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| 298e régiment d’infanterie | |
Casque Adrian modèle 1915. | |
| Création | |
|---|---|
| Dissolution | |
| Pays | |
| Branche | Armée de terre |
| Type | Régiment d'infanterie |
| Rôle | Infanterie |
| Fait partie de | 63e division d'infanterie(1914-1918, 1939-1940) 132e division d'infanterie(1918-1919) |
| Devise | Latsen Pas |
| Inscriptions sur l’emblème | L'Ourcq 1914 Verdun 1916 Tardenois 1918 |
| Guerres | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
| Fourragères | Aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 |
| Décorations | Légion d'honneur Croix de guerre 1914-1918 une palme une étoile d’argent |
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Le298e régiment d'infanterie (298e RI) est unrégiment d'infanterie de l'Armée de terre française constitué en 1914 avec les bataillons de réserve du98e régiment d'infanterie. Dissous à la fin de laPremière Guerre mondiale, il est recréé en 1939-1940 au début de laSeconde Guerre mondiale.
Le régiment est mobilisé àRoanne. Il appartient à la125e brigade d'infanterie de la63e division de réserve, division rattachée en 1914 au1er groupe de divisions de réserve.
Composition : un état-major comprenant deux sections de mitrailleuses et deux bataillons (5e et6e) à quatre compagnies chacun.
Le, le régiment se distingue en capturant le drapeau du36e régiment de fusiliers allemand.

Le, à la suite d'unconseil de guerre spécial tenu la veille, furent fusillés pour l'exemple à Vingré dans l'Aisne un caporal et cinq soldats du298e pour abandon de poste face à l'ennemi. Ceux qui furent ensuite appelés les« martyrs de Vingré » furent réhabilités par la Cour de cassation le. Un monument sur le lieu de leur exécution et lenom de voies publiques dans différentes communes françaises rappellent leur mémoire.

Le régiment est engagé dans labataille de Verdun, plus particulièrement dans le secteur dufort de Vaux.
Du au, il participe aux premières contre-attaques pour dégager le fort[2]. Le, un bataillon du292e RI dissous devient le quatrième bataillon du298e RI (constitué de trois bataillons :4e,5e et6e)[3].
La21e compagnie reprend lefort de Vaux le[4]. La21e compagnie, chargée du nettoyage du fort, s'est entraînée sur le fort de Dugny[5]. Lefort de Vaux a été incendié par les Allemands l'après-midi du au moment de son évacuation. La21e compagnie quitte en automobilesHaudainville à19 h pour letunnel de Tavannes, puis se porte vers le fort. Le à1 h du matin, une patrouille rend compte que le fort a été abandonné par les Allemands. À3 h du matin, la compagnie occupe le fort, qu'elle quittera le.

Du au, le régiment est renforcé par le75e bataillon de tirailleurs sénégalais[6],[7].
Le régiment est dissous le[8].
Le régiment est recréé à lamobilisation française de 1939. Mis sur pied àRiom, il est rattaché à la63e division d'infanterie[1].
Lefort de Chapoly accueille le régiment pendant laDrôle de guerre[réf. souhaitée].

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[9] :

Il reçoit laLégion d'honneur[10] et laCroix de guerre 1914-1918 avec une palme et une étoile d'argent.
L'insigne du régiment reprend le casque de la tribu desArvernes et la décoration de la Légion d'honneur reçue par le régiment en 1914[1]. Il porte la deviseLatsen pas,« je ne lâche pas » enauvergnat[11].
Il est fabriqué par la maison lyonnaiseAugis en 1939-1940[1].
