| Chasseurs royaux de Provence 1er régiment d'infanterie légère | |
Uniforme du régiment entre 1819 et 1820. | |
| Création | 1791 |
|---|---|
| Dissolution | 1854 |
| Pays | |
| Branche | Armée de terre |
| Type | Régiment d'infanterie légère |
| Rôle | Infanterie légère |
| Ancienne dénomination | Régiment Royal-Italien Royal de Provence Bataillon de chasseurs royaux de Provence 1er bataillon de chasseurs 1re demi-brigade légère 1er régiment d'infanterie légère Régiment léger du Roi Légion des Ardennes |
| Anniversaire | Saint-Maurice |
| Guerres | Premier Empire |
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Le1er régiment d'infanterie légère (1er léger) est un régiment d'infanterie légère de l'armée française créé sous laRévolution à partir dubataillon de chasseurs royaux de Provence, unrégiment français d'Ancien Régime lui-même issu durégiment Royal-Italien créé en 1671.
En 1855, il est transformé et prend le nom de76e régiment d'infanterie.
Une ordonnance du donna lieu à la création de 12 bataillons dechasseurs à pied. Le but primitif de ces corps était d'être attachés auxchasseurs à cheval mais cette première organisation ne subsista que quatre ans. En 1788 on en forma des corps spéciaux qui devaient agir et s'administrer séparément.
Le bataillon dechasseurs royaux de Provence, également appeléRoyal Provence etchasseurs de Provence, est formé et organisé le à partir du1er bataillon durégiment Royal-Italien.
Les chasseurs de Provence étaient en garnison àAntibes dans leVar, avec leschasseurs des Ardennes, sous le commandement supérieur dulieutenant généralde Coincy lorsque, le, par décret de la Constituante, ils perdirent leur nom pour s'appeler simplement1er bataillon de chasseurs.
Le bataillon qui était encore àAntibes, sous les ordres dumaréchal de campdu Muy, dédoubla ses compagnies et se réorganisa à 8 compagnies.
Le, le1er bataillon de chasseurs est envoyé d'Antibes àMonaco.
Le, il quitte Monaco et arrive le 23 mai àCollioure qu'il quitte au début de laguerre de la première coalition et arrive àHuningue début août. Le7vendémiaireanI (), le régiment se trouve à laprise de Spire[1]. Après s'être repositionné sur laQueich le régiment participe auxsiège de Mayence et aucombat de Limbourg puis il cantonne dans lePalatinat. Il est ensuite envoyé à l'armée des Pyrénées et rejointCollioure.
En mars1793, le bataillon composé de 19 officiers et 188 hommes, est envoyé àSaint-Gaudens où il resta durant 7 mois. Le 30 avril son effectif était de 436 hommes et en juillet il était de 22 officiers et 600 hommes. Il est alors envoyé dans leVal d'Aran pour renforcer la brigade dugénéralSahuguet et prit part, dans la nuit du 3 au 4 septembre à un combat victorieux contre les avant-postes espagnols.En octobre, la misère était devenue si grande qu'avec un effectif de 29 officiers et 650 hommes, il ne put fournir que 3 officiers et 52 hommes en état pour faire une expédition contreEsterri d'Àneu etLlavorsí puis de rentrer auVal d'Aran pour y mettre en sureté les prises faites sur les Espagnols.
Le bataillon, qui compte alors 10 officiers et 700 hommes, qui appartenait à la brigadeBeauclair séjourna àViella jusqu'au pour rejoindre l'armée des Pyrénées Orientales. Le bataillon arrive àElne le 2 février avec un effectif de 17 officiers et 352 hommes puis rejoint lecamp de l'Union et faisait partie de labrigade Guillot (division Sauret).Le10floréalanII (), il se trouve à labataille de Montesquiou.Le lendemain, après lavictoire du Boulou, le bataillon partant d'Argelès vient se positionner pour assiégerfort Saint-Elme. Après avoir repoussé une sortie des défenseurs, et tenté un assaut le3prairialanII () les chasseurs sont les premiers à occuper le fort le7prairialanII () permettant la capitulation deCollioure9prairialanII (). Le bataillon reste à la garde dufort Saint-Elme jusqu'au29prairialanII () date à laquelle il rejoint le gros de l'armée deDugommier àLa Jonquère en se positionnant défensivement àCantallops pour couvrir lesiège du fort de Bellegarde. Le26thermidoranII () le bataillon repousse une colonne de 1 500 Espagnols accompagnés de 100 voitures chargés d'approvisionner le fort.Du17 au le bataillon participe à labataille de la Montagne Noire
La1re demi-brigade légère de première formation est formée le28prairialanIII () avec les :
La1re demi-brigade légère de deuxième formation est formée le9ventôseanIV () avec la :
Le6ejour complémentaireanXI (), lors de laréorganisation des corps d'infanterie, le1er régiment d'infanterie légère est formé, à 3 bataillons, avec la1er demi-brigade légère de deuxième formation.
Après l'exil deNapoléon Ier à l'île d'Elbe, l'ordonnance royale duqui réorganise les corps de l'armée française le1er régiment d'infanterie légère prend la dénomination derégiment léger du Roi. Formé à 3 bataillons, il incorpore le19e régiment d'infanterie légère, le2e bataillon du 14e régiment de tirailleurs (jeune Garde),6e bataillon du17e régiment d'infanterie légère et des détachements des28e et31e régiments d'infanterie légère.
À son retour de l'île d'Elbe, le,Napoléon Ier prend, le, un décret qui rend aux anciens régiments d'infanterie de ligne les numéros qu'ils avaient perdus. Le régiment participe à lacampagne de Belgique ou ils sont engagés lors desbataille des Quatre Bras etBataille de Waterloo. A Waterloo ils se battent dans le secteur d'Hougoumont ou leur colonel est blessé[2]. Le régiment était constitué de trois bataillions de 1 888 hommes dont 64 officiers et 1 824 hommes[2].
Après la seconde abdication de l'Empereur,Louis XVIIIréorganise de l'armée de manière à rompre avec l'héritage politico-militaire duPremier Empire.
A cet effet une ordonnance du licencie l'ensemble des unités militaires françaises.
Par ordonnance du, Louis XVIII crée les légions départementales. LaLégion des Ardennes, qui deviendra le1er régiment d'infanterie de légère en 1820, est créée.
En1820 uneordonnance royale deLouis XVIIIréorganise les corps de l'armée française en transformant leslégions départementales régiments d'infanterie de ligne. Ainsi, le1er régiment d'infanterie légère est formé, àBesançon, avec les bataillons de la légion desArdennes.
Une ordonnance du créé le3e bataillon du1er léger[3].
Pardécret impérial en date du le1er régiment d'infanterie légère prend le numéro 76 et devient le76e régiment d'infanterie de ligne.