La troisième Conférence internationale de Paris sur le Liban (« Paris-3 ») étudie comment soutenir politiquement et financièrement le gouvernement pro-occidental deFouad Siniora dont l'opposition demande la démission.
13 février : àAïn Alaq-Bikfaya, dans la montagne libanaise, un double attentat contre des minibus cause la mort de douze personnes selon l'agence de presse libanaise ANI.
14 février : àBeyrouth, célébration du deuxième anniversaire de l'assassinat deRafic Hariri, organisée par les partis pro-gouvernementaux et réunissant plusieurs centaines de milliers de personnes.
8 avril : Le chef duHezbollah,Hassan Nasrallah, lors d'un grand rassemblement, déclare ne pas vouloir laguerre civile. Constatant l'impasse du dialogue avecFouad Siniora, il déclare ne plus exiger la minorité de blocage au sein du gouvernement et se dit prêt à attendre les élections normalement prévues en 2009, s'il n'y a pas de référendum ou d'élections anticipées.
20 mai : Début de combats violents, pendant plusieurs jours, entre les miliciens duFatah al-Islam retranchés dans le camp de réfugiés palestiniens deNahr al-Bared et l'armée libanaise qui finalement en viendra à bout. Le gouvernement deFouad Siniora, soutenu par les Occidentaux, accuse laSyrie d'être responsable de cette opération de déstabilisation.
30 mai : Le Conseil de sécurité vote larésolution 1757, proposée par les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne. Cette résolution impose la création d'un tribunal « à caractère international », leTribunal spécial des Nations unies pour le Liban, chargé de juger les responsables présumés de l'assassinat de l'ancien premier ministre libanaisRafic Hariri. Cinq des membres s'abstiennent (Chine, Russie, Afrique du Sud, Indonésie et Qatar).
10 juin : LesNations unies créent un tribunal chargé de rechercher et de juger les auteurs présumés des crimes et assassinats politiques survenus depuis2004.
13 juin : ÀBeyrouth, un attentat à la voiture piégée cause la mort deWalid Eido, député de la majorité gouvernementale et de huit autres personnes. LaSyrie est à nouveau mise en accusation.