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| 2e division d'infanterie | |
Badge d'épaule de la2e division d'infanterie | |
| Création | 1917 |
|---|---|
| Pays | |
| Branche | Armée de Terre |
| Type | Division d'Infanterie |
| Rôle | Infanterie |
| Fait partie de | 8e armée |
| Garnison | Camp Humphreys |
| Surnom | Second « Indianhead » Infantry Division |
| Devise | « Second to none » (le second de personne) |
| Guerres | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale Guerre de Corée |
| Batailles | Bataille du bois Belleau Bataille de Château-Thierry (1918) Bataille de Saint-Mihiel |
| Commandant historique | John Archer Lejeune (1918) Laurence B. Keiser (1950) |
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La2e division d'infanterie américaine de l'United States Army, surnomméeIndian Head à cause de son insigne, est une division d'infanterie américaine.
Cette division (US2d Infantry Division en anglais) est la seule division de l'Armée de terre des États-Unis à avoir été créée enFrance. Sa formation date de1917, àBourmont dans laHaute-Marne, pendant laPremière Guerre mondiale.
Elle se rendit célèbre en1918 à labataille du bois Belleau et à labataille de Saint-Mihiel.
En1944, elle débarque sur les plages de Saint-Laurent-sur-mer. Son itinéraire passera par laNormandie,Brest, l’Ardenne belge, puis, enAllemagne,Göttingen,Leipzig et la libération dePlzeň enTchécoslovaquie.
En1950, l'« Indianhead » fut une des premières unités, après la24e division d'infanterie américainevenue du Japon, à intervenir dans leconflit coréen au titre desNations unies. C'est à cette2e division américaine que furent rattachés lesbataillons français, néerlandais et thaïlandais envoyés à ce même titre par leurs pays respectifs.En été1954, la2e division retourne auxÉtats-Unis.
En1965, la « Second to none », son deuxième surnom, est rappelée enCorée, répartie dans un certain nombre de camps, près de lazone démilitarisée (DMZ) ; son quartier général est au camp « Nuage Rouge » à Uijongbu, sa mission est de rester opérationnelle, d’être vigilante et prête à intervenir à tout moment aux côtés de l'Armée de la république de Corée.
En2004 un fort contingent prélevé sur la2e brigade de combat de la2e division a été envoyé enIrak pour participer aux opérations de guerre.
En février2009, 4 000 soldats de la5e brigade de combat de cavalerie (stryker), ont été déployés aux côtés de 8 000 Marines dans le sud-est de l'Afghanistan le long de la frontière duPakistan.
Sa devise est « Second to none » (le second de personne) par allusion à son appellation en anglais :2d (Second) Infantry Division.
(La2e DI US a la même devise qu'une unité de l'armée française le2e d'artillerie créé le àStrasbourg sous l'appellation2e bataillon royal d'artillerie ; sept fois dissous.Dénominations successives :2e régiment d'artillerie à cheval, à pied de réserve, monté, de marche, de campagne, de montagne. Formé à nouveau le àLandau et intégré à l'Eurocorps.)

Le badge de la2e DI est un écusson dans lequel s'inscrit une étoile à cinq branches de couleur blanche avec, en son centre, un dessin représentant une tête d'indien de profil. D'où l'appellation devenue courante de Second « Indianhead » Infantry Division.La tradition dit que la couleur noire du fond et le dessin de la tête d'Indien qui vient en surimpression au centre, représentaient les deux populations qui ont formé cette division à son origine en1917. L'étoile représente l'État duTexas. Mais la légende a quelquefois plus d'importance que le fait historique: en1918, un conducteur aurait peint ce dessin sur son véhicule. Le commandement le retint comme insigne de la division. À l'origine la couleur du fond du badge changeait en fonction des unités et des services, le vert pour l'intendance, le noir pour le QG, le pourpre pour les sections de mitrailleuses etc. Ce n'est qu'après le conflit que l'insigne prit ses couleurs et formes définitives et devint le badge d'épaule officiel de la2e division : sur une étoile à cinq branches, dont les pointes se trouvent dans une circonférence d'un cercle imaginaire d'un diamètre de 3 ½ pouces, il y a, en profil, la tête d'Indien avec coiffe guerrière, visage rouge, bonnet bleu, extrémités des plumes en bleu. L'étoile est surimprimée sur un écu de dimension telle que les pointes de l'étoile soient à 1/8e de pouce du périmètre.Les couleurs (rouge, blanche et bleue) servant d'identification à la division et de son équipement en France durant laPremière Guerre mondiale, ont été choisies par le commandement de la division comme coloris pour l'insigne. L'étoile et la tête d'Indien indiquent l'origine américaine de la division.
Le lesÉtats-Unis entrent enguerre contre l'Allemagne aux côtés des Français et des Anglais. Les premiers éléments américains sont enFrance depuis mai.En août, le généralJohn Pershing, commandant en chef ducorps expéditionnaire des États-Unis en France, décide de créer la Second Infantry Division (deuxième division d'infanterie). Le, l'élément précurseur s'implante àBourmont (Haute-Marne). La division s'y constituera et y passera l'hiver pour parfaire son instruction avant d'aller au combat.
Cette division sera formée de deux brigades de deux régiments chacune.
Le, les1er et2e bataillons du5e Marines rejoignent la division. Le colonel C. Doven est promubrigadier général et prend le commandement de la2e DI qu'il rend opérationnelle.
La2e division est officiellement formée le. Elle se compose alors de la2e brigade d'infanterie, de la4e brigade des Marines, de la2e brigade d'artillerie de campagne, du2e régiment du génie, les services et les transports. Le personnel est installé chez l'habitant ou dans des baraquements construits à cet effet. En décembre, les effectifs des différentes unités de la division sont renforcés, les bataillons de mitrailleuses sont augmentés d'une compagnie, le6e bataillon de mitrailleuses est constitué. À ce moment, les effectifs de la4e brigade des Marines atteignent 9 444 hommes.
Après plus de trois ans d'âpres combats, l'armée française sort de la crise de février1917 (mutinerie). LaRussie s'est effondrée en mars, libérant les troupes allemandes qui vont rejoindre le front de l'ouest. À la suite du torpillage d'un navire britannique, le paquebotRMS Lusitania, le, le Congrès américain vote la guerre à l'Allemagne, le. Elle est officiellement déclarée par le présidentWilson le 6. Les alliés sont en pleine offensive dite deNivelle qui échouera, entraînant la mort de 177 000 soldats anglais et 180 000 français.L'objectif du commandement anglais et français vis-à-vis de leur nouvel allié était de fondre les unités américaines dans leurs armées. Mais la volonté du général américainJohn Pershing, commandant en chef ducorps expéditionnaire US était d'abord que ses troupes n'interviendraient que lorsqu'elles seraient prêtes. Ensuite, de constituer une force efficace d'une armée d'un million d'hommes, bien entraînés, bien équipés, et placés sous le seul commandement américain.Pour s'installer enFrance, le généralJohn Pershing choisitChaumont dans laHaute-Marne, nœud ferroviaire important. Les éléments précurseurs de ce qui allait notamment devenir la2e division d'infanterie américaine arrivent en septembre dans la région. En juin/juillet 14 000 soldats avaient débarqué àBoulogne-sur-Mer. À la fin des hostilités en novembre1918 les forces américaines monteront jusqu'à 1 790 623 combattants.
