Cet article est uneébauche concernant uneunité ou formation militairefrançaise.
| 329e régiment d'infanterie | |
Insigne régimentaire du329e régiment d'infanterie (1939) | |
| Création | 4 août 1914 |
|---|---|
| Dissolution | 22 juin 1940 |
| Pays | |
| Branche | Armée de terre |
| Type | régiment d'infanterie |
| Rôle | infanterie |
| Garnison | Le Havre |
| Devise | Régiment pur et sans tache |
| Inscriptions sur l’emblème | Artois 1915 La Somme 1916 Noyon 1918 Tardenois 1918 |
| Anniversaire | Saint-Maurice |
| Guerres | Première Guerre mondiale Bataille de France |
| Batailles | Bataille de la Somme |
| Fourragères | Aux couleurs du ruban de laMédaille militaire |
| Décorations | Croix de guerre 1914-1918 4 palmes 1 étoile de vermeil |
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Le329e régiment d'infanterie (329e RI) est unrégiment d'infanterie de l'Armée de terre française constitué en 1914 avec les bataillons de réserve du129e régiment d'infanterie.
À la mobilisation, chaque régiment d'active créé un régiment de réserve dont le numéro est le sien plus 200.


Secteur et stationnement à partir du au, secteur nord de l'Aisne, département de l'Oise.
Offensive de la Somme.
Le, le 329 est cité à l'ordre de la6e armée, et par noteno 6 F, le général en chef décide que le329e RI étant cité deux fois à l'ordre de l'armée française pour sa brillante conduite devant l'ennemi, a droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre. Il est après le152e régiment d'infanterie et le224e régiment d'infanterie, le troisième régiment titulaire de cet insigne.
Formation du4e bataillon.
Le, il quitte la53e division d'infanterie. Puis il intègre la106e brigade d'infanterie qui constitue désormais la158e DI commandée par le général Blanc.
Combats au nord-est deSoissons.
Combats autour deLaffaux et le nord deReims.
Chemin des Dames.
Secteur du Fayet-Saint-Quentin.
Passage à la9e division, secteur dePontavert, le 329 RI est affecté à la9e division d'infanterie du5e corps d'Armée qu'il complète avec le4e régiment d'infanterie, et le82e régiment d'infanterie. Le la158e division d'infanterie est dissoute.
En réserve, le 329e fait mouvement le et cantonne au nord de l'Aisne.
Bataille deNoyon.
Alsace.
Bataille d'Épernay.
Combats entreVesle etAisne.
Combats pour atteindreLa Meuse.
Le régiment perdit durant laGrande Guerre 2 097 hommes, 58 officiers, 158 sous-officiers et 1 881 caporaux et soldats.

Dissolution du 329 (par noteno 29,244 du G.Q.G du, le329e RI, sera dissous).
La note qui parvient à la division ajoutait que le drapeau sera renvoyé au dépôt du Havre. Les honneurs lui seront rendus au départ.
En outre, une compagnie sera maintenue comme compagnie isolée et mise à la disposition duMaréchal Foch, commandant en chef les armées alliées, pour prendre la garde de son Q.G. Cette compagnie sera dirigée d'urgence surSenlis. Elle doit être composée d'un lieutenant, 4 sergents, dont un vaguemestre, 4 caporaux, dont un comptable, 3 clairons et 45 hommes. La13e compagnie du lieutenant Guibert sera désignée. La division fixe la date de la dissolution du régiment le. Tous les officiers et hommes de troupe sont passés dans des unités comme le4e,19e,31e RI etc. Le D.T.I de la5e région àOrléans, et la1re division Polonaise. Le lieutenant-colonel Boulet-Desbareau est placé en réserve de commandement de laIre Armée.
De même qu'en 1914, le329e régiment d'infanterie est reformé au Havre entre le1er et le. Il a pour chef le lieutenant-colonel Roquebert, avec les trois bataillons. Le329e RI appartient à la53e division d'infanterie commandée par le général Blin. En octobre, cette division fait partie duXVIe corps d'armée enFlandre, elle renforce le secteur défensif des Flandres (qui devient ensuite lesecteur fortifié des Flandres)[2]. Le régiment est de formation B et les mobilisés ont trente-cinq ans. Il n'y a qu'un ou deux officiers d'active par régiment d'infanterie, le chef de corps et le médecin chef. Le régiment participe aux combats sur la Meuse, la Marne et l'Aube. Du au le régiment sera dans la région deBourbourg, après dans la région deFlêtre, dans la région deBailleul. Le le régiment fait mouvement par camions surColembert, près deBoulogne-sur-Mer.
La53e DI est ensuite affectée à la9e armée, elle stationne alors dans la région deNovion-Porcien –Launois-sur-Vence, en tant que réserve de l'armée elle est susceptible de venir soutenir la102e division d'infanterie de forteresse[3]. Cette période d'instruction est coupée par des travaux agricoles. Le1er mai le329e RI s'embarque àSannois.
Le déclenchement de l'offensive allemande, dès la première heure, une grosse activité de l'aviation ennemie est partout signalée. La journée du le régiment enterre ses premiers morts de la guerre. Dans l'après-midi la division (53e DI) doit se porter vers le nord-est pour renforcer les bataillons de mitrailleurs du148e régiment d'infanterie de forteresse, qui défendent la rive sud de la Meuse. Le329e, à la droite de la division et de la IX armée, doit renforcer le3e bataillon du148e RIF au sud-ouest deFlize, avec deux autres bataillons. Des cavaliers nord-Africains, à la magnifique allure, sont envoyés versBouillon et la Semoy, pour assurer la sécurité éloignées. Ils se sacrifieront devant les chars allemands qui devaient réussir, le soir même, à s'emparer de la Meuse, àDonchery en basculant la55e et57e DI (10e CA de laIIe Armée), pour foncer ensuite vers le sud et l'ouest. À partir de 21 heures le vers l'est en direction du canal desArdennes l'ennemi franchit la Meuse, faute de renseignement le colonel du329e reçoit les ordres de faire face à l'est et au nord-est. Après une marche de nuit épuisante. Le vers 5 heures du matin les bataillons s'installent à la lisière des bois deBoutancourt puis à la lisière des bois de La Marlière. Le2e et3e bataillon du329e reçoivent une attaque vers 17h30 arrivant du nord et du nord-est. Elle est précédée de bombardement aériens en piqué. Les bataillons ont reçu l'ordre de résister à la lisière des bois mais de ne pas laisser accrocher par l'infanterie et, en cas de pression très forte, de se replier à travers bois surSingly. Les ordres donnés sont bien exécutés, mais que peut faire, seul, le329e contre les avions, contre les blindés ? Comme tous les régiments de formation B, il n'a que de l'armement de 1918 (mitrailleuses et 2 canons de 37 mm d'instruction en mauvais état). Il ne dispose ni de mines, ni de canons anti-chars, ni de chenillettes, ni même de grenades. Aucune DCA, aucun avion ami dans le ciel. Enfin, il se trouve complètement isolé dans une région accidentée et très boisée, rendant difficiles les liaisons et communications.
Enfin le dans le village deRaillicourt après son héroïque défense, la résistance à outrance, galvanisée par le colonel, blessé à la tête, après une lutte ininterrompue de soixante heures, resteront parmi les plus hauts faits d'armes du régiment. La bataille de la Meuse et des Ardennes est terminée, la plupart ont été faits prisonniers, mais beaucoup ont trouvé une mort héroïque sur les champs de bataille. Le au, deux groupement du329e RI rassemblés àLeffincourt et àTrépail sous le commandement du lieutenant-colonel Elichondo luttera héroïquement dans le secteur des opérations de la Marne. Mais grâce aux précautions prises, le régiment sortira avec des pertes légères. Mais la compagnie du lieutenant Lang, chargée de protéger le repli sera écrasée totalement.
Du 15 au le régiment luttera sur l'Aube et laSeine. Le drapeau est confié par le colonel au sergent-chef Martin assisté d'un petit groupe de combattants du régiment. Il réussit à le dissimuler dans un vieux puits désaffecté, àBoux-sous-Salmaise (Côtes-d'Or), il sera rendu en1945. LeIVe bataillon du329e RI du au, participe aux opérations sur le front de mer sur la défense deFécamp. Dans la soirée du le IV-329 avait reçu l'ordre de s'embarquer auHavre sur des transports "PLM 13" et "Cap Blanc". il fut dirigé surCherbourg. Ce qui restait du IV-329 fut dispersé et fait prisonnier dans cette région entre les 19 et. Le régiment sera dissous le.
Il ne sera jamais recréé.
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[4] :

Sa cravate est décorée de laCroix de guerre 1914-1918 avec quatre palmes puis une étoile de vermeil.
Il a le droit au port de laFourragère aux couleurs du ruban de laMédaille militaire, décernée le par leMaréchal Pétain au drapeau.
Le village deRaillicourt le est rapidement et sommairement transformé en bastion. Au moyen de voitures, machines agricoles, etc. Les défenseurs érigent des barricades aux issues et ils rempliront héroïquement une mission retardatrice. Le2e bataillon, notamment la5e compagnie, la CAD et les éléments de la CDT y tiendront jusqu'au dernier mètre, jusqu'à la dernière minute, sous les ordres du colonel et de leurs chefs, jusqu'à ce que les blindés allemands défoncent les défenses accessoires et fassent irruption dans la place.
"Fanion d'honneur"
En, au cours d'une cérémonie àÉpernay, présidée par monsieur Mail, vice-président du conseil, assisté du général Berthelot ancien commandant en chef de laVe Armée, il a été fait la remise de plusieurs fanions d'honneur, offerts par la ville d'Épernay, à des régiments Français, Anglais et Italiens, en reconnaissance de leur énergique et courageuse défense de la ville, en. Parmi les unités ainsi récompensées figurait le6e bataillon du329e RI.
L’insigne représente sur un écusson une salamandre (symbole de la Ville du Havre créée par François1er) entourée d’une fourragère.