Le32e régiment d'infanterie (32e RI ) est unrégiment d'infanterie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir durégiment de Bassigny , unrégiment français d'Ancien Régime , actif jusqu'après laSeconde Guerre mondiale et définitivement dissous en 1985.
L'ordonnance du 1er janvier 1791 fait disparaître les diverses dénominations, et les corps d'infanterie ne sont désormais plus désignés que par le numéro du rang qu'ils occupaient entre eux. Ainsi, 101 régiments sont renommés. Les régiments sont toutefois largement désignés avec le termeci-devant , comme32e régiment d'infanterie ci-devant Bassigny .
Le32e commence à forger son identité, malgré les troubles de la période révolutionnaire, dans le sillage du général Kléber . À la Révolution, les deux bataillons du32e régiment d’infanterie de ligne sont dispersés et le resteront jusqu'en 1796[ 9] :
1er juillet 1790 , le1er bataillon est en garnison à Port-Louis . Le2e bataillon tient garnison à Lorient .1791 -Arrivée àTours . Le23 juin 1791 , des soldats arrêtent lecolonel de Saint-Tropez qui gagnait la frontière pour émigrer et le force à démissionner. Il est remplacé par le commandant du2e bataillon. Le régiment fait globalement allégeance aux nouveaux pouvoirs locaux. Le10 juillet , le 32e RI tient garnison à la caserne de Guise àTours et reçoit des mains des dames citoyennes de la ville, dans lacathédrale Saint-Gatien son nouveau drapeau aux couleurs nationales, comportant d'un côté l'inscription : « Discipline, obéissance à la loi ». Les emblèmes sont bénis par l'archevêque constitutionnel l'abbé Suzor[ 10] . 1792 - Désorganisation du fait de l'émigration.1er janvier 1792 , le1er bataillon est toujours en garnison à Tours . Il comprend un effectif de 512 hommes et 251 manquants. Le2e bataillon est envoyé en Martinique au départ deBrest . En avril le bataillon de Tours détache àBlois quatre compagnies pour maintenir l'ordre. Un règlement du15 mars portant les1er bataillons de chaque régiment à 10 compagnies et l'effectifs théorique du régiment à 812 hommes, 132 grenadiers quittent la Martinique pour renforcer le 1er bataillon du 32. Le 1er bataillon forme avec le 1er bataillon du 82e , le 2e bataillon de la Haute-Saône qui avec le 3e bataillon du Jura forment la 2e brigade de l' armée des Vosges . Comme tous les autres, le régiment est cependant désorganisé par l'émigration de la presque totalité des officiers. Il n'en reste que sept, parmi lesquels Beaupuy prend la tête d'un bataillon de volontaires de laDordogne ,Vimeux etSaint-Sauveur quittent Tours avec le1er / 32e le5 juillet pour le camp de Lauterbourg , sous les ordres dugénéral Kellermann . 1792-1793 -Armée de Mayence . Vimeux commande le régiment à l'attaque deSpire puis prend part aux opérations dugénéral Custine àMayence et àFrancfort . Endécembre 1792 il couvre la retraite de l'armée du Rhin et mérite les éloges du commandant en chef. Vimeux est nommé colonel.Siège de Mayence du28 mars au28 juillet 1793 où le bataillon résiste à la famine et aux bombardements, s'illustrant entretemps dans la défense deCassel sous les ordres dugénéral Meusnier qui du coup soutient la promotion de Vimeux au grade de général (lacaserne de Guise à Tours sera rebaptisée plus tard du nom de Meusnier, né à Tours). Avec retard, la défense de Mayence vaut aux bataillons ayant combattu, des couronnes civiques à leur arrivée àNantes , le1er septembre. 1793-1796 -LaVendée . Le1er bataillon a suivi l' Armée de Mayence . Il se trouve dans la division desSables d'Olonne en 1793 puis semble être englouti dans lesguerres de Vendée [ 11] , participant entre autres à la funestebataille de Torfou . Le2e bataillon est en révolte en Martinique ; tous les officiers, y compris le colonel Baussancourt, émigrent. De retour sur le continent, le reste du bataillon débarque à Dieppe . Il combat également en Vendée dans l'Armée des côtes de La Rochelle , l'Armée de l'Ouest , l'Armée des côtes de Brest et deCherbourg avec legénéral Kléber . C'est un bataillon qui se reforme avec des volontaires, à l'effectif moyen de 830 hommes, commandé par Jean-Baptiste Penant, d'abord cantonné àRedon . Parmi eux, un enfant de quatorze ans, qui sera tué au combat par lesChouans . L'effectif du1er bataillon cantonné à Port-Malo au1er janvier 1794 est de 531 hommes (pour 1 076 h théorique). Le régiment subit des pertes : 8 % de l'effectif pour la seule année 1794[ 10] . Le30 octobre , l'Armée de Mayence est dissoute. Le 32e apprend à Angers qu'il fait désormais partie de la 2e brigade ( Canuel ) de la division Kléber, avant que l'ensemble des troupes soit accueilli triomphalement à Nantes. Le1er / 32e affronte la relance de la guerre de Vendée dans les rangs des brigades Danican et Klinger de la divisionChabot et contribue à la terminer[ 10] . Bonaparte obtenant la reddition des Autrichiens à labataille de Lonato où la tradition du régiment se fixe concernant sa devise et la citation dont il tire gloire. La32e demi-brigade de deuxième formation est formée le25 ventôse an IV (15 mars 1796 ) par l'amalgame des[ 10] :
La32e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l' armée d'Italie , celle de l'an VI auxarmées d'Italie etd'Orient , celle de l'an VII à l'armée d'Orient et celles de l'an VIII et de l'an IX auxarmées d'Orient etde Réserve . Elle reçoit un drapeau tricolore (deux grands angles bleu et rouge délimitant une bande diagonale blanche) comportant notamment lebonnet phrygien [ 10] , [ 12] . Ses trois bataillons sont généralement employés séparément.
1796 -1797.Campagne d'Italie à laquelle elle participe au sein de l'avant-garde aux ordres dugénéral Massena . Elle y aurait gagné le surnom de « L'invincible » (infra ) de la part dugénéral Bonaparte . Elle se distingue particulièrement lors ducombat de Dego après la défense héroïque de la redoute de Montelegino et la bataille de Montenotte, puis lors de laprise des redoutes de Millesimo les15 et17 avril , à labataille du pont de Lodi en mai, aux combats entre Castiglione et Borghetto et àla prise de Peschiera , aucombat de Salbet et à labataille de Lonato en août. Suivent lesbatailles de Roveredo , deBassano ,Mantoue etde Saint-Georges , les4 et15 septembre ; labataille du pont d'Arcole , du15 au17 novembre . En janvier1797 , la32e demi-brigade s'illustre encore lors des batailles de Rivoli etde la Favorite , lors ducombat de Gradisca pendant lepassage de l'Isonzo . Au total, du11 avril 1796 au7 avril 1797 , la32e prend part à 15 batailles et 18 combats. Pertes : 363 hommes dont 23 officiers. Elle fait 11604 prisonniers, prend 36 canons et 6 drapeaux[ 10] . Au soir de la bataille de Lonato , Bonaparte avait écrit au Directoire : "J'étais tranquille la brave32e , était là"[ 3] . On retrouve cette épigraphe, ainsi que les victoires à laquelle elle prit part, sur le nouveau drapeau que la 32e reçoit le14 juillet 1797 [ 10] . 1798.Campagne de Suisse . Arrivée àGenève le23 janvier , la32e cantonne à Payerne puis se bat àBerne . Le19 mars et le2 mars 1798 , elle se couvre de gloire lors de lacapitulation de Fribourg en s'emparant des retranchements et de50 pièces de canon. 1798-1801.Campagne d'Égypte . Forte de 1 657 hommes, la32e embarque le19 mai son 1er bataillon et le commandement sur leMercure , le 2e sur leTimoléon avec le général de division Bon , le3e sur leGénéreux et le reste d'officiers et 286 grenadiers sur leGuillaume-Tell . Au sein de l’ armée d’Orient , elle participe le19 juin à la prise deMalte , le2 juillet à la prise d'Alexandrie . Le3 thermidor An VI c'est labataille des Pyramides après une remontée du Nil dans des conditions épiques. Le général Dupuy, commandant de la32e , est dépêché pour gouverner Le Caire avec ses compagnies de grenadiers. Il y perdra la vie lors de l'insurrection du21 octobre suivant et y gagnera la reconnaissance des Consuls qui font élever une colonne en son honneur àToulouse avec cette inscription : « A Dupuy et aux braves de la32e demi-brigade morts au champ d'honneur. » Entretemps, une partie de la 32e part se battre et occuper El-Fiély plus au sud, puis participe à la reconnaissance de l'anciencanal de Suez . Toute la3e compagnie du 3e bataillon revenue au Caire est sanctionnée, ses hommes et officiers cassés ; deux grenadiers sont fusillés pour notamment avoir violé et égorgé trois des femmes du cheikh El-Bakry favorable aux Français. Le généralRampon est, avec le généralDarmagnac , l'une des grandes figures de la32e pendant les campagnes d'Italie et d'Égypte. La32e aura finalement perdu environ 390 hommes durant la campagne d'Égypte dont 87 par la peste. À noter que la formation du corps expéditionnaire d'Égypte ayant fortement désorganisé l'armée d'Italie la32e restée en métropole était réduite à son dépôt de Toulon avec 120 hommes environ. Un3e bataillonbis fut constitué enjanvier 1799 avec les bataillons complémentaires des 25e , 32e et 61e demi-brigades pour former la 4e demi-brigade d'infanterie d'Orient. Le bataillonbis s'illustre lors de la campagne des Grisons avec Massena, en Italie où elle entre par lecol du Petit-Saint-Bernard avec la divisionChabran enmai 1800 , puis àTarente avec l'Armée d'observation du Midi en 1802[ 10] . Par décret du1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803 ) , lePremier Consul prescrit unenouvelle réorganisation de l'armée française . Il est essentiel de faire remarquer, pour faire comprendre comment, souvent le même régiment avait en même temps des bataillons enAllemagne , enEspagne et enPortugal , ou dans d'autres pays de l'Europe, que, depuis 1808, quelques régiments comptaient jusqu'à 6 bataillons disséminés, par un ou par deux, dans des garnisons lointaines et dans les diverses armées mises sur pied depuis cette date jusqu'en 1815. Ainsi, le32e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la 1er , 2e et 3e bataillons de la 32e demi-brigade de deuxième formation . Chaque bataillon compte de 800 hommes.