Le, les deux brigades de la seconde division sont devenues opérationnelles. Lemajor généralO. Bundy en prend le commandement et la division est affectée auXe corps de la2e armée française et se déplace au sud-ouest deVerdun. Elle s'installe en position défensive à Ranzière, dans le secteur deSaint-Mihiel ; ce saillant dans le dispositif français tenu par les Allemands depuis trois ans qui est une menace permanente pour les alliés à l'est deVerdun.
Début avril, l'ennemi tenant les hauteurs dominant Montsec les unités de la division lancent des raids d'entraînement au-delà de Seicheprey et dans le bois de Remière qui vont jusqu'au corps à corps.
Le, à la suite de l'offensive ennemie sur leChemin des Dames, les lignes françaises sont enfoncées sur une profondeur de 50 km, entreNoyon etReims. Le, la division, forte de 26 665 hommes dont 1 063 officiers, reçoit l'ordre de constituer une ligne défensive solide dans le secteur deChâteau-Thierry. Reprenant aussitôt l'offensive suivant les directives du généralFoch, laVIe armée française met la2e DI à l'épreuve du feu. Dans la nuit du, les Marines et le23e d'infanterie américain (le9e étant en réserve) contre-attaquent et prennent pied dans le bois de Belleau. Le, un bataillon du23e perd 27 tués et a 225 blessés. Le, les Marines du général James Harbord forcent le sud du bois de Belleau. Au bout de deux jours, ils ont réduit les points de résistance, fait 500 prisonniers, se sont emparés de 35 mitrailleuses et de leurs réserves de munitions. Soumis pendant dix jours à de violentes contre-attaques, ils parviennent le à chasser les derniers Allemands qui se cramponnaient au coin nord du bois. Ils font encore 300 prisonniers et, dans la foulée, s'emparent du village deBouresches. L'ardeur des Marines au combat dans ce « bois de l'enfer» impressionne beaucoup leurs adversaires qui surnomment la divisionTeufelhund (les « chiens de l'enfer »)[1].
Quelques jours après, le généralJean-Marie Degoutte, commandant laVIe armée française, proclamait à l'ordre du jour :
« En raison de la brillante conduite de la4e brigade des marines de la2e division d'infanterie des États-Unis qui a enlevé de haute lutteBouresches et le point d'appui du Bois Belleau défendu avec acharnement par un adversaire nombreux, le général commandant laVIe Armée décide que dans toutes les pièces officielles, leBois Belleau portera désormais le nom de Bois de la brigade des Marines. »
Par ordre N° 10 805 « D » du grand quartier général français, du signé par le général commandant en chefPhilippe Pétain, la4e brigade Américaine sous le Commandement du brigadier général James G. Harbord et composée :
recevra une citation à l'ordre de l'armée française pour cette bataille décisive.
En souvenir de ces hauts faits, un porte-avions léger américain prendra, en pleineguerre du Pacifique en1942, le nom de USSBelleau Wood CVL24. De1953 à1960, sous pavillon français, il sera le PABois Belleau.
Depuis1978, le nom deUSS Belleau Wood a été à nouveau donné à un navire de guerre américain, un porte-hélicoptères d'assaut affecté à la flotte du Pacifique et basé àSasebo au Japon. Pouvant se déplacer à 20 nœuds, il peut mettre à terre une force de débarquement de 2 000 Marines et accueille 6 avions à décollage vertical, 23 hélicoptères, son radier recelant des chalands de différents types.
Après trois semaines de combat, le bois fut entièrement conquis le. Pendant ce temps, le9e d'infanterie américain, dans la foulée, barrait la route de laMarne à 1,5 km deChâteau-Thierry. Au cours de la nuit du1er juillet, l'attaque de Vaux fut menée par le23e d'infanterie commandé par le colonel Malone. La2e DI sera relevée le par la26e division américaine.

Afin d'exploiter à fond la percée en direction de laMarne du, les Allemands, le, forts de leurs 2 352 000 hommes et de leur artillerie, lancèrent une offensive sur un front de 45 km allant deReims à l'ouest, àVerdun à l'est, offensive qui fut stoppée par les Alliés au bout de trois jours.Le, la2e DI, en réserve au sud de la Marne, prit position dans les bois de Retz et de Villers-Cotterêt, l'objectif étant la prise deSoissons. Commandée par le général James G. Harbord, appuyée par la1re division US et la1re division marocaine française, elle attaque le long de l'axe Soissons / Château-Thierry et après deux jours de durs combats rompt l'étreinte du saillant de la Marne, forçant les Allemands à la retraite. Dans cette contre offensive la division avança de 7 km, fit 3 000 prisonniers et captura 75 canons mais avait perdu 5 000 hommes.Le, l'ensemble des unités de la division est relevé. Le brigadier généralJohn A. Lejeune prend le commandement de la4e brigade des Marines. Le 29, le généralJohn Lejeune assume le commandement de la2e DI ; il est remplacé par legénéral Neville à la tête de la brigade des Marines. Le, la4e brigade tient le secteur, calme, dePont-à-Mousson.Le le généralFoch accepte la formation de la1re armée américaine, forte de huit divisions. Le généralJohn Pershing en prend le commandement.Le, les unités de la division sont regroupées àColombey-les-Belles en vue de sa participation à l'offensive deLorraine.
Le, les Allemands avaient occupéSaint-Mihiel. Dure épine enfoncée pendant quatre ans dans le flanc du front des Alliés, ce saillant avait la forme d'une poche en arc, qui s'étendait des Éparges à sa droite jusqu'au Bois le Prêtre à sa gauche et dont la profondeur était de l'ordre de 20 à 25 kilomètres.
L'offensive projetée ayant pour but de réduire ce saillant se composa de deux attaques principales convergentes. Celle de l'ouest fut menée par le2e corps colonial français et le5e corps américain dont fait partie la2e Division US, celle de l'est par les divisions françaises du1er et4e corps d'armée ; le succès de ces deux attaques sur les ailes du dispositif permit à la26e division coloniale la conquête du sud de ce saillant.
Le, dès que fut terminée la concentration des troupes alliées, l'artillerie ouvrit le feu sur la poche à une heure du matin pour soutenir l'attaque.
À huit heures les divisions américaines attaquèrent à leur tour en direction deVigneulles (Nord-Ouest) et malgré une forte résistance du bastion de Montsec (position jugée imprenable) que l'ennemi avait ordre de tenir à tout prix, l'avance se déroula comme prévu, les unités américaines se révélant extrêmement efficaces. Emportées par leur élan elles enfoncèrent les lignes allemandes si bien que le saillant fut rapidement conquis.À l'aube du après la prise deChauvoncourt les Français entraient dansSaint-Mihiel, l'avance des Américains au nord de cette ville ayant contraint le gros des troupes allemandes à quitter la ville précipitamment dans la nuit du 12 au 13.
Quinze à seize mille prisonniers, 450 canons allemands tombèrent aux mains de la1re armée américaine pour des pertes américaines estimées à 7 000 hommes morts, blessés ou disparus. Le15, la2e DIUS est relevée par la78e DI américaine. Le16 septembre le front s'établit sur la ligneHaudiomont -Doncourt-aux-Templiers -Vaudières.
