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| 2e régiment de chasseurs à cheval | |
| Création | |
|---|---|
| Dissolution | 1998 |
| Pays | |
| Branche | Armée de terre |
| Type | Régiment dechasseurs à cheval |
| Rôle | Cavalerie légère |
| Devise | In utroque Tremendus « Il est craint en tout lieu » |
| Inscriptions sur l’emblème | Eylau 1807 Wagram 1809 La Moskova 1812 Solférino 1859 La Marne 1914 Mézières 1918 |
| Anniversaire | Saint Georges |
| Guerres | Campagne de Russie Première Guerre mondiale |
| Décorations | Médaille d'Or de la ville deMilan |
| modifier | |
Le 2e régiment de chasseurs à cheval, fondé sous le nom de dragons de Firmacon le 14 septembre 1673, a traversé plusieurs évolutions de nom et de structure au cours de son histoire. Après la mort du marquis de Firmacon en 1687, il devientBarbezières, puis prend successivement les noms de d'Estrades, Belle-Isle, Armenonville-dragons, Argence-dragons, et Surgères-dragons, selon les mestres de camp qui en avaient la charge. En 1784, il devientMontmorency-dragons et, sous l'ordonnance du 9 mars 1788, il est transformé en régiment de chasseurs, prenant alors le nom de Chasseurs des Evêchés. Le 1er janvier 1791, il prend définitivement le nom de 2e régiment de chasseurs à cheval.
Pendant les guerres dela Révolution, le régiment se distingue à plusieurs reprises, en particulier lors des batailles de Pfrim (1795),Reuchen (1796) et Rastadt (1796), et il participe également à la campagne de Naples et à celle de Novi en 1799. En 1800, il rejoint l'armée de Réserve et prend part à la campagne d'Italie avant de participer aux campagnes de 1805, 1806 et 1807, où il combat lors desbatailles d'Auerstaedt et d'Eylau. En 1809, il se distingue à Abensberg, Landshut, Eckmühl, Raab et Wagram, aux côtés d'autres régiments de cavalerie légère.
Le régiment joue un rôle majeur lors de la campagne de Russie en 1812, participant à des batailles décisives comme celles d'Ochmiana, Smolensk et la Moskowa. Après les désastres de la retraite de Russie, il est partiellement reconstitué et participe auxbatailles de Bautzen etLeipzig en 1813. En 1814, les restes du régiment, réduits à seulement 95 chevaux, forment avec d'autres régiments le 1er régiment provisoire de cavalerie légère et prennent part à la campagne de France, notamment à la bataille de Champaubert. Le régiment devient alors Chasseurs de la Reine et redevient 2e régiment de chasseurs pendant les Cent Jours.
Après les guerres napoléoniennes, le régiment subit plusieurs réorganisations et est finalement dissous en 2009. Cependant, il est recréé en 1964 et intégré en 1998 dans le 1er-2e régiment de chasseurs à Verdun. Tout au long de son histoire, le régiment a servi dans de nombreux théâtres d'opérations, enAfrique, auMoyen-Orient, auKosovo et enAfghanistan, portant fièrement sa devise "In utroque tremendus" et prouvant son engagement dans les conflits mondiaux.
Le2e Régiment de Chasseurs, créé en 1673, s’est illustré lors des batailles de l’Empire et a combattu au cours de la Première Guerre mondiale.
C'est l'un des quatorze vieux corps deLouis XIV. En 1706, après labataille de Calcinato, il a été autorisé à prendre le sabre (fourreau en cuivre, poignée en fer) dit « à la Montmorency » qu'il a conquis sur les Hongrois et a conservé ce sabre jusqu'en 1815.
Les maréchaux deBelle Isle,Baraguay d'Hilliers etRegnault de Saint-Jean d'Angély ont servi dans ses rangs.