Sous l'Empire, le32e combat à Austerlitz , àIéna et enPologne où le régiment « se couvre de gloire » (Napoléon) àbataille de Friedland [ 3] où il sauve le drapeau du68e [ 13]
Avant la constitution de laGrande Armée , le32e RI fait partie de l' Armée des côtes de l'Océan , forme la brigadeMarchand avec le96e RI et appartient à la1re division commandée par le général Dupont au sein du6e corps du maréchal Ney . Le32e , moins un bataillon resté à Paris , s'établit aucamp de Boulogne-Montreuil , près d'Étaples . C'est là qu'a lieu le16 août 1804 la première remise de laLégion d'honneur , nouvellement créée, à des militaires, dont 50 décorés pour le régiment, auxquels s'ajoutent encore 31 décorés lors de la promotion du5 novembre . À la tête d'une délégation de 16 hommes, lecolonel Darricau , commandant du régiment, assiste au couronnement de l'EmpereurNapoléon Ier , puis reçoit son nouveau drapeau tricolore auChamp de Mars à Paris en décembre : les couleurs nationales délimitent un losange blanc où figure d'un côté la mention « L'Empereur des Français au32e Régiment d'Infanterie » et de l'autre « Valeur et discipline ».
Campagne d'Autriche : Le régiment se met en marche en direction du Rhin, passé au pont deDurlach le26 septembre ;Stuttgart le1er octobre et le 9 en position avec la division Dupont à Albeck sur leDanube face àUlm :
Le11 octobre :bataille de Haslach-Jungingen rendant possible la prise d'Ulm; Le1er hussards du régiment garde 3 000 prisonniers en queue, laissant l'illusion à l'ennemi de forces françaises plus importantes ! Le14 octobre : bataille d'Elchingen ; le 18 une patrouille de 15 hommes maîtrise 300 Prussiens et s'emparent de leur drapeau ; la division passe successivement sous le giron duprince Murat , deBerthier puis deMortier , puis le régiment rejoint un temps la divisionGazan . Combats deDiernstein contre les renforts russes le11 novembre où le régiment sauve la division. Le régiment se trouve successivement àVienne dont il part le29 décembre , puis rejointMunich après 17 jours de marche,Francfort ,Düsseldorf ,Liège , puisMayence , tandis que la division Dupont est détachée le22 août auprès de la Grande Armée dont le quartier général est àCologne . Campagne de Prusse et de Pologne .
Le régiment sera cité à l'ordre du jour de l'armée en 1805 pour avoir soutenu un combat contre la majeure partie des forces du princeFerdinand d'Autriche à Haslach, entreUlm et Albeck, pour les combats de Diernstein, puis une nouvelle fois en 1806 pour son combat à Mohrungen[ 4] .
Invasions françaises du Portugal etGuerre d'indépendance espagnole
Affecté auCorps d'observation de la Gironde , on relève la présence du32e dans l' Armée de Portugal au sein du3e régiment provisoire, constitué à partir du 3e bataillon (complété par des éléments du dépôt de Paris), du 1er bataillon et d'un bataillon du 58e régiment d'infanterie . Ce régiment appartient à la brigadeThomières de la2e division ( général Loison ). À Bayonne jusqu'au17 octobre 1807 , les unités entrent enEspagne parSalamanque pour une marche si pénible jusqu'àLisbonne qu'elles y arrivent désorganisées le8 décembre 1807 . Le3e bataillon occupe Almeida et le fort de la Conception proche. Occupation deAbrantès puis en position à Torrès-Vedras avant ladéfaite honorable de Vimeiro face aux anglais.
Les troupes sont rapatriées en France par la mer et le régiment est réorganisé à Paris. Enfévrier 1808 , il est porté à 5 bataillons (4 de guerre à 6 compagnies et un dépôt de 4 compagnies). Les trois premiers bataillons se mettent en route pour l'Espagne, au sein de la brigadeRoguet composant la1re division du 4e corps du général Sébastiani . L'Armée du Portugal est dissoute endécembre 1808 . Le3e bataillon constitue l'essentiel du nouveau 4e bataillon qui rejoint les autres à Madrid. À partir de 1808 n'y a plus qu'un seul drapeau régimentaire (aigle) alors qu'il y avait un drapeau par bataillon auparavant. En 1811 le drapeau est affecté au seul1er bataillon, les autres ont des fanions. Le drapeau réglementaire de 1812 porte la mention : Friedland ; Ulm. Ultérieurement il portera : Lonato 1796 ; Les Pyramides 1798 ; Friedland 1807. Le drapeau du 32e est là où il y a le plus de bataillons et restera en Espagne jusqu'en 1814. Le 32e n'a jamais perdu son drapeau.
EnCastille , le32e participe à la bataille de Talavera enjuillet 1809 où il encaisse seul la charge du centre de l'armée anglaise et participe à lavictoire d'Almonacid en août. Enjanvier 1810 le4e bataillon réorganisé entretemps à Paris, entre dans la composition du 8e corps nouveau ( général Junot ), réuni àLogroño en février pour faire partie de la seconde Armée du Portugal constituée en mai aux ordres de maréchal Masséna. EnAndalousie où il se porte ensuite, le régiment s'organise pour lutter contre les guérillas espagnoles. Sur le chemin, ladysenterie fait des ravages et il est interdit de cueillir du raisin ; un soldat désobéissant est fusillé. Enmars 1810 le major Schmitz est cité pour avoir capturé avec son détachement de 170 hommes, le chef de guerre Mina à la tête d'une troupe de plus de 500 hommes et cavaliers. Le32e se porte en mai à Grenade , en juillet àJaën , en août àCadix , en octobre àCordoue . Lors, deux compagnies du1er bataillon se distinguent dans une sortie du fort de Marbeilla ( Malaga ) en juillet et les1er et 3e bataillons prennent le2 novembre leur part à la bataille de Baza ou de Rio d'Almanzor ; le colonel du régiment (Aymard) est cité. En juillet le4e bataillon passe dans la division d'arrière garde Séras et assure les communications. Dès 1811 le dit bataillon revient au4e corps de l' Armée du midi , appartient au3e régiment de marche et arrive à Cordoue le13 mai . En juin arrivent du dépôt 1 300 conscrits à Cadix pour le recomplétement du32e ; la guérilla se poursuit et le 32e placé en avant-garde assure aussi des missions de ravitaillement et de renseignement, comme le9 août sur le camp de Venta-del-Baül ; le 32e est employé fin 1811 à former un cordon sanitaire contre la fièvre jaune . Ladéfaite d'Orthez et celle deToulouse sont les derniers soubresauts malheureux de l'intervention du32e en Espagne. Le20 juillet 1812 , le colonel du régiment à la tête d'un bataillon enlèveCazorla . L'opération est à l'ordre du jour de l'armée. Le 25 un détachement du32e aux ordres du lieutenant-colonel Beauvais occupeOsuna et résiste de manière héroïque à un assaut espagnol commandé parBallesteros .
Le22 février 1813 , les hommes du4e bataillon sont incorporés aux trois autres. Le18 avril les hommes du 3e bataillon sont versés dans les deux premiers. Le28 novembre les hommes du 2e bataillon sont incorporés dans le 1er devant Bayonne où, par ailleurs, se trouve le petit dépôt du 32e . Ses cadres partent à Nîmes pour former un7e bataillon de réserve avec les conscrits, qui cantonne ensuite à Toulouse au sein de la2e division de réserve de l'Armée d'Espagne.
Après ledésastre de Vittoria enjuin 1813 , les débris des armées du midi, du Portugal, du Centre et du Nord sont réorganisés et la bataille se porte sur le territoire national ; deux bataillons du32e sont au camp de Sarre et font partie de la brigade Rey , à l'aile gauche de la4e division Conroux ; le32e s'illustre dans le sang au siège de Pampelune mais Sarre est perdu en novembre.
À noter que l'on retrouve le régiment à nouveau enAllemagne à partir du14 février 1813 , avec un6e bataillon constitué par le dépôt de Paris qui va àDresde [ 3] . Les éléments restant de la réorganisation d'avril 1813 servent à reformer un3e bataillon, rejoint par le 4e bataillon, qui servent à reconstituer le 32e régiment provisoire à Dresde et Mayence , avec le2e bataillon du 39e RI , qui entre dans la composition de la51e division du 4e corps de la Grande Armée. Par ailleurs, un 6e bataillonbis sera constitué en décembre à la caserne Popincourt de Paris pour combattre en France en 1814.
Le27 février 1814 : résistance héroïque mais vaine à labataille d'Orthez , puis à labataille de Toulouse en avril.
Après l'exil deNapoléon Ier à l'île d'Elbe une ordonnance deLouisXVIII en date du12 mai 1814 réorganise les corps de l'armée française . Ainsi 90 régiments d'infanterie sont renumérotés, et le32e prend le no 31e. À son retour de l'île d'Elbe, le1er mars 1815 , Napoléon Ier prend, le20 avril 1815 , un décret qui rend aux anciens régiments d'infanterie de ligne les numéros qu'ils avaient perdus.
En1815 , pendant lesCent-Jours , le32e RI de ligne ayant retrouvé son numéro, fait partie de la 1re brigade de la 16e division d'infanterie sous les ordres du général Albert .
Après la seconde abdication de l'Empereur ,Louis XVIII réorganise de l'armée de manière à rompre avec l'héritage politico-militaire duPremier Empire . A cet effet une ordonnance du16 juillet 1815 licencie l'ensemble des unités militaires françaises.