Le, la2e DI US et la36e sont rattachées à la4e armée française en vue d'une offensive en Champagne afin de faire sauter le verrou du Blanc-Mont, nœud ferroviaire important qui, s'il était perdu par les Allemands, mettrait leur armée en mauvaise posture. Le commandant de la2e D. refuse au commandement français que ses unités soient morcelées et utilisées comme troupes de choc…Le, les deux brigades de la division mènent l'attaque sur Blanc Mont et après une semaine de combats opiniâtres conquièrent les positions ennemies de la « Ligne Hindenburg ». Pour ce fait d'armes, les5e et6e régiments des Marines sont cités à l'ordre du Jour par le commandement français pour la troisième fois avec le droit au port de la fourragère.Le, à la demande du commandement français, la4e brigade fait mouvement sur la commune de Leffincourt pour y relever une division française.Le1er novembre, la2e DI faisant cette fois partie duVe corps de la1re armée américaine attaque en Argonne à Barricourt la troisième position défensive de la ligne Hindenburg. Poursuivant l'ennemi, elle atteint laMeuse le à 8 kilomètres deSedan.
Le l'Allemagne signe l'Armistice.

Après sept mois d'occupation en Allemagne dans la région deCoblence, la4e brigade rentre auxÉtats-Unis en juillet1919 et stationne au camp deQuantico. Après avoir défilé àNew York avec la division et avoir été passée en revue par le présidentWilson àWashington (D.C.), la4e brigade des Marines sera dissoute.Pour toutes les actions d'éclat individuelles de ses combattants, la4e brigade ducorps des Marines des États-Unis a reçu mille six cent trente trois croix de guerre françaises.
Le, la2e division d'infanterie US, après six mois d'occupation sur les rives du Rhin dans le secteur deCoblence, retourna auxÉtats-Unis et défila àNew York. Elle stationna jusqu'en1942 au camp de Travis, auTexas. Pendant ces 23 ans, plusieurs changements interviennent dans l'organisation de la2e DI. La4e brigade desMarines fut remplacée par des unités d'infanterie. En1922, les services logistiques (transport, ravitaillement, sanitaire) prirent le nom de2e régiment d'intendance et de2e régiment médical. En1940 la4e brigade des Marines est dissoute. La division passe de quatre à trois régiments d'infanterie : le9e, le23e et le38e.
La2ID (ou2e DI en français) est affectée en mars1942 au8e corps de laIIIe armée au fort Sam deHouston. En octobre1942 elle participe à des exercices expérimentaux de troupes aéroportées enCaroline du Nord, de déplacement par air d'une division et à la mise au point de liaisons artillerie/avions d'observation. Puis, à l'automne, se déplace au camp McCoy dans l'État duWisconsin et subit un entraînement rigoureux dans la péninsule duMichigan, à l'intérieur du parc national d'Ottawa pour s'habituer aux combats hivernaux.
LaSeconde Guerre mondiale commença le avec l'invasion de laPologne par les forces duTroisième Reich. Tenues par un traité d'alliance, laFrance et leRoyaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne le. Par ses lois de neutralité votées en1937, lesÉtats-Unis menaient une politique isolationniste, mais à la suite de l’écrasement de laPologne, le Congrès comprit que les démocraties étaient en danger.
En 1940, les armées duTroisième Reich se rendent maître de la plus grande partie de l'Europe de l'Ouest.Le, signature d'un pacte d'assistance militaire entre l'Allemagne, l'Italie et leJapon (depuis 1937, ce dernier occupe déjà enChine les villes deNankin et deCanton, et l'île d'Hainan). En juin1941, les Allemands envahissent l'Union des républiques socialistes soviétiques.Le, après l'attaque surprise de la base dePearl Harbor dans le Pacifique par la flotte japonaise, les États-Unis entrent en guerre totale contre lesPays de l'Axe et ne tardent pas à prendre la tête de la coalition dans un conflit qui durait depuis deux ans déjà.
Lors de laBataille de l'Atlantique, les soldats de la2e DI gardent les lieux stratégiques des côtes duGolfe du Mexique.
Le, la division débarque àBelfast, capitale de l'Irlande du Nord, et s'installe dans les camps des comtés d'Armagh et deDown où elle subit un entraînement intensif en vue de l'assaut de l'Europe continentale. Le la2e DI se retrouve enGrande-Bretagne, auPays de Galles àSwansea. Fin, elle fait mouvement sur les ports anglais deBristol et deCardiff, dernières étapes avant laFrance.

Cette opération amphibie et aérienne a pour but d'ouvrir un second front afin de soulager les armées soviétiques qui avancent à l'est. Pour le débarquement, la2e DI se joint à la1re division et à la29e division d'infanterie duVe corps d'armée, en remplacement de la28e division d'infanterie.
Le, les1re et29e divisions donnent l'assaut.
Si des éléments d'infanterie et du2e bataillon du génie de la2e DI font partie de la force spéciale d'assaut intervenant le premier jour, le plus gros de la division débarque le (J+1) près deSaint-Laurent-sur-Mer et deColleville-sur-Mer pour participer à l'élargissement de la tête de pont d'Omaha BeachLe, pendant que d'autres unités de la2e DI procèdent au déchargement de péniches de débarquement, le38e régiment d'infanterie appuyé par son artillerie et par les pièces de gros calibre du cuirasséUSS Texas traverse larivière Aure, tandis que le9e progresse de son côté et prend Rubercy. Le quartier général s'installe àFormigny.
Le 10,Trévières est libérée. Puis des compagnies des deux régiments atteignirent la ligne de chemin de ferCherbourg -Paris et, dans la foulée, le9e coupe la route nationaleSaint-Lô -Bayeux. Le38e prend le village de Cerisy. La ligne de front avait avancé de 10 kilomètres avec l'appui décisif des avions d'assaut et des bombardiers. Pendant ce laps de temps, le23e RI était rassemblé au sud deSaint-Laurent-sur-Mer et la2e DI terminait son débarquement.
Le, la division se heurte à la3e division de parachutistes allemande retranchée dans le village deSaint-Georges-d'Elle. Le 15, l'ennemi contre-attaque, Américains et Allemands se battent au corps à corps. Le 16, le38e, progressant de haie en haie prend la colline 192, sentinelle stratégique deSaint-Lô.
Les Alliés sont maintenant maîtres des plages et le front est stabilisé.
La ligne de défense allemande s'étend alors de la mer à la colline 192, située sur le Hameau de Cloville dans le village de Saint-Georges-d'Elle, ce village changeant cinq fois de main (les combats ont duré dans ce village du au - Stèle en Hommage devant la Mairie) , et continuant vers l'est, de Bérigny àSaint-Germain-d'Elle,
Le, la2e DI reprend l'offensive. Les23e et38e régiments soutenus par une puissante artillerie, l'aviation et par l'appui des chars et du génie finirent par enlever la colline 192 et se maintenir le long de la routeSaint-Lô -Bayeux en dépit de la résistance opiniâtre du9e régiment de parachutistes allemand .
Le elle est àSaint-Jean-des-Baisants.
Le, la prise deVire à trente kilomètres de Saint Lô, n'opposa que peu de résistance et le 15, le38e régiment d'infanterie s'empare de Tinchebray.
Les combats pour la prise deSaint-Lô marquèrent la fin de la participation de la2e DI à labataille de Normandie. Elle avait parcouru 70 kilomètres et fait 1 992 prisonniers en 68 jours de combats.
Le, la2e DI commandée par le général Robertson rejoint de nuit leVIIIe corps d'armée U.S. àLanderneau, côté est du dispositif qui doit permettre de prendre la ville deBrest. La8e division américaine s'installe à Plabennec et la29e au sud deLannilis.
