| Chasseurs royaux de Dauphiné 2e régiment d'infanterie légère | |
| Création | 1791 |
|---|---|
| Dissolution | 1854 |
| Pays | |
| Branche | Armée de terre |
| Type | Régiment d'infanterie légère |
| Rôle | Infanterie légère |
| Ancienne dénomination | Régiment Royal-Italien Royal de Dauphiné Bataillon de chasseurs royaux de Dauphiné 2e bataillon de chasseurs 2e demi-brigade légère 2e régiment d'infanterie légère Régiment léger de la Reine Légion des Basses-Alpes |
| Anniversaire | Saint-Maurice |
| Guerres | Premier Empire |
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Le2e régiment d'infanterie légère (2e léger) est un régiment d'infanterie légère de l'armée française créé sous laRévolution à partir dubataillon de chasseurs royaux de Dauphiné, unrégiment français d'Ancien Régime lui-même issu durégiment Royal-Italien créé en 1671.
En 1854, il est transformé et prend le nom de77e régiment d'infanterie.
Une ordonnance du donna lieu à la création de 12 bataillons dechasseurs à pied. Le but primitif de ces corps était d'être attachés auxchasseurs à cheval mais cette première organisation ne subsista que quatre ans. En 1788 on en forma des corps spéciaux qui devaient agir et s'administrer séparément.
Le bataillon dechasseurs royaux de Dauphiné, également appeléRoyal Dauphiné, est formé et organisé àBesançon le à partir du2e bataillon durégiment Royal-Italien.
Envoyé àPerpignan en 1789, il est en garnison àRomans-sur-Isère en 1790, enComtat Venaissin lors de son incorporation à la France l'année suivante.
En 1791, le bataillon dechasseurs royal de Dauphiné estrenommé2e bataillon de Chasseurs.
Au début de 1792, il est cantonné àOrange puis àVaisons en juillet de la même année.
Affecté à l'armée des Alpes, il est envoyé aucamp de Tournoux et participe à laconquête de la Savoie en passant parLe Pont-de-Beauvoisin, attaque, avec succès, les redoutes piémontaises élevées près deChapareillan et auxAbîmes deMyans etmarché surMontmélian, qui ouvre ses portes le 23 septembre.
Profitant desoulèvement puis dusiège de Lyon, le bataillon chargé de défendre lepassage de Mongenèvre est attaqué par 5 000 hommes des forces piémontaises. Après avoir résisté toute une journée, il reçut l'ordre de retraite[2].
Le, les troupes françaises, ayant reçu des renforts, reprennent l’offensive. Le 4 octobre, les 800 hommes du2e bataillon de Chasseurs attaquent les postes deBourg-Saint-Maurice faisant fuir les défenseurs.
Le 24 avril 1794, le bataillon attaque, sous les ordres dugénéralBasdelaune laredoute ducol du Petit-Saint-Bernard qui est prise au4e assaut.
Conformément aux lois du, du et au décret de la Convention du 17 nivôse an II (), on s'occupait de l'embrigadement des troupes de ligne avec lesbataillons de volontaires.
La2e demi-brigade légère est formée en1794, de l'amalgame :
En1796, la2e demi-brigade légère reçut une nouvelle dénomination, par suite d'un arrêté du Directoire exécutif, du 18 nivôse an IV (), qui avait prescrit le remaniement complet de tous les bataillons sur pied et leur fusion en 100 demi-brigades d'infanterie de ligne et 30 d'infanterie légère.
La2e demi-brigade légère, celle qui venait de faire les campagnes de 1794 à 1796, eut au sort leno 12 desnouvelles demi-brigades légères.
Lanouvelle2e demi-brigade légère se trouva formée en 1796 et se composa de l'amalgame des anciennes :
Par décret du1er vendémiairean XII() la2e demi-brigade légèreest renommée2e régiment d'infanterie légère et est formé à 3 bataillons.
Le2e léger fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII à l'armée de réserve des camps et sur laflottille de Boulogne, celles de l'an XIV et de 1806 au5e corps de la Grande Armée, celle de 1807 aucorps d'armée de Réserve et aucorps d'observation de la Gironde, celle de 1808 à l'armée de Portugal et aucorps de réserve de l'armée d'Espagne, celles de 1809 à l'armée d'Espagne, celles de 1810 et de 1811 auxarmées d'Espagne etde Portugal, celle 1812 à l'armée de Portugal, celles de 1813 auxarmées de Portugal etd'Espagne et celle de 1814 au6e corps de la Grande Armée et en garnison àDantzig.
En 1815 il est au2e corps de la Grande Armée[3].
