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32e régiment d'infanterie (France)

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Pour les articles homonymes, voir32e régiment.

32e régiment d’infanterie
Image illustrative de l’article 32e régiment d'infanterie (France)
Insigne régimentaire du32e RI

Création(1625) 1775
Dissolution1986
PaysDrapeau de la FranceFrance
BrancheArmée de terre
TypeRégiment d'infanterie
RôleInfanterie
GarnisonTours
DeviseL'invincible
Inscriptions sur l’emblèmeLonato 1796
Les Pyramides 1798
Friedland 1807
Sébastopol 1855
Ypres-Artois 1914-1915
L'Aisne 1917
Le Matz 1918
La Marne 1918
AnniversaireSaint-Maurice
GuerresGuerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes
Guerre de Vendée
Campagne d'Italie
Campagne de Suisse
Campagne d'Égypte
Campagne de Syrie
BataillesBataille de Torfou
Bataille de Dego
Bataille de Millesimo
Bataille du pont de Lodi
Bataille de Peschiera
Bataille de Lonato
Combat de Rovereto
Bataille de Bassano
Bataille du pont d'Arcole
Bataille de Rivoli
Bataille de La Favorite
Bataille des Pyramides
Siège de Saint-Jean-d'Acre
Bataille du Mont-Thabor
Bataille d'Aboukir
Bataille de Canope
FourragèresAux couleurs du ruban de laMédaille militaire et de laCroix de guerre
DécorationsCroix de guerre 1914-1918
quatre citations
une palme
trois étoiles de vermeil
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Le32e régiment d'infanterie (32e RI) est unrégiment d'infanterie de l'Armée de terre françaisecréé sous la Révolution à partir durégiment de Bassigny, unrégiment français d'Ancien Régime, actif jusqu'après laSeconde Guerre mondiale et définitivement dissous en 1985.

Création et différentes dénominations

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Article détaillé :Différentes dénominations de 1576 à 1763.

Colonels et chefs de corps

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Article détaillé : Mestres de camp et colonels de 1621 à 1791.

Historique des garnisons, combats et batailles du32e RI

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Ancien Régime

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Article détaillé :Régiment de Bassigny.

32e régiment d'infanterie de ligne ci-devant Bassigny (1791-1796)

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L'ordonnance du1er janvier 1791 fait disparaître les diverses dénominations, et les corps d'infanterie ne sont désormais plus désignés que par le numéro du rang qu'ils occupaient entre eux. Ainsi, 101 régiments sont renommés. Les régiments sont toutefois largement désignés avec le termeci-devant, comme32e régiment d'infanterie ci-devant Bassigny.

Guerres de la Révolution

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Articles détaillés :Guerres de la Révolution française etGuerres napoléoniennes.
1790 - 1791
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Le32e commence à forger son identité, malgré les troubles de la période révolutionnaire, dans le sillage dugénéral Kléber.

À la Révolution, les deux bataillons du32e régiment d’infanterie de ligne sont dispersés et le resteront jusqu'en 1796[9] :

1792 - 1796
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  • 1792-1793 -Armée de Mayence. Vimeux commande le régiment à l'attaque deSpire puis prend part aux opérations dugénéral Custine àMayence et àFrancfort. En il couvre la retraite de l'armée du Rhin et mérite les éloges du commandant en chef. Vimeux est nommé colonel.Siège de Mayence du au où le bataillon résiste à la famine et aux bombardements, s'illustrant entretemps dans la défense deCassel sous les ordres dugénéral Meusnier qui du coup soutient la promotion de Vimeux au grade de général (lacaserne de Guise à Tours sera rebaptisée plus tard du nom de Meusnier, né à Tours). Avec retard, la défense de Mayence vaut aux bataillons ayant combattu, des couronnes civiques à leur arrivée àNantes, le1er septembre.
Bonaparte obtenant la reddition des Autrichiens à labataille de Lonato où la tradition du régiment se fixe concernant sa devise et la citation dont il tire gloire.

32e demi-brigade de deuxième formation (1796-1803)

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Guerres de la Révolution

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1796 - 1803
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La32e demi-brigade de deuxième formation est formée le25ventôseanIV () par l'amalgame des[10] :

La32e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l'armée d'Italie, celle de l'an VI auxarmées d'Italie etd'Orient, celle de l'an VII à l'armée d'Orient et celles de l'an VIII et de l'an IX auxarmées d'Orient etde Réserve. Elle reçoit un drapeau tricolore (deux grands angles bleu et rouge délimitant une bande diagonale blanche) comportant notamment lebonnet phrygien[10],[12]. Ses trois bataillons sont généralement employés séparément.

Le généralRampon est, avec le généralDarmagnac, l'une des grandes figures de la32e pendant les campagnes d'Italie et d'Égypte.
La32e aura finalement perdu environ 390 hommes durant la campagne d'Égypte dont 87 par la peste.
À noter que la formation du corps expéditionnaire d'Égypte ayant fortement désorganisé l'armée d'Italie la32e restée en métropole était réduite à son dépôt deToulon avec 120 hommes environ. Un3e bataillonbis fut constitué en avec les bataillons complémentaires des25e,32e et61e demi-brigades pour former la4e demi-brigade d'infanterie d'Orient. Le bataillonbis s'illustre lors de la campagne desGrisons avec Massena, en Italie où elle entre par lecol du Petit-Saint-Bernard avec la divisionChabran en, puis àTarente avec l'Armée d'observation du Midi en 1802[10].

32e régiment d'infanterie de ligne (1803-1815)

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Par décret du1er vendémiairean XII(), lePremier Consul prescrit unenouvelle réorganisation de l'armée française. Il est essentiel de faire remarquer, pour faire comprendre comment, souvent le même régiment avait en même temps des bataillons enAllemagne, enEspagne et enPortugal, ou dans d'autres pays de l'Europe, que, depuis 1808, quelques régiments comptaient jusqu'à 6 bataillons disséminés, par un ou par deux, dans des garnisons lointaines et dans les diverses armées mises sur pied depuis cette date jusqu'en 1815.
Ainsi, le32e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la1er,2e et3e bataillons de la32e demi-brigade de deuxième formation. Chaque bataillon compte de 800 hommes.

Guerres de l'Empire

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Sous l'Empire, le32e combat àAusterlitz, àIéna et enPologne où le régiment « se couvre de gloire » (Napoléon) àbataille de Friedland[3] où il sauve le drapeau du68e[13]

1804
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Avant la constitution de laGrande Armée, le32e RI fait partie de l'Armée des côtes de l'Océan, forme la brigadeMarchand avec le96e RI et appartient à la1re division commandée par legénéral Dupont au sein du6e corps dumaréchal Ney. Le32e, moins un bataillon resté àParis, s'établit aucamp de Boulogne-Montreuil, près d'Étaples. C'est là qu'a lieu le la première remise de laLégion d'honneur, nouvellement créée, à des militaires, dont 50 décorés pour le régiment, auxquels s'ajoutent encore 31 décorés lors de la promotion du. À la tête d'une délégation de 16 hommes, lecolonel Darricau, commandant du régiment, assiste au couronnement de l'EmpereurNapoléon Ier, puis reçoit son nouveau drapeau tricolore auChamp de Mars à Paris en décembre : les couleurs nationales délimitent un losange blanc où figure d'un côté la mention « L'Empereur des Français au32e Régiment d'Infanterie » et de l'autre « Valeur et discipline ».