La mission du général allemand Von Ramcke, qui s'était retranché dans la ville avec 50 000 hommes, dont 4 000 parachutistes de la2e division de parachutistes allemande, était de tenir trois mois afin d'immobiliser le plus grand nombre possible de troupes américaines.
Le, la2e DI. relève lesForces françaises de l'intérieur du groupement Finistère et la6e division blindée US. Entre le 23 et le, le38e régiment d'infanterie, se rend maître de la presqu'île de Daoulas et de la cote 154 qui domine la ville.
L'offensive commence le. Le, la ligne extérieure de défense ennemie est percée. Le 8, trois régiments, reprenant l'attaque, s'enfoncent dans la ville ; la résistance allemande est toujours aussi vive, la progression se fait maison par maison. Le, la8e DI fait mouvement sur lapresqu'île de Crozon dont les batteries ennemies canonnentBrest, laissant la2e DI et la29e DI terminer la prise de la ville. Le 15, l'artillerie de la division harcèle 24 heures sur 24 les positions de l'ennemi à l'intérieur du mur d'enceinte de la cité. Le 16, malgré la résistance opiniâtre des Allemands, la muraille édifiée parVauban avec son large fossé représentant l'obstacle le plus redoutable, est atteinte par la division qui y pénètre le 17.
Le, sur la place Wilson, le colonel allemand commandant la place de Brest se rend au général Robertson, commandant la2e DI. Durant labataille de Brest, leVIIIe corps d'armée américain fit 37 382 prisonniers dont un tiers au compte de la division.
La « Second to None » fait ensuite mouvement vers les Ardennes à la frontière belgo-allemande face à laLigne Siegfried. Le quartier général s'installa àSaint-Vith, station touristique réputée d'avant-guerre.
Les forêts de sapins ont remplacé les haies normandes. La division réintègre leVe corps de la1re armée américaine et occupe une longue chaîne de collines très boisées connue sous le nom deSchnee Eifel. Le commandement allié aménage cette zone en un large front défensif, le terrain sera parsemé de tranchées camouflées, de barbelés et de champs de mines.
Après plus de deux mois de patrouilles et de contacts sporadiques avec l'ennemi, la2e DI se déploie surElsenborn, sa mission étant de s'emparer vers l'est des barrages placés en aval de la rivière Buer dans la région des Sept Lacs près d’Aix-la-Chapelle, ville prise en octobre. Ces barrages constituaient une sérieuse menace pour la progression des Alliés vers leRhin, car il suffisait aux Allemands de faire sauter les digues pour inonder la vallée et neutraliser l'avance américaine. Mais pour atteindre ces barrages il y avait un obstacle de taille: il fallait traverser laligne Siegfried.

L'attaque duVe corps vers les barrages démarre le. La2e DI doit progresser versWahlerscheid puis versDreiborn. Le QG du général Robertson est àWirtzfeld. Le2e bataillon du9e régiment doit surprendre l'ennemi : lespiper-cubs (avions légers d'observation) sont maintenus au sol et il n'y aura pas de préparation d'artillerie. Malgré une tempête de neige, l'avant-garde atteint les premières fortifications en fin de soirée où elle est accueillie par un feu nourri. Le2e bataillon attaque le 15 dans la nuit, réduisant les blockhaus les uns après les autres et ouvrant une brèche sur trois kilomètres dans laLigne Siegfried face àWahlerscheid permettant au3e bataillon de s'engouffrer dans la trouée.
Le2e bataillon du9e régiment de la2e DI obtint pour ce fait d'armes unecitation présidentielle.
Pendant cette avance, à quelques kilomètres de là, la6earmée de Panzers allemande commandée par le général Möde se mettait en place pour son offensive. Le nom de code donné par les Allemands à cette offensive du désespoir en vue de tenter de sauver leTroisième Reich est : « La Garde au Rhin ».
Le, l'offensive américaine projetée pour la prise des barrages est annulée à la surprise générale des Alliés. La6e armée allemande, forte de 250 000 hommes, composée d'unités blindées et mécanisées attaque les Alliés sur un front de 70 km sous le couvert d'un épais brouillard qui neutralisait l'aviation alliée et se rend maître de plusieurs positions tenues par la1re armée américaine. La2e DI se porte en renfort à la99e division américaine durement éprouvée par les1re et12edivisions de Panzers.
Le général Robertson donne alors l'ordre aux9e et38e régiments qui avaient profondément pénétré enAllemagne pendant l'offensive, de se désengager de cette opération et de se replier sur la chaîne d'Elsenborn. Pour réussir cette manœuvre, le personnel non combattant des différents services de la division se retrouva en première ligne.
La « Second to None » tient bon, notamment grâce à son artillerie, ce qui lui évita d'être entraînée dans une débâcle et lui permit de s'installer sur de nouvelles positions hâtivement aménagées. Ceci malgré un froid intense, le terrain gelé et les replis d'autres unités se retirant précipitamment de la zone deRocherath et deWirtzfeld. Ce qui empêcha l'ennemi d'avoir accès aux routes allant vers l'ouest, le but de la6e armée allemande étant d'occuper les carrefours menant aux immenses dépôts américains de matériels et surtout de carburants des environs deLiège, et d'atteindre laMeuse. De nombreuses unités américaines se trouvèrent encerclées. Un tiers seulement des effectifs de la99e division réussit à rejoindre les lignes américaines alors que la2e DI se déplace sur la zone deRocherath, plus apte à la défense, pour enrayer la progression des chars ennemis. Le Haut commandement allemand voulant abréger cette offensive à tout prix ordonne alors au général SS Oberst « Seep » Dietrich de faire une percée sur laMeuse. Malgré les tentatives répétées de deux divisions de Volksgrenadier et d'unedivision de Panzers SS pour percer vers la route vitale d'Elsenborn -Eupen, la2e division résiste avec opiniâtreté et réussit à les repousser.
Dans la nuit du, les1re,2e et9e et99e divisions américaines se replient et se retranchent à nouveau sur la chaîne d'Elsenborn. La division à la « Tête d'Indien » aidée des restes de la99e enraye enfin l'offensive allemande en quatre jours de combat au lieu appelé Bulge (monticule) empêchant l'ennemi d'accéder au réseau routier du nord de laBelgique. Ce qui se fit au prix de 6 000 hommes hors de combat, tués, blessés et…pieds gelés.
Le général Courtney H. Hodges, commandant la1re armée américaine adressa au général Robertson le message suivant : « Félicitations. Ce que la seconde division a accompli durant ces quatre derniers jours restera gravé pour toujours dans l'histoire de l'Armée des États-Unis ».
Tandis que la division aidait ainsi à contenir le front dans le nord, le généralPatton lançait une contre-offensive sur le flanc sud du dispositif allemand. Et quand, enfin, le brouillard se leva, les avions d'assaut anglais et américains purent reprendre leurs missions d'appui au sol. L'offensive allemande était stoppée le lendemain de Noël. Le généralvon Rundstedt ne put tenir la promesse faite à ses troupes qu'elles passeraient Noël à Paris…
L'ennemi avait avancé en un point de 90 km vers l'ouest et était parvenu à quelques kilomètres deDinant et de la Meuse. L'offensive d'Hitler avait échoué…
Les Américains consolidèrent leurs défenses sur la chaîne d'Elsenborn et toutes les attaques ennemies ultérieures s'y brisèrent. À la mi-janvier la2e DI fit mouvement pour participer à lareprise de Saint-Vith. Le23e régiment se rendit maître du col d'Ondenval, puis conquit Iveldingen le, pénétrant de 7 kilomètres en territoire ennemi.
