Pour les articles homonymes, voir1er régiment.
Le1er régiment d'infanterie (1er RI) est uneunité d'infanterie de l'Armée de terre française crééesous la Révolution à partir durégiment Colonel-Général, unrégiment français d'Ancien Régime. C'est le plus vieux régiment combattant d'Europe encore en activité et sans cessation. En effet, le1er régiment d'infanterie existe sous d'autres régimes et dénominations depuis 1479, date à laquelle il voit le jour sous le nom deBandes de Picardie.
(*) Ces officiers sont devenus par la suite généraux de brigade.(**) Ces officiers sont devenus par la suite généraux de division.(***) ces officiers sont devenus par la suite généraux de corps d'armée.
L'ordonnance du fait disparaître les diverses dénominations, et les corps d'infanterie ne sont désormais plus désignés que par le numéro du rang qu'ils occupaient entre eux. Ainsi,101 régiments sont renommés et le régiment Colonel-Général devient le1er régiment d'infanterie de ligne. Les régiments sont toutefois largement désignés avec le termeci-devant, comme1er régiment d'infanterie ci-devant Colonel-Général.
Le, presque tous les officiers,sollicités par l'émigration dontLouis Henri de Bourbonprince de Condé était le chef, abandonnèrent leurs soldats en emportant les drapeaux et se rendirent àFurnes[9]. Ce grave événement n'eut aucune influence sur la bonne conduite du corps. La garde nationale de Dunkerque lui donna un de ses drapeaux pour remplacer ceux qui lui avaient été soustraits.
A l'ouverture des hostilités en, le1er régiment d'infanterie fait partie du camp deMaulde. Quelques compagnies détachées pour la garde des postes de « La Chaussiette », « Le Coq » et « Macou », situés sur les abords deVieux-Condé, y furent attaquées par des forces supérieures, et, après une belle défense, se retirèrent sous le canon deCondé-sur-l'Escaut qui arrêta l'élan des Autrichiens.
Le1er régiment d'infanterieci-devantColonel-Général participa également auCombat de Quiévrain et auxbatailles de Valmy etde Jemappes.
Peu de temps après, le régiment fut partagé :
Au mois de, quand legénéral Dumouriez envahit laBelgique, le1er bataillon servit sous ses ordres. Le1er régiment d'infanterieci-devantColonel-Général se fit particulièrement remarquer dans un combat d'avant-poste livré le près deValenciennes. Legénéral Kilmaine, dans son rapport, en fait l'éloge par ces simples parole :« Le1er régiment a servi à sa manière accoutumée, c'est-à-dire on ne peut mieux. »
Après avoir combattu àWissembourg il se montre avec éclat à labataille de Fleurus le, puis se rendit à l'armée de Rhin-et-Moselle et se trouve le de la même année à laprise de Kayserslautern.
Peu de temps après et par ordre du, le1er bataillon entre, àArlon, dans la composition de la1re demi-brigade de première formation, en étantamalgamé avec :
Le2e bataillon fait la campagne de 1794, sous le commandement dugénéral Jourdan, à l'armée de Sambre-et-Meuse.
Au commencement de1795, le2e bataillon contribue a former le noyau de la2e demi-brigade de première formation formée avec
Ainsi disparaît pour toujours le1er régiment d'infanterieci-devantColonel-Général, partageant le sort de tous ces vieux régiments qui depuis deux siècles avaient défendu si intrépidement la patrie contre toutes les coalitions[style à revoir].
Formée enpluviôsean II() àArlon, la1re demi-brigade, fait la campagne avec laarmée de la Moselle qui se bat surtout dans lePalatinat et sur leRhin se distinguant particulièrement durant labataille de Fleurus.
En l'an III(1795) elle passe à l'armée de Sambre-et-Meuse avant d'intégrer l'Armée du Rhin en l'an IV(1796).