Chefs de corps2e Regiment de Chasseurs

Officiers Commandant le groupe d'escadrons2e Chasseurs
(*) Officier qui devint par la suitegénéral de brigade. (**) Officier qui devint par la suitegénéral de division.
Combat de Schrobenhausen ()

Colonels tués ou blessés en commandant le régiment pendant cette période : Colonel Bousson: blessé le
Officiers blessés ou tués en servant au2e RCC entre 1808 et 1814 :
Il devient pendant laPremière Restauration le régiment de chasseurs de la Reine. Pendant lesCent-Jours, il rejoint l'armée du Rhin et combat lors de labataille de La Souffel[8].
Il est recréé àVienne le sous le nom de régiment de chasseurs des Alpes (no 2). Il redevient 2e régiment de chasseurs à cheval en 1825[8].
En 1831, il est transformé en2e régiment de lanciers mais est recréé par renommage du7e régiment de chasseurs à cheval[8].
En 1847, il participe à la reddition d'Abdelkader lors de laconquête de l'Algérie[8].
En 1859, il est à l'armée d'Italie lors de lacampagne d'Italie. Il participe au combat deNovare puis auxbatailles de Magenta etde Solférino[8].
Le régiment s'installe en 1863 en garnison àRouen puis en 1865 rejointParis[réf. nécessaire].
En 1870, il est en garnison àAuch, qu'il quitte fin juillet avec cinq escadrons pour rejoindre l'armée du Rhin à Metz[9]. Il participe auxbatailles de Borny etde Rezonville. Lors de labataille de Saint-Privat, le1er escadron, assurant l'escorte du maréchal Bazaine, contre-charge plusieurs escadrons du15e régiment d'uhlans et du7e régiment de hussards. Ce même escadron participe plus tard à la charge du généralForton contre le7e régiment de cuirassiers[8].
De1870 à 1871, il participe ausiège de Paris[réf. nécessaire]. Le régiment combat à l'armée de la Loire[8].
Ledépôt d'Auch fournit entre septembre 1870 et janvier 1871, quatre escadrons qui rejoignent desrégiments de marche de cavalerie[9].

Le, le régiment rejointPontivy où il reste jusqu'en 1927.
Le régiment est dissous le[10].

Le régiment est recréé en 1964[réf. souhaitée]. Du au, il est en garnison àOrange puis à partir du àThierville-sur-Meuse. Il fait partie de la4e division blindée de 1967[11] à 1985.

Réduit le à un groupe d'escadrons du RC 80 (régiment de 80 chars)1er/2e chasseurs, il reste à Thierville-sur-Meuse, où il est dissous en 2009.

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[12] :
Sa cravate est décorée :
Cet insigne a été adopté (entre 1970 et 1972) après la recréation du régiment àOrange en 1964 (avec alors un premier insigne représentant un lion passant de sable sur un écu parti degueules et desinople en rappel des chasseurs des Flandres) et sa réinstallation àVerdun en 1967.
"Ecu ancien de gueules chargé de deux sabres hongrois en sautoir brochant une crosse d'évêque d'argent. En pointe surbrochant le tout croissant du même. Sur un chef de sinople à deux hermines de sable et chiffre 2 d'argent soutenu d'une banderole du même la devise :IN UTROQUE TREMENDUS. Insigne homologué sous le numéro G 2263.
Les deux sabres en sautoir sont des sabres dits à la Montmorency, le colonel de Montmorency-Laval étant Mestre de camp quand le régiment est devenu Régiment de Chasseurs à Cheval en 1788 et quand l'Empereur a confirmé le privilège exclusif au2e Chasseurs de porter ce sabre conquis par le régiment lors de la bataille de Calcinato en Italie pendant la guerre de succession d'Espagne.
La crosse épiscopale (malencontreusement tournée à l'envers : il s'agit en fait ici d'une crosse d'abbé) rappelle le titre "Chasseurs des Evêchés (Verdun, Toul et Metz)" porté de 1788 à 1791.
Les hermines en chef rappellent le dernier stationnement du2e Régiment de Chasseurs àPontivy avant sa dissolution en 1927.
Le croissant dans le bas de l'insigne est une discrète évocation du2e Chasseurs d'Afrique qui a constitué l'essentiel de l'encadrement du régiment lors de sa recréation àOrange avec le11e Cuirassiers en 1964.
In utroque tremendus (Il est craint en tout lieu)
Devise des dragons de Custine, adoptée lors de la création de l'insigne actuel en 1970-72 (colonel Poisson).