Pour la seulebataille des Ardennes, les pertes de la1re armée américaine s'élevèrent à 75 522 hommes :
Loin d'abattre le moral des Alliés, cette abomination ne fit que renforcer leur détermination à vaincre le Nazisme et à venger leurs camarades martyrs.
Les Allemands qui maintenant s'opposaient à l'avance américaine n'avaient plus rien de commun avec les soldats aguerris que2e DI avait combattu en Normandie puis dans les Ardennes. C'étaient les restes d'une armée brisée et en déroute, complétés par des troupes inexpérimentées appelées la Volksturm et de personnels des services non combattants.
ÀGöttingen, la2e DI investit 22 hôpitaux où elle libéra des blessés américains, et s'empara d'un terrain d'aviation où elle récupéra plusieurs appareils alliés précédemment capturés par l'ennemi.
Le elle reprit sa progression. Les blindés fonçaient, détruisant les nids de résistance sporadique. Quant à l'infanterie, elle réduisait les poches ennemies isolées. Des milliers de soldats allemands se rendirent (87 000 en une semaine)
À l'approche des villes deLevna et deMersebourg, objectifs privilégiés des bombardiers alliés et endroit surnommél' Allée des Éclairs par les aviateurs à cause de la forte concentration de tir de laflak allemande, la2e DI se heurta à une plus forte résistance. Dans ces deux agglomérations se trouvaient les plus importants centres de production de caoutchouc synthétique et d'essence du Reich.
Après quelques forts accrochages les Américains contournèrent la ceinture deDCA et se dirigèrent vers le sud en direction de l'Elbe pour prendreLeipzig. La progression était gênée par une foule de civils allemands fuyant l'avance soviétique.
Autour de la ville on dénombrait 13 postes de commandement allemands et 49 emplacements de tir de défense anti-aérienne comprenant chacun une quarantaine de pièces de 88 à 128 mm.Chaque emplacement était fortifié. Les canons étaient placés dans des fosses aux murs de briques, eux-mêmes protégés par des levées de terre de plusieurs mètres d'épaisseur. Des tranchées reliaient les emplacements.
L'ennemi utilisa les canons anti-aériens comme des pièces d'artillerie classiques contre les forces américaines. Originale cette bataille de canons anti-aériens contre l'artillerie de campagne…! Le, les obusiers de la2e DI pilonnèrent et détruisirent les emplacements de tir. Les fantassins de la division acculèrent les Allemands au corps à corps, capturèrent ou détruisirent plus de 1 000 canons et firent 9 000 prisonniers…
La prise deLevna et deMersebourg facilita l'attaque de la ville deLeipzig elle-même qui fut habilement coordonnée par l'investissement de quatre ponts en même temps en quelques heures. Le, la2e DI fit sa jonction dans la ville avec la69e division. La bataille pour Leipzig se termina le .
Le, l'« Indianhead » releva la9e division blindée américaine et se mit en position sur laMulde, en attendant de faire sa jonction avec les Soviétiques.
La2e division au sud de Dessau, pensait établir le contact avec les Russes, mais l'Armée soviétique s'arrêta à 30 kilomètres de là, sur l'Elbe. Ce privilège revint en fait à des éléments de la69e division le. Moment historique.
La plus grande confusion régnait dans les restes de l'armée allemande, les officiers essayant par tous les moyens de rassembler leurs forces, de colmater les brèches et de retarder l'avance des Soviétiques tout en se rendant en masse aux Américains lesquels avaient aussi affaire à des milliers de réfugiés, mélanges de civils allemands fuyant devant les troupes soviétiques, de personnes déplacées ou de travailleurs étrangers de toutes nationalités voulant rentrer dans leurs pays. Lors de la progression duVe corps d'armée vers laMulde, de nombreux militaires allemands s'étaient mis en civil pour éviter d'être faits prisonniers par les Américains. Maintenant, à l'approche desSoviétiques, les civils allemands volaient des uniformes pour se rendre aux Américains afin d'échapper aux Russes car les ordres étaient de tenter de les refouler vers leurs régions d'origine…
Le séjour de l'« Indianhead » enSaxe ne fut pas des plus faciles. Si la division n'eut plus de contacts avec l'ennemi sur la rive est de la Mulde, elle eut, par contre, des accrochages difficiles à l'intérieur des lignes avec des groupes fanatisés. Durant le mois d'avril, la Second to None fit 19 143 prisonniers sans compter les 8 000 qui se trouvaient dans les hôpitaux.
Le1er mai, la2e DI fut détachée à laIIIe armée.
La2e division, après un déplacement de 300 kilomètres se trouva sur la frontière tchèque; sa mission était d'occuper et de sécuriser le terrain derrière l'avance rapide (sur un front de 150 kilomètres) de laIIIe armée américaine, commandée par le généralPatton. Cette armée avait laissé peu de troupes pour contenir la poche tchèque où environ 60 divisions allemandes étaient encerclées…
Unité par unité les Allemands se rendaient, les unes désespérément pour éviter d'être prises par lesRusses, certaines par indifférence et confusion, d'autres enfin après avoir livré un dernier combat dans un ultime accès de fierté guerrière.Le, la11edivision de Panzers tout entière se rendit en bon ordre à la « Second to None » avec ses chars et équipements. Spectacle fascinant que celui donné par cette division d'élite se présentant à ses vainqueurs en ordre parfait, en longues files de véhicules blindés, tractant les armes lourdes. Soldats en uniformes impeccables, déposant leurs armes individuelles aux pieds des Forces Américaines avant de partir en captivité…
Le, la2e DI reprit sa marche en avant et progressa de 42 kilomètres, ne rencontrant que peu de résistance. Le, la16e division blindée US dépassa la2e DI fonçant versPlzeň. La division se rua vers la ville dans son sillage sans rencontrer d'opposition, les Allemands se rendant en masse et avec empressement.
Le, la2e DI entra dansPlzeň avec mission d'occuper la ville et d'en assurer la gestion.
À21 h parvint la nouvelle :L'Allemagne capitulait sans conditions.
Le, 337 jours après le débarquement sur les plages de Normandie par les Forces de Libération Alliées, la guerre se terminait en Europe.
Le, la2e division d'infanterie des États-Unis établissait le contact avec l'Armée soviétique.
ÀPlzeň, devant le déferlement de dizaines de milliers de réfugiés et de personnes déplacées de toutes nationalités, elle fut chargée d'assurer la sécurité des biens et des personnes de sa zone d'occupation. Elle arrêta entre autres le « protecteur de Bohême et Moravie »Karl Hermann Frank.
La seconde division dut en outre :
Au début du mois de juin, la2e division embarqua auHavre pour rentrer aux États-Unis.
Cependant, la guerre n'était pas finie, la division allait sûrement repartir pour participer à l'assaut final contre le Japon, quand ce dernier capitula le.