La1re demi-brigade de deuxième formation est formée le24 pluviôsean IV() par l'amalgame des :
La1re demi-brigade, fait les campagnes de l'an VI(1798) à l'Armée du Nord et deBatavie, celle de l'an VII(1799) auxarmées de Batavie,de Mayence etdu Danube et celles de l'an VIII(1800) avec laquelle elle participe à labataille de Stockach et auxPremière etdeuxième bataille de Zurich.
En l'an IX(1801) elle est auxarmées du Rhin etd'Italie, en l'an X(1800) à l'armée d'Allemagne où elle s'illustre auxbatailles de Moesskirch etde Biberach.
Par décret du1er vendémiairean XII(), lePremier Consul prescrit unenouvelle réorganisation de l'armée française. Il est essentiel de faire remarquer, pour faire comprendre comment, souvent le même régiment avait en même temps des bataillons enAllemagne, enEspagne et enPortugal, ou dans d'autres pays de l'Europe, que, depuis 1808, quelques régiments comptaient jusqu'à 6 bataillons disséminés, par un ou par deux, dans des garnisons lointaines et dans les diverses armées mises sur pied depuis cette date jusqu'en 1815.
Ainsi, le1er régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la1er,2e et3e bataillons de la1re demi-brigade de deuxième formation.
Le1er régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII(1803), de l'an XIII(1804), de l'an XIV(1805) et de1806 à l'armée d'Italie ou il combat àCaldiero,Civita-del-Tronto etGaliano.
En 1807 il est affecté à l'armée de Naples, puis à celles de1808,1809 et1810 il est auxarmées de Naples etd'Italie et combat àSacile mais aussi àWagram ou il se distingue particulièrement.
Affecté aucorps d'observation de Réserve puis à l'armée d'Espagne, il participe durant laguerre d'indépendance espagnole à labataille de Miranda-Castegna,Bataille des Arapiles (Salamanca).
En1813 affecté à l'armée de Portugal il se trouve auSiège de Saint-Sébastien avant de rejoindre laGrande Armée, ou dans le cadre de lacampagne d'Allemagne il participe auxbatailles de Lützen,de Bautzen,de Dresde etde Leipzig.
En1814 il est auxarmées des Pyrénées etd'Italie et se trouve engagé durant lacampagne de France dans lesbatailles de Saint-Julien-en-Genevois,de Brienne,de Sézanne,campagne des Six-Jours,de Montmirail,14 février 1814 àVauchamps puisLaon etParis
Après l'exil deNapoléon Ier à l'île d'Elbe,LouisXVIII, prend le, uneordonnance royale quiréorganise les corps de l'armée française. Ainsi le régiment du Roi est formé à Paris, avec le1er régiment d'infanterie de ligne et le3e bataillon du135e régiment d'infanterie de ligne.
À son retour de l'île d'Elbe, le,Napoléon Ier prend, le, un décret qui rend aux anciens régiments d'infanterie de ligne les numéros qu'ils avaient perdus. Le régiment reprend donc son nom :1er régiment d'infanterie de ligne.
En1815 il est au2e corps de la Grande Armée et combat àQuatre Bras etWaterloo
Colonels tués ou blessés commandant le1er régiment d'infanterie
Officiers tués ou blessés en servant au1er régiment d'infanterie de ligne sous l'Empire (1804-1815) :
Après la seconde abdication de l'Empereur,Louis XVIIIréorganise de l'armée de manière à rompre avec l'héritage politico-militaire duPremier Empire.
A cet effet une ordonnance du licencie l'ensemble des unités militaires françaises.
Par ordonnance du, Louis XVIII crée les légions départementales. La1reLégion de l'Ain, qui deviendra le 1er régiment d'infanterie de ligne en 1820, est créée. Bien que la légion de l'Ain n'ait rien à voir avec la1er régiment d'infanterie de ligne napoléonien, ses éléments sont issus du9e régiment d'infanterie de ligne, formé en 1803 avec la9e demi-brigade de ligne, formée en 1794 à partir de la2e demi-brigade de bataille, unité qui a incorporé en 1793 le2e bataillon du1er régiment d'infanterie de la monarchie[11].
