Pour un article plus général, voir1re armée (France).
| 1re armée | |
Insigne Rhin et Danube | |
| Création | |
|---|---|
| Dissolution | 1945 |
| Pays | |
| Branche | Armée de terre |
| Type | Armée |
| Rôle | infanteriedivision blindée |
| Ancienne dénomination | Armée B |
| Surnom | Rhin et Danube |
| Guerres | Seconde Guerre mondiale |
| Commandant historique | Généralde Lattre de Tassigny |
| modifier | |
La1re armée française est le nom donné aux unités militaires placées sous les ordres dugénéral de Lattre de Tassigny et assignées à la libération du territoire français.
Elle est d'abord connue sous le nom de2e armée () puis d'armée B à partir du. Ce n'est qu'en qu'elle est officiellement appelée1re armée française. Elle a été surnomméeRhin et Danube en raison de ses victoires remportées sur le Rhin et le Danube entre le et le.
C'est la composante principale de l'Armée française de la Libération.
Avant de porter son nom définitif, la1re armée est constituée en Afrique du Nord par la fusion, le :
La2e DB dugénéral Leclerc, fruit d'un amalgame entre un tiers de FFL et deux tiers de soldats de l'Armée d'Afrique, acheminée en Angleterre enavril 1944 et débarquée en Normandie en août, restera la plupart du temps en dehors de la chaîne de commandement de la Première armée française, débarquée en Provence. De même la1re DFL, quoique combattant avec l'Armée d'Afrique depuis l'Italie, gardera ses spécificités et sera écartée de la campagne d'Allemagne.



Enaoût 1944, la1re armée, encore appelée Armée B,débarque en Provence (opérationDragoon). Environ 255 000 hommes, et 5 000 auxiliaires féminins, débarquent dans les mois qui suivent ce débarquement. Cette armée est composée pour 82 % de soldats provenant d'unités de l'Armée d'Afrique (50 % deMaghrébins et de 32 % dePieds-Noirs qui ont eu un taux de mobilisation de 18 %), de 10 % d'Africains noirs et de 8 % de Français de métropole. Dans les divisions, le pourcentage de soldats maghrébins variait entre 27 % à la1re DB et 56 % à la2e DIM. Par type d'arme, ce pourcentage était d'environ 70 % dans les régiments de tirailleurs, 40 % dans le Génie et 30 % dans l'artillerie[1]. Enseptembre 1944, l'Armée B devient officiellement la1re armée.
La1re armée est ensuite renforcée par la fusion avec lesForces françaises de l'intérieur (FFI) décidée officiellement par décret du23septembre 1944[2].
Le général de Lattre confère le 10 octobre au généralMolle le titre de « général adjoint chargé des FFI » en vue de préparer cet « amalgame » des unités FFI aux unités de l'armée d'Afrique de la1re armée[3].
À la fin du mois denovembre 1944, on recense 75 000 FFI en France ; au total 114 000 FFI (dont 20 000 pour le front des Alpes) viendront s'ajouter aux effectifs de la1re armée[4],[5],[6].
Les FFI intégrés à la1re armée permettent de remplacer les contingents de l’Afrique noire de la9e DIC (9 200 Africains) et de la1re DMI (6 000 Africains) durant l'automne 1944 lors d'une opération de « blanchiment» voulue par de Gaulle[7],[8].
Concernant le « rajeunissement des divisions nord-africaines », durement éprouvées depuis lacampagne d'Italie au sein duCEF, ce fut seulement au mois de que l'amalgame1re armée-FFI commença à se réaliser en remplaçant un régiment de tirailleurs dans chacune des trois principales divisions nord-africaines. Ainsi le8e RTM de la2e DIM, le7e RTA de la3e DIA et le1er RTA de la4e DMM furent remplacés par des régiments de FFI entre mars et[9].
De Lattre écrira plus tard :« L'âme commune de l'armée Rhin et Danube est née de l'amalgame intime et fraternel des 250 000 soldats venus de l'Empire et des 137 000 FFI. »
Dans son ouvrageLa Première Armée française. De la Provence à l’Allemagne 1944-1945 publié en 2021[10], l'historienne Claire Miot, maitresse de conférences en histoire contemporaine à Sciences Po Aix, cite les chiffres suivants, concernant les effectifs des unités FFI rattachées à la Première armée française, tirés des archives duService Historique de la Défense (SHD)[11] :
| Régions militaires | Front des Alpes | Front de l’Atlantique | Première armée française | 2e DB | Total |
|---|---|---|---|---|---|
| 338 000 à 406 000 | 20 000 | 25 000 à 60 000 | 45 000 | 3 000 | 431 000 à 534 000 |
| Date | Effectifs des unités FFI sous commandement de la Première armée française |
|---|---|
| Mi-septembre 1944 | 25 000 à 26 000 |
| Fin septembre 1944 | 27 000 |
| Mi-octobre 1944 | 40 000 à 45 000 |
| Mi-novembre 1944 | 36 000 à 42 504 |
| Fin novembre 1944 | 34 650 |
| Mi-décembre 1944 | 37 000 à 38 752 |
| Fin décembre 1944 | 33 223 |
| Mi-janvier 1945 | 39 000 |
| Fin janvier 1945 | 38 974 |


En Allemagne, l'armée effective comptera jusqu'à 260 000 hommes. Les 18 000 hommes de la1re DFL et la27e division alpine, seront envoyés dans les Alpes et en Italie du nord en 1945, portant à peu près à 50 000 le nombre de soldats français dans les Alpes et en Italie du nord.
De facto, la1re armée comprend alors l'ensemble des forces armées françaises engagées en Allemagne sous commandement français, tandis que la2e DB reste sous commandement américain, des commandos, les3e et4e régimentsSAS sont sous commandement britannique, et que lerégiment de chasse Normandie-Niémen est placé sous commandement soviétique.
Toutefois, malgré les disparités entre unités, c'est une excellente formation, qui accomplira des exploits en Provence et surtout dans les Vosges, en Alsace et en Bade-Wurtemberg, faisant plus de 250 000 prisonniers (remis ensuite aux autorités militaires américaines puis rendus à la France) et neutralisant un nombre important d'ennemis.
La1re armée en Allemagne est très différente dans sa composition, de celle qui a débarqué en Provence moins d’un an plus tôt ; d’une armée majoritairement constituée de soldats coloniaux, elle s'est transformé en « armée FFI ». Trois divisions FFI sont venues grossir ses effectifs (1re, 10e et 14e DI), la 9e DIC a été « blanchie » avant la bataille des Vosges en octobre 1944 et les trois divisions nord-africaines (2e DIM, 3e DIA, 4e DMM) sont devenues des divisions mixtes à partir de février 1945 : un régiment de tirailleurs sur trois a été rapatrié en Afrique du Nord, et les deux autres régiments ont vu leurs effectifs reconstitués par l’adjonction d’un bataillon FFI. Les divisions blindées (1re DB, 5e DB) sont peu concernées, car leurs unités sont essentiellement à base d’Européens[10]. Claire Miot donne la composition suivante de la1re armée française au mois de mars 1945 en pourcentage des effectifs basée sur un document d'archive du SHD[12] :
| Français | 67% |
| Algériens | 14% |
| Marocains | 13% |
| Coloniaux | 4% |
| Tunisiens | 2% |
Note de Claire Miot :« Le tableau reprend les catégories telles qu’elles sont utilisées dans la source. Le terme de « Français » renvoie aux soldats européens, métropolitains ou non, tandis que le terme de « coloniaux » renvoie aux soldats colonisés non originaires d’Afrique du Nord. »

| Période | Effectif[17] | Jours |
| Provence (15 au) | 50 000 | 14 |
| Poursuite () | 77 000 | 27 |
| Vosges (octobre-) | 123 000 | 49 |
| Belfort-Mulhouse () | 237 000 | 15 |
| Stabilisation (novembre-) | 248 000 | 52 |
| Colmar (janvier-) | 265 000 | 20 |
| Garde auRhin (février-) | 262 000 | 33 |
| Ligne Siegfried () | 250 000 | 15 |
| Allemagne (avril-) | 252 000 | 40 |
Les pertes de la1re armée depuis le débarquement de Provence en jusqu'à sont estimées par lemaréchal de Lattre de Tassigny à 13 874 tués et 42 256 blessés soit un taux de tués de 5,33 % par rapport aux effectifs moyens (260 000) de la1re armée. Les unités les plus éprouvées étant les régiments detirailleurs[18],[19]. À titre de comparaison, le taux de tués, sur la durée de la guerre, pour les armées britanniques s'élève à 5,2 % et celui des armées américaines à 2,5 %[20].
Les chiffres détaillés duService historique de la défense font état eux de 9 237 tués (dont 3 620 Maghrébins) et 34 714 blessés (dont 18 531 Maghrébins) auxquels s'ajoutent les pertes de la2e DB s'élevant à 1 224 tués (dont 96 Maghrébins) et 5 257 blessés (dont 584 Maghrébins). Ce qui donne au total 50 432 tués et blessés (dont 22 831 Maghrébins)[21].
Ces chiffres n'incluent pas les 13 679 FFI tués dont 3 000 victimes d'exécutions sommaires[22].
À l'automne 1944, elle compte environ 250 000 combattants (composée pour moitié d'éléments indigènes — maghrébins et africains — et pour moitié d'européens d'Afrique du Nord, plus des « Français libres » du général De Gaulle)[23],[24] auxquels viendront s'amalgamer progressivement environ 40 000 FFI principalement en remplacement partiel des troupes coloniales.
La1re armée comprend deux corps d'armée :

Les uniformes sont assez disparates :battle dress majoritairementaméricaines voirebritanniques, modifiées avec des insignes et drapeaux français ajoutés, descasques Adrian 1926, descasques US de 1917 ou descasques US M1, deschéchias, desfusils Lee-Enfield,MAS 36 voireM1 Garand, desPM Thompson,Sten ouMAS 38, etc.
Il s'agit d'une composition théorique type. Chaque DB pouvant être décomposée en 3 groupements tactiques, les CC (Combat command).
Subdivision d'une division blindée, il comporte 4 000 à 4 500 hommes et 1 000 à 1 200 véhicules.
Il s'agit d'une composition théorique type. Chaque DI pouvant être décomposée en 3 groupements tactiques, les RCT (Regimental Combat Team).
Ledébarquement dans le sud de la France, nom de codeAnvil puisDragoon, a débuté le. Confié augénéral Patch de la7e armée américaine, il comporte trois phases principales.
Compte tenu de la réussite de ce débarquement allié,de Lattre décide de hâter la libération deToulon et n’attend pas le débarquement de son second échelon. La mission est confiée à la3e DIA (au nord) et à la1re DFL (au sud) avec pour appui le2e CC de la1re DB et le2e RSAR. Le centre du dispositif est donné à la9e DIC.
Pour cette opération on peut distinguer trois phases distinctes :
Le bilan côté français est de 2 700 tués ou blessés dont 100 officiers.
La prise deMarseille est anticipée du fait de la rapidité du déroulement des opérations sur Toulon. Ces deux batailles sont d’ailleurs très similaires dans leur déroulement en trois phases (investissement, resserrement et assaut final).
L’opération débute le matin du par la prise du carrefour du Camp par le2e cuirassiers (CC1 de la1re DB) qui ouvre ainsi la route au7e RTA et aux troisGTM.Après de durs combats les 21 et, le2e cuirassiers et le3e bataillon porté dezouaves, renforcés par le2e GTM, s’emparent d'Aubagne.
Le, la ville dePeypin est investie par les CC1 (partiel), CC2 et le1er GTM.
Ce même jour, outrepassant les ordres, le colonel Chappuis avec le1er bataillon du7e RTA et un escadron du2e cuirassiers s’introduisent dans Marseille. Les2e et3e bataillons du7e RTA sont quant à eux sérieusement accrochés respectivement au nord et au nord-est de la ville.
Malgré le soulèvementFFI et la pénétration du7e RTA et du2e cuirassiers jusqu’au centre de la ville, les Allemands résistent et leurs défenses restent intactes notamment en périphérie.
Après une tentative infructueuse de règlement à l’amiable le, les combats reprennent dès le 24.De Lattre engage alors le3e RTA en provenance de Toulon.
Les affrontements des jours suivants sont violents et meurtriers notamment pour la prise de lacolline de Notre-Dame-de-La-Garde (25 et – FFI, 82e bataillon du génie,2e cuirassiers, II/3e RTA et I/7e RTA) et de lagare Saint-Charles (III/7e RTA). Mais, c’est au nord, au carrefour de la Gavotte, que les défenses sont les plus sérieuses avec l’ouvrage en béton de la « Feste » Fouresta (1er GTM et II/7e RTA).
Au sud, malgré quelques accrochages (6etabor à Saint-Loup), la progression est plus aisée pour les2e et3e GTM. Ce dernier, après un dernier combat au Fort Napoléon ducap Croisette, contrôle le l’ensemble du littoral sud. Le2e GTM quant à lui remonte sur le centre-ville et vient renforcer lestirailleurs algériens.
Le la plus grande partie de la ville est libérée, l’ennemi ne tient plus que les installations portuaires et quelques points au nord de la ville. Il se rend finalement le au1er GTM qui vient d’être renforcé par des éléments blindés du CC1 de la1re DB.
La préfecture du Var fut libérée le.
La ville d'Aix a été libérée le par les forces, réunies le, de la Résistance provençale, de la3e division américaine et de la1re armée française libre commandée par le général de Lattre de Tassigny[26].
En deux semaines laProvence aura été reprise.Grenoble est libérée le (soit 83 jours avant la date prévue),Toulon le,Montélimar le et Marseille le. Les forces alliées, remontant lavallée du Rhône, rejoindront le, àNod-sur-Seine, au nord de laBourgogne celles du front de l'ouest[27] (venant de Normandie). Lyon est libérée le.
Du 15 au (prise de Marseille), les pertes de cette Armée B s'élèvent à 933 tués, 19 disparus et 3 732 blessés, les jours les plus terribles étant les 23 et. Environ 35 000 Allemands et soldats de l'Axe (Italiens, Hongrois, etc.) ont été capturés.
Le, le2e bataillon du6e régiment de tirailleurs marocains, agissant en renforcement de la1re DB, arrive aux portes de Mulhouse. Les premiers coups de feu sont entendus vers16 heures. Ils sont rejoints dans la soirée par les blindés du général Caldairou, arrivant de Pfetterhouse et de Kembs. À20 heures, le groupement Gardy a pris pied sur le canal situé à l’ouest de la gare, mais la nuit interrompt la progression. Les troupes allemandes en profitent pour fortifier leurs positions dans les casernes de la ville.
Le, à partir de 8 heures, les tirailleurs, partis du Rebberg, prennent la gare à 8 heures. Leur objectif est d’atteindre la caserne Coehorn en passant par laHermann Goering Platz (place de la République), laWildemannstraße (rue du Sauvage), qu’ils atteignent à10 heures, et l’avenue de Colmar.
L’avance des troupes est retardée par les Mulhousiens, de plus en plus nombreux à descendre dans les rues. À midi, la caserne est en vue, mais ce n’est que vers 20 h 30, après plusieurs tentatives et avec l’aide des blindés que le bâtiment central sera pris. Et la caserne ne sera totalement nettoyée que le lendemain à midi. Les Allemands se regroupent dans la caserne Lefèbvre.
La prise de la caserne Lefèbvre marquera la fin des combats dans Mulhouse, mais les Allemands tiendront Lutterbach et Bourtzwiller jusqu’à début.
Le et la1re armée française entreprend 3 points de franchissements d'assaut duRhin, à partir deGermersheim et les environs.
Un groupement aux ordres du colonel Cazeilles commandant le21e régiment d'infanterie coloniale reçoit la mission d'établir unetête de pont surRheinsheim-Philippsburg,Dettenheim,Linkenheim etLeopoldshafen sur la rive droite du Rhin. Une fois celle-ci réalisée, la9e division d'infanterie coloniale traversera le fleuve.
Le, l'élément d'assaut est constitué par le1er bataillon du21e RIC renforcé par deux sections de mortiers et des embarcations dugénie appuyés par la compagnie de canons du21e RIC, unebatterie decanons antichars et un peloton detanks Destroyers M10 duRégiment colonial de chasseurs de chars.
Il est prévu de transporter les troupes d'assaut sur 12storm boat (en), transportant 6 fantassins et 24bateaux M2 à fond plat transportant soit unGMC soit 12 hommes par passage[28].
Finalement ce sont 7 storm boat et 9 bateaux M2 qui sont utilisés pour transporter 2 sections de la3e compagnie du1er bataillon du21e RIC après un pilonnage d'artillerie, de tanks Destroyers M10 et decanons antichars sur 5blockhaus situés sur la rive droite du Rhin.
A 11h20, l'assaut est lancé et malgré les rafales demitrailleuses postées dans les blockhaus, les troupes d'assaut prennent pied et établissent unetête de pont après la prise, à lagrenade, des casemates permettant au reste du bataillon de traverser le fleuve, malgré le réveil de l'artillerie allemande.
Après avoir repoussé quelques attaques, la zone étant sécurisée les troupes d'assaut continuent leur progression mais la3e compagnie est arrêté devantLinkenheim et la1re devantLeopoldshafen. La progression fut reprise, avec succès, le lendemain.
Au soir le franchissement du Rhin par le1er bataillon aura coûté 12 tués, 25 blessés et 2 disparus. Les pertes allemandes, plus importantes, ne sont pas connues.


« Aux Soldats de la Première Armée Française qui, devant l’Histoire, ont payé le Prix de la Liberté.
La France pourrait-elle oublier cette Armée venue d’Afrique qui réunissait les Français libres de la1re DFL, les pieds noirs, les goumiers et les tirailleurs marocains, algériens, tunisiens, sénégalais, les soldats des territoires d’Outre-mer, les évadés de France par l’Espagne, les anciens de l’Armée d’Armistice et des Chantiers de Jeunesse.
La France pourrait-elle oublier ces 250 000 hommes auxquels, par la volonté du Général Jean de Lattre de Tassigny, vinrent s’amalgamer 150 000 volontaires des Forces Françaises de l’Intérieur.
La France pourrait-elle oublier que cette armée a libéré le tiers de son territoire et que, sans elle, son chef n’aurait pas été à Berlin le pour signer l’acte de capitulation de l’Allemagne.
Pourrions-nous accepter que nos cimetières où se mêlent par milliers, les croix chrétiennes, les étoiles juives et les croissants de l’Islam, soient ensevelis sous l’oubli et l’ingratitude.
Le Souvenir ! C’est non pas seulement un pieux hommage rendu aux morts, mais un ferment toujours à l’œuvre dans les actions des vivants. »
— Discours de Charles de Gaulle du 23 avril 1968, Plaque commémorative de la1re armée -Esplanade des Villes-Compagnons-de-la-Libération (quai Henri IV, Paris)[29]
La promotion 2023 de l'école des commissaires des armées porte le nom de Rhin et Danube en hommage à la 1ère armée.
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