Par ordonnance du11 août 1815 , Louis XVIII crée leslégions départementales . La61e Légion du Pas-de-Calais , qui deviendra le32e régiment d'infanterie de ligne en 1820, est créée àArras .
Siège de Sébastopol en 1855 .En1820 uneordonnance royale deLouis XVIII réorganise les corps de l'armée française en transformant leslégions départementales régiments d'infanterie de ligne . Ainsi, le32e régiment d'infanterie de ligne est formé, à Metz , avec les 3 bataillons de la légion duPas-de-Calais [ 3] .
Alors que l'armée royale était vêtue bleu de roi, une décision de Louis XVIII généralise la couleur garance (rouge vif)[ 13] ; les anciennes tenues bleues sont usées avec les recrues à l'instruction, d'où leur surnom « les bleus »[ 14] . En avril1834 , ilparticipe à la répression des émeutes, qui s'étendent à Paris, qui mène aumassacre de larue Transnonain [ 16] .
Après lecoup d'État du 2 décembre 1851 , commis parLouis-Napoléon Bonaparte qui envisage de rétablir l'Empire, des insurrections éclatent dans plusieurs départements de province. Le32e de ligne combat les insurgés de la Drôme [ 17] .
Prise d'armes du32e RI à la caserne Meusnier (anc. de Guise) ( Tours , 1909). Le13 mars 1871 , le32e régiment de ligne, reconstitué à Angers , avec les rescapés de Metz et le32e régiment de marche , fusionne pour constituer le32e RI qui est complètement réorganisé en 1873[ 13] . À cette date, il est affecté à la subdivision de Châtellerault , comprenant les arrondissements de Châtellerault,Loudun etLoches pour le recrutement et la mobilisation et retrouve égalementTours .
En temps de paix, le32e tient garnison à la caserne « de Guise » du château de Tours , dénommée du « général Meusnier » en 1887, (portion principale) et à la caserne « Neuve » deChâtellerault (portion centrale et dépôt)[ 14] , [ 19] .
Le3 août 1898 : pour l'anniversaire de Lonato, le lieutenant Lorriot récite uneode au drapeau du régiment[ 20] .
En1881 -1882 , le régiment prend part auxexpéditions coloniales d'Algérie et plus particulièrement dans la pacification du sud-Oranais.
De1883 à1885 , il participe à l'expédition du Tonkin [ 13] .
Lors de laréorganisation des corps d'infanterie de1887 , le4e bataillon forme le 158e régiment d'infanterie
Le32e régiment d'infanterie principalement en garnison à la caserne Meusnier (Toursvers 1910 ). En 1914, son casernement se répartit toujours de la même manière entre la caserne De Laage (ancienne neuve) de Châtellerault pour un bataillon et le dépôt, etTours pour deux bataillons et l'état-major (Caserne Meusnier, rue Lavoisier et caserne Marescot, rue du Gazomètre)[ 21] , [ 22] .
Un bataillon du32e RI est à la caserne de Laage (anc. Neuve) de Châtellerault en 1914 . Affectation : avec le66e RI basé également à Tours, le32e RI forme la 35e brigade d'infanterie (Tours), qui elle-même compose la 18e DI (basée à Angers, avec la36e brigade d'infanterie d'Angers, formée du 77e RI deCholet et du135e RI d'Angers ), le tout dépendant du9e corps d'armée commandant la9e région militaire, dont l'état-major est lui aussi basé à Tours[ 23] .
Départ du32e RI pour le front en gare de Tours enaoût 1914 . À la mobilisation, le32e RI est formé à Châtellerault . Il subit de lourdes pertes lors de cette guerre (plus de 4 000 tués). Il participe notamment aux batailles deFère-Champenoise (bataille de la Marne) où le colonel Mézière est tué, l'Artois ,Verdun , laSomme ,Loos-en-Gohelle ,Craonne ,Metz et la reprise deDormans . Sa brillante conduite lui vaut d'être cité quatre fois à l'ordre de l'armée[ 13] , sans compter les citations qu'obtiennent chacun de ses trois bataillons à l'ordre de l'armée ou/et du corps d'armée ou/et de la division, ainsi que ses compagnies dans ce dernier cas. À la fin de la guerre, il est le seul survivant des 8 régiments actifs d'infanterie du9e corps d'armée[ 14] .
Le232e régiment d'infanterie de réserve, dérivé du32e RI, composé de deux bataillons mobilisés à Châtellerault, combattra au sein de la 59e division d’infanterie et du 2e groupe de divisions de réserve. Il est constitué par les mobilisés, des hommes de 25 à 32 ans, augmentés d'engagés volontaires (moins de 20 ans, réformés ou exemptés, étrangers)[ 21] . Aux ordres du lieutenant-colonel Paul Coquelin de Lisle (17 novembre 1914 -16 juin 1915 ), il est engagé surtout en Lorraine mais on le trouve également à Verdun en 1917, sur la Somme et dans l’Aisne en 1918. Il obtient deux citations à l’ordre de l’Armée et la fourragère verte (Croix de Guerre)[ 21] .
Débarquement des trains sur la zone de concentration enLorraine enaoût 1914 (Illustration P. Hellin). Départ pour laLorraine via Châtellerault le2 août 1914 . Sous les ordres du colonel Mézière, la composante tourangelle du32e RI quitte la caserne Meusnier de Tours[ 24] en direction de Châtellerault, par le rail, où le régiment est réuni en totalité le3 août , jour anniversaire de Lonato, pour partir au front. Il fournit un noyau actif au 232e RI de réserve[ 21] et un support administratif au 69e régiment d'infanterie territorial également mobilisé à Chatellerault. Le5 août , il rejoint la zone de concentration en Lorraine par le train[ 14] , [ 21] . Durant l'année 1914, d'août à novembre, les pertes seront de 1 900 hommes. Secteur deNancy (août) où le régiment arrive après une longue marche ;Nomeny (15-21/08) etBataille du Grand-Couronné (25/08) ;Saint-Nicolas-de-Port , Mont Toulon, Mont Saint Jean où le reste du régiment dut faire face à un retour offensif des Allemands le20 août alors qu'un bataillon était déjà àMaxéville depuis la veille ; forêt deChampenoux (24/08) ;Seichamps , bois Morel[ 25] , [ 26] , [ 27] ; combat d’Erbéviller (25/08) ; pertes : 400 h.Fère-Champenoise : sépultures d'officiers et de soldats de plusieurs régiments, dont du32e RI, tombés lors de la bataille de la Marne (1914) .Retraite deBelgique . Le3e bataillon embarque pour la Belgique avec la 36e brigade, rattaché au 135e RI :Alle (23/08), Hardoncelles, Fasse-à-l'Eau,Launois-sur-Vence où avec le7e RI il recueille la division marocaine, Auboncourt ; bataille de Berthoncourt avec une contra-attaque à la baïonnette avant le retrait (30/08) ; pertes : 700 h[ 25] ; le bataillon rejoint la Marne. Le principal du régiment gagne aussi la Marne par le train jusqu'àTroyes puis en convoi automobile de tous styles à contre-sens des colonnes de réfugiés civils.Première bataille de la Marne (5 au 13 sept.), le3e bataillon toujours rattaché au 135e RI voit sa 9e compagnie à court de cartouches tomber aux mains de l'ennemi, puis il se reforme à Linthes ; LePetit Morin ,Bannes . Le reste du régiment combat à bois deConnantray , cote 162,Fère-Champenoise (6-8/09), mort du colonel Mézière auquel succède le capitaine Dorat, le drapeau est sauvé avec héroïsme par le soldat Malvaud[ 27] ; Gourganson (9/09) ; pertes : 630 h.Le régiment finit par rejoindre péniblementChâlons-sur-Marne puis s'empare de Saint-Hilaire (13/09), ProsneBaconnes . Le3e bataillon rejoint le régiment ; cote 147 secteur de Reims :Wez ; secteur de la ferme de Moscou et de la villa des marquises (8-20/10)[ 25] . Bataille des Flandres :bataille de l'Yser etpremière bataille d'Ypres (oct.-nov.) après s'être embarqué àMourmelon-le-Petit le22 octobre : sur l'Yser et autour d'Ypres ; Paschendaele,Nonne , Veldhoek, Langemarck, Zonnebecke[ 25] . Le régiment est mis en repos à Vlamertinghe le 17. Prise de commandement du Lieutenant-colonel Rondeau le 24[ 27] .Le régiment est gazé enavril 1915 (illustration P. Hellin). Poursuite de laBataille des Flandres (janv.-mars) sud de la route deMenin , Veldhoek, Hérentage et son château, Polygone Wald. Puis le32e est mis au repos dans la Somme et regagne la France par Herzeele . Deuxième bataille d'Ypres . Au moment où le régiment se préparait à prendre part à l’offensive d’Artois, il est déplacé en urgence en automobile en Belgique parHazebrouck en vue d’arrêter et de contre-attaquer l’ennemi. Le26 avril il subit une attaque allemande augaz asphyxiant mais remplit les missions qui lui sont confiées, s’empare des objectifs assignés. Combats victorieux dePilkem , où le régiment dispose de deux bataillons du66e RI, soutenu par l'artillerie franco-anglaise. Le capitaine d'Argenson , ancien député de Châtellerault, y trouve une mort héroïque[ 25] , [ 27] . Le régiment est ensuite ramené en Artois le6 mai 1915 [ 26] et mis au repos dans la région deVillers-Châtel , Mingova etMont-Saint-Éloi .Bataille de l'Artois (mai-fév.) : ferme de Berthonval (9/05) où le régiment découvre le confort des tranchées allemandes après les avoir conquises. Cote 123 et en soutien de la division marocaine devant lacote 140 (23-24/05) sans succès du fait de l'insuffisance de la préparation de l'artillerie ; attaque victorieuse de la cote 140 (16/06), Chemin Creux deSouchez , talus des Alvéoles, boyau deKiel , crête deVimy (juin) puisLoos (sept.), fosse Calonne,Bully (oct.