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| 223e régiment d'artillerie coloniale | |
| Création | |
|---|---|
| Dissolution | |
| Pays | |
| Branche | Armée de terre |
| Type | Régiment d'artillerie lourde divisionnaire |
| Rôle | appui feu |
| Ancienne dénomination | 223e régiment d'artillerie lourde coloniale |
| Guerres | Seconde Guerre mondiale |
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Le223e régiment d'artillerie lourde coloniale mixte malgache (223e RALCMM) est une unité destroupes coloniales de l'Armée de terre française ayant participé à laSeconde Guerre mondiale.
À lamobilisation, début, le223e régiment d'artillerie coloniale (223e RALC) est formé àTroyes, avec le23e régiment d’artillerie coloniale. Ces deux régiments forment l'artillerie de la6e division d'infanterie coloniale (6e DIC)[1]. Le223e RALC est équipé decanons de 155C modèle 1915 Schneider[2],[3], en deux groupes (Ve etVIe).
En avril et début mai, le223e RALC et le23e RAC deviennent des régiments mixte malgaches, par amalgame entre les européens mobilisés en et d'un milliers d'artilleurs malgaches[1],[4].
Placée depuis février 1940 dans la région deBar-le-Duc (IIIe armée)[1], la6e DIC est rattachée le à laIIe Armée, en difficulté dans lesArdennes après lapercée allemande[4].
Du 17 au, la6e DIC relève le2e DLC dans le secteur deStonne -Beaumont-en-Argonne -Sommauthe (environ 20 km au sud deSedan). La division tient la zone malgré les attaques allemandes. Le, la6e division d'infanterie (6e DI) relève la6e DIC mais le23e RACMM et le223e RALCMM restent en soutien de la6e DI[4].
La6e DIC prend position à l'ouest de l'Argonne mi-juin mais l'artillerie ne parvient pas à la rejoindre avant l'assaut allemand le et l'ordre de repli donné au soir. Alors que la division fait mouvement vers le sud-est, les colonnes de ravitaillement de223e RALCMM sont capturées par les blindés allemand le 13[4].
La division s'installe en forêt deBelval le 13 au soir, le223e RALCMM prenant position au nord-ouest deLaheycourt. L'attaque allemande est déclenchée le lendemain dès4 h du matin mais ne parvient pas à percer le front de la division. Lorsque la division se replie au soir, le régiment ne reçoit pas l'ordre de repli. Le colonel prend vers minuit l'initiative de faire reculer son régiment, qui est alors seul face aux Allemands[5].
Le, la division défend la zone entreBagneux etColombey-les-Belles. L'attaque allemande du lendemain est stoppée par leVe groupe du223e RALCMM. La6e DIC disparaît le après la signature de l'Armistice[5].