1805 - 1815
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Campagne d'Autriche : Le régiment se met en marche en direction du Rhin, passé au pont deDurlach le ;Stuttgart le1er octobre et le 9 en position avec la division Dupont àAlbeck sur leDanube face àUlm :

Le :bataille de Haslach-Jungingen rendant possible la prise d'Ulm; Le1er hussards du régiment garde 3 000 prisonniers en queue, laissant l'illusion à l'ennemi de forces françaises plus importantes ! Le :bataille d'Elchingen ; le 18 une patrouille de 15 hommes maîtrise 300 Prussiens et s'emparent de leur drapeau ; la division passe successivement sous le giron duprince Murat, deBerthier puis deMortier, puis le régiment rejoint un temps la divisionGazan. Combats deDiernstein contre les renforts russes le où le régiment sauve la division. Le régiment se trouve successivement àVienne dont il part le, puis rejointMunich après 17 jours de marche,Francfort,Düsseldorf,Liège, puisMayence, tandis que la division Dupont est détachée le auprès de la Grande Armée dont le quartier général est àCologne.

Campagne de Prusse et de Pologne.

Le régiment sera cité à l'ordre du jour de l'armée en 1805 pour avoir soutenu un combat contre la majeure partie des forces du princeFerdinand d'Autriche à Haslach, entreUlm et Albeck, pour les combats de Diernstein, puis une nouvelle fois en 1806 pour son combat à Mohrungen[4].

Invasions françaises du Portugal etGuerre d'indépendance espagnole

  • 1807 :

Affecté auCorps d'observation de la Gironde, on relève la présence du32e dans l'Armée de Portugal au sein du3e régiment provisoire, constitué à partir du3e bataillon (complété par des éléments du dépôt de Paris), du1er bataillon et d'un bataillon du58e régiment d'infanterie. Ce régiment appartient à la brigadeThomières de la2e division (général Loison). À Bayonne jusqu'au, les unités entrent enEspagne parSalamanque pour une marche si pénible jusqu'àLisbonne qu'elles y arrivent désorganisées le. Le3e bataillon occupeAlmeida et le fort de la Conception proche. Occupation deAbrantès puis en position à Torrès-Vedras avant ladéfaite honorable de Vimeiro face aux anglais.

  • 1808 - 1813 :

Les troupes sont rapatriées en France par la mer et le régiment est réorganisé à Paris. En, il est porté à 5 bataillons (4 de guerre à 6 compagnies et un dépôt de 4 compagnies). Les trois premiers bataillons se mettent en route pour l'Espagne, au sein de la brigadeRoguet composant la1re division du4e corps dugénéral Sébastiani. L'Armée du Portugal est dissoute en. Le3e bataillon constitue l'essentiel du nouveau4e bataillon qui rejoint les autres à Madrid.
À partir de
1808 n'y a plus qu'un seul drapeau régimentaire (aigle) alors qu'il y avait un drapeau par bataillon auparavant. En 1811 le drapeau est affecté au seul1er bataillon, les autres ont des fanions. Le drapeau réglementaire de 1812 porte la mention : Friedland ; Ulm. Ultérieurement il portera : Lonato 1796 ; Les Pyramides 1798 ; Friedland 1807. Le drapeau du32e est là où il y a le plus de bataillons et restera en Espagne jusqu'en 1814. Le32e n'a jamais perdu son drapeau.

EnCastille, le32e participe à labataille de Talavera en où il encaisse seul la charge du centre de l'armée anglaise et participe à lavictoire d'Almonacid en août. En le4e bataillon réorganisé entretemps à Paris, entre dans la composition du8e corps nouveau (général Junot), réuni àLogroño en février pour faire partie de la seconde Armée du Portugal constituée en mai aux ordres de maréchal Masséna.
EnAndalousie où il se porte ensuite, le régiment s'organise pour lutter contre les guérillas espagnoles. Sur le chemin, ladysenterie fait des ravages et il est interdit de cueillir du raisin ; un soldat désobéissant est fusillé. En le major Schmitz est cité pour avoir capturé avec son détachement de 170 hommes, le chef de guerre Mina à la tête d'une troupe de plus de 500 hommes et cavaliers. Le32e se porte en mai àGrenade, en juillet àJaën, en août àCadix, en octobre àCordoue. Lors, deux compagnies du1er bataillon se distinguent dans une sortie du fort de Marbeilla (Malaga) en juillet et les1er et3e bataillons prennent le leur part à labataille de Baza ou de Rio d'Almanzor ; le colonel du régiment (Aymard) est cité. En juillet le4e bataillon passe dans la division d'arrière gardeSéras et assure les communications. Dès 1811 le dit bataillon revient au4e corps de l'Armée du midi, appartient au3e régiment de marche et arrive àCordoue le. En juin arrivent du dépôt 1 300 conscrits à Cadix pour le recomplétement du32e ; la guérilla se poursuit et le32e placé en avant-garde assure aussi des missions de ravitaillement et de renseignement, comme le sur le camp de Venta-del-Baül ; le32e est employé fin 1811 à former un cordon sanitaire contre lafièvre jaune.
Ladéfaite d'Orthez et celle deToulouse sont les derniers soubresauts malheureux de l'intervention du32e en Espagne.

Le, le colonel du régiment à la tête d'un bataillon enlèveCazorla. L'opération est à l'ordre du jour de l'armée. Le 25 un détachement du32e aux ordres dulieutenant-colonel Beauvais occupeOsuna et résiste de manière héroïque à un assaut espagnol commandé parBallesteros.

Le, les hommes du4e bataillon sont incorporés aux trois autres. Le les hommes du3e bataillon sont versés dans les deux premiers. Le les hommes du2e bataillon sont incorporés dans le1er devant Bayonne où, par ailleurs, se trouve le petit dépôt du32e. Ses cadres partent àNîmes pour former un7e bataillon de réserve avec les conscrits, qui cantonne ensuite àToulouse au sein de la2e division de réserve de l'Armée d'Espagne.

Après ledésastre de Vittoria en, les débris des armées du midi, du Portugal, du Centre et du Nord sont réorganisés et la bataille se porte sur le territoire national ; deux bataillons du32e sont au camp de Sarre et font partie de la brigadeRey, à l'aile gauche de la4e divisionConroux ; le32e s'illustre dans le sang ausiège de Pampelune mais Sarre est perdu en novembre.

