Cet article est uneébauche concernant uneunité ou formation militairefrançaise.
| 216e régiment d’infanterie | |
| Création | |
|---|---|
| Dissolution | |
| Pays | |
| Branche | Armée de terre |
| Type | Régiment d'infanterie |
| Rôle | Infanterie |
| Inscriptions sur l’emblème | L'Ourcq 1914 Verdun 1916 |
| Anniversaire | Saint-Maurice |
| Guerres | Première Guerre mondiale |
| Décorations | Aucune citation du régiment Mais citation d'un bataillon |
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Le216e régiment d'infanterie (216e RI) est unrégiment d'infanterie de l'Armée de terre française constitué en 1914 avec les bataillons de réserve du16e régiment d'infanterie.
À la mobilisation, chaque régiment d'active créé un régiment de réserve dont le numéro est le sien plus 200.
4e bataillon (ex-bataillon du238e RI)
Affectations : CasernementSaint-Étienne etClermont-Ferrand,125e Brigade d'Infanterie,13e région,1er Groupe de Réserve,63e Division d'Infanterie en à.
Constitution àMontbrison.
Effectif de départ : 37 officiers (10 d'active), 166 sous-officiers (53 d'active) et 2 035 caporaux et soldats (14 d'active).
Classes mobilisées : de 1903 à 1907
Sur les 260 hommes installés à la ferme Nogeon, le, il ne reste plus que 80 hommes qui se replient.Le216e est reformé à 4 compagnies au lieu de 8, il reste 14 officiers et 1 146 hommes.
Le70e RIT verse 1 000 hommes aux régiments de la63e DI.
En 1915, le216e RI ne prendra part à aucune action d'importance. C'est l'année la moins meurtrière pour l'unité.De à, il occupe le secteur de Villeneuve-Saint-Germain, à l'est de Soissons. La rivière Aisne sépare les deux camps, un seul point de friction : la pompe hydraulique de Villeneuve.Le216e remplace le68e RIT puis effectue un roulement avec le321e RI avec des périodes de près de 2 mois de tranchées sans coupure.En, le15e RI relève le216e RI
En 1916, le216e RI montera deux fois sur le front de Verdun autour du fort de Vaux.La première, en, dans une tentative désespérée de briser le siège du fort par les Allemands. La deuxième, en, cette fois pour reprendre le fort aux Allemands.Entre ces périodes, des secteurs calmes sont occupés pour recompléter les effectifs.De février à, le216e occupe le secteur de la Neuville et la Maison Bleue entre le Godat et Sapigneul, au nord de Reims. Il remplace le43e RI et se fait relever par le116e RI de retour de Verdun.Le régiment monte à Verdun le avec le5e bataillon pour contrer une offensive allemande au bois de Vaux-Châpitre, à l'ouest du fort de Vaux. C'est une attaque de nuit qui commence à 2 heures du matin. 3 compagnies en tête, la4e servant de réserve et suivant à 100 mètres. Chaque compagnie est composée de 2 vagues précédées par un groupe de grenadiers (10 par compagnie), 50 mètres entre les vagues. L'objectif est le retranchement R4 et le bois Fumin. Le tir de barrage allemand sème la panique et des tirs de mitrailleuses croisés font des pertes. Les français se replient. Bilan : 30 tués, 210 blessés et surtout 310 disparus, pour la plupart tués.Le5e bataillon est réduit à une compagnie commandée par un sous-lieutenant.Le5e bataillon sera remplacé par le320e RI le.Le6e bataillon est aussi relevé mais il revient le au ravin des Abris, au sud-ouest du fort de Vaux pour remplacer un bataillon de zouaves, il organise la zone jusqu'à son remplacement par le67e RI le. Une longue tranchée, dite de Montbrison, sera pendant longtemps la première ligne française quelques jours plus tard.
Le216e RI reçoit alors un bataillon du238e RI dissous pour se former à 3 bataillons au lieu de 2. Il incorpore aussi 800 hommes du111e RI dissous et du402e RI.
Le régiment part alors dans les Vosges, dans le secteur duViolu et de la Cude, le7e bataillon qui deviendra le4e occupe la Cude, le5e le Violu, le6e en réserve au Pré de Raves. Le, un violent bombardement par Minenwerfer écrase le fortin Régnault et un coup de main est repoussé avec 9 tués, le une nouvelle tentative est repoussée avec 5 tués.
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[1] :
Aucune citation du régiment, mais citation d'un bataillon.