-déc)[ 25] . Le régiment franchit le canal d'Ypres et enlève notamment 300 m de tranchée à la baïonnette , s'empare d'un officier allemand ainsi que 45 soldats et des mitrailleuses. On se bat ensuite de part et d'autre à coup degrenade .Le19 mai il reçoit avec le66e RI les félicitations dugénéral Putz commandant le détachement de Belgique pour les attaques vigoureuses (notamment pour Pilkem et la cote 140) qui ont assuré les succès les plus importants et concouru à la protection deCalais [ 28] . Citation au drapeau Ypres-Artois 1914-1915. Repos du30 juin au30 août dans le secteur deTincques puis en ligne dans le sacs-secteur sud de la route deBéthune . Le3 juillet il est àNeuville-Saint-Vaast quand il est relevé par le5e RI [ 29] . En repos dans la région d'Heuchin etPrédefin . Visites du présidentPoincaré , duroi des Belges Albert , du généralJoffre et deMillerand , ministre de la Guerre[ 27] . Le14 juillet il reçoit une citation à l'ordre de l'armée (no 90) pour avoir brillamment enlevé les tranchées allemandes[ 30] Déplacement en camions-autos jusqu'au secteur d'Agny etBerneville (Artois) et préparation pour l’offensive du25 septembre mais le régiment est en2e ligne et n'est pas engagé après l'échec de l'offensive ; transporté à Barbin le 1er octobre il relève le 90e RI à Loos [ 27] . Au pied de lacolline 304 ,bataille de Verdun (1916). Dans lePas-de-Calais , le régiment tient et organise le secteur de Loos ainsi que les secteurs deBully-les-Mines -Grenay d’octobre à finfévrier 1916 [ 31] , avec des alternatives de tranchées et de demi repos à Bully, puis en grand repos àBruay-la-Buissière avec entretemps 10 jours de manœuvre au camp deSaint-Riquier enjanvier 1916 . Il est relevé par les Britanniques et mis au repos àMerlimont ,Cucq etTrépied , puis dans l’Oise . Ensuite le régiment est transporté, à partir de la gare d'Ailly-sur-Noye , dans l’Est jusqu'àValmy et à pieds dans la Champagne pouilleuse et la Meuse détrempée jusqu'àBrizeaux où le régiment reçoit sa mission. Dès lors il prend une part brillante aux combats défensifs[ 26] , [ 27] . Bataille de Verdun (mars-mai) côtes 304, bois Camard, cote 287,Avocourt ,Jubécourt [ 25] ; le30 avril , à Jubécourt où le régiment était revenu, une centaine de soldats du32e RI périssent à la suite d'un bombardement aérien, attaque assez rare à l'époque[ 25] , [ 27] ; de lourdes pertes encore en étayant le 66e RI ; après ces épisodes, le régiment est mis au repos dans la région de Saint-Dizier (Lisle-en-Rigault etVille-sur-Saulx ), puis est envoyé en Champagne.Champagne (juin-sept.) :Somme-Py , nord deSuippes [ 25] ; il tient le secteur deSouain pendant 90 jours consécutifs et participe à l'opération « Winckler » (gazage de l'ennemi)[ 27] .Après un entraînement de 15 jours aucamp de Mailly enseptembre 1916 , le régiment est mis au repos dans la Somme, puis engagé à la suite du1er corps dans les combats offensifs Bataille de la Somme : ferme Bronfay,Maricourt ,Hardecourt ,Maurepas ,Combles , ravin deMorval (oct.) pertes : 500 h, Morval,Sailly-Saillisel ,Le Transloy , tranchée deBukovine (nov.),Bouchavesnes , Bois l’Abbé (déc.-fév. 17)[ 25] . La nature de terrain et la météo défavorable, notamment, empêchent le régiment de progresser, de même pour le66e RI et les Britanniques situés de chaque côté. Le régiment est en secteur endécembre 1916 etjanvier 1917 à Bouchavesnes-bois Labbé où il procède à l’organisation défensive du terrain au prix d’efforts considérables. Illustration de l'ouvrage deJ. des Cilleuls :Pages de Gloire du32e Régiment d’infanterie (1914-1918). Le régiment est relevé par les troupes britanniques et est mis au repos[ 26] . Il se trouve ensuite en Champagne pour d'autres travaux défensifs et tenir le secteur deProsnes (fév.-mars) ; le régiment est ensuite envoyé à l'instruction au camp de Mailly et dirigé en avril sur l'Aisne. Bataille du Chemin des Dames engagée dans l'Aisne parl'offensive Nivelle , surCraonne (avril), crête de la Faite,plateau de Californie (avril), puis Chevreux-Craonne (mai)[ 25] , [ 32] .Enmai 1917 , le régiment connaît lui aussi des actes demutinerie : le17 mai à Chevreux, le3e bataillon, qui sort fort éprouvé d’une rude série de difficultés, reçoit l’ordre de rejoindre le bois des Couleuvres pour attaquer à nouveau à la place du 77e RI[ 33] le système des courtines (tranchées fortifiées allemandes). La 11e compagnie se répand dans le cantonnement en demandant aux autres compagnies de ne pas monter en ligne. Les officiers interviennent et obtiennent des hommes qu’ils obéissent. Cinq hommes sont jugés, deux sont acquittés, deux condamnés à cinq ans de travaux forcés, et le dernier est condamné à mort (puisgracié ). Conquête des courtines ; le bataillon reste en ligne trois jours, puis part en seconde ligne avant d’engager une nouvelle attaque le24 mai qui se terminera victorieusement avec l'aide des appareils "Schilt" (lance-flammes )[ 27] . Fantassin du32e RI posant pour sa famille. Par deux foisPétain , le vainqueur de Verdun, distingua avec solennité le32e RI (en 1917 , puisen 1918 ). De nouveaux incidents éclatent et les hommes obéissent à nouveau mais huit hommes passent en conseil de guerre (deux condamnations à mort, deux grâces). Il semblerait que des promesses vagues, ou imprudentes, leur avaient été faites d’une semaine de repos[ 34] , [ 35] ; finalement mis au repos pendant plusieurs semaines à Hourges,Romain etMeurival (juin). Il est engagé de nouveau auChemin des Dames en juillet : Craonne, cimetière de Craonne (juil.), bois de Beaumarais, plateau de Californie, plateau des Casemates, carrières de Craonne où il tient un terrain particulièrement difficile, sous de violents bombardements ; pertes :500 hommes [ 25] , [ 32] . En fait, relevé le16 juillet il avait été rappelé le 19 au secours du66e RI et le 22 pour contre-attaquer l’ennemi qui avait pris pied sur le plateau des Casemates et de Californie[ 27] . Ses actions sont couronnées de succès au prix de très lourdes pertes[ 26] . Il est relevé définitivement le22 juillet . 15 août 1917 : il reçoit le droit de porter lafourragère verte (croix de guerre ) (ordre généralno 47 F)[ 13] , [ 14] . Citation au drapeau : Aisne 1917 ; la remise solennelle n'aura lieu que le12 septembre suivant, sur le plateau de Delouze, par le général Pétain , ainsi qu'aux66e RI et 77e RI ; citation à l'ordre de l'armée ( no 294) le17 août pour l'attaque des Courtines et du bastion de Chevreux, puis la reconquête du terrain perdu dans un secteur nouveau et sa résistance sur place[ 30] Le régiment est en secteur jusqu’au25 juillet , puis au départ de la gare deFismes le27 juillet jusqu'àMaron , il est mis au repos auCamp du Bois L'Évêque [ 26] , [ 27] . Lorraine (oct.-déc.) : secteur deToul , puisLunéville (Bauzemont ) où les Américains les rejoignent pour s'entrainer ; alternance de repos et d'exercices ; finalement relevé le28 décembre par des éléments de la41e division. Suit une période exceptionnelle de quatre mois d'hiver loin des tranchées, notamment pour participer à l'information des troupes américaines à l'arrière, sur toute la longueur du front est[ 25] , [ 27] . Drapeau de la garde du32e régiment d'infanterie. Vosges . Le régiment se déplace ainsi en janvier deLorraine aux Vosges à pieds, puis embarque en train pour la région de Langres ; traversée agréable des Vosges, de la Meuse et de la Haute-Marne pour une mise à la disposition des régiments d'infanterie américains (165e , 166e , 167e et 168e ). Lorraine . Le4 mars , déplacement de plus de cent kilomètres à pieds dans la neige pour relever le66e RI dans la région de Neufchâteau -Grand -Bréchainville , puis en train pour le nord deBaccarat , en seconde ligne, pour l'organisation des centres de résistance (17-24/03).Bataille deCompiègne , après avoir été débarqué àGannes (Oise) le3 avril ; bois de Sénécat, du gros-Hêtres, ravin Castel-Rouvrel, avec la joie de voir l'arrivée destanks français, en liaison avec le66e RI et le 77e RI ; relevé les 24 et25 mai , le régiment est aussitôt alerté et transporté aux endroits menacés : Brunvillers, puis Monchy-Humières ,Marquéglise , fermes des Loges et Porte ; finalement sa résistance héroïque sur leMatz les 8-10 juin (dans la région deRessons-sur-Matz ) lui vaut une citation au drapeau : Le Matz 1918[ 30] ; la contre-attaque Mangin du11 juin desserre l'étau ; pertes : 650 h ; puis le régiment reste en réserve en arrière de sa position[ 27] .Les écoliers deChâtellerault rendent les honneurs au32e RI. Seconde bataille de la Marne (juil.). Alerté le14 juillet , le régiment est transporté en véhicules, trente-quatre heures consécutives, jusqu'à la région deMontmirail ; d'abord en seconde ligne derrière les66e et le 77e RI, à l'offensive à partir du17 juillet , ferme des Pozarts, bois du Clos-Milon, Sainte-Croix , ferme de Champaillet, prise deDormans (20/07) puis traversée de la Marne, Chassins (25/07), bois Tronqué,Vincelles (27/07) ; le régiment a fait plus de 120 prisonniers, récupéré du matériel et rejeté les troupes d'élite allemandes (Karpathens corps (de) ) sur la rive nord de la Marne ; il est relevé début août à hauteur de l'abbaye d'Igny par le120e RI et cantonne sur les bords de Marne ; le régiment est transporté en camions jusqu'à La Ferté-sous-Jouarre , parChâteau-Thierry , puis par le train àMussey (Meuse) et mis en repos (7-20/08) avant d'occuper les lignes àVerdun , tranquilles depuis des mois[ 27] .Verdun (août-octobre) : Fleury, cote 320, cote 267, Bezonvaux, bois La Chaume. Le5 août ,3e citation du régiment à l'ordre de l'armée ( no 482) pour sa résistance héroïque et son maintien devant des forces en nombre supérieur[ 30] . En septembre, 4e citation du régiment à l'ordre de l'armée ( no 28704) octroyant le droit à la fourragère jaune (Médaille militaire) pour avoir pendant dix jours consécutifs chassé et poursuivi l'ennemi sur et au-delà de la Marne au prix de dures fatigues[ 30] . En octobre : bois des Caurières, bois d’Haumont, cote 329 ; le 17/18 octobre , le régiment quitte le front pour se mettre en repos ; regroupé à Rambluzin, il revient au camp de Bois-L'Évêque (26/10), cantonne à Bardonrville, Saffais et Domptail puis se repositionne pour une nouvelle offensive.Défilé victorieux du32e RI à Châtellerault en 1919 sous un arc décoré aux armes de la « Manu »[ 36] . Après avoir relevé le2e corps d'armée colonial dans la tête de pont de Coblence (18/02/1919) pour surveiller leRhin pendant quatre mois, le régiment qui assure encore le respect des engagements de l'Allemagne le23 juin , a terminé sa mission. Le32e RI rentre victorieux à Châtellerault le5 octobre 1919 où un défilé, une réception et des festivités sont organisées toute la journée[ 21] . Il reçoit son nouveau drapeau en 1920. Une partie importante retrouve sa garnison à la caserne Meusnier de Tours en 1928. Le régiment est entièrement regroupé à Tours en 1934, à la caserne Baraguey d'Hilliers[ 14] .