En1820 uneordonnance royale deLouis XVIIIréorganise les corps de l'armée française en transformant les légions départementales en régiments d'infanterie de ligne. Ainsi, le1er régiment d'infanterie de ligne est formé, àStrasbourg, avec les 3 bataillons de la légion de l'Ain.
Le1er régiment d'infanterie de ligne fait lacampagne de 1823 au2e corps de l'armée d'Espagne et se distingue, le, aucombat de Campillo de Arenas puis à l'affaire de Jaën le13 septembresuivant.
Durant les campagnes de 1824, 1825 et 1826, il fait partie ducorps d'occupation d'Espagne.
Une ordonnance du créé le4e bataillon et porte le régiment, complet, à 3 000 hommes[12].
En 1831, il participe à lacampagne des Dix-Jours enBelgique.
En juin1832, ilparticipe à la répression de l'insurrection républicaine à Paris
Lerégiment participe auxcampagnes de 1837 à 1842 à l'armée d'Afrique et se distingue auxcombats de Mizerghin (),de Tem-Salmet (),de l'Oued-el-Haehem (),du camp de Bridia (), à l'enlèvement des matamores de Bou-Chouicha (8-), auxcombats sous les murs de Mostaganem (nuit du 4 au) auxcombats contre les Beni-Menacer (6 et), à laprise de Miliana () et aux affaires des30 août et.
En 1850, le régiment est en garnison àBrest.
Par décret du, le1er régiment d'infanterie fournit 1 compagnie pour former le101e régiment d'infanterie de ligne.
En 1870, le régiment est en garnison àSedan et sondépôt est àChâlons-sur-Marne.
Campagne de 1870 il fait partie du4e corps d'armée, sous le commandement dugénéral Ladmirault, participe auxbatailles sous Metz, deBorny le14 août, deRezonville le16 août et deGravelotte le, encerclé dans Metz il est emmené en captivité en Allemagne après lacapitulation de Bazaine.
Le24 novembre 1870, durant laguerre franco-allemande, les8e compagnies des2e et3e bataillons du1er régiment d'infanterie de ligne qui composaient le29e régiment de marche furent engagés dans lescombats de Chilleurs,Ladon,Boiscommun,Neuville-aux-Bois etMaizières dans leLoiret
À partir de juin 1871, le régiment est caserné àCambrai[13].
Lors de laréorganisation des corps d'infanterie de1887, le1er régiment d'infanterie de ligne est renommé1er régiment d'infanterie tandis que son1er bataillon forme le145e régiment d'infanterie.
À la veille de la guerre le régiment est toujours caserné àCambrai.
1re division d'infanterie d' à
Dans l'entre-deux-guerres, le régiment reste caserné àCambrai. Il appartient à la1re division d'infanterie (qui devient unedivision d'infanterie motorisée en 1935)[14],[15].
En août 1939, le régiment, type Nord-Est motorisé, est mis sur le pied de guerre par le centre de mobilisation d'infanterieno 13 deCambrai. Il appartient à la1re division d'infanterie motorisée.
En 1940, il combat enBelgique. Il résiste victorieusement àCourt-Saint-Étienne (Belgique), mais est partiellement détruit dans laforêt de Raismes. Du 25 aules éléments restants combattent dans lapoche de Lille[réf. souhaitée]. Un bataillon réduit continue à combattre en juin près deCaen[11].

Au sein de l'Armée d'armistice organisée par lerégime de Vichy, le régiment du Cher est créé le[11] à partir de militaires rescapés de la8e division d'infanterie, notamment237e régiment d'infanterie,12e régiment étranger d'infanterie et23e régiment de marche de volontaires étrangers[16], ainsi que quelques rescapés du1er RI[11]. Il est renommé1er régiment d'infanterie vingt jours plus tard[11] (changement d'appellation effectif le). Il conserve les traditions de laprovince de Picardie[16].