À noter que l'on retrouve le régiment à nouveau enAllemagne à partir du, avec un6e bataillon constitué par ledépôt de Paris qui va àDresde[3]. Les éléments restant de la réorganisation d' servent à reformer un3e bataillon, rejoint par le4e bataillon, qui servent à reconstituer le32e régiment provisoire à Dresde etMayence, avec le2e bataillon du39e RI, qui entre dans la composition de la51e division du4e corps de la Grande Armée. Par ailleurs, un6e bataillonbis sera constitué en décembre à la caserne Popincourt de Paris pour combattre en France en 1814.

Le27 février 1814 : résistance héroïque mais vaine à labataille d'Orthez, puis à labataille de Toulouse en avril.

Après l'exil deNapoléon Ier à l'île d'Elbe une ordonnance deLouisXVIII en date duréorganise les corps de l'armée française. Ainsi 90 régiments d'infanterie sont renumérotés, et le32e prend leno 31e.
À son retour de l'île d'Elbe, le
1er mars 1815,Napoléon Ier prend, le, un décret qui rend aux anciens régiments d'infanterie de ligne les numéros qu'ils avaient perdus.

En1815, pendant lesCent-Jours, le32e RI de ligne ayant retrouvé son numéro, fait partie de la1re brigade de la16e division d'infanterie sous les ordres dugénéral Albert.

Après la seconde abdication de l'Empereur,Louis XVIIIréorganise de l'armée de manière à rompre avec l'héritage politico-militaire duPremier Empire.
A cet effet une ordonnance du licencie l'ensemble des unités militaires françaises.

Légion du Pas-de-Calais (1815-1820)

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Par ordonnance du, Louis XVIII crée leslégions départementales. La61eLégion du Pas-de-Calais, qui deviendra le32e régiment d'infanterie de ligne en 1820, est créée àArras.

Siège de Sébastopolen 1855.

32e régiment d'infanterie de ligne (1820-1882)

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En1820 uneordonnance royale deLouis XVIIIréorganise les corps de l'armée française en transformant leslégions départementales régiments d'infanterie de ligne. Ainsi, le32e régiment d'infanterie de ligne est formé, àMetz, avec les 3 bataillons de la légion duPas-de-Calais[3].

1820-1848

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Alors que l'armée royale était vêtue bleu de roi, une décision de Louis XVIII généralise la couleur garance (rouge vif)[13] ; les anciennes tenues bleues sont usées avec les recrues à l'instruction, d'où leur surnom « les bleus »[14].

En avril1834, ilparticipe à la répression des émeutes, qui s'étendent à Paris, qui mène aumassacre de larue Transnonain[16].

Deuxième République

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Après lecoup d'État du 2 décembre 1851, commis parLouis-Napoléon Bonaparte qui envisage de rétablir l'Empire, des insurrections éclatent dans plusieurs départements de province. Le32e de ligne combat les insurgés de laDrôme[17].

Second Empire

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Guerre de 1870 - 1871

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1871 à 1914

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Prise d'armes du32e RI à la caserne Meusnier (anc. de Guise) (Tours, 1909).

Le, le32e régiment de ligne, reconstitué àAngers, avec les rescapés de Metz et le32e régiment de marche, fusionne pour constituer le32e RI qui est complètement réorganisé en 1873[13]. À cette date, il est affecté à la subdivision deChâtellerault, comprenant les arrondissements de Châtellerault,Loudun etLoches pour le recrutement et la mobilisation et retrouve égalementTours.

En temps de paix, le32e tient garnison à lacaserne « de Guise » du château de Tours, dénommée du « général Meusnier » en 1887, (portion principale) et à la caserne « Neuve » deChâtellerault (portion centrale et dépôt)[14],[19].

Le : pour l'anniversaire de Lonato, le lieutenant Lorriot récite uneode au drapeau du régiment[20].

En1881-1882, le régiment prend part auxexpéditions coloniales d'Algérie et plus particulièrement dans la pacification du sud-Oranais.

De1883 à1885, il participe à l'expédition du Tonkin[13].

Lors de laréorganisation des corps d'infanterie de1887, le4e bataillon forme le158e régiment d'infanterie

Le32e régiment d'infanterie principalement en garnison à lacaserne Meusnier (Toursvers 1910).

32e régiment d'infanterie

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Première Guerre mondiale

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Articles détaillés :Mobilisation française de 1914 etOrdre de bataille de l'armée française en août 1914.

En 1914, son casernement se répartit toujours de la même manière entre la caserne De Laage (ancienne neuve) de Châtellerault pour un bataillon et le dépôt, etTours pour deux bataillons et l'état-major (Caserne Meusnier, rue Lavoisier et caserne Marescot, rue du Gazomètre)[21],[22].

Un bataillon du32e RI est à la caserne de Laage (anc. Neuve) deChâtelleraulten 1914.

Affectation : avec le66e RI basé également à Tours, le32e RI forme la35e brigade d'infanterie (Tours), qui elle-même compose la18e DI (basée à Angers, avec la36e brigade d'infanterie d'Angers, formée du77e RI deCholet et du135e RI d'Angers), le tout dépendant du9e corps d'armée commandant la9e région militaire, dont l'état-major est lui aussi basé à Tours[23].

Départ du32e RI pour le front en gare de Tours en.

À la mobilisation, le32e RI est formé àChâtellerault. Il subit de lourdes pertes lors de cette guerre (plus de 4 000 tués). Il participe notamment aux batailles deFère-Champenoise (bataille de la Marne) où le colonel Mézière est tué, l'Artois,Verdun, laSomme,Loos-en-Gohelle,Craonne,Metz et la reprise deDormans. Sa brillante conduite lui vaut d'être cité quatre fois à l'ordre de l'armée[13], sans compter les citations qu'obtiennent chacun de ses trois bataillons à l'ordre de l'armée ou/et du corps d'armée ou/et de la division, ainsi que ses compagnies dans ce dernier cas. À la fin de la guerre, il est le seul survivant des 8 régiments actifs d'infanterie du9e corps d'armée[14].

Le232e régiment d'infanterie de réserve, dérivé du32e RI, composé de deux bataillons mobilisés à Châtellerault, combattra au sein de la59e division d’infanterie et du2e groupe de divisions de réserve. Il est constitué par les mobilisés, des hommes de 25 à 32 ans, augmentés d'engagés volontaires (moins de 20 ans, réformés ou exemptés, étrangers)[21]. Aux ordres du lieutenant-colonel Paul Coquelin de Lisle (-), il est engagé surtout en Lorraine mais on le trouve également à Verdun en 1917, sur la Somme et dans l’Aisne en 1918. Il obtient deux citations à l’ordre de l’Armée et la fourragère verte (Croix de Guerre)[21].

1914
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Débarquement des trains sur la zone de concentration enLorraine en (Illustration P. Hellin).
Fère-Champenoise : sépultures d'officiers et de soldats de plusieurs régiments, dont du32e RI, tombés lors de labataille de la Marne (1914).
1915
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Le régiment est gazé en (illustration P. Hellin).
1916
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Au pied de lacolline 304,bataille de Verdun (1916).
1917
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Illustration de l'ouvrage deJ. des Cilleuls :Pages de Gloire du32e Régiment d’infanterie (1914-1918).
Fantassin du32e RI posant pour sa famille.
Par deux foisPétain, le vainqueur de Verdun, distingua avec solennité le32e RI (en 1917, puisen 1918).
Drapeau de la garde du32e régiment d'infanterie.
1918
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Les écoliers deChâtellerault rendent les honneurs au32e RI.
Défilé victorieux du32e RI à Châtellerault en 1919 sous un arc décoré aux armes de la « Manu »[36].

Entre-deux-guerres

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Après avoir relevé le2e corps d'armée colonial dans la tête de pont deCoblence (18/02/1919) pour surveiller leRhin pendant quatre mois, le régiment qui assure encore le respect des engagements de l'Allemagne le, a terminé sa mission. Le32e RI rentre victorieux à Châtellerault le où un défilé, une réception et des festivités sont organisées toute la journée[21]. Il reçoit son nouveau drapeau en 1920. Une partie importante retrouve sa garnison à la caserne Meusnier de Tours en 1928. Le régiment est entièrement regroupé à Tours en 1934, à la caserne Baraguey d'Hilliers[14].

En 1923, lors de la dissolution du66e régiment d'infanterie, ses traditions sont transmises à la6e compagnie du32e régiment d'infanterie. Une salle d'honneur présentant des reliques liées au régiment resta entre deux guerres sous la garde du32e RI dans la caserne Baraguey d'Hilliers à partir de 1928. Cette salle présentait tous les fanions des bataillons et compagnies du régiment "sans tabac" de 14-18[37].

En, le32e est requis pour appliquer leplan de barrage dans lesPyrénées-Orientales. Ce plan vise à empêcher les militaires de l’armée populaire de la République espagnole, vaincue par les rebellesfranquistes, en pleineRetirada, de passer en France. L’interdiction d’entrer est levée du 5 au[38].

Seconde Guerre mondiale

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Parti de Tours, le régiment combat enSarre fin 1939, puis dans l'Aisne en, s'illustrant àTergnier, puis àGien (Loiret) lors du repli, au prix de lourdes pertes. Chargé après l'Armistice de la surveillance de la ligne de démarcation dans la région deLoches (Indre-et-Loire), une partie du régiment entre ensuite en résistance sur place (maquis Épernon), puis se reforme à laLibération, participant à la reddition des troupes allemandes dans leBerry, puis dans la poche deSaint-Nazaire que visite legénéral de Gaulle à qui le32e RI rend les honneurs.

Au moment de l'offensive allemande le, le32e RI, commandé par le lieutenant-colonel Besson, fait partie de la23e Division d'Infanterie, sous les ordres du général Jeannel, composante de la7e armée dugénéral Frère, elle-même placée en réserve duGQG.

1939
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Début de la « drôle de guerre ». Le, après avoir défilé la veille pour saluer les Tourangeaux, placé sous les ordres du colonel de Fonsegrive, le régiment quitte Tours pour le front en train (dans des wagons à bestiaux). Déjà engagé au sein de la23e division d'infanterie, il est immédiatement en première ligne sur la frontière lorraine.

Offensive de laSarre, notamment dans les forêts de Nasservald et de Grosservald, et sur laLauter, participant notamment à l'attaque de la cote 309 (forêt de la Wamdt)[3],[13].

Article détaillé :Offensive de la Sarre.
Lors de l'offensive de la Sarre, le32e RI combat sur laLauterfin 1939 etdébut 1940.

Ainsi, dans la nuit du 5 au, il avance dans le terrain évacué par laWehrmacht et piégée par elle, perdant des hommes, victimes de mines. La forêt de laWarndt est prise par la42e division d'infanterie tandis que la4e armée occupe les villages de Carlsbrunn, Saint-Nicolas, la3e armée prenant Biringen. Le 9, se déroulent quelques combats d'infanterie. Les Français passent la Sarre àWelferding, avancent sur le plateau d'Auersmacher. Les éléments progressent lentement. Des chars françaisR-35 du20e BCC avancent au nord deBliesbruck : quatre sautent sur des mines.

Le lendemain, les Allemands contre-attaquent, s'emparant du village d'Apach que les Français reprennent le soir. Toujours enMoselle, le32e RI prend la localité allemande deBrenschelbach, perdant neuf hommes : un capitaine, un sergent et sept fantassins. Des combats acharnés qui occasionnent de nouvelles pertes ont également lieu àBitche etOrmersviller.

Entre le et la relève du, les pertes sont de64 tués et150 blessés[39].

Réorganisé enAlsace, le32e RI revient enSarre tenir dès le les postes avancés sur laLauter, entreWissembourg etLauterbourg et sur leRhin, au nord deStrasbourg, traversant ensuite un hiver neigeux et rigoureux (−30 °C)[39],[40].

1940
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Il reste enSarre, jusqu'au. Réorganisé enHaute-Marne, le régiment rejoint ensuite le front de l'Aisne le[40].

Le front de l'Aisne. Toujours affecté à la23e DI, le32e RI défend avec héroîsmeTergnier du au, participant ainsi à la défense duCanal Crozat faisant partie de laligne Weygand au cours de la « bataille deFrance ». Face à lui la263e division d'infanterie allemande après l'irrésistiblepercée de Sedan par laWehrmacht.

Article détaillé :Bataille de France.

Dans deux combats retardateurs, il mène ainsi des contre-offensives qui ralentissent notablement la percée allemande dans ce secteur, sauvant l'honneur des armes.5 juin 1940 : les Allemands s’infiltrent d’une part entreMennessis et Tergnier et d’autre part entreVouël etViry-Noureuil. Les combats font rage toute la journée. Après de violentes contre-attaques, le32e se rétablit sur le canal en fin de journée, verrouillant la route deNoyon par la rive nord de l'Oise àChauny. Les pertes sont lourdes : une centaine de tués[41]. Deux stèles commémorent désormais ce fait d'armes et les victimes (infra).

Le repli. Le, l'ordre de repli est donné, lespanzers allemands ayant franchi laSomme versPéronne avançant en direction deNoyon. Compliqué par la forte chaleur, le repli de la23e DI conduit le32e RI àGien (Loiret) à partir du où il interdit le passage de la Loire aux éléments avancés de la1re Armée allemande en défendant le seul pont routier possible, leur infligeant d'importantes pertes mais au prix de lourds sacrifices[42],[43],[44]. Nouveau repli du 19 au. L'Armistice intervient alors que32e RI est à nouveau en position de combat sur laGartempe, près deBellac (Haute-Vienne)[40].

Laligne de démarcation, sous l'occupation allemande, que le32e RI est chargé de surveiller, en position sur les départements d'Indre-et-Loire et de l'Indre, d' à.
Éléments du32e RI d'Armistice en tenue sportive basés à Loches-Veautrompeauvers 1941-1942.
Sous l'occupation allemande
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Après l’Armistice du 22 juin 1940, le régiment dépend de la9e division militaire et il est renommé « 32e régiment d'infanterie, régiment de Touraine ». Il est cantonné àLoches etChâteauroux[2]. Le, sous le commandement du colonel Paille, le régiment constitué de trois bataillons, est ainsi acheminé principalement enIndre-et-Loire, enzone libre, dans la région deLoches afin d'assurer la surveillance de laligne de démarcation. Le1er bataillon tient garnison auGrand-Pressigny, àPreuilly-sur-Claise, àPaulmy et à Loches (camp de Tivoli rue Aristide Briand). Le2e bataillon était àLuzillé, àGenillé (route de Saint-Quentin) et àPerrusson (camp des Hubardelleries). Le3e restait en réserve à Châteauroux. Le régiment anime la vie locale, notamment sa musique aux ordres de son chef Rys, qui joue régulièrement la « Marche du32e » (entre autres) composée par le capitaine Leroy, dans le kiosque du jardin public de Loches. Il est passé en revue dans cette ville par legénéral Huntziger, secrétaire d'État à la Guerre dugouvernement de Vichy, le[45]. Il est dissous en avec toute l'Armée d'armistice.

Le commandant René Costantini constitue alors une unité militaire clandestine qui deviendra la32e demi-brigade, au sein de labrigade Charles Martel ducolonel Chomel, dépendant de l'Organisation de résistance de l'armée (ORA) qui, elle-même, tout en conservant son indépendance, sera l'une des composantes desFFI à sa création en. Chomel, qui avait lui-même sollicité Costantini, décide de son pseudonyme : « Épernon ». Ce dernier élit domicile à Loches, rue du Grand Mail, une rue située au pied de la forteresse dont leduc d'Épernon fut gouverneur, symbolisant à son époque la résistance aux ennemis du royaume (sousHenri III et pendant lesguerres de religion)[46],[47]. C'est aussi dans cette ville et ses environs que sévira en 1944 lemaquis Lecoz dirigé par un criminel agissant pour son compte[48].

Composée initialement d'officiers et de sous-officiers d'active du32e, le « maquis Épernon » est renforcé de volontaires résidant dans la région deBléré, Loches,Ligueil et le Grand-Pressigny, notamment des réfractaires duSTO attirés par l'esprit militaire de l'organisation. Composante militaire des FFI en 1944 au sein de l'ORA (8e bataillon), il se renforce en août du maquis Cesario (sous-Lieutenant Bretegnier) implanté plus au nord de l'Indre-et-Loire qui deviendra sa4e compagnie[49],[50],[51]. Il bénéficie pour son armement de l'équipement conservé de l'ancienne armée d'Armistice, puis de plusieurs parachutages : à Luzillé ("Poulpe") et Obterre ("Montgomery") sans compter le bénéfice des parachutages dans l'Indre (Yzeures-sur-Creuse). Sa zone d'action se situant au sud de l'ancienneligne de démarcation dans la zone lochoise rattachée à l'Indre. Il campe successivement en forêt de Preuilly (au sud-est deCharnizay près de la maison forestière du Péchoire) puis, après avoir fui la funeste riposte allemande du, plus au sud dans les bois de Paulmy, de Sainte-Julitte et dela Celle-Guenand[52]. Il mèna de nombreuses actions de renseignement, de guérilla et de harcèlement et quelques opérations de plus grande ampleur, jusqu'à la fin de la guerre, entravant considérablement la retraite des troupes allemandes par descoups de main, desembuscades et dessabotages divers (coupures de routes par abattage d'arbres, destruction de ponts et decaténaires, etc.)[53].

Le est aujourd'hui célébré (infra) en mémoire des combattants appartenant aux maquis Épernon et Carol abattus dans la forêt de Preuilly, près du lieu-dit "Péchoire" où ils bivouaquaient depuis quinze jours, juste avant la première libération de Loches[54]. Un moins plus tard, un accrochage avec quelques maquisards Cesario-Épernon et la pression de l'aviation alliée auraient précipité les Allemands à commettre lemassacre de Maillé en[55].

Durant l'occupation, le drapeau du régiment est gardé par M. Baillou deDolus-le-Sec et le commandant-médecin Tete. Il est remis le au chef de bataillon Costantini[13].

La libération
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Tenue officier au32e RI à partir de (musée du Grand blockhaus).
Le2e bataillon de la32e demi-brigade Epernon, sous les ordres du commandant Robillard, défile jusqu'à la place de Verdun àLoches le.
Un détachement du32e RI rend les honneurs augénéral de Gaulle accompagné deMichel Debré, commissaire de la République, place de la Duchesse-Anne, àNantes, en.

Le maquis Épernon devient officiellement la32e demi-brigade en. Il est articulé avec un poste de commandement, un état-major et deux bataillons. Son1er bataillon s'installe à Baraguey-d'Hilliers (Tours) et le deuxième à Loches etPerrusson. Le1er bataillon défile à Tours libérée le[46]; le second défile à Loches le[14].

La32e participe aux combats de la Libération dans le Berry qui aboutissent à lareddition de la colonne Elster le mais perd notamment cinq soldats fait prisonniers et fusillés par des éléments du groupement Taglishbeck composant cette colonne ennemie lors des combats duLiège.

Le, la32e demi-brigadeÉpernon est transformée en32e RI aux ordres du lieutenant-colonel Costantini, avec ses 2 bataillons (commandants Raoul Vialle et Gabriel Robillard). Il combat au sein de la25e division d'infanterie (DI) et se retrouve sur le front de lapoche de Saint-Nazaire jusqu'à l'effectivité de la reddition allemande le[56]. Bien ordonné et mieux équipé que les autres unités FFI, le régiment participe au prestige des unités du groupement du colonel Chomel[57]. Le régiment aura 79 tués pendant les opérations de la poche[56], participant ensuite à sa sécurisation.

À partir de, le régiment est« régularisé »[57] et les soldats reçoivent des tenues britanniques complètes (photo), avecBattle dress etcasques Mark II surnommés « plats à barbe »[58].

  • Venue du Général de Gaulle àNantes le :

Legénéral de Larminat, commandant des « forces françaises en opération sur l’Atlantique », visite le front de laPoche une semaine avant d'accompagner legénéral de Gaulle, président duGPRF venu remettre la Croix de la Libération à la ville de Nantes. Le généralChomel est présent. Le32e RI en poste dans le secteur deSaint-Étienne-de-Montluc a été désigné pour rendre les honneurs à de Gaulle qui saluera son drapeau porté par le sous-lieutenant Munier. Le chef du32e RI le lieutenant-colonel Costantini, qui reçoit à cette occasion la Croix de guerre avec palme[59], est accompagné d’une compagnie commandée par le capitaine Desbiens[60],[61],[62].

Le une compagnie de marche de chaque unité de la25e DI a l'honneur de percevoir son étendard àParis, des mains du général de Gaulle,place de la Concorde et y défile. Pareil défilé au retour, à Nantes, devant le général Chomel couronne cette période de l'existence du32e RI après de durs combats qui, cependant, ne prennent véritablement fin qu'un mois plus tard lors de la reddition allemande àBouvron qui met un terme à la poche de Saint-Nazaire[63].

Trois détachements entrent dans la poche, dont un composé de policiers chargés de filtrer les « collaborateurs ». Celui du I/32e RI franchit les lignes à l’ouest duTemple-de-Bretagne le, dès 9 h, conduit par le sergentlorrain Schwahnalias « Marchal » qui parle couramment l’allemand ; il est chargé de s'assurer que les unités vaincues installées dans la poche respectent bien les conditions du protocole de reddition signé le et officialisé le 11 après le déminage d'un corridor d'accès[61].

Le détachement traverseSaint-Nazaire en ruines et arrive au camp de Beauregard où cantonnent depuis le début de la guerre les troupes de laKriegsmarine et où s'était établi depuis peu l'état-major du général Huenten. Reçu par lessous-mariniers dans un baraquement confortable, le sergent fait pâle figure devant les vaincus en grande tenue, toutes décorations dehors ; leurs serveurs lui offrent même duchampagne ; il découvre d'ailleurs qu'un immense grillage, séparant le camp en deux, les protégeaient de l'exaspération des soldats de l'artillerie côtière nettement moins favorisés[61],[64]. Un cantonnement est rapidement aménagé par ceux-ci et le bataillon du32e RI s'y installe en toute fin de nuit. Marchal continuera son travail d'interprète auprès du32e RI dans une école à l'Immaculée-Conception près de Saint-Nazaire qui sert de PC[61].

Le àLa Baulle, le général de Gaulle passe en revue plusieurs troupes faisant partie de la25e Division d'Infanterie, dont des éléments du32e RI[63]. Venant commémorer en 1951 la reddition allemande qui avait mis un terme à la poche de Saint-Nazaire, devant lacroix de Lorraine érigée àBouvron à cet effet, le général déclarera : « Le, c'est ici que s'est terminée la deuxième guerre mondiale en Europe »[65].

De 1945 à 1991

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Fin 1945, le régiment se trouve àBlois[66]. Il est dissous en tant que régiment en novembre. Son drapeau versé au SH (service historique des Armées).

En 1946, le32e ne subsiste que comme32e Bataillon d'infanterie (BI). Il reçoit un nouveau drapeau en juin ; laquatrième République est proclamée en octobre.

Probablement en garnison à la caserne Baraguey d'Hilliers de Tours, le32e BI est dissous en et son drapeau rejoint aussi le musée du services historique des Armées.

1956 : le bataillon expéditionnaire
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Le, le1er bataillon du32e RI est recréé aucamp de La Courtine. Il est dirigé sur laTunisie en proie à des troubles après la proclamation de son indépendance ; le1er juin, il participe aux opérations de maintien de l'ordre sous les ordres du Chef de bataillon Chapoix, puis du lieutenant-colonel Caussèque ; il est dissous le1er septembre 1956[14]. LaCinquième République est proclamée en.

32e régiment d'infanterie divisionnaire (réserve)

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Insigne du camp du Ruchard, centre mobilisateur du32e RID.
Le général Roth Le Gentil remet les fanions de compagnie à leurs commandants, place de l'Église àBallan-Miréen 1984.

En 1973, le32e RI est reconstitué en régiment de réserve par décision du président de la République d'abord dans le cadre de ladéfense opérationnelle du territoire (DOT). Il comprend 6 compagnies, dont 4 de combat et une d'intervention.

Il est mis sur pieds au centre mobilisateur (CM 32) ducamp du Ruchard (forêt deChinon), qui lui sert de support et de terrain de manœuvre, et dépend de l'état-major de la13e Division militaire territoriale (DMT) basé à la caserneBaraguey d'Hilliers àTours, qui le gère en tant qu'unité de réserve[13].

Dernière étape de la réorganisation de l'Armée de terre entreprise en 1976, le32e RI prend le nom de32e Régiment d'infanterie divisionnaire (RID) en 1978 et il est réorganisé en conséquence.

Le32e RID a la garde du drapeau du66e RI (reformé partiellement en 1963 puis dissous en 1966) mais son propre drapeau est en très mauvais état auxInvalides et n'est plus utilisable. Le régiment reçoit un drapeau rénové (la soie est neuve mais les franges sont récupérées) le vendredi des mains dugénéral de corps d'armée Perier,Gouverneur militaire de Paris, commandant le3e Corps d'armée et la1reRégion militaire dont dépend la13e DMT[13].

Drapeau et garde d'honneur du32e RID le, place Jean-Jaurès (anc. du Palais) à Tours.

Prenant en compte les missions prioritaires d'intérêt national qui lui sont confiées par le général commandant la13e DMT, il est notamment affecté à la défense de points sensibles de la Division, comme les centres radio-électrique deMarray etLarçay ou la défense extérieure de lacentrale nucléaire de Chinon, tous situés enIndre-et-Loire. Sa compagnie d'intervention est susceptible d'agir à la discrétion du commandement.

Il poursuit par ailleurs l'instruction de ses cadres et spécialistes réservistes[13], lors de périodes plus ou moins sélectives, généralement en fin de semaine, avec des exercices permettant d'assimiler les missionsin situ, de se perfectionner au combat, à latopographie, auxtransmissions et ausecourisme, de renforcer l'aptitude au commandement et la cohésion des cadres ; ces derniers pouvant, par ailleurs, s'entraîner individuellement au tir d'armes de guerre qu'ils sont susceptibles d'avoir en dotation en cas de mobilisation, le dimanche matin, sur le stand militaire deLarçay, au sud-est de Tours (notamment :pistolet PA,fusil Mas 49-56 puisFA-MAS etmitrailleuse AA 52). Pour se préparer à l'hypothèse d'unemobilisation, le régiment organisera une convocation verticale.

Sagarde d'honneur ponctue les fêtes et commémorations nationales célébrées à Tours, où elle défile précédée duchef de corps, parfois pour des occasions ponctuelles aux alentours, accompagnée de la musique militaire de la13e DMT, aux ordres du capitaine Bailleux qui, par ailleurs, a accepté d'enregistrer la Marche du32e.

Les trois chefs de corps successifs du32e RID devant son drapeau (état-major de la13e DMT, caserne Baraguey d'Hilliers, Tours).

Trois chefs de corps, officiers de réserve, se succèdent à sa tête, dont un prêtreaumônier, le père Daniel. Si le32e RID doit au colonel Tuffet de lui avoir donné vie lors de sa recréation, il doit ensuite au colonel Daniel d'avoir retrouvé son drapeau en (infra), puis au colonel Piffeteau que ses compagnies aient reçu leur fanion le, àBallan-Miré, des mains du général Roth Le Gentil, commandant de la13e DMT. Les cadres sont marqués durant la période couvrant l'existence du régiment par la personnalité aimable et diplomate deMme Coulon qui assure le secrétariat du Bureau "Réserve" de la13e DMT. Elle est « caporal d'honneur » du régiment.

Le régiment est dissous au. Le drapeau reste à Tours. Il est confié au13e Groupement divisionnaire, futur32e Régiment de Commandement Divisionnaire (RCD), entre les mains du chef de Corps, le Chef de bataillon Deprez[14], lors d'une cérémonie qui a lieu le àCormery, présidée par le commandant de la13e DMT, le général Datin. L'officier "traditions" du régiment, le capitaine Alain Darles, présente la cérémonie et fait l'historique du régiment, notamment dans sa période récente depuis 1973 marquée par le dévouement des réservistes qui au total auront participé à une centaine de journées d'auto-instruction. Assistent à ces adieux, le colonel Millour futur chef de corps du32e RCD, M. Gouge, président de l'Amicale des anciens et le Lieutenant-colonel Druard, ancien du32e à l'époque du maquis Epernon.

Malgré la dissolution, beaucoup des cadres réservistes du32e poursuivent leur activité à l'identique, soit sous le contrôle de laGendarmerie qui reprend les missions du32e RID sur les points sensibles, soit au sein du95e régiment inter-armes divisionnaire (RIAD), basé près deMontargis, qui reprend les missions de l'ancienne compagnie d'intervention du32e RID, mais qui sera lui-même dissous en 1998[67].

En, après la dissolution du32e RCD, le drapeau rejoint leSHAT du château de Vincennes. Les deux derniers chefs de corps du32e RID assistent à son départ de Tours au petit matin.

Symboles et traditions

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Drapeau

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Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[68] :

Insignes

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Dernier insigne réglementaire : ovale à un lion assis, bordure argentée, écusson bleu au nombre, avec devise et citation napoléoniennes.

Uniformes

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Devise

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« L'invincible ». Cette devise qui figure sur l'insigne du32e serait attribuée à Bonaparte lors de la campagne d'Italie (supra). D'après un témoin (aspirant Tiquet-Remont), cette devise ne serait toutefois apparue que le premier mai1915, dans les Flandres, à Ypres : « le 32 appelé depuis hier par notre généralL'invincible s'est montré un héros homogène » (lettre du). S'agit-il d'un malentendu ? ; le JMO (Journal de Marche et des Opérations) du32e RI de l'époque ne mentionne pas cette citation. Il est plus assuré que la32e brigade était avant Lonato surnommée « La terrible » et Bonaparte la surnomme également « La brave » à plusieurs reprises.

Citations

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Fête

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(1796 - Lonato)

Refrains

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  • « Bandes-tu, bel alcindor » (tradition) -Sonnerie en ligne.
  • « V'la le 32 qui n'a pas peur » (avant guerre).
  • « Gens de chez nous, comptez-vous » (maquis d'Épernon).
  • « Le 32 est toujours là » (libération).

Récompenses et Mémoire

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Décorations

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Sa cravate est décorée de laCroix de guerre 1914-1918 avec quatre citations à l'ordre de l'Armée.

Il porte la fourragère verte aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 le.

Il porte lafourragère jaune aux couleurs du ruban de laMédaille militaire le.

  • Croix de guerre 1914-1918, avec palme et trois étoiles.
    Croix deguerre 1914-1918, avec palme et trois étoiles.
  • Fourragère aux couleurs de la croix de guerre 1914-1918.
    Fourragère aux couleurs de la croix deguerre 1914-1918.
  • La fourragère aux couleurs du ruban de la médaille militaire.
    Lafourragère aux couleurs du ruban de la médaille militaire.

Lieux, monuments et objets commémoratifs

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Lieux et monuments :

  • L'une des deux plaques à Tours : entrée de la caserne Baraguey.
    L'une des deux plaques à Tours : entrée de la caserne Baraguey.
  • La seconde plaque à Tours : place d'arme de la caserne Baraguey.
    La seconde plaque à Tours : place d'arme de la caserne Baraguey.
  • Le monument à Tergnier : rue Hoche.
    Le monument à Tergnier : rue Hoche.
  • Le monument du 70e anniversaire à Tergnier : Vouël.
  • La stèle des deux communes de Liez et Menessis auprès du pont du canal de Saint-Quentin.
    La stèle des deux communes de Liez et Menessis auprès du pont ducanal de Saint-Quentin.

Voies baptisées en l'honneur du32e Régiment d'Infanterie (non exhaustif) :

Objets commémoratifs et divers :

Anciens combattants

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L'Amicale des anciens combattants du32e et232e régiment d'infanterie est dissoute le[78] peu avant le décès en décembre de la même année de son dernier président, Maurice Neveu[79]. Le drapeau de l'Amicale, qui a été remis à lamairie deSaint-Cyr-sur-Loire, est confié à l'époque à M. Lionel Dupont, président du Comité d'entente desanciens d'Afrique du Nord de cette commune. Le drapeau de l'Amicale est encore arboré lors des cérémonies[80].

Drapeau de l'Amicale des anciens du32e (gardé en 2012 parM. Dupont).
M. Neveu en 2012, dernier président de l'Amicale des anciens du32e RI -M. Loyau, dernier anciencombattant (1939-1940) du32e RI,96 ans, en.

L'amicale avait été créée le à Tours, à la suite d'un premierbanquet réunissant les anciens du32e RI, sous la présidence d'honneur du général Rondeau et la coprésidence du colonel Sauget, respectivement ancien chef de corps et chef de bataillon puis chef de corps du régiment. Consécutivement, les statuts sont publiés au JO du. Son premier président est l'avocat Maurice Sieklucki. L'un de ses vice-présidents est ledéputé de laVienne,Pierre Périvier. Plusieurs sections se forment par la suite à Châtellerault,Angers,Paris,Niort-La Rochelle,Bordeaux et Châteauroux. L'amicale devient ainsi une fédération qui compte déjà 73 membres en 1923. Cette année-là unegerbe est déposée sur latombe du soldat inconnu sous l'arc de triomphe à Paris. Des habitudes se prennent au fil des années. Outre le banquet annuel, unbal est organisé (avec l'Amicale du66e RI). Les anciens n'oublient pas leurs camarades tombés au champ d'honneur. Dépôt de gerbes, mise à l'honneur d'un jeune soldat dont le père est mort pour la France ou s'est particulièrement distingué, pour faire le pont avec la nouvelle génération. Les veuves et les orphelins dépourvus de ressources reçoivent par ailleurs des secours substantiels[80].

Après la fin de laSeconde Guerre mondiale, les anciens combattants de 1914–1918 et ceux de 1939-1940 se réunissent en 1948 en une seule association et sa dénomination est modifiée en conséquence : « anciens combattants des deux guerres des32e et232e RI » (les termes "Grande Guerre" sont abandonnés). L'amicale s'ouvre également aux anciens du maquis d'Épernon qui sont eux-mêmes constitués en association et c'est à Loches, en 1965, que sont fêtés le25e anniversaire des combats deTergnier et le20e anniversaire du maquis d'Épernon. Chaque année une délégation se rend enMoselle. Un jumelage est réalisé avec un régiment allemand s'étant trouvé au front dans cette région, le127e RI.

Maître Sieklucki préside l'Amicale jusqu'en 1962, suivi de M. Arrouis, auquel succèdent André Gouge dans les années 1970, puis M. Neveu en 2000 jusqu'à la dissolution en 2012[80].

L'Amicale des anciens du maquis d'Éperon, présidée par Jean Deniau, est dissoute le àGenillé. Le drapeau est déposé au musée du32e RI, caserne Baraguey à Tours et le matériel d'exposition au musée de la Résistance à Tours. Néanmoins, par un legs à son profit, l'ancienne amicale confie la préservation de sa mission aux bons soins de l' « Association pour le souvenir de la bataille de Péchoire du », créée et domiciliée àAzay-le-Ferron en 2012 sous l'égide de son président Michel Goblet. Ladite association a pour but de commémorer les événements tragiques et glorieux qui se sont déroulés dans la forêt dePreuilly près du lieu-dit "Péchoire" (supra) et d'assurer ainsi le devoir de mémoire vis-à-vis des maquis Épernon, Carol et Conty-Freslon, ainsi que de défendre les libertés et les valeurs républicaines[81],[82].

Personnalités ayant servi au32e RI

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Guy Mollet, président du Conseil sous laIVe République.

Notes et références

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  1. 32e Demi-brigade d'infanterie de ligne surhttp://www.1789-1815.com (consulté le 24 mai 2013)
  2. a etbRoger Picard,La Vienne dans la guerre 1939/1945 : la vie quotidienne sous l’Occupation, Lyon : Horvath, 1993. 264 pages.(ISBN 2-7171-0838-6),p. 41.
  3. abcdefghijklmnop etqGeorges Normand - Le maquis d'Epernon : historique du32e régiment d'Infanterie surhttp://www.lyceechaptal.fr (consulté le 17 mai 2013)
  4. a etbDarricau (Augustin, baron) » dans Chevalier De Courcelles,Dictionnaire historique et bibliographique des généraux français. Depuis le onzième siècle jusqu'en 1822, Tome V, Arthus Bertrand, Treuttel et Wurtz, Paris, 1822,p. 152-157Lire en ligne.
  5. Si le régiment et le futur général ont bien été en Algérie, un doute subsiste sur l'identité du colonel. Les dates ne semblent pas correspondre et l'historique publié par le32e RID (plaquette précitée) indique le prénom d'Alexandre
  6. Ernest Emmanuel Pradier
  7. Henri Louis Mezière sur Mémoire des Hommes.
  8. René Costantini était Saint-Cyrien (110e promotion du Chevalier Bayard). Il finira sa carrière comme général de brigade :Historique de la110e promotion (1923-25).
  9. 32e régiment d'infanterie sur volontaires.99k.org (consulté le 24 mai 2013)
  10. abcdefghij etkLieutenant Piéron, Histoire d'un régiment. La32e demi-brigade (1775-1890), Paris, A. Le Vasseur, 1890
  11. Division des Sables-d'Olonne dépendant de l'"Armée de la Vendée" et divisée en deux colonnes (5 733 hommes) page 1.
  12. Voir sur Wikimedia commonsLe drapeau de 1796.
  13. abcdefghijklm etnHistorique in Plaquette de présentation du32e Régiment d'infanterie divisionnaire (réserve),2e et3e pages - Voir sur Wikimedia CommonsPlaquette-32°-2.
  14. abcdefghi etjVoir sur Wikimédia Commonsla plaquette historique du32e RI..
  15. Histoire de l'infanterie en France de Victor Louis Jean François Belhomme Vol 5 page 151
  16. Une lettre dePaul-François Duboissur l'insurrection parisienne d'avril 1834.
  17. Robert Serre, ‘’1851. Dix mille Drômois se révoltent. L’insurrection pour la République démocratique et sociale’’, préface deMaurice Agulhon, co-édition Peuple libre/Notre temps, s.l., 2003.(ISBN 2-912779-08-1 et2-907655-42-6).p. 264.
  18. Opération du13e corps et de la3e armée durant leSiège de Paris (1870) par legénéral Vinoy, pages 7 et 15
  19. Voir aussi ce document des Archives départementales d'Indre-et-Loire :Tableau indicatif des noms, localisations et occupations des casernes de tours 1880-1910.
  20. Lieutenant Lorriot,Au drapeau du32e régiment d'infanterie, ode récitée au régiment le 3 août 1898, anniversaire de Lonato, H. Charles-Lavauzelle, 1898
  21. abcde etfPierre Bugnet, Muriel Pergant,Châtellerault et la guerre 14-18 vue par Charles et Eugène Arambourou, 2008 (Lire en ligne)
  22. Archives départementales d’Indre-et-Loire. Aide à la recherche. « Les Tourangeaux dans la première guerre mondiale »,p. 2.
  23. Classement par divisions et brigades d'infanterie (1914).
  24. Unevieille carte postale en témoigne, sur genealogie.orange.fr (consulté le 23 mai 2013)
  25. abcdefghijkl etmParcours des régiments pendant la Grande Guerre. Régiments d'infanterie :30e à40e sur chtimiste.com (consulté le 18 mai 2013)
  26. abcde etf32e Régiment d'Infanterie. Résumé sommaire de l'historique du corps en campagne.
  27. abcdefghijklmnop etqAndré Gadioux, Maurice Pouron,Ce que nous avons fait. Historique du32e régiment d'infanterie pendant la campagne 1914-1919, Mame et fils, Tours, 1935(Lire en ligne).
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  29. Historique du5e régiment d'infanterie. 1914-1919, Henri Charles Lavauzelle, 1920,p. 18Lire en ligne.
  30. abcd eteSur le site chimiste.com (Régiments,32e Régiment d'Infanterie, Citations.
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Sources et bibliographie

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Littérature récréative

Voir aussi

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