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216e régiment d'infanterie

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216e régiment d’infanterie
Création
Dissolution
PaysDrapeau de la FranceFrance
BrancheArmée de terre
TypeRégiment d'infanterie
RôleInfanterie
Inscriptions sur l’emblèmeL'Ourcq 1914
Verdun 1916
AnniversaireSaint-Maurice
GuerresPremière Guerre mondiale
DécorationsAucune citation du régiment
Mais citation d'un bataillon
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insigne de béret d'infanterie

Le216e régiment d'infanterie (216e RI) est unrégiment d'infanterie de l'Armée de terre française constitué en 1914 avec les bataillons de réserve du16e régiment d'infanterie.

À la mobilisation, chaque régiment d'active créé un régiment de réserve dont le numéro est le sien plus 200.

Création et différentes dénominations

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Chefs de corps

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Liste 1914 à 1918
  • août - : lieutenant-colonel Henri Herteman (1858-1937), amputé du bras gauche à la suite de sa blessure
  • 20 au : intérim assuré par le commandant Perrin venu de l'infanterie coloniale, blessé.
  • - novembre1914 : commandant Roux venu du238e RI
  • - : lieutenant-colonel Touchard (évacué malade)
  • à décembre1916 : lieutenant-colonel Henri Perchenet (1869-1944)
  • à : lieutenant-colonel Lagasquie
  • mars à : lieutenant-colonel Frie, nommé colonel
  • à : lieutenant-colonel Jean Lemaître(1869-1928), venu du298e RI, prendra le commandement du307e RI à la dissolution du216e RI

5e bataillon

6e bataillon

4e bataillon (ex-bataillon du238e RI)

 

Historique des garnisons, combats et batailles du216e RI

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Première Guerre mondiale

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Affectations : CasernementSaint-Étienne etClermont-Ferrand,125e Brigade d'Infanterie,13e région,1er Groupe de Réserve,63e Division d'Infanterie en à.

1914

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Constitution àMontbrison.

Effectif de départ : 37 officiers (10 d'active), 166 sous-officiers (53 d'active) et 2 035 caporaux et soldats (14 d'active).

Classes mobilisées : de 1903 à 1907

Sur les 260 hommes installés à la ferme Nogeon, le, il ne reste plus que 80 hommes qui se replient.Le216e est reformé à 4 compagnies au lieu de 8, il reste 14 officiers et 1 146 hommes.

Le70e RIT verse 1 000 hommes aux régiments de la63e DI.

1915

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En 1915, le216e RI ne prendra part à aucune action d'importance. C'est l'année la moins meurtrière pour l'unité.De à, il occupe le secteur de Villeneuve-Saint-Germain, à l'est de Soissons. La rivière Aisne sépare les deux camps, un seul point de friction : la pompe hydraulique de Villeneuve.Le216e remplace le68e RIT puis effectue un roulement avec le321e RI avec des périodes de près de 2 mois de tranchées sans coupure.En, le15e RI relève le216e RI

1916

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En 1916, le216e RI montera deux fois sur le front de Verdun autour du fort de Vaux.La première, en, dans une tentative désespérée de briser le siège du fort par les Allemands. La deuxième, en, cette fois pour reprendre le fort aux Allemands.Entre ces périodes, des secteurs calmes sont occupés pour recompléter les effectifs.De février à, le216e occupe le secteur de la Neuville et la Maison Bleue entre le Godat et Sapigneul, au nord de Reims. Il remplace le43e RI et se fait relever par le116e RI de retour de Verdun.Le régiment monte à Verdun le avec le5e bataillon pour contrer une offensive allemande au bois de Vaux-Châpitre, à l'ouest du fort de Vaux. C'est une attaque de nuit qui commence à 2 heures du matin. 3 compagnies en tête, la4e servant de réserve et suivant à 100 mètres. Chaque compagnie est composée de 2 vagues précédées par un groupe de grenadiers (10 par compagnie), 50 mètres entre les vagues. L'objectif est le retranchement R4 et le bois Fumin. Le tir de barrage allemand sème la panique et des tirs de mitrailleuses croisés font des pertes. Les français se replient. Bilan : 30 tués, 210 blessés et surtout 310 disparus, pour la plupart tués.Le5e bataillon est réduit à une compagnie commandée par un sous-lieutenant.Le5e bataillon sera remplacé par le320e RI le.Le6e bataillon est aussi relevé mais il revient le au ravin des Abris, au sud-ouest du fort de Vaux pour remplacer un bataillon de zouaves, il organise la zone jusqu'à son remplacement par le67e RI le. Une longue tranchée, dite de Montbrison, sera pendant longtemps la première ligne française quelques jours plus tard.

Le216e RI reçoit alors un bataillon du238e RI dissous pour se former à 3 bataillons au lieu de 2. Il incorpore aussi 800 hommes du111e RI dissous et du402e RI.

Le régiment part alors dans les Vosges, dans le secteur duViolu et de la Cude, le7e bataillon qui deviendra le4e occupe la Cude, le5e le Violu, le6e en réserve au Pré de Raves. Le, un violent bombardement par Minenwerfer écrase le fortin Régnault et un coup de main est repoussé avec 9 tués, le une nouvelle tentative est repoussée avec 5 tués.

1917

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Le séjour du216e régiment d'infanterie dans le secteur se poursuit de à. Puis dans les Vosges, il occupe le secteur de la Forain sur le Ban-de-Sapt. Le, un coup de main français est tenté sur les lignes allemandes, un cadavre est identifié. Au retour un obus isolé explose en plein sur un abri et tue une vingtaine de soldat d'un coup.

1918

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De janvier à, le216e régiment d'infanterie occupe un secteur en Argonne au nord de Saint-Thomas, le secteur Rondinage. Puis après un séjour vers le bois d'Hauzy, il participe à la deuxième bataille de la Marne. Le, deux bataillons tentent d'occuper la côte 141 en avant de Coincy, l'assaut est rude et les mitrailleuses allemandes font des ravages dans les champs de blé. Près de 150 soldats sont tués mais la côte est prise. Le prochain blocage sera quelques kilomètres plus loin, le village de Saponay, pris le par le groupe de grenadiers d'élite du sergent Gaschignard.Le régiment est dissous en.

Inscriptions portées sur le drapeau du régiment

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Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[1] :

Décorations décernées au régiment

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Aucune citation du régiment, mais citation d'un bataillon.

Insigne

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Devise

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Sources et bibliographie

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  • Archives militaires du château de Vincennes.
  • À partir duRecueil d'historiques de l'infanterie française (général Andolenko - Eurimprim 1969).

Notes et références

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  1. Décisionno 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées,no 27, 9 novembre 2007

Voir aussi

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Articles connexes

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v ·m
Historique etréorganisations del'infanterieInsigne de béret de l'infanterie
Régiment d'infanterie d'active
(Infanterie de ligne)
Régiment d'infanterie de réserve
(Infanterie de ligne)
Régiment d'infanteriede marche
(Infanterie de ligne)
Régiment d'infanterie provisoire
Demi-brigades d'infanterie de ligne
Régiments d’infanterie territoriaux
Régiments d'infanterie légère
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