Mercredi : ouverture de la Foire d'art et d'antiquités deMaastricht avec 225 exposants, avec comme vedettes : un « Portrait d'enfant à l'orange » de Van Gogh, un petit autoportrait de Rembrandt et la « Femme à la mandoline » de l'époque cubiste de Picasso.
Dimanche : 400 manifestants ont tenté d'entrer dans l'ambassadechinoise àLa Haye, protestants contre la présence chinoise auTibet[1].
Dimanche : la fournisseur américain d'accès Internet a suspendu le site réservé au députéGeert Wilders qui voulait diffuser son film anti-islamFitna (La Discorde).
Jeudi : le sitebritanniqueLiveLeak diffuse pendant 24 heures le filmFitna dans deux versions différentes : l'une sous-titrée ennéerlandais, l'autre sous-titrée enanglais, à usage international. Depuis le, plusieurs reproductions des deux parties du film, tant en néerlandais qu'en anglais, sont disponibles surYouTube. La version sous-titrée en anglais, en une séquence continue groupant les deux parties du film, est également reproduite en plusieurs exemplaires surGoogle Vidéos et surDailymotion.
Dimanche : un tribunal juge qu'au nom de la liberté d'expression, le députéGeert Wilders peut, sans enfreindre la loi, comparer islam et fascisme et traiter Mahomet de « barbare ».
Mercredi : le groupe familial français,Lyrico, leader mondial des fournitures de bureaux, fusionne avec la société « Corporate Express » (fournitures de bureaux) qui était menacée par l'OPA hostile lancée par l'américainStaples.
Vendredi : la Cour de cassation estime que lespeep shows peuvent être assimilés à une forme de théâtre et de ce fait ne devaient être soumis à un taux de TVA de 6 % : « Il y a une scène, un spectacle et un public qui paye, ce qui suffit pour parler de théâtre […] le caractère érotique du spectacle n'y change rien ».
Mardi : le gouvernement présente son projet de loi visant à mieux encadrer la prostitution, légalisée par les Pays-Bas en 2000, afin de lutter contre « des abus comme laprostitution forcée, le viol et le trafic d'êtres humains ». Toutes les prostituées travaillant en indépendantes devront désormais s'inscrire dans un registre et toutes les entreprises du sexe, les maisons closes, cabarets, salons de massage, cinémas pornographiques et services d'escorte devront désormais obtenir une licence de la commune. Les clients d'une prostituée non déclarée deviennent punissables par la loi car « ils entretiennent une forme de prostitution dans laquelle les abus et exploitations peuvent arriver plus facilement […] il existe un risque que ces prostituées soient victimes de trafic d'êtres humains ou résident illégalement aux Pays-Bas […] Avec la nouvelle loi, des abus comme la prostitution forcée, le viol et le trafic d'êtres humains doivent être combattus ».