7 juillet : auBurundi, lesForces nationales de libération (FNL), mouvement rebellehutu, lancent une attaque surBujumbura. Les combats avec les forces gouvernementales, qui durent une semaine, sont extrêmement violents, faisant plus de 200 morts, et marquent une escalade dans laguerre civile du Burundi.
1er mars,Pakistan : des agents et policiers pakistanais, appuyés par des agents de la CIA, arrêtent dans une maison deRawalpindi, sur la Peshawar Road,Khalid Cheikh Mohammed, l'homme accusé d'avoir organisé les attentats du sur le territoire des États-Unis.
9 novembre : auJapon, élections législatives anticipées. LePLD obtient la majorité relative et reconduit sa coalition conservatrice.
Moyen-Orient
19 septembre : l'ONU adopte une résolution demandant àIsraël de cesser ses menaces d'expulsion à l'encontre deYasser Arafat et condamnant les attentats-suicides perpétrés par des groupes palestiniens.
Septembre :black-out de tout le réseau électrique en Italie : le dimanche, à 3 h du matin (durant la nuit de la fête de laNotte Bianca à Rome), l’Italie importe 6,951 GW d’électricité de France, de Suisse, d'Autriche, de Slovénie et de Grèce (concernant la Suisse, une charge demandée de 3,610 GW, soit 0,542 GW de plus que les 3,068 GW prévus). À 3 h 1 minute et 30 secondes un incident (arc électrique) sur une des lignes à haute tension de 380 kV (échauffée par une partie de cette surcharge et donc distendue vers le sol) transitant par la Suisse (ligne du Lukmanier) conduit progressivement, du fait de ce premier délestage automatique, à une douzaine d'autres délestages en cascade et, dès 3 h 25, à un effondrement complet du système électrique italien en quelques minutes. Ce sont bien 56 millions d’Italiens qui sont alors plongés dans le noir, du Nord du pays à la Sicile. Seules les îles de Sardaigne et d’Elbe en réchappent.
Enaoût, adoption de la loiSarbanes-Oxley dans la foulée duscandale Enron. Elle impose à toutes les entreprises cotées auxÉtats-Unis, de présenter à la Commission américaine des opérations de bourse (SEC) des comptes certifiés personnellement par leur dirigeant. Cette loi concerne aussi 1 300 groupes européens ayant des intérêts aux États-Unis.