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2019 à Nauru

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Cet article présente les faits marquants de l'année2019 à Nauru.

Évènements

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Accusé de dérive autoritaire et d'atteintes à l'État de droit,Baron Waqa, leprésident de la République de Nauru, perd le pouvoir aux élections d'août 2019.
  •  :Sprent Dabwido, ancienprésident de la République devenu opposant au régime autoritaire deBaron Waqa, demande l'asile politique en Australie. Il affirme qu'outre la répression politique qu'il a subie, le gouvernement nauruan a tenté de l'empêcher d'obtenir des soins médicaux pour son cancer[1]. Il meurt en Australie le, d'uncarcinome du nasopharynx, avant que sa demande d'asile politique ne puisse aboutir[2].
  •  :élections législatives. Ce scrutin provoque un important renouvellement du Parlement. Le président de la République,Baron Waqa, accusé de dérive autoritaire, perd son siège de député, mais l'opposition parlementaire sortante est également balayée. La nouvelle assemblée élit à la présidence de la RépubliqueLionel Aingimea, simple député de la majorité sortante, par douze voix contre six pourDavid Adeang, le très influent et controversé numéro deux du gouvernement Waqa sortant. Le nouveau président s'inscrit toutefois dans la continuité du gouvernement autoritaire sortant.
  • 8 novembre : À l'initiative du gouvernement, laCour suprême de Nauru ré-initie le procès contre les « Dix-Neuf de Nauru », opposants politiques accusés d'émeute pour une manifestation en 2015 contre une dégradation de la démocratie et de l'État de droit. Leur procès avait été stoppé par le juge Geoffrey Muecke en 2018, ce à quoi le gouvernement du présidentBaron Waqa avait répondu en limogeant le juge et en créant une nouvelle Cour d'appel pour casser ce jugement. Ayant fui Nauru en septembre, l'ancien député d'OppositionSquire Jeremiah et son cousin Rutherford, deux des « Dix-Neuf », demandent l'asile politique en Australie le 10 novembre[3],[4]. Les douze accusés restants, jugés sans avoir accès à un avocat, sont déclarés coupables d'émeute par la Cour suprême le 12 décembre[5]. L'ancien députéMathew Batsiua est condamné à onze mois de prison, et ses co-accusés à des peines allant de trois à huit mois de prison[6].

Notes et références

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  1. (en)"Ex-Nauru president Sprent Dabwido who oversaw detention centre reopening seeks asylum in Australia for cancer treatment",Australian Broadcasting Corporation, 15 février 2019
  2. (en)"Ex-Nauru president Sprent Dabwido who oversaw detention centre reopening dies", Australian Broadcasting Corporation, 8 mai 2019
  3. (en)"Nauru 19 members seek political asylum in Australia as retrial begins",Special Broadcasting Service, 12 novembre 2019
  4. (en)"Nauru 19 pair seek asylum in Australia ahead of retrial that lawyers say is rigged",The Guardian, 10 novembre 2019
  5. (en)"'Nauru 19' found guilty", Radio New Zealand, 12 décembre 2019
  6. (en)"Lawyers slam 'sham trial' as Nauru 19 sentenced to jail terms over 2015 protests",Special Broadcasting Service, 20 décembre 2019
v ·m
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