En l'an XIV, le régiment se distingue àUlm,Wertingen,Hollabrunn etAusterlitz, en 1807 auxbatailles d'Heilsberg et deFriedland, en 1808 àVimeiro,Rio-Seco etGamonal.
Après l'exil deNapoléon Ier à l'île d'Elbe une ordonnance deLouisXVIII en date duréorganise les corps de l'armée française. Ainsi 15 régiments d'infanterie légère sont renumérotés, et le2e prend la dénomination derégiment léger de la Reine.
À son retour de l'île d'Elbe, le,Napoléon Ier prend, le, un décret qui rend aux anciens régiments d'infanterie de ligne les numéros qu'ils avaient perdus.
Après la seconde abdication de l'Empereur,Louis XVIIIréorganise de l'armée de manière à rompre avec l'héritage politico-militaire duPremier Empire.
À cet effet une ordonnance du licencie l'ensemble des unités militaires françaises.

Par ordonnance du, Louis XVIII crée leslégions départementales. La4eLégion des Basses-Alpes, qui deviendra le2e régiment d'infanterie légère en 1820, est créée.
En1820 uneordonnance royale deLouis XVIIIréorganise les corps de l'armée française en transformant leslégions départementales régiments d'infanterie. Ainsi, le2e régiment d'infanterie légère est formé, avec les bataillons de la légion desBasses-Alpes.
Le2e régiment d'infanterie légère fait lacampagne de 1823 aux1er et5e corps de l'armée d'Espagne. Il se distingue, le 16 juin, durant lecombat du bois de Pallau et lors de l'affaire sous Tarragone, le 29 septembre suivant.
Le1er bataillon est rattaché à l'armée d'Afrique. Il fait partie ducorps expéditionnairecontre la régence d'Alger et participe à lacampagne de 1830. Il se distingue lors de laprise de la position de Sidi-Ferruch le14 juin, à labataille de Staoueli5 jours plus tard et auxcombats de Dely-Ibrahim le24 du même mois etde Sidi Khalef le 29 juin. Il est ensuite ausiège et à la prise d'Alger du30 juin au.
Une ordonnance du créé le3e bataillon du2e léger[4].
En 1833 et 1834, les1er et2e bataillons du régiment sont affectés à ladivision des Pyrénées-Orientales.
De 1835 à 1840 le régiment est de nouveau est rattaché à l'armée d'Afrique. Il est présent, les1er et 3 décembre 1835, auxcombats sur le Sig et dubois de l'Habrach. En janvier et février 1836 il participe à l'expédition de Tlemcen et à l'expédition de Constantine en novembre de la même année. Le3e bataillon, placé à l'arrière-garde, soutint vaillamment la retraite de l'armée devant cette place. Le 26 mai 1837 il s'illustre lors de la défense du poste deBoudouaou puis en octobre, le1er bataillon fait partie de la2e expédition sur Constantine. En octobre et novembre 1839, le régiment participe à l'expédition des Bibans puis aucombat d'Oued-Lalleg, le 31 décembre de la même année. En 1840, il est à la pointe de l'attaque et de la prise du col de Mouzaïa, et auxpremier et deuxième combat du bois des Oliviers, les 12 et 20 mai et 15 juin 1840. Des bataillons détachés et quelques détachements du2e léger se sont fait remarquer, de 1835 à 1840, dans des affaires partielles contre les Arabes.
En1848 et 1849, il est affecté à l'armée des Alpes.
Le décret du24 octobre 1854 réorganise les régiments d'infanterie légère les corps de l'armée française. À cet effet le2e régiment d'infanterie légère prend le numéro 77 et devient le77e régiment d'infanterie de ligne.
Antoine SimonRameaux ( enGuadeloupe - àSaint-Jean-de-Luz) fait ses premières armes en 1789 au Dragons de la Milice de Marie-Galante.
En 1793, il est capitaine au1er bataillon de Paris pour la Vendée. En 1799, il combat avec l'armée d'Italie puis embarque en 1804 et combat sur mer durant 1 an. Décoré de laLégion d'honneur il devient, en 1806, chef de bataillon au9e régiment d'infanterie légère. Blessé, en 1807, auxbatailles de Mohrungen et deFriedland il est réformé. En 1809, il reprend du service en tant major au32e régiment d'infanterie légère puis il est promu colonel en second à la3e demi-brigade provisoire. En 1810 il est nomméchevalier de l'Empire et colonel au2e régiment d'infanterie légère. Devenuofficier de la Légion d'honneur il est blessé, en 1812, lors de labataille de Saldana puis mortellement blessé dans les combats autour deSaint-Jean-de-Luz, succombant le.