Rattaché à la8e division militaire, le nouveau régiment est en garnison àIssoudun,Dun-sur-Auron etSaint-Amand-Montrond mais détache des compagnies à proximité de laligne de démarcation, àLury-sur-Arnon,Saint-Florent-sur-Cher,Levet,Blet,Sancoins,Preuilly,Quincy et enforêt de Tronçais. À partir d'octobre 1942, le3e bataillon s'installe àVichy[16].
Le régiment est dissous le, après l'invasion de la zone libre par les Allemands. Le1er RI passe alors dans la clandestinité au sein de l’Organisation de résistance de l'Armée (ORA), parvenant à cacher 50 fusils-mitrailleurs et 500 fusils[17]. Ses traditions sont maintenues par les maquis duBerry où opère son chef de corps, le colonel Bertrand. Celui-ci travaille à partir de 1943 à la reconstitution de son régiment[18].
La reconstitution du1er régiment d'infanterie est réalisée à partir du 22 juillet 1944 au sein de la« brigade Bertrand »[17]. Il participe aux actions desforces françaises de l'intérieur qui contraignent lacolonne Elster qui se replie d’Aquitaine à ne progresser que de nuit, et finalement à faire sareddition[18]. Le1er RI est le seul régiment de l'ancienne armée de Vichy en métropole décoré de lamédaille de la Résistance et son drapeau porte l'inscriptionRésistance Berry 1944[13].
Le, le régiment compte deux bataillons à cinq compagnies et ne compagnie hors-rang, regroupant au total 1 938 hommes[17]. Envoyé deBourges àSaint-Jean-d'Angély mi-novembre, il rejoint le front face à lapoche de Royan le[18]. Le, le1er RI est intégré dans l'Armée régulière[17].
Désigné pour rejoindre la nouvelle1re division d'infanterie, il quitte le front de l'Atlantique le pour revenir à Bourges où la division se rassemble[18]. Le1er RI est renforcé par un bataillon de recrues venues de Cambrai[13]. Les fantassins reçoivent dans les mois qui suivent un équipement individuel complet de type américain, bien que les livraisons de matériel lourd soient bloquées fin avril[17].
La division opère sur les arrières de la1re armée française dans les derniers jours de lacampagne d'Allemagne début mai 1945[13].
À partir de 1945 et jusqu'en 1955, le régiment est stationné au sein destroupes françaises en Allemagne. En juillet 1945, la1re DI entre enSarre puis lepays de Bade en février 1946[13]. En mai 1946, la1re DI est dissoute et le régiment devient l'unité centrale dugroupement d'infanterieno 9 àRottweil. En avril 1947, il est réduit à un bataillon, le1er bataillon d'infanterie, au sein de la9e demi-brigade d'infanterie, toujours à Rottweil[19].
Le régiment est reconstitué en janvier 1949[19] et s'installe àDonaueschingen[13]. En 1955, il devient1er régiment d'infanterie motorisé[11].
De 1955 à 1961, le régiment est engagé enAlgérie[13]. Il est installé àTiaret.
Le1er régiment d'infanterie revient en France en 1962 et tient garnison àBitche enMoselle. À partir de 1965, il est subordonné à la6e brigade mécanisée de la7e division.
Le régiment s'installe àSarrebourg en 1968 et devient régiment d'infanterie motorisée du1er corps d'armée.
En 1978, il participe à la formation et aux manœuvres organisées par l’Aviation légère de l'Armée de terre aucamp du Larzac. Le régiment reçoit 120véhicules de l’avant blindé (VAB) entre 1977 et 1978 mais ces derniers sont reversés dès 1983 lorsque le régiment expérimente l’aéromobilité.