Le, à l’exception du38e régiment., la2e DI fit mouvement sur le camp de Stoneman, enCalifornie. Elle défila àSan Francisco lors de la journée consacrée à l’Armée, puis rejoignit Fort Lewis (État de Washington) où elle resta en garnison jusqu’en1950.Durant son séjour à Fort Lewis, la2e DI multiplia les mises en condition et prit part à quatre manœuvres nationales. Quand laguerre de Corée éclata, cette grande unité avait reçu l’entraînement le plus diversifié qu’aucune autre division de l’armée des États-Unis.
Le, leJapon capitule sans condition.
Il était convenu entre les Soviétiques et les Américains qu'ils procèderaient au désarmement des troupes japonaises stationnées en Corée, de part et d'autre d'une ligne fixée très arbitrairement à hauteur du38e parallèle. Les Soviétiques occupèrent donc le nord la Corée jusqu'à cette ligne imaginaire, coupant toutes les lignes de téléphone, de chemin de fer et de communication, et mettant fin à tout mouvement de personnes avec la partie sud, et y installèrent un régime de démocratie populaire communiste. En1947, l'URSS refusa la proposition de l'ONU de procéder à des élections libres en vue de la réunification du pays. Des élections sous contrôle de l'ONU ne sont organisées que dans la zone sud où est mis en place un régime démocratique de type occidental : larépublique de Corée est née.Le, lesNord-Coréens envahissent laCorée du Sud.Convocation immédiate duConseil de sécurité de l'ONU. L’URSS le boycotte depuis janvier1950 et ne peut donc y exercer son droit de veto contre la motion américaine exigeant un cessez-le-feu immédiat avec retrait des troupes communistes du nord. Le, lendemain même de l'agression, par un vote de neuf voix contre zéro, lesNations unies prendront en toute hâte une résolution appelant l'ensemble de ses membres à fournir « toute l'assistance qui s'avèrera nécessaire » à laCorée du Sud. Vingt et une nations participeront à cette opération.
Le1er juillet, les premiers éléments de la24e division américainestationnée au Japon, débarquent en Corée. L'ONU entre effectivement en guerre. Pour la première fois, l’ONU va disposer d’une armée sur un théâtre d’opération sous un commandement unifié, le généralDouglas MacArthur, artisan de lavictoire dans le Pacifique sur les Japonais 5 ans auparavant en sera le Commandant en chef. Cependant, les Forces communistes du nord continuent à déferler, écrasant tout ce qui offre une résistance organisée. Mais les forces de l'ONU se renforcent sans cesse. Début août, le blocus naval de la Corée est total. L'aviation alliée embarquée ou opérant depuis le Japon a déjà effectué plus de 10 000 missions de bombardement ou de soutien. Le front est stabilisé sur un périmètre de 160 km sur 80 km accroché dans une boucle duNakdong qui abrite les deux grandes villes du sud, au nordDaegu, au sud le port dePusan, cordon ombilical par où se déversent continuellement hommes et matériels.
Le le général Keisser commandant la2e DI alors stationnée à Fort-Lewis (État de Washington) aux États-Unis reçoit l’ordre de faire mouvement sur l’Extrême-Orient. La division, pour compléter ses effectifs du temps de guerre recrute 5 000 hommes, 10 % sont des vétérans de laSeconde Guerre mondiale.
Les premiers éléments de la division, le9e régiment, débarquent le àPusan, port du sud de la Corée, suivis rapidement des23e et38e R.I. Le, toute la division est en Corée. Les unités, à mesure de leur arrivée furent engagées au coup par coup dans la bataille du réduit dePusan car la situation des Alliés était désespérée. Le commandement déplaçait ses forces, limitées, pour renforcer les points faibles de défenses du périmètre.
Du 6 au, les unités de la2e DI déjà présentes en Corée comme le9e RTC, le15e bataillon d’artillerie, subirent de sévères et nombreuses attaques de la part des Coréens du nord, soutenus par des chars lourds et malgré les appuis aériens, l’ennemi progressait au-delà de la rivièreNakdong. Mais à partir du, grâce à des unités venues en renfort, les Communistes reculent jusqu'à la rivière.
Pendant ce temps, les chars d’un groupement dont faisait partie le3e Bat. du9e RTC et qui avaient la mission de garder la base vitale dePohang, sur la côte est, à 35 km au nord deGyeongju, prirent du retard au passage d’un pont du génie, la séparant ainsi du reste du convoi. Le, ces chars tombèrent dans une embuscade à 20 km de la base, mais la compagnie envoyée à leur secours fut aussi décimée. Après des heures de combats, le reste de ce groupement arriva à la base dePohang et s’y retrancha.
Le, la2e DI regroupée releva la24e division et tint tous les points stratégiques du Nakdong, sur un front de 65 kilomètres. Parallèlement au cours de la rivière, à l’intérieur du dispositif de défense de la division, la route de Hyonpong-Chanckong est encombrée de milliers de réfugiés.
Pendant 15 jours de mauvais temps la bataille, dans cette zone montagneuse fut incertaine. L’artillerie de la division tirait à vue sur l’ennemi. À l’extrême gauche du dispositif, la2e compagnie de reconnaissance sur la défensive inflige des pertes sévères auxCoréens du nord. Le38e RI sauvegarde le flanc droit, alors que l’ennemi s’engouffrait dans le centre du dispositif.
Le, à21 h 30, appuyées par leur artillerie et soutenues par des blindés, trois divisions communistes lancèrent leur attaque afin d’atteindreMiryang en vue de couper la ligne vitale de ravitaillementPusan-Daegu. Les unités de la2e DI furent par endroits submergées, dispersées, l’ennemi ouvrant une brèche de 8 km ; mais il vint se heurter au périmètre de défense établi sur la barrière montagneuse. L’Indianhead, regroupa ses forces afin de défendre les cols de Changnyon et de Vongsan situés sur la route menant à Miryang. Se battant durant trois jours et trois nuits le2e bataillon du Génie, employé comme infanterie, détruisit les chars communistes au centre de Vongsan. Le personnel de la musique et des services administratifs se battirent pour garder le défilé derrière Vongsan.
L’ennemi fut stoppé le. Les forces des Nations unies ne seront pas rejetées à la mer.
Tous ces combats à travers la péninsule de Corée entraînèrent l’exode de dizaines de milliers de réfugiés terrorisés, affamés, fatigués, fuyant les troupes communistes, descendant des montagnes, encombrant les routes en direction du sud, gênant considérablement les opérations des combattants. Dans ces flots de réfugiés, composés surtout de vieillards, de femmes et d’enfants, il y avait des agents nord-coréens dont la mission était de gêner les troupes des Nations-Unies par des sabotages, de créer des embouteillages monstres sur les routes, de harceler des unités alliées en mouvement, de propager de fausses informations, et de se livrer à l’espionnage. La police militaire, équipée de détecteurs, trouva plus d’une arme cachée dans les ballots de Coréens soi-disant « réfugiés ». Afin de tenter de mettre fin aux actions subversives, le commandement interdit tout déplacement de nuit propice aux infiltrations dans les lignes des alliés dans la zone des combats.
Les commandants de compagnies reçurent l’ordre de faire tirer sur les civils qui n’obtempéraient pas aux ordres. Dans cette pagaille il y eut des excès regrettables conduisant à de dramatiques « dommages collatéraux » comme àNo Gun Ri où un important groupe de réfugiés susceptibles de contenir desagents de Corée du Nord fut massacré.