En 1923, lors de la dissolution du66e régiment d'infanterie , ses traditions sont transmises à la6e compagnie du 32e régiment d'infanterie. Une salle d'honneur présentant des reliques liées au régiment resta entre deux guerres sous la garde du 32e RI dans la caserne Baraguey d'Hilliers à partir de 1928. Cette salle présentait tous les fanions des bataillons et compagnies du régiment "sans tabac" de 14-18[ 37] .
Enjanvier 1939 , le32e est requis pour appliquer leplan de barrage dans les Pyrénées-Orientales . Ce plan vise à empêcher les militaires de l’armée populaire de la République espagnole , vaincue par les rebellesfranquistes , en pleineRetirada , de passer en France. L’interdiction d’entrer est levée du 5 au9 février [ 38] .
Parti de Tours, le régiment combat enSarre fin 1939, puis dans l'Aisne enmai 1940 , s'illustrant àTergnier , puis àGien (Loiret) lors du repli, au prix de lourdes pertes. Chargé après l'Armistice de la surveillance de la ligne de démarcation dans la région deLoches (Indre-et-Loire), une partie du régiment entre ensuite en résistance sur place (maquis Épernon), puis se reforme à laLibération , participant à la reddition des troupes allemandes dans leBerry , puis dans la poche deSaint-Nazaire que visite legénéral de Gaulle à qui le32e RI rend les honneurs.
Au moment de l'offensive allemande le10 mai 1940 , le32e RI, commandé par le lieutenant-colonel Besson, fait partie de la 23e Division d'Infanterie , sous les ordres du général Jeannel, composante de la7e armée dugénéral Frère , elle-même placée en réserve duGQG .
Début de la « drôle de guerre ». Le5 septembre 1939 , après avoir défilé la veille pour saluer les Tourangeaux, placé sous les ordres du colonel de Fonsegrive, le régiment quitte Tours pour le front en train (dans des wagons à bestiaux). Déjà engagé au sein de la23e division d'infanterie , il est immédiatement en première ligne sur la frontière lorraine.
Offensive de laSarre , notamment dans les forêts de Nasservald et de Grosservald, et sur laLauter , participant notamment à l'attaque de la cote 309 (forêt de la Wamdt)[ 3] , [ 13] .
Lors de l'offensive de la Sarre, le32e RI combat sur la Lauter fin 1939 etdébut 1940 . Ainsi, dans la nuit du 5 au6 septembre 1939 , il avance dans le terrain évacué par laWehrmacht et piégée par elle, perdant des hommes, victimes de mines. La forêt de laWarndt est prise par la42e division d'infanterie tandis que la 4e armée occupe les villages de Carlsbrunn, Saint-Nicolas, la 3e armée prenant Biringen. Le 9, se déroulent quelques combats d'infanterie. Les Français passent la Sarre à Welferding , avancent sur le plateau d'Auersmacher. Les éléments progressent lentement. Des chars françaisR-35 du20e BCC avancent au nord deBliesbruck : quatre sautent sur des mines.
Le lendemain, les Allemands contre-attaquent, s'emparant du village d'Apach que les Français reprennent le soir. Toujours enMoselle , le32e RI prend la localité allemande de Brenschelbach , perdant neuf hommes : un capitaine, un sergent et sept fantassins. Des combats acharnés qui occasionnent de nouvelles pertes ont également lieu àBitche etOrmersviller .
Entre le10 septembre et la relève du3 octobre , les pertes sont de64 tués et150 blessés [ 39] .
Réorganisé enAlsace , le32e RI revient en Sarre tenir dès le15 novembre les postes avancés sur laLauter , entreWissembourg etLauterbourg et sur leRhin , au nord deStrasbourg , traversant ensuite un hiver neigeux et rigoureux (−30 °C)[ 39] , [ 40] .
Il reste enSarre , jusqu'au15 mars 1940 . Réorganisé enHaute-Marne , le régiment rejoint ensuite le front de l'Aisne le17 mai [ 40] .
Le front de l'Aisne . Toujours affecté à la23e DI , le32e RI défend avec héroîsme Tergnier du19 mai au7 juin 1940 , participant ainsi à la défense duCanal Crozat faisant partie de laligne Weygand au cours de la « bataille deFrance ». Face à lui la263e division d'infanterie allemande après l'irrésistiblepercée de Sedan par laWehrmacht .
Dans deux combats retardateurs, il mène ainsi des contre-offensives qui ralentissent notablement la percée allemande dans ce secteur, sauvant l'honneur des armes.5 juin 1940 : les Allemands s’infiltrent d’une part entreMennessis et Tergnier et d’autre part entreVouël etViry-Noureuil . Les combats font rage toute la journée. Après de violentes contre-attaques, le32e se rétablit sur le canal en fin de journée, verrouillant la route de Noyon par la rive nord de l'Oise àChauny . Les pertes sont lourdes : une centaine de tués[ 41] . Deux stèles commémorent désormais ce fait d'armes et les victimes (infra ).
Le repli . Le7 juin , l'ordre de repli est donné, lespanzers allemands ayant franchi laSomme versPéronne avançant en direction deNoyon . Compliqué par la forte chaleur, le repli de la23e DI conduit le 32e RI àGien (Loiret ) à partir du16 juin où il interdit le passage de la Loire aux éléments avancés de la 1re Armée allemande en défendant le seul pont routier possible, leur infligeant d'importantes pertes mais au prix de lourds sacrifices[ 42] , [ 43] , [ 44] . Nouveau repli du 19 au25 juin . L'Armistice intervient alors que 32e RI est à nouveau en position de combat sur la Gartempe , près deBellac (Haute-Vienne )[ 40] .
Laligne de démarcation , sous l'occupation allemande, que le32e RI est chargé de surveiller, en position sur les départements d' Indre-et-Loire et de l'Indre , d'août 1940 ànovembre 1942 . Éléments du32e RI d'Armistice en tenue sportive basés à Loches-Veautrompeauvers 1941-1942 . Après l’Armistice du 22 juin 1940 , le régiment dépend de la9e division militaire et il est renommé « 32e régiment d'infanterie, régiment de Touraine ». Il est cantonné à Loches etChâteauroux [ 2] . Le5 août 1940 , sous le commandement du colonel Paille, le régiment constitué de trois bataillons, est ainsi acheminé principalement enIndre-et-Loire , enzone libre , dans la région deLoches afin d'assurer la surveillance de laligne de démarcation . Le1er bataillon tient garnison au Grand-Pressigny , àPreuilly-sur-Claise , àPaulmy et à Loches (camp de Tivoli rue Aristide Briand). Le2e bataillon était à Luzillé , àGenillé (route de Saint-Quentin) et àPerrusson (camp des Hubardelleries). Le3e restait en réserve à Châteauroux. Le régiment anime la vie locale, notamment sa musique aux ordres de son chef Rys, qui joue régulièrement la « Marche du 32e » (entre autres) composée par le capitaine Leroy, dans le kiosque du jardin public de Loches. Il est passé en revue dans cette ville par le général Huntziger , secrétaire d'État à la Guerre dugouvernement de Vichy , le2 avril 1941 [ 45] . Il est dissous ennovembre 1942 avec toute l'Armée d'armistice .
Le commandant René Costantini constitue alors une unité militaire clandestine qui deviendra la32e demi-brigade, au sein de la brigade Charles Martel ducolonel Chomel , dépendant de l'Organisation de résistance de l'armée (ORA) qui, elle-même, tout en conservant son indépendance, sera l'une des composantes desFFI à sa création enfévrier 1944 . Chomel, qui avait lui-même sollicité Costantini, décide de son pseudonyme : « Épernon ». Ce dernier élit domicile à Loches, rue du Grand Mail, une rue située au pied de la forteresse dont leduc d'Épernon fut gouverneur, symbolisant à son époque la résistance aux ennemis du royaume (sousHenri III et pendant lesguerres de religion )[ 46] , [ 47] . C'est aussi dans cette ville et ses environs que sévira en 1944 lemaquis Lecoz dirigé par un criminel agissant pour son compte[ 48] .