En 1982, le régiment fait partie de la « force Éclair » puis de la brigade aéromobile expérimentale.
La compagnie de contre-mobilité est créée en 1984 à partir de la3e compagnie de travaux du34e régiment du génie.
Professionalisé à partir de 1985, il devient le régiment de combat aéromobile (RCAM) de la4e division aéromobile au sein de laforce d'action rapide. Il est l'unique régiment de ce type de l'Armée de terre française.
La1re compagnie est intégrée à l'opération Victor sur l'île d'Ouvéa en 1988. Elle assure un contrôle de zone autour de la grotte, où sont détenus les otages, pendant l'assaut des forces spéciales.
En 1989, les effectifs du régiment sont de 1 495 hommes (67 officiers,232 sous-officiers et 1 196 militaires du rang), il comporte :
Le régiment dispose de 274 véhicules légers, 151 motos, 360 missiles pour 45 postes de tirMilan, 18 canons anti-aérien, 12 postes Olifant et 7 radars Rasura[20].
Le régiment participe à l'opération Daguet au cours de laguerre du Golfe, à l’opération Épervier auTchad en 1994, intervient enYougoslavie en 1994 et 1996 ainsi qu’enRépublique centrafricaine en 1997 dans le cadre de l’opération Alamandin III.
À partir de 1996, le1er RI adopte lebéret bleu roi de l'Aviation légère de l'Armée de terre avec l'insigne de l'infanterie.
Le 1997, la compagnie du génie aéromobile (ancienne compagnie de contre-mobilité) est dissoute.
Lors de la réforme de l'Armée de terre en 1999, le régiment est doté à nouveau deVAB et rejoint la1re brigade mécanisée le1er juillet.
Saint-Amand-Montrond, dans ledépartement du Cher, devient la ville marraine du régiment le.
En 2009, le1er RI est déployé enAfghanistan pour 6 mois lors de l'opération Pamir XXI. Ses troupes sont déployées à Kaboul, en Surobi et en vallée d'Uzbeen.
Il est le premier régiment de l'Armée de terre à être équipé du systèmeFÉLIN en 2010.
De à, le régiment est déployé pour la seconde fois en Afghanistan, opération Pamir XXVI. Troupes déployées à Kaboul, en Surobi, en vallée d'Uzbeen et en sud Kapisa. Troupes présentent sur la FOB Gwan le lors de l'attentat perpétré par un taliban infiltré dans l'armée afghane qui causa la mort de 5 militaires français du93e régiment d'artillerie de montagne.
En 2013, le1er RI est projeté auMali dans le cadre de l'opération Serval pour assurer la formation de deux bataillons de soldats maliens, soit 1 400 hommes avant leur déploiement dans le nord du pays en zone d'insécurité.
Le, le régiment intègre labrigade franco-allemande.
D'octobre 2014 à février 2015, le régiment participe à l'opération Sangaris enRépublique centrafricaine.
La9e compagnie est recréée LLe portant ainsi les effectifs du régiment à 1 150 militaires[21].
D'octobre 2016 à février 2017, le régiment est engagé enCôte d'Ivoire.
Pour célébrer les cinquante années de présence du régiment à Sarrebourg, un monument réalisé par le sculpteur Eric Alvarez est inauguré le[22].
Le régiment est déployé d'octobre 2018 à mars 2019 auSahel dans le cadre de l'opération Barkhane.
En 2020, le1er régiment d'infanterie, fort de ses expériences passées, est désigné pour être le3e régiment à entrer dans l'èreScorpion ; nouveau programme d'armement de l'Armée de Terre. Après la réception de ses premiersVBMR Griffon, nouveau blindé multi-rôles, il entame sa transformation afin d'apprivoiser les nouveaux véhicules mais aussi le nouveau Système d'Information du Combat Scorpion (SICS).
Le, la9e compagnie fusionne avec la4e compagnie et création du groupement d'instruction qui hérite des traditions de la9e compagnie.
