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| 201e régiment d'infanterie | |
Insigne régimentaire du201e régiment d'infanterie. | |
| Création | 1793 |
|---|---|
| Dissolution | 1940 |
| Pays | |
| Branche | Armée de terre |
| Type | régiment d'infanterie |
| Rôle | infanterie |
| Inscriptions sur l’emblème | La Somme 1916 Flandres 1917 L'Ourcq 1918 |
| Guerres | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
| Fourragères | aux couleurs du ruban de la médaille militaire |
| Décorations | Croix de guerre 1914-1918 quatre palmes deux étoiles de vermeil |
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Le201e régiment d'infanterie (201e RI) est unrégiment d'infanterie de l'Armée de terre française.
Une demi-brigade portant ce numéro estcréé sous la Révolution, la201e demi-brigade de première formation. Le201e régiment d'infanterie est en 1914 avec les bataillons de réserve du1er régiment d'infanterie. Dissous après la fin de laPremière Guerre mondiale, le201e RI est brièvement recréé en1939-1940, au début de laSeconde Guerre mondiale.

Début de l'action le, dans la zone de concentration du1er C.A.
Le régiment compte 2 Bataillons :
Premier accrochage : le, le1er C.A. est engagé sur la Meuse. Ce jour-là, le régiment de marche est en réserve.
Le1er Corps est relevé par la51e Division duGénéral Mangin ; ce dernier prend le 201 sous son commandement avec le148e RI.
Faisant allusion aux combats du, le généralGuillaumat, rendant hommage au régiment dit« Ce jour-là, le201e a sauvé Verdun »[3].
Le départ pourSaint-Germain-la-Ville (25 km de marche), arrivée à15 heures ; mise en alerte du régiment à18 heures et embarquement dans les camions versSaint-Jean-sur-Tourbe. Engagement dans le secteur deMaisons-en-Champagne pour soutenir les8e et208e RI qui ont, sous le choc, perdu du terrain. Pour gagner les lignes, à partir deMinecourt, la progression est compliquée par le bombardement d'obus à gaz toxiques.
Après un important travail de préparation, la contre attaque est prévue pour le ; le régiment sera relevé juste avant.
, arrivée àCondé-en-Brie et prise du cantonnement en remplacement du1er RI :
Le chanteurPolin chante devant le régiment et pour la première fois la célèbre chanson "la Madelon". Le 201 a été ainsi le premier à entendre et à chanter la fameuse chanson, reprise depuis, jusqu'à nos jours, par tous les corps de troupes.
, Départ des cantonnements ; arrivée sur les lignes le 25 :
Les4e et6e Btn ont pour mission d'établir une tranchée dominant la vallée de laCraonnelle, au sud duChemin des Dames.
Dans la nuit du 9 au, le4e Btn prend position dans les tranchées au sud-est deCraonne (Tranchées d'ouest en est : Belfort, Corbeil, Saget, Orléans) en relève du73e RI.
Au nord de la tranchée de Belfort, se situe l’orgueilleuse tranchée du Balcon, tenue par l'ennemi. C'est le premier objectif. Au nord encore, et parallèle au Balcon : le Chemin des Dames. Entre Belfort et le Chemin des Dames, 800 à900 mètres. Au milieu de ces2 lignes : le "Ravin sans Nom".
Plus au nord du Chemin des Dames : la tranchée de la Sapinière.À l'est du dispositif: le saillant du Jutland, tenu par l'adversaire.À l'ouest : le plateau de Vauclerc.
, les5e et6e Btn rejoignent le4e dans les tranchées de départ.
L'assaut est donné à6 heures du matin par les5e et6e Btn. Le4e est en réserve au pied du Jutland. Après une courte progression, les mitrailleuses ennemies du Balcon et du Jutland prennent le régiment dans un feu croisé meurtrier. Des éléments du5e Btn. qui ont réussi à arriver au pied du Balcon se terrent.
Le médecin du5e Btn. (le docteur Lebecq) est mortellement touché ; celui du6e Btn. (le docteur Lorentz) est obligé de ramper pour porter secours aux blessés. Les hommes sont bloqués dans le « Ravin sans Nom ». La situation est critique. Elle sera débloquée grâce à l'action du4e Btn., commandé par le capitaine Battet, qui traverse tout le champ de bataille, du Jutland au plateau de Vauclerc, pour infiltrer la tranchée du Balcon par l'ouest, à partir du plateau de Vauclerc. Par cette manœuvre le4e Btn. permet au6e et au5e d'occuper la tranchée du Balcon.
Le 17, prise de la tranchée de la Sapinière puis, à la suite d'une contre-attaque, le régiment est rejeté à la tranchée du Balcon. La23e compagnie, qui avait été au-delà de la Sapinière, perd tous ses officiers (blessés ou prisonniers) et le capitaine Battet est tué ; la consternation est totale.
Le régiment est relevé dans la nuit du 17 au 18 par le33e RI, ses débris constituaient un bataillon de marche, emmené en camions jusqu'aux environs deMontmirail. Incorporation de la classe 17.
: transport vers Elsendamme en Belgique avec pour objectif de participer à l'offensive britannique pour libérerOstende ; dans la nuit du 30 au : mise en place de l'attaque qui débutera à3 h 30.
Relève le par le8e RI ; : annonce de la remise de la Fourragère (Croix de Guerre ? ), tant de fois désirée, au drapeau du régiment.
Le, le MaréchalDouglas Haig remet des décorations britanniques à certains, en remerciements des services rendus.
Le : attaque en direction de la forêt deHouthulst en liaison avec l'armée anglaise. Fin des opérations le.
Défilé àAmiens le puis le le régiment se trouve enSeine-et-Marne àCrouy-sur-Ourcq.
Oise (mars à mai),Noyon,Crisolles, Tartefesse.Aisne (juin à juillet),Marne Grand Rosoy, combats de Plessier-Huleu, ferme Martinpré du 18 au,Alsace Suldekopf, (septembre à octobre),Roppe,Darney.
Dissous le.
Formé le dans le secteur d'Arras sous les ordres du lieutenant-colonel Rougier composé de trois bataillons puis de la13e compagnie de pionniers. Il appartient à la51e division d'infanterie sous les ordres du général Boell, division qui est rattachée au24e corps d'armée, au sein de la3e armée.
La division combat enLorraine lors de labataille de France et est capturée le[4].

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[5]:

Sa cravate est décorée de lacroix de guerre 1914-1918 avec quatrecitations à l'ordre de l'armée puis deux citations à l'ordre du corps d'armée.
Il a le droit au port de lafourragère aux couleurs du ruban de lamédaille militaire.
L'insigne régimentaire est fabriqué par l'artisan Mellerio, dit Meller, en 1939-1940[4].
Écu crénelé argenté chargé d'un cœur émaillé rouge. Sur le cœur, lebeffroi d'Arras et lelion des Flandres font référence à la ville de formation du régiment, Arras. En pointe, quatre souris font références à la devise écrite sur les portes d'Arras avantsa capture par les Français en 1640 :« quand les Français prendront Arras, les souris mangeront les chats »[4].