Composée initialement d'officiers et de sous-officiers d'active du32e , le « maquis Épernon » est renforcé de volontaires résidant dans la région de Bléré , Loches,Ligueil et le Grand-Pressigny, notamment des réfractaires duSTO attirés par l'esprit militaire de l'organisation. Composante militaire des FFI en 1944 au sein de l'ORA (8e bataillon), il se renforce en août du maquis Cesario (sous-Lieutenant Bretegnier) implanté plus au nord de l'Indre-et-Loire qui deviendra sa 4e compagnie[ 49] , [ 50] , [ 51] . Il bénéficie pour son armement de l'équipement conservé de l'ancienne armée d'Armistice, puis de plusieurs parachutages : à Luzillé ("Poulpe") et Obterre ("Montgomery") sans compter le bénéfice des parachutages dans l'Indre (Yzeures-sur-Creuse). Sa zone d'action se situant au sud de l'ancienne ligne de démarcation dans la zone lochoise rattachée à l'Indre . Il campe successivement en forêt de Preuilly (au sud-est deCharnizay près de la maison forestière du Péchoire) puis, après avoir fui la funeste riposte allemande du23 juillet 1944 , plus au sud dans les bois de Paulmy, de Sainte-Julitte et dela Celle-Guenand [ 52] . Il mèna de nombreuses actions de renseignement, de guérilla et de harcèlement et quelques opérations de plus grande ampleur, jusqu'à la fin de la guerre, entravant considérablement la retraite des troupes allemandes par descoups de main , desembuscades et dessabotages divers (coupures de routes par abattage d'arbres, destruction de ponts et decaténaires , etc.)[ 53] .
Le23 juillet 1944 est aujourd'hui célébré (infra ) en mémoire des combattants appartenant aux maquis Épernon et Carol abattus dans la forêt de Preuilly, près du lieu-dit "Péchoire" où ils bivouaquaient depuis quinze jours, juste avant la première libération de Loches[ 54] . Un moins plus tard, un accrochage avec quelques maquisards Cesario-Épernon et la pression de l'aviation alliée auraient précipité les Allemands à commettre lemassacre de Maillé enaoût 1944 [ 55] .
Durant l'occupation, le drapeau du régiment est gardé par M. Baillou deDolus-le-Sec et le commandant-médecin Tete. Il est remis le2 septembre 1944 au chef de bataillon Costantini[ 13] .
Tenue officier au32e RI à partir defévrier 1945 ( musée du Grand blockhaus ). Le2e bataillon de la 32e demi-brigade Epernon, sous les ordres du commandant Robillard, défile jusqu'à la place de Verdun à Loches le6 septembre 1944 . Un détachement du32e RI rend les honneurs au général de Gaulle accompagné deMichel Debré , commissaire de la République, place de la Duchesse-Anne, àNantes , enjanvier 1945 . Le maquis Épernon devient officiellement la32e demi-brigade enseptembre 1944 . Il est articulé avec un poste de commandement, un état-major et deux bataillons. Son 1er bataillon s'installe à Baraguey-d'Hilliers (Tours) et le deuxième à Loches et Perrusson . Le1er bataillon défile à Tours libérée le4 septembre 1944 [ 46] ; le second défile à Loches le6 septembre [ 14] .
La32e participe aux combats de la Libération dans le Berry qui aboutissent à la reddition de la colonne Elster le10 septembre 1944 mais perd notamment cinq soldats fait prisonniers et fusillés par des éléments du groupement Taglishbeck composant cette colonne ennemie lors des combats duLiège .
Le15 octobre 1944 , la32e demi-brigadeÉpernon est transformée en 32e RI aux ordres du lieutenant-colonel Costantini, avec ses 2 bataillons (commandants Raoul Vialle et Gabriel Robillard). Il combat au sein de la 25e division d'infanterie (DI) et se retrouve sur le front de lapoche de Saint-Nazaire jusqu'à l'effectivité de la reddition allemande le11 mai 1945 [ 56] . Bien ordonné et mieux équipé que les autres unités FFI, le régiment participe au prestige des unités du groupement du colonel Chomel[ 57] . Le régiment aura 79 tués pendant les opérations de la poche[ 56] , participant ensuite à sa sécurisation.
À partir defévrier 1945 , le régiment est« régularisé » [ 57] et les soldats reçoivent des tenues britanniques complètes (photo), avecBattle dress etcasques Mark II surnommés « plats à barbe »[ 58] .
Venue du Général de Gaulle àNantes le14 janvier 1945 : Legénéral de Larminat , commandant des « forces françaises en opération sur l’Atlantique », visite le front de laPoche une semaine avant d'accompagner legénéral de Gaulle , président duGPRF venu remettre la Croix de la Libération à la ville de Nantes. Le généralChomel est présent. Le32e RI en poste dans le secteur de Saint-Étienne-de-Montluc a été désigné pour rendre les honneurs à de Gaulle qui saluera son drapeau porté par le sous-lieutenant Munier. Le chef du32e RI le lieutenant-colonel Costantini, qui reçoit à cette occasion la Croix de guerre avec palme[ 59] , est accompagné d’une compagnie commandée par le capitaine Desbiens[ 60] , [ 61] , [ 62] .
Le6 avril une compagnie de marche de chaque unité de la25e DI a l'honneur de percevoir son étendard à Paris , des mains du général de Gaulle,place de la Concorde et y défile. Pareil défilé au retour, à Nantes, devant le général Chomel couronne cette période de l'existence du32e RI après de durs combats qui, cependant, ne prennent véritablement fin qu'un mois plus tard lors de la reddition allemande à Bouvron qui met un terme à la poche de Saint-Nazaire[ 63] .
Trois détachements entrent dans la poche, dont un composé de policiers chargés de filtrer les « collaborateurs ». Celui du I/32e RI franchit les lignes à l’ouest du Temple-de-Bretagne le11 mai 1945 , dès 9 h, conduit par le sergentlorrain Schwahnalias « Marchal » qui parle couramment l’allemand ; il est chargé de s'assurer que les unités vaincues installées dans la poche respectent bien les conditions du protocole de reddition signé le8 mai et officialisé le 11 après le déminage d'un corridor d'accès[ 61] .
Le détachement traverseSaint-Nazaire en ruines et arrive au camp de Beauregard où cantonnent depuis le début de la guerre les troupes de laKriegsmarine et où s'était établi depuis peu l'état-major du général Huenten. Reçu par lessous-mariniers dans un baraquement confortable, le sergent fait pâle figure devant les vaincus en grande tenue, toutes décorations dehors ; leurs serveurs lui offrent même duchampagne ; il découvre d'ailleurs qu'un immense grillage, séparant le camp en deux, les protégeaient de l'exaspération des soldats de l'artillerie côtière nettement moins favorisés[ 61] , [ 64] . Un cantonnement est rapidement aménagé par ceux-ci et le bataillon du32e RI s'y installe en toute fin de nuit. Marchal continuera son travail d'interprète auprès du 32e RI dans une école à l'Immaculée-Conception près de Saint-Nazaire qui sert de PC[ 61] .
Le23 juillet 1945 àLa Baulle , le général de Gaulle passe en revue plusieurs troupes faisant partie de la25e Division d'Infanterie, dont des éléments du 32e RI[ 63] . Venant commémorer en 1951 la reddition allemande qui avait mis un terme à la poche de Saint-Nazaire, devant la croix de Lorraine érigée àBouvron à cet effet, le général déclarera : « Le11 mai 1945 , c'est ici que s'est terminée la deuxième guerre mondiale en Europe »[ 65] .
Fin 1945, le régiment se trouve àBlois [ 66] . Il est dissous en tant que régiment en novembre. Son drapeau versé au SH (service historique des Armées).
En 1946, le32e ne subsiste que comme 32e Bataillon d'infanterie (BI). Il reçoit un nouveau drapeau en juin ; laquatrième République est proclamée en octobre.
Probablement en garnison à la caserne Baraguey d'Hilliers de Tours, le32e BI est dissous enseptembre 1950 et son drapeau rejoint aussi le musée du services historique des Armées.
Le30 mai 1956 , le1er bataillon du 32e RI est recréé au camp de La Courtine . Il est dirigé sur laTunisie en proie à des troubles après la proclamation de son indépendance ; le1er juin, il participe aux opérations de maintien de l'ordre sous les ordres du Chef de bataillon Chapoix, puis du lieutenant-colonel Caussèque ; il est dissous le1er septembre 1956 [ 14] . LaCinquième République est proclamée enoctobre 1958 .
Insigne du camp du Ruchard, centre mobilisateur du32e RID. Le général Roth Le Gentil remet les fanions de compagnie à leurs commandants, place de l'Église àBallan-Miré en 1984 . En 1973, le32e RI est reconstitué en régiment de réserve par décision du président de la République d'abord dans le cadre de la défense opérationnelle du territoire (DOT). Il comprend 6 compagnies, dont 4 de combat et une d'intervention.
Il est mis sur pieds au centre mobilisateur (CM 32) ducamp du Ruchard (forêt deChinon ), qui lui sert de support et de terrain de manœuvre, et dépend de l'état-major de la13e Division militaire territoriale (DMT) basé à la caserne Baraguey d'Hilliers àTours , qui le gère en tant qu'unité de réserve[ 13] .
Dernière étape de la réorganisation de l'Armée de terre entreprise en 1976, le32e RI prend le nom de 32e Régiment d'infanterie divisionnaire (RID) en 1978 et il est réorganisé en conséquence.
Le32e RID a la garde du drapeau du 66e RI (reformé partiellement en 1963 puis dissous en 1966) mais son propre drapeau est en très mauvais état aux Invalides et n'est plus utilisable. Le régiment reçoit un drapeau rénové (la soie est neuve mais les franges sont récupérées) le vendredi26 mars 1982 des mains dugénéral de corps d'armée Perier ,Gouverneur militaire de Paris , commandant le3e Corps d'armée et la 1re Région militaire dont dépend la13e DMT[ 13] .
Drapeau et garde d'honneur du32e RID le 14 juillet 1985 , place Jean-Jaurès (anc. du Palais) à Tours. Prenant en compte les missions prioritaires d'intérêt national qui lui sont confiées par le général commandant la13e DMT, il est notamment affecté à la défense de points sensibles de la Division, comme les centres radio-électrique de Marray etLarçay ou la défense extérieure de lacentrale nucléaire de Chinon , tous situés enIndre-et-Loire . Sa compagnie d'intervention est susceptible d'agir à la discrétion du commandement.
Il poursuit par ailleurs l'instruction de ses cadres et spécialistes réservistes[ 13] , lors de périodes plus ou moins sélectives, généralement en fin de semaine, avec des exercices permettant d'assimiler les missionsin situ , de se perfectionner au combat, à latopographie , auxtransmissions et ausecourisme , de renforcer l'aptitude au commandement et la cohésion des cadres ; ces derniers pouvant, par ailleurs, s'entraîner individuellement au tir d'armes de guerre qu'ils sont susceptibles d'avoir en dotation en cas de mobilisation, le dimanche matin, sur le stand militaire deLarçay , au sud-est de Tours (notamment :pistolet PA ,fusil Mas 49-56 puisFA-MAS etmitrailleuse AA 52 ). Pour se préparer à l'hypothèse d'unemobilisation , le régiment organisera une convocation verticale.
Sagarde d'honneur ponctue les fêtes et commémorations nationales célébrées à Tours, où elle défile précédée duchef de corps , parfois pour des occasions ponctuelles aux alentours, accompagnée de la musique militaire de la13e DMT, aux ordres du capitaine Bailleux qui, par ailleurs, a accepté d'enregistrer la Marche du 32e .
Les trois chefs de corps successifs du32e RID devant son drapeau (état-major de la 13e DMT, caserne Baraguey d'Hilliers, Tours). Trois chefs de corps, officiers de réserve, se succèdent à sa tête, dont un prêtreaumônier , le père Daniel. Si le32e RID doit au colonel Tuffet de lui avoir donné vie lors de sa recréation, il doit ensuite au colonel Daniel d'avoir retrouvé son drapeau enmars 1982 (infra ), puis au colonel Piffeteau que ses compagnies aient reçu leur fanion le24 mai 1984 , à Ballan-Miré , des mains du général Roth Le Gentil, commandant de la13e DMT. Les cadres sont marqués durant la période couvrant l'existence du régiment par la personnalité aimable et diplomate de Mme Coulon qui assure le secrétariat du Bureau "Réserve" de la 13e DMT. Elle est « caporal d'honneur » du régiment.
Le régiment est dissous au31 décembre 1985 . Le drapeau reste à Tours. Il est confié au13e Groupement divisionnaire, futur 32e Régiment de Commandement Divisionnaire (RCD), entre les mains du chef de Corps, le Chef de bataillon Deprez[ 14] , lors d'une cérémonie qui a lieu le11 novembre 1985 à Cormery , présidée par le commandant de la13e DMT, le général Datin. L'officier "traditions" du régiment, le capitaine Alain Darles, présente la cérémonie et fait l'historique du régiment, notamment dans sa période récente depuis 1973 marquée par le dévouement des réservistes qui au total auront participé à une centaine de journées d'auto-instruction. Assistent à ces adieux, le colonel Millour futur chef de corps du 32e RCD, M. Gouge, président de l'Amicale des anciens et le Lieutenant-colonel Druard, ancien du 32e à l'époque du maquis Epernon.
Malgré la dissolution, beaucoup des cadres réservistes du32e poursuivent leur activité à l'identique, soit sous le contrôle de la Gendarmerie qui reprend les missions du32e RID sur les points sensibles, soit au sein du 95e régiment inter-armes divisionnaire (RIAD) , basé près deMontargis , qui reprend les missions de l'ancienne compagnie d'intervention du32e RID, mais qui sera lui-même dissous en 1998[ 67] .
Enseptembre 1991 , après la dissolution du32e RCD, le drapeau rejoint le SHAT du château de Vincennes . Les deux derniers chefs de corps du32e RID assistent à son départ de Tours au petit matin.
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes [ 68] :
Dernier insigne réglementaire : ovale à un lion assis, bordure argentée, écusson bleu au nombre, avec devise et citation napoléoniennes.
Réédition pour les réservistes affectés au régiment à partir de 1973 -
32e RID. « L'invincible ». Cette devise qui figure sur l'insigne du32e serait attribuée à Bonaparte lors de la campagne d'Italie (supra). D'après un témoin (aspirant Tiquet-Remont), cette devise ne serait toutefois apparue que le premier mai 1915 , dans les Flandres, à Ypres : « le 32 appelé depuis hier par notre généralL'invincible s'est montré un héros homogène » (lettre du2 mai ). S'agit-il d'un malentendu ? ; le JMO (Journal de Marche et des Opérations) du32e RI de l'époque ne mentionne pas cette citation. Il est plus assuré que la 32e brigade était avant Lonato surnommée « La terrible » et Bonaparte la surnomme également « La brave » à plusieurs reprises.
« J'étais tranquille, la brave32e était là » - ( Bonaparte , rapport auDirectoire , Lonatoaoût 1795 ). Cette citation figure sur l'insigne du32e . « Pour vous donner le nom des braves qui se sont distingués dans les combats depuis le 11 thermidor, j'aurais à vous donner le contrôle de la demi-brigade (la liste entière de). Les officiers, les sous-officiers et soldats se sont conduits avec un courage même. Heureux les généraux qui ont à la commander ! Que la République s'honore de tels soldats ! » (général Rampon , campagne d'Italie, rapport à Bonaparte,août 1795 )[ 10] . « La32e demi-brigade s'est spécialement couverte de gloire. En trois jours, elle a bat l'ennemi à San Michele, près de Vérone, à Rivoli et sous Mantoue. Les légions romaines faisaient, dit-on, 24 milles par jour ; les soldats français en on fait 30 et se battent dans l'intervalle ». (Bonaparte, campagne d'Italie, rapport au Directoire,janvier 1797 )[ 10] ; « Vous êtes tous des braves; le dernier de vous qui vivra racontera les hauts faits de ses camarades; on aura peine à le croire ! » (Bonaparte à la fin de la campagne d'Italie, rapporté parDarmagnac )[ 10] . « En Égypte, comme en Italie, la32e fut toujours la même; elle n'a jamais été surpassée par aucune légion romaine, par aucun régiment moderne » (Darmagnac à Louis Napoléon-Bonaparte en 1852) « A montré dans deux assauts victorieux un élan digne de sa réputation séculaire » (Général Putz en 1915). 3 août (1796 - Lonato)
« Bandes-tu, bel alcindor » (tradition) -Sonnerie en ligne . « V'la le 32 qui n'a pas peur » (avant guerre). « Gens de chez nous, comptez-vous » (maquis d'Épernon). « Le 32 est toujours là » (libération). Sa cravate est décorée de laCroix de guerre 1914-1918 avec quatre citations à l'ordre de l'Armée .
Il porte la fourragère verte aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 le15 août 1917 .
Il porte lafourragère jaune aux couleurs du ruban de laMédaille militaire le19 septembre 1918 .
Croix deguerre 1914-1918 , avec palme et trois étoiles.
Fourragère aux couleurs de la croix deguerre 1914-1918 .
La
fourragère aux couleurs du ruban de la médaille militaire.
Lieux et monuments :
àAzay-le-Ferron (Indre), lieu-dit Péchoire, en forêt de Preuilly, monument commémoratif 1939-1954 et tombes militaires, en mémoire des combats des 23 et24 juillet 1944 où succombèrent des éléments du maquis Épernon[ 69] ; àBouxières-sous-Froidmont (Meurthe-et-Moselle) : monument commémoratif du232e R.I. (Aux officiers, sous-officiers et soldats du 232e Régiment d'infanterie tués en montant à l'assaut du Froidmont le7 octobre 1914 ) ; à Brenschelbach (Sarre) : plaque en français et en allemand scellée sous une croix fabriquée à partir d'éclats d'obus retrouvés sur le champ de bataille ; àChâtellerault (Vienne) existe une place du32e Régiment d'Infanterie ; àChaumussay (sur la route menant à) (Indre-et-Loire), une stèle à la mémoire d'un soldat du maquis mort au combat en 1944, en fait le tireur FM Gustave Ismer, à la suite d'une embuscade conduite par le lieutenant Rouyer du maquis Épernon[ 70] ; àCondren (Aisne) existe un boulevard du32e Régiment d'Infanterie ; àFère-Champenoise (Marne), le cimetière militaire honore (entre autres) les sépultures de soldats du32e Ri tombés lors de la bataille de la Marne en 1914 ; àGien (Loiret) et aux alentours : plaque commémorative àPoilly-lez-Gien signalant unPC compagnie « ca3 » du32e RI, sur la route de Bourges , lors de la bataille de Gien enjuin 1940 ; monument de la Gâcherie ; plaque et monument commémoratif en bout du pont de Gien défendu par le32e ; Existe une rue du 32e Régiment d'Infanterie ; L'une des deux plaques à Tours : entrée de la caserne Baraguey.
La seconde plaque à Tours : place d'arme de la caserne Baraguey.
Le monument à Tergnier : rue Hoche.
àLiez etMennessis (Aisne) : stèle, près du pont ducanal de Saint-Quentin (photo) ; àLigueil (Indre-et-Loire), stèle aux armes du maquis Épernon,32e R.I., avec la cocarde du Souvenir français[ 71] ; àMetz (Moselle), la nécropole militaire nationale Chambière, abrite les tombes de 17 combattants du32e RI tombés pour la France lors du second conflit mondial[ 72] ; àOrmersviller (Moselle) : stèle à la mémoire des combattants français et allemands ; àPerrusson (Indre-et-Loire) existe une rue du32e Régiment-d'Infanterie ; àQuessy (Aisne) : stèle ; àTergnier (Aisne) : deux stèles, l'une inaugurée le15 mai 2010 (route du Belvédère à Vouël), pour marquer la position des combats dejuin 1940 engageant le32e RI, à la demande des anciens combattants des 32e RI et 232e RI pour marquer le 70e anniversaire de ce fait d'armes ; une autre stèle plus ancienne se trouve près du canal où eurent lieu les combats en mai etjuin 1940 , rue Hoche, au bout de la rue et du boulevard du 32e régiment d'infanterie, « Aux défenseurs de Tergnier » (photos) ; àToulouse (Haute-Garonne) : colonne élevée en l’honneur de la32e demi-brigade (dont le 32e RI est l’héritier des traditions) et de son chef, le général Dupuy. Un bataillon de volontaires du département avait participé à la formation du régiment à l’époque des guerres révolutionnaires ; à Tours (Indre-et-Loire) : deux plaques, l'une placée en 1989 au pied du mât des couleurs (côté gauche, à l'opposé de celle du66e RI), au milieu de la place d'armes, l'autre placée en 1957 à l'entrée extérieure de la caserne Baraguey d'Hilliers (côté droit, à l'opposé de celle du 66e RI). Elles rappellent le que le 32e RI est parti de cette caserne où il était en garnison le5 septembre 1939 , ses combats et le sacrifice de ses soldats (photos) ; en forêt deVerneuil-sur-Indre (Indre-et-Loire), mémorial du maquis Césario[ 73] ; près deViry-Noureuil (Aisne) : une plaque au château de Rouez. Voies baptisées en l'honneur du32e Régiment d'Infanterie (non exhaustif) :
Objets commémoratifs et divers :
L'Amicale des anciens combattants du32e et 232e régiment d'infanterie est dissoute le25 juin 2012 [ 78] peu avant le décès en décembre de la même année de son dernier président, Maurice Neveu[ 79] . Le drapeau de l'Amicale, qui a été remis à lamairie deSaint-Cyr-sur-Loire , est confié à l'époque à M. Lionel Dupont, président du Comité d'entente desanciens d'Afrique du Nord de cette commune. Le drapeau de l'Amicale est encore arboré lors des cérémonies[ 80] .
Drapeau de l'Amicale des anciens du32e (gardé en 2012 par M. Dupont). M. Neveu en 2012, dernier président de l'Amicale des anciens du 32e RI - M. Loyau, dernier anciencombattant (1939-1940) du 32e RI,96 ans , enjuillet 2013 . L'amicale avait été créée le21 mai 1922 à Tours, à la suite d'un premierbanquet réunissant les anciens du32e RI, sous la présidence d'honneur du général Rondeau et la coprésidence du colonel Sauget, respectivement ancien chef de corps et chef de bataillon puis chef de corps du régiment. Consécutivement, les statuts sont publiés au JO du10 juin 1922 . Son premier président est l'avocat Maurice Sieklucki. L'un de ses vice-présidents est le député de laVienne ,Pierre Périvier . Plusieurs sections se forment par la suite à Châtellerault,Angers ,Paris ,Niort -La Rochelle ,Bordeaux et Châteauroux. L'amicale devient ainsi une fédération qui compte déjà 73 membres en 1923. Cette année-là unegerbe est déposée sur latombe du soldat inconnu sous l'arc de triomphe à Paris. Des habitudes se prennent au fil des années. Outre le banquet annuel, unbal est organisé (avec l'Amicale du66e RI). Les anciens n'oublient pas leurs camarades tombés au champ d'honneur. Dépôt de gerbes, mise à l'honneur d'un jeune soldat dont le père est mort pour la France ou s'est particulièrement distingué, pour faire le pont avec la nouvelle génération. Les veuves et les orphelins dépourvus de ressources reçoivent par ailleurs des secours substantiels[ 80] .
Après la fin de laSeconde Guerre mondiale , les anciens combattants de 1914–1918 et ceux de 1939-1940 se réunissent en 1948 en une seule association et sa dénomination est modifiée en conséquence : « anciens combattants des deux guerres des32e et 232e RI » (les termes " Grande Guerre " sont abandonnés). L'amicale s'ouvre également aux anciens du maquis d'Épernon qui sont eux-mêmes constitués en association et c'est à Loches, en 1965, que sont fêtés le25e anniversaire des combats de Tergnier et le20e anniversaire du maquis d'Épernon. Chaque année une délégation se rend en Moselle . Un jumelage est réalisé avec un régiment allemand s'étant trouvé au front dans cette région, le127e RI.
Maître Sieklucki préside l'Amicale jusqu'en 1962, suivi de M. Arrouis, auquel succèdent André Gouge dans les années 1970, puis M. Neveu en 2000 jusqu'à la dissolution en 2012[ 80] .
L'Amicale des anciens du maquis d'Éperon , présidée par Jean Deniau, est dissoute le11 mars 2013 àGenillé . Le drapeau est déposé au musée du32e RI, caserne Baraguey à Tours et le matériel d'exposition au musée de la Résistance à Tours. Néanmoins, par un legs à son profit, l'ancienne amicale confie la préservation de sa mission aux bons soins de l' « Association pour le souvenir de la bataille de Péchoire du23 juillet 1944 », créée et domiciliée à Azay-le-Ferron en 2012 sous l'égide de son président Michel Goblet. Ladite association a pour but de commémorer les événements tragiques et glorieux qui se sont déroulés dans la forêt dePreuilly près du lieu-dit "Péchoire" (supra ) et d'assurer ainsi le devoir de mémoire vis-à-vis des maquis Épernon, Carol et Conty-Freslon, ainsi que de défendre les libertés et les valeurs républicaines[ 81] , [ 82] .
Guy Mollet , président du Conseil sous laIVe République .Comte Pierre d'Argenson (1877-1915),député de la Vienne (1910-1914). Anciensaint-Cyrien . Volontaire à la déclaration de guerre, affecté comme capitaine au32e RI., il est tué au combat en Belgique le30 avril 1915 et cité à l'ordre de l'Armée pour sa conduite héroïque. Général d'Arnauld (1771-1832),général d'Empire ,capitaine au32e de Ligne le1er germinal an II . Colonel Bouge (1763-1826),baron de l'Empire , alors capitaine à la32e demi-brigade de deuxième formation .François Claude Chapuis (1799-1859), alors lieutenant-colonelGénéral Charlot (1757-1821)baron de l'Empire ,général d'Empire , chef de bataillon au sein de la129e demi-brigade dont fut formée la 32e demi-brigade, qu'il commande victorieusement à Lonato (2-3 août 1796 ).Général Chassereaux (1763-1840),général d'Empire ,major au32e de ligne le21 décembre 1804 . Général Costantini (1903-1994), chef du maquis Epernon puis chef de corps du32e RI reconstitué à la Libération[ 83] . Chef d'escadron Descamps (1906-1942), résistant, lieutenant au32e RI. Général Dupuy (1767-1798),général d'Empire à la tête de la32e demi-brigade, mort au combat lors de la campagne d'Égypte . LesConsuls font élever une colonne en son honneur àToulouse avec cette inscription : « A Dupuy et aux braves de la32e demi-brigade morts au champ d'honneur. ». Général Logerot (1825-1913),ministre de la Guerre ,général de division , alorssous-lieutenant au32e [ 84] . Maréchal Masséna (1758-1817),maréchal d'Empire , adjudant dans les bataillons volontaires de 1791 au sein de la21e demi-brigade, dont fut formée la 32e demi-brigade. Georges Mathieu (1882-1917), historien, aspirant au régiment quand il est tué àCorbeny le 8 mai 1917. Son nom est inscrit auPanthéon parmi les560 écrivains morts pour la France .Guy Mollet (1906-1975),président du Conseil sous laIVe République , incorporé au32e comme soldat en 1930 et, classé soutien de famille à sa demande, il est affecté à la CHR de celui-ci enaoût 1931 [ 85] .René Morel (1908-1974), général français,Compagnon de la Libération , sous-lieutenant au32e RI. Pierre Périvier (1893-1953),député de la Vienne (1919 à 1924), ancien « Poilu » du32e , vice-président de l'Amicale des anciens combattants du 32e et 232e RI lors de sa création (supra). Général Roguet (1770-1846),baron de l'Empire ,lieutenant-général , alorsadjudant-major à la32e demi-brigade de deuxième formation .Henri Sanfourche (1775-1841), colonel d'Empire français.Maréchal Sérurier (1742-1819),maréchal d'Empire , colonel au sein de la129e demi-brigade, dont fut formée la 32e demi-brigade. Général Vimeux (1737-1814), gouverneur de la place deLuxembourg ,général de division , soldat au régiment d'Aunis, colonel du32e de Bassigny. ↑ 32e Demi-brigade d'infanterie de ligne surhttp://www.1789-1815.com (consulté le 24 mai 2013)↑a etb Roger Picard,La Vienne dans la guerre 1939/1945 : la vie quotidienne sous l’Occupation , Lyon : Horvath, 1993. 264 pages.(ISBN 2-7171-0838-6 ) ,p. 41. ↑a b c d e f g h i j k l m n o p etq Georges Normand - Le maquis d'Epernon : historique du 32e régiment d'Infanterie surhttp://www.lyceechaptal.fr (consulté le 17 mai 2013)↑a etb Darricau (Augustin, baron) » dans Chevalier De Courcelles,Dictionnaire historique et bibliographique des généraux français . Depuis le onzième siècle jusqu'en 1822, Tome V, Arthus Bertrand, Treuttel et Wurtz, Paris, 1822,p. 152-157 Lire en ligne . ↑ Si le régiment et le futur général ont bien été en Algérie, un doute subsiste sur l'identité du colonel. Les dates ne semblent pas correspondre et l'historique publié par le32e RID (plaquette précitée) indique le prénom d'Alexandre ↑ Ernest Emmanuel Pradier ↑ Henri Louis Mezière sur Mémoire des Hommes .↑ René Costantini était Saint-Cyrien (110e promotion du Chevalier Bayard). Il finira sa carrière comme général de brigade : Historique de la 110e promotion (1923-25) . ↑ 32e régiment d'infanterie sur volontaires.99k.org (consulté le 24 mai 2013)↑a b c d e f g h i j etk Lieutenant Piéron, Histoire d'un régiment. La32e demi-brigade (1775-1890), Paris, A. 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