La4e compagnie devient la compagnie légère de reconnaissance en 2024.
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[23],[24],[25] :

.
Le cri de ralliement du1er régiment d'infanterie est« Picardie ! ».
Sa devise est :« On ne relève pas Picardie ». Le, durant labataille de San Pietro àParme, son commandant,Charles de Rohan-Rochefort, prince de Montauban (1693-1768), adressa la future devise du régiment à un officier durégiment de Provence, qui lui demandait s'il voulait que Provence prenne sa place sur la ligne de front. La réponse futMonsieur, vous saurez qu'on ne relève pas Picardie, la deuxième partie de la phrase fut adoptée comme devise de l'unité.

Son chant de marche est "Réveillez-vous Picards", chant de marche des bandes de Picardie auXVe siècle, sous L'Etat Bourguignon. C'est le plus vieux chant militaire encore chanté par une unité constituée.C'est également devenu le chant régional de la Picardie.
L'insigne du régiment est inspiré du blason de l'ancien régiment de Picardie. Le premier régiment d’infanterie porte ainsi un blason« de gueules à la croix d'argent chargée en tête de l'inscription « 1479 » et en pied de « 1er RI », à l'écu d'or chargé d'une aigle bicéphale brochant sur le tout ». Le blason est sommé de la devise du régiment« On ne relève pas Picardie », en lettres noires sur fond doré.


Déjà au temps du régiment de Picardie, le blanc était symbole de commandement. Les compagnies avaient une enseigne rouge frappée d'une croix blanche tandis que celle du1er bataillon était blanche également frappée d'une croix blanche. On l'appelait « l'enseigne colonelle ». C'est la raison pour laquelle le chef de corps du régiment porte un insigne de couleur blanche[26].
Le régiment tient garnison àSarrebourg, enMoselle, depuis1968. Il occupe une vaste emprise constituée par les quartiersRabier,Tourret,Dessirier etCholesky.
Il fait partie de labrigade franco-allemande au sein de la1re division. Son soutien est assuré par legroupement de soutien de la base de défense de Phalsbourg.
sur l'air du carillon du beffroi de la ville de Cambrai :
1er Régiment, l'plus beau des régiments
Terreur de l'ennemi quand il va de l'avant!
C'est le plus beau des régiments de France
Régiment de Turenne et de Marceau
Qui de tous temps redonna l'espérance
Et fit honneur à son glorieux drapeau
On ne relève pas Picardie
Fière devise du régiment
Tu reflètes l'ardeur et la vie
De ceux qui sont morts en chantant :
Aujourd'hui la patrie nous appelle
Aujourd'hui la victoire nous attend
Soldats français sachons vaincre pour elle
Sachons rester dignes du régiment
Y a des grandes gamelles et rien à foutre dedans!Réveillez-vous Picards,
Picards et Bourguignons.
Apprenez la manière d'avoir de bons bâtons,
Car voici le printemps et aussi la saison
Pour aller à la guerre donner des horions.
Tel parle de la guerre,
mais ne sait pas que c'est:
Je vous jure mon âme que c'est un piteux fait
Et que maint homme d'armes et gentils compagnons
Y ont perdu la vie et robe et chaperon.
Où est ce duc d'Autriche?
Il est en Pays-Bas
Il est en Basse Flandre avec ses Picards
Qui nuit et jour le prient qu'il les veuille mener
En la Haute Bourgogne pour la lui conquester.
Quand serons en Bourgogne,
et en Franche Comté,
ce sera qui-qu'en-grogne le temps de festoyer
bout'ront le roy de France, dehors de ces costeaux
et mettrons en nos panses le vin de leurs tonneaux
Adieu, adieu, Salins,
Salins et Besançon
Et la ville de Beaulne, là où les bons vins sont
Les Picards les ont bus, les flamants les paieront
Quatre pastars la pinte ