il est, le, nommé capitaine adjudant major auxZouaves, il est faitchevalier de la Légion d'honneur, le et passe au9e de ligne le, pour revenir aux Zouaves le.

Blessé d'un coup debaïonnette à lamain droite le, aucombat de Sidi-Azi, il est nommé chef de bataillon au2e de ligne le, puis lieutenant-colonel au32e RI le. Faitofficier de la Légion d'honneur, le, il fait partie ducorps expéditionnaire de la Méditerranée et quitte l'Afrique du Nord pour participer à l'expédition contrerépublique romaine ou il est fait commandant de l'ordre pontifical de Saint-Grégoire-le-Grand. Revenu en France il est colonel du3e régiment d'infanterie le.

Commandeur de la Légion d'honneur, le, il est faitgénéral de brigade le, il commande, cette année-là, une brigade d'infanterie à l'armée de Paris et au1er corps d'armée du camp du Nord. En 1855, il servit à l'armée de l'Est et à l'armée de Lyon et passe en Afrique le1er avril 1856 pour y commander la subdivision deMédéa, le.Grand officier de la Légion d'honneur, le, il rentre en France le et commanda successivement la subdivision deLoir-et-Cher le, la19e division militaire le, puis la2e subdivision de la8e division militaire le.

Il meurt dans l'ancien 5e arrondissement de Paris le[20].

François Michel Brayer

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François Michel Brayer est né le était le àPhilippeville enBelgique[17].

Entré le à la103e demi-brigade dedeuxième formation, il est successivementfourrier le et sergent le. Avec cette unité, il fait les campagnes desans XI etXII à l'armée de Hanovre, celle de l'an XIV enItalie.

Passé le au2e régiment d'infanterie légère, il y est nommé sous-lieutenant le, lieutenant le, lieutenant adjudant major le, capitaine adjudant major le, et capitaine le. Avec cette unité, il fait lescampagnes de 1806 et 1807 enPrusse et enPologne et celles de1808 à 1812, enEspagne et enPortugal.

Le, il est promu chef de bataillon au145e de ligne, avant de passer au141e de ligne le suivant, et au2e de ligne le. Avec ses unités il est affecté à laGrande Armée et participe en 1813 à lacampagne de Saxe, en 1814 à lacampagne de France et en 1815, à lacampagne de Belgique. Il est faitchevalier de la Légion d'honneur le.

Mis en demi-solde le, il est, après laRévolution de Juillet, replacé comme chef de bataillon au5e léger le puis promu lieutenant-colonel au1er régiment d'infanterie le, et nommé colonel du3e régiment d'infanterie le. Il est faitofficier de la Légion d'honneur le etcommandeur de la Légion d'honneur le.

Il meurt le àParis.

Marie René Charles Marc Antoine d'Autane

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Marie René Charles Marc Antoine d'Autane est né àAllos dans ledépartement desBasses-Alpes le 14 avril 1787[17].

En décembre 1800, il entre dans l'armée de Condé, comme chasseur noble à pied dans la compagnie nº 11. Il est licencié le 29 mars 1801.
Il passe au service d'Italie, le 4 juillet 1806, en tant que vélite au régiment des vélites royaux, et est nommé caporal le 29 octobre de la même année, sergent le 1er mars 1807, avant d'être nommé sous-lieutenant au 4e régiment d'infanterie italien le 22 juin 1808, et fait les campagnes de 1806, 1807 et 1808, à l'armée de Dalmatie et celle de 1809 à l'armée d'Allemagne. Promu lieutenant le 30 juin 1810, il participe à larépression dans le Tyrol et devenu capitaine le 21 décembre 1811, il participe aux campagnes enEspagne jusqu'en 1812, enSaxe en 1813 et enItalie en 1814. Il est blessé de deux coups de feu à l'aisselle et à lajambe gauche le 23 août 1813, près deBerlin et est fait chevalier de l'ordre de la Couronne de fer le 24 octobre 1813.
Il est licencié duservice d'Italie le 31 mai 1814 et, le 24 juin suivant, il est admis au service de France comme capitaine au10e de ligne.
Royaliste sincère, il fait, auxCents Jours, la campagne de 1815, dans le midi, avec lestroupes du duc d'Angoulême. Le 2 avril 1815 au passage du pont de laDrôme, durant le combat de Loriol, il est grièvement blessé d'un coup de feu à lajambe gauche. Leduc d'Angoulême alla le voir àMontélimar, où il était soigné, et lui donna de sa propre main lacroix de chevalier de Saint-Louis et, est faitchevalier de la Légion d'honneur le 17 mars 1815. Le 23 octobre 1815, il passe au1er régiment de la garde royale, puis, breveté chef de bataillon dans la ligne le 30 octobre 1816, il est chef de bataillon au7e RI le 30 mai 1821, puis chef de bataillon au6e régiment d'infanterie de la Garde royale le 30 décembre 1822.Officier de la Légion d'honneur le 23 mai 1825 il est nommé lieutenant-colonel au7e de ligne le 8 juin 1825, et colonel commandant du 3e régiment d'infanterie le 28 août 1827.
Il meurt àToulon le 27 janvier 1830 tué, accidentellement, par Joseph Bitterlin, sergent à la 1re compagnie de grenadiers de l'unité. Le 2e conseil de guerre permanent de la 8e division militaire, séant àMarseille le 27 février 1830, condamna Joseph Bitterlin à la peine de mort. Il est fusillé à Marseille le 20 mars 1830, à 6 heures du matin, sur l'esplanade de la Tourette.

François Guillaume Lamoureux de La Genetière

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François Guillaume Lamoureux de La Genetière est né àParis le 1er septembre 1777.

Sous-lieutenant à la6e demi-brigade d'infanterie légère etaide de camp dugénéral de divisionLa Genetière le 9 février 1796, il passe à la77e demi-brigade de ligne dedeuxième formation le 5 décembre 1798, et fait les campagnes desans IV etV, en mer, sur les côtes de France et d'Amérique et celles desans VII etVIII à l'armée de l'Ouest.
Nommé lieutenant à lalégion expéditionnaire de Saint-Domingue le 22 août 1800, et capitaine à l'état-major deSaint-Domingue le 20 février 1803. Revenu en France, il est mis à la disposition du Ministre le 17 décembre 1803, et est employé à l'état-major général ducamp de Montreuil le 12 avril 1804
Il fait lescampagnes de 1805,de 1806 etde 1807 à laGrande Armée, celles de1808 et du début de 1809 en Espagne,de la fin de 1809 de1812 etde 1813 à laGrande Armée. Le 18 avril 1809, il passe capitaineaide de camp dugénéral de divisiondu Taillis puis chef de bataillon le 24 avril 1810, major en second au64e régiment d'infanterie, le 14 juin 1813. Il est faitprisonnier de guerre à la capitulation deDresde, le 11 novembre 1813[21] et mis en demi-solde à sa rentrée en France le 30 novembre 1814.
En 1815, il sert à l'armée royale de l'Est, où il est nommé sous-chef d'état-major le 29 mai. Lieutenant-colonel de lalégion de la Creuse le 17 octobre 1815, il passe au6e régiment d'infanterie légère le 17 novembre 1820, et est nommé colonel du3e régiment d'infanterie le 21 août 1823. Il prend sa retraite le 30 avril 1828 et meurt le 13 mai 1856 àNeuilly-sur-Seine à l'âge de 78 ans[22].

Henri Jean Baptiste de Marguerye

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Henri Jean Baptiste de Marguerye est né àValognes dans ledépartement de laManche le 19 décembre 1783[17].

Entré dans la marine en qualité de novice le 11 août 1799, à l'âge de 16 ans, il est embarqué sur les vaisseaux l'« Entreprenant » et le « Duquesne »[23], et congédié le 9 octobre 1800.
Engagé volontaire au5e régiment de dragons le 16 décembre 1800, avec lequel il est aucorps d'observation de la Gironde, il y est successivement brigadier (27 octobre 1801), maréchal des logis (21 mai 1802), et sous-lieutenant (27 février 1804).

Le 7 juillet 1806, il passe au service de laHollande comme lieutenant aide de camp duroi Louis, et est attaché à la cavalerie de la garde royale. Premier lieutenant à l'état-major général le 15 novembre 1806, il est capitaine le 22 novembre suivant, et est nommé lieutenant-colonel, le 24 août 1807. Passé dans la cavalerie de la garde royale le 2 décembre 1807, il devient major au 2e régiment de cuirassiers le 17 décembre 1807, puis son colonel le 3 avril 1809. Il rentre de nouveau à l'état-major général le 12 mai 1810, puis le 6 août 1810, il passe au service de la France comme colonel provisoire et prend le commandement du1er régiment de chasseurs à pied devenu33e régiment d'infanterie légère.

Admis définitivement au service de la France le 23 décembre 1810, il est confirmé dans son emploi le 20 juillet 1811, et, pendant lacampagne de Russie, il est grièvement blessé (un coup de feu à lajoue droite, une contusion à lapoitrine, et de deux coups de sabre aubas-ventre et à lacuisse gauche) et faitprisonnier de guerre àKrasnoï le 17 novembre 1812.
Rentré le 23 juillet 1814, il est nommé, le 4 octobre suivant, colonel du80e de ligne et faitchevalier de la Légion d'honneur le 24 octobre 1814. Il est ensuite employé à l'état-major dulieutenant-généralGazan, commandant en chef de la défense de laSomme, le 29 mai 1815.
Lors de laSeconde Restauration, il est nommé colonel de lalégion du Tarn le 16 août 1815, et faitchevalier de Saint-Louis le 22 novembre 1815. Devenu colonel à lalégion de l'Aveyron le 31 mars 1819, il est faitofficier de la Légion d'honneur le 24 août 1820, et est nommé colonel du 3e régiment d'infanterie le 27 novembre 1820.
Devenu maréchal de camp le 25 avril 1821, il commande une brigade de la 2º division du 1er corps de l'armée des Pyrénées, le 12 février 1823, et fait lacampagne d'Espagne a l'issue de laquelle il est fait, le 12 avril 1823commandeur de la Légion d'honneur.
Il est inspecteur général d'infanterie en 1822, en 1825, en 1827 et en 1829,et meurt àMetz le 21 mai 1841.

Jean François Emmanuel Colomb-d'Arcine

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Jean François Emmanuel Colomb-d'Arcine est né le 15 octobre 1784 auchâteau du Sougey àArbusigny enHaute-Savoie[17].

Engagé volontaire au23e de ligne le 14 octobre 1803, il est maréchal des logis au23e dragons le 23 novembre 1804. Élève de l'École spéciale militaire le 15 novembre 1805, il est caporal le 24 mai 1806 puis sous-lieutenant au4e de ligne le 23 septembre 1806, lieutenant le20 février 1809, adjudant- major le 27 février 1810, chef de bataillon le 18 octobre 1812 et major le 5 avril 1814. Durant ces campagnes, il est blessé le 6 juillet 1809 àWagram (il reçoit laLégion d'honneur le 23 juillet 1809), le 7 septembre 1812 àla Moskowa, le 19 novembre 1812 àKrasnoï, le 16 octobre 1813, (il est faitofficier de la Légion d'honneur le 20 novembre 1813), àWachau, et le 1er février 1814 àla Rothière.Faitchevalier de saint Louis le 3 novembre 1814, il est mis en non-activité le 19 septembre 1814, et placé à la suite du 4e de ligne le 17 novembre 1814 et destitué le 25 mars 1815.

À laseconde Restauration, il est lieutenant-colonel au3e régiment d'infanterie de la garde royale le 23 octobre 1815 puis il est promu au rang de colonel dans la ligne le 5 avril 1818 et devient colonel de lalégion de l'Yonne le 13 janvier 1819 puis colonel de lalégion de l'Allier le 14 avril 1819, et colonel du6e de ligne le 17 novembre 1820.
Passé colonel au2e régiment d'infanterie de la garde royale le 3 novembre 1823, il participe à l'expédition d'Espagne et à son issue il est faitcommandeur de la Légion d'honneur etchevalier de l'ordre de Saint-Ferdinand d'Espagne.
Il est maréchal de camp disponible le 29 octobre 1828 et commandant de la3e brigade d'infanterie de la 2e division de l'armée d'Afrique le 21 février 1830.
Admis au traitement de réforme le 30 septembre 1830 , il est démissionnaire le 28 janvier 1831 et meurt le 26 novembre 1865 auchâteau de Magny àReignier en Haute-Savoie.

Jean Muller

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Fils de Jean Muller et de Catherine Marguerite Bettmann, Jean Muller est né le 27 janvier 1771 àStrasbourg[17].

Sous-lieutenant au3e bataillon de volontaires du Bas-Rhin le 1er août 1792 à l'armée du Rhin, il est lieutenant de la compagnie d'artillerie du même bataillon le 5 décembre 1793 et qui deviendra en 1795, paramalgame, la177e demi-brigade de première formation et en 1796, par un second amalgame, la102e demi-brigade dedeuxième formation. Il se trouve donc affecté tour à tour avec son unité à l'armée de la Moselle (1793-1794), à l'armée de Sambre-et-Meuse (1794, 1795, 1796, 1797), à l'armée d'Allemagne (1798), à l'armée du Danube (1799) etcelle d'Helvétie (1800).
Promu capitaine au102e de ligne le 24 septembre 1803 il participe à lacampagne d'Italie en 1805 et à l'invasion de Naples de 1806 à 1808. Devenu chef de bataillon le 9 juin 1809, il a un cheval tué sous lui à labataille de Wagram, le 6 juillet 1809 et est faitchevalier de la Légion d'honneur le 17 juillet 1809.
Devenu major aurégiment d'Illyrie le 2 mars 1811 il en est nommé colonel le 1er août 1813 et participe auxcampagnes de Russie etd'Allemagne en 1812 et 1813.
Après la dissolution de ce régiment il passe colonel au52e de ligne le 28 janvier 1814 et est faitchevalier de Saint-Louis le 7 octobre 1814.
Faitofficier de la Légion d'honneur le 17 mars 1815, il offre sa démission, qui n'est pas acceptée, mais est admis à la retraite par décret du 8 mai 1815[24]. Il est nommé colonel de lalégion de l'Allier le 7 septembre 1815, et, retraité le 14 avril 1819, il est rayé des contrôles le 1er mai 1819.
Il meurt le 16 février 1834.

Hubert Vautrin

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Hubert Vautrin est né àLunéville, alors département de laMeurthe le 8 octobre 1764[17].

Le 27 juillet 1792, il entre comme volontaire dans une compagnie formée à Lunéville. Adjudant sous-officier au9e bataillon de volontaires de la Meurthe le 14 août, il est nommé sous-lieutenant le 5 novembre 1792, puis lieutenant à la60e demi-brigade depremière formation le 14 mai 1797. Durant la période de 1792 à 1801, il participe au divers campagnes auxarmées du Rhin,du Nord,de la Moselle etde Sambre-et-Meuse puis il est employé dans la 2e division militaire, du 23 septembre 1801 au 4 septembre 1805.
Il entre dans lagarde impériale le 14 septembre 1805, est faitchevalier de la Légion d'honneur le 4 mars 1806[25] et chef d'escadron aide de camp de la garde impériale le 16 février 1807. Durant lescampagnes de 1805,de 1806 et 1807, il est rattaché à laGrande Armée puis en1808 il se trouve enEspagne.
Le 14 juin 1809, il est nommé chef de bataillon au1er régiment de tirailleurs de la Garde impériale avec lequel il participe aux campagnes de1809 en Autriche, de1810 et 1811 en Espagne etcelle de 1812 en Russie à l'issue de laquelle il est faitofficier de la Légion d'honneur le 5 mai 1812. Il passe ensuite au2e régiment de grenadiers à pied de la Garde impériale le 20 février 1813, avec lequel il participe à lacampagne de 1813 en Saxe. Il est faitbaron d'Empire le 6 août 1813, et devient colonel du11e régiment de tirailleurs de la Garde impériale le 8 août 1813. Nommé colonel du 3e régiment d'infanterie le 14 octobre 1814, il participe avec cette unité à lacampagne de France de 1814 puis à lacampagne de Belgique en 1815 ou il se signale, le 18 juin à labataille de Waterloo durant laquelle il est blessé d'un coup de boulet à la jambe gauche, qui lui a étéamputée.
Licencié le 30 septembre 1815, le colonel Vautrin est admis à la retraite. Il avait reçu de l'Empereur une dotation de 2 000 francs enWestphalie. Il meurt le 2 janvier 1836 àVerdun.

Notes et références

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Notes

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  1. Noël Théodore Le Lieurre de L'Aubépin est né le 25 décembre 1790 àNantes et mort le 27 juin 1864 àSaint-Sébastien-sur-Loire. Il se marie le 27 décembre 1816 àParis, avec Jenny Bonneau de Saint-Mesme avec laquelle il a une fille Antonine née en 1817 et morte le 21 août 1913 àParis 7e

Références

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  1. abcd eteHistorique 1920,p. 71.
  2. Historique 1920,p. 46.
  3. abcd ete« 3e Régiment d'infanterie alpine historique sommaire 1939-1940 », surancestramil.fr
  4. Histoire de l'infanterie en France de Victor Louis Jean François Belhomme Vol 5 page 151
  5. abcdef etgJacques Sicard, « L'infanterie alpine et ses insignes (2e partie) »,Militaria Magazine,no 94,‎,p. 47 - 51
  6. a etbHistorique 1920,p. 85.
  7. a etbJacques Sicard, « L'infanterie alpine et ses insignes (1re partie) »,Militaria Magazine,no 93,‎,p. 47 - 51
  8. « Les grandes manœuvres du Sud-Est commencent demain »,Le Matin,‎,p. 2(lire en ligne)
  9. JacquesVernet, « « Croche et tient voici le 21 » »,Revue historique des Armées,vol. 147,no 2,‎,p. 122–127(DOI 10.3406/rharm.1982.7124,lire en ligne, consulté le)
  10. Henri Béraud, « Le groupement alpin sud (1944-1945) »,Les Cahiers des troupes de montagne,no 17,‎,p. 49-54(lire en ligne)
  11. Jacques Sicard, « L'infanterie« alpine » des Pyrénées et ses insignes »,Militaria Magazine,no 122,‎,p. 46-51
  12. a etbHélène Guillot (dir.), Bernard Hamaïde et Brigitte Morin,Formations de l’armée de Terre 1965-2000 : GR 7 U supplément,Service historique de la Défense,, 63 p.(lire en ligne),p. 8
  13. Décisionno 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées,no 27, 9 novembre 2007
  14. Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926AMichèle Alliot-Marie
  15. Historique 1920,p. 53.
  16. GervaisCadario, « Terre : Traditions d'Ancien Régime »,Revue historique des Armées,vol. 182,no 1,‎,p. 138–139(lire en ligne, consulté le)
  17. abcdefghijk etlHistorique Du 3e Régiment D'Infanterie Ex-Piémont, 1569-1891, Bourgue, 1894, 448 p
  18. Stèle de la bataille franco-tahitienne du 17 avril 1844
  19. François-Claude Chapuis (1799-1859), général de brigade
  20. [Actes de décès Chapuis (1856) -Chaput (1822), cote V3E/D 267, page 26/51]
  21. Le Garde Chauvin - Association Napoléonienne Charentaise
  22. Acte de décès 1856 cote E NUM NEU278, page 48/134 acteno 185
  23. Liste des vaisseaux français ayant servi entre 1789 et 1815
  24. Détail des services et campagnes de Jean Muller
  25. Baron Hubert Vautrin

Voir aussi

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Sources et bibliographie

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Liens externes

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Articles connexes

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Historique etréorganisations del'infanterieInsigne de béret de l'infanterie
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