Pour canaliser cette foule, la division créa des zones de ravitaillement et de repos. La police militaire sud-coréenne dirigea les colonnes de réfugiés et les escorta vers le sud hors de la zone d'opérations. La2e DI assura son propre service de sécurité commandé par un officier coréen qui se montra très efficace dans la recherche d’agents ennemis.
Des unités dont la1re brigade de Marines vinrent en renfort de la2e DI en vue d'organiser de nouvelles positions de défense sur un front raccourci de 30 km à l’est de la rivière Nakdong et de s'établir sur des points stratégiques permettant une offensive générale vers le nord.
En effet, l'objectif du général Mac Arthur était de couper en leur milieu les lignes de communication et de ravitaillement des troupes communistes largement distendues du fait de leur avance rapide vers le sud. Le, une opération amphibie de grande hardiesse eut lieu àIncheon 300 kilomètres plus au nord sur la côte ouest de la péninsule : 230 navires de guerre alliés (dont un français, l'avisoLa Grandière) y participèrent.
En deux semaines une force débarquement de 50 000 hommes, le X corps (« x » come X-ray), s'empara deSuwon, du terrain d'aviation deGimpo et franchit le fleuveHan. Séoul fut reconquise le 26. Les forces nord-coréennes prises en tenaille refluèrent massivement vers le nord.
Pendant ce temps, la2e DI fut la première unité des Nations unies à traverser le Nakdong sur un pont de bateaux construit en dépit des tirs d’artillerie adverses. Sa poussée en avant ne s’arrêta qu’après avoir atteintJeonju, Wonram et Gangyang. Lesarmées du Nord, à l’exception de quelques unités de partisans, étaient en complète déroute refluant en désordre devant l'avance alliée laissant derrière elles des centaines de tonnes de munitions et de matériels.
La2e division parvint le, à Kanggyon et à Nonsan, ensuite àGongju et Cheonan, puis passa en réserve dans le secteur deSuwon. Le, les Nations unies donnèrent leur accord tacite pour la poursuite des opérations au nord du38e parallèle.Le 17, la seconde division entrait dansPyongyang, capitale de laCorée du Nord.Les troupes des Nations unies qui avaient avancé en profondeur en Corée du Nord côté ouest, commençaient à combattre des troupes de « volontaires » chinois. Fin octobre, on savait déjà que 316 000 Chinois étaient massés à la frontière.Vers le, la division en position le long de la rivière de Chong-Chon, à Wonni, reprit sa marche en avant, en direction de Huichon, 50 km plus au nord.
Le, l’ensemble de laVIIIe armée progressait sur trois axes en direction duYalu.
L'ennemi semblait complètement battu.

Dans la nuit du 25 au, l'Armée chinoise traversa la frontière et attaqua violemment les positions des forces des Nations unies à l'ouest des montagnes et celles du X Corps, à l'Est, avec 500 000 combattants. En un éclair, le programme de Mac Arthur fut inversé : plus question de conquête des rives du Yalu, c'était tout le dispositif des Nations unies qu'il lui fallait sauver maintenant. Il lui était interdit par l'ONU de déclencher un assaut aérien sur les bases arrière chinoises appelées « le sanctuaire mandchou ». Mac Arthur ordonna donc la retraite.
Plus de 100 000 combattants des Nations unies de la côte est refluèrent vers le sud en direction des ports deWonsan et deHŭngnam avec d'horribles pertes en vies humaines et en matériels. Leur sauvetage par l'US Navy compte parmi les plus importantes et les mieux exécutées des opérations d'évacuation massive par mer de toute l'histoire militaire.
Le, arrivée dubataillon français de l'ONU.
Sur la côte ouest, les forces de l'armée chinoise attaquèrent tout aussi brutalement les forces alliées dont trois régiments de la2e DI le long de la rivière Chong-Chon. Les pertes furent très lourdes au9e RI. La division était chargée par le Haut commandement de couvrir le repli général de laVIIIe armée et dut traverser le mouvement enveloppant des Chinois au sud de Kunuri. Pendant six jours de combats, ses pertes s’élevèrent à 5 000 hommes et le2e génie de combat y perdit la presque totalité de son matériel.
Le, la division se rassembla au sud de Séoul et s'y remit en condition, . C’est à ce moment-là que lebataillon français (qui intégra le23e régiment d'infanterie) et le bataillon néerlandais lui furent incorporés.
Le général Walker, commandant les troupes des Nations unies, se tua dans un accident de jeep deux jours avant Noël, et le commandement des troupes échut au Lieut. gen.Matthew Ridgway qui consolida le front à hauteur du38e parallèle et ramena ce qui restait du « X Corps » vers Pusan en vue d'y reformer une réserve stratégique.
Le, Séoul tombait pour la deuxième fois aux mains des Communistes.
Les forces des Nations unies optèrent pour une tactique « de front élastique », résistant aux assauts des multitudes chinoises, puis décrochant quand elles revenaient en mettant en œuvre des moyens supérieurs. Mais le souhait deRidgway était de mesurer la réelle capacité offensive des Chinois. Il donna l'ordre aux unités d'un régiment d'élite de livrer bataille à l'est de Séoul et de résister jusqu'au bout sans reculer.Ainsi dans la nuit du1er février à Twin-Tunnel, les forces chinoises attaquèrent en force le23e régiment de la2e DI désigné pour cette mission. Le, pendant 3 jours, encerclés par la125e division chinoise, Américains et Français, à 1 contre 60, brisèrent au périmètre de défense de Chipyong-Ni, les attaques de l’ennemi. Le quatrième jour une colonne de secours appuyée par des parachutistes et par l'aviation dégagea la garnison. Le haut commandement tira de cette bataille les enseignements qui lui permirent de passer à la contre-offensive.
Le, Séoul fut reprise à nouveau et le38e parallèle nord atteint le 21.
À la suite de l’offensive chinoise de printemps, le, dans la région de Hangye, la2e DI mena à bien un repli planifié.
Dans le même temps, le généralDouglas MacArthur, partisan de l'extension du conflit et d'une guerre contre la Chine, fut démis de son commandement par le Président Truman.
Le la2e DI reprit l'initiative et élimina 6 500 soldats communistes. Le, le23e RI atteignait Inge.

À l'initiative de l'URSS, des pourparlers de paix furent envisagés alors que les forces des Nations unies reprenaient nettement l'avantage…Ridgway reçut consigne de l'ONU de s'abstenir de toute action offensive et sur le front on s'installa dans une dure guerre de tranchées.
Le, la2e division se retrouva au repos à Hung Chong.
Le, première rencontre en vue d’un cessez-le-feu àKaesong. Mais les pourparlers s'arrêtent le.
Le, début des combats pour la prise de la cote 931 par le23e RI. Le, Heartbreak ridge (Crève-Cœur) était conquis. La division fut relevée et mise au repos à Kapyong.
Le, le1er bataillon du23e RI fut envoyé sur l’île deGeoje pour y garder les prisonniers de guerre.
Le, reprise des négociations àPanmunjon.
Le, le38e RI s’installe à l’ouest du réservoir de Hwachon.
Le, la2e DI occupe la partie Est duTriangle de fer. Le, le bataillon thaïlandais rejoint la division.
En janvier, février et mars1952, les activités de la division sur la ligne de front se limitèrent à des accrochages entre patrouilles.
En mai, le général Young prend le commandement de la division. En juillet, après un mois de repos dans la région de Gapyeong, la2e DI fut renvoyée sur le front. Le23e RI s’installa sur les positions de Old-Baldy et de T-Bone ridges.
Les Communistes eux, continuèrent à lancer des offensives dans le but de regagner du terrain.Le, attaque sur le T-Bone, le, pilonnage d’artillerie sur Old Baldy, les Alliés ne cèdent pas de terrain.
La2e DI se trouvait dans la région du fameuxTriangle de fer dont les sommets étaient marqués par trois villes en ruines: Cheolwon, Gumhwa et Pyonggang. Ce triangle commandait deux des principales voies d'invasion en direction du sud menant l'une et l'autre vers Séoul. Les forces des Nations unies tiennent Cheolwon et Gumhwa, les Communistes tiennent Pyonggang.
De Pyonggang à Cheolwon, une vallée plate de 5 à 6 kilomètres, ce qui est assez exceptionnel dans ces reliefs, véritable couloir d'invasion. Sur le flanc ouest de cette vallée et la commandant, se trouvent deux importants mouvements de terrain qui avaient été baptisés l'un White Horse tenu par la9e division sud-coréenne, l'autre Arrow Head, cote 281, tenu par le23e régiment avec son bataillon français sur le flanc droit de la2e DI US. Lebataillon français du23e RI était monté en ligne le. Le les tirs chinois d'artillerie et de mortiers s'intensifièrent sur Arrow Head, signes quant à l'imminence d'une attaque. Il en fut de même sur White Horse. Ces tirs devinrent impressionnants dans la journée du 6 et, au soir, l'attaque chinoise se déclencha.
Le gros de cette attaque chinoise eut lieu au centre du dispositif c'est-à-dire à la charnière23e régiment de la2e DI et29e régiment de la9e division sud-coréenne. Le bataillon français a le29e régiment coréen à sa droite. Tout un régiment chinois, le 339 est engagé en cet endroit. Le23e RI, notamment la position tenue par les Français (dont la section de pionniers, submergée, finira son combat à coups de pelles), tient bon. Côté sud-coréen, les positions du White Horse changent quatre fois de main. La section d'armes lourdes dubataillon français interviendra de façon décisive sur sa droite au profit d'éléments du29e régiment sud-coréen en grande difficulté. Le, l'attaque chinoise a échoué avec, des deux côtés, des pertes impressionnantes.
Le, attaque des Chinois contre la colline de Pork Chop tenue par les Thaïlandais. Pour cette opération, l’ennemi avait lancé deux divisions contre les troupes des Nations unies.
Finalement, les Chinois, n’ayant pu gagner un seul pouce de terrain, limitèrent leurs attaques et finirent par se replier sur leurs positions.
Fin décembre1952, la2e DI fut mise en réserve.
Les pourparlers àPanmunjeom butaient sur le rapatriement des prisonniers et restèrent dans l’impasse totale jusqu’au printemps. En mars1953 les Communistes acceptèrent l’échange. Les discussions sur un cessez-le-feu reprirent. Néanmoins les accrochages sur le front continuèrent en mai, juin et juillet.
Le un accord de cessez-le-feu fut enfin signé.
En été1954, la2e division retourna aux États-Unis et s’installa à Fort Lewis (État de Washington). En août1956, la division fut transférée enAlaska.
Le, elle est mise en sommeil àWashington, D.C..
Au printemps1958, la Second To None est réactivée àFort Benning (Géorgie) avec le personnel et l’équipement d’une division dissoute retour d’Allemagne ; sa mission est d’instruire le personnel.
En mars1962, l' « Indian Head » fait partie des unités duTactical Air Command, engagées dans un programme d’entrainement tactique intensif à l’échelon compagnie afin d’améliorer leurs qualités opérationnelles. La division resta casernée àFort Benning jusqu’en1965.
Lazone coréenne démilitarisée, qui s’étend sur 250 kilomètres d’est en ouest à l’endroit le plus étroit de la péninsule coréenne, a quatre kilomètres de largeur, séparée en son milieu par une ligne de démarcation qui partage le pays en deux. Deux puissantes armées s'y font face jour et nuit depuis1953.
En, à la suite d'un regain de tension sur la ligne de démarcation, dû à la multiplication d’incidents frontaliers et de tentatives d’infiltration en Corée du Sud par l’armée du nord, le commandement américain fit appel à la2e division d'infanterie pour l’aider à stopper ces confrontations.
Le but recherché par la Corée du Nord par ses provocations successives depuis 1965, c’est le départ de l’armée américaine. Depuis le début de ces incursions vers le sud 47 soldats américains et mille soldats coréens furent tués.
Le, six soldats du1er Bat. du23e R.I. furent tués dans une embuscade.
En1967, les incidents frontaliers augmentent dans laDMZ, bilan : 16 soldats américains tués. À chaque rencontre, des pertes sévères sont infligées aux Communistes.
À partir de1970, les Nord-coréens estimèrent que leurs efforts contre la2e division n’en valaient pas le prix et cessèrent leurs attaques organisées.
Depuis, l’Armée de Corée du Sud assume seule, la sécurité de la zone démilitarisée, à l’exception d’une bande que la2e DI continue à contrôler.
Le, à Gugangpo, découverte d’un tunnel passant sous laDMZ. Ce tunnel aurait permis le passage d’un régiment à l’heure.
Le, à Cheolwon, découverte d’un deuxième tunnel qui pénètre dans le sud sur une longueur de 800 mètres,
Le dans la matinée, à 4 km dePanmunjeom, une violente détonation souterraine se fait entendre. Le, après 102 jours de travaux, une équipe d’ingénieurs sud-coréens creusant un tunnel d’accès parvint à pénétrer à 73 mètres sous terre dans le tunnel nord-coréen.
Le, pendant une opération d’élagage à l’intérieur de la zone, cinq civils sous la protection de soldats coréens et américains non armés sont pris à partie par des gardes frontaliers leur demandant d’arrêter ce travail. Des soldats nord-coréens arrivent en renfort et l’officier les commandant ordonne de tuer deux officiers américains qui seront massacrés à coups de hache. Bilan : deux tués et quatre blessés. Le, un détachement du2e régiment du génie de la2e DI, appuyé par un groupe deROKs et de fantassins américains, sécurise la zone et tronçonne les branches de l'arbre gênant l’observation amie. Cet incident qui aurait pu dégénérer gravement compte tenu de l'exacerbation des tensions entre les parties en présence est connu sous le nom d'incident du peuplier (en anglaisAxe murder incident).
La « Second to none » est toujours stationnée en Corée, répartie dans un certain nombre de camps, près de lazone démilitarisée ; son quartier général est au camp « Nuage Rouge » à Uijeongbu, sa mission est de rester opérationnelle, d’être vigilante et prête à intervenir à tout moment. Contrairement aux autres divisions de l'armée de terre américaine, elle est toujours partiellement constituée de soldats coréens, appelésKATUSA (Korean Augmentation To the United States Army). Ce programme a été initié en 1950 avec l'accord du président Syngman Rhee. Pendant le conflit coréen, 27 000 KATUSA combattirent au sein des forces armées américaines. En, 1 100 d'entre eux servent dans cette division.
En août2004 la2e brigade de combat de la2e division a été envoyé enIrak pour participer aux opérations de guerre.
En février2009, 4 000 soldats de la5ebrigade de combat mécaniséeStryker de la2e DI, ont été déployés aux côtés de 8 000Marines dans le sud-est de l'Afghanistan le long de la frontière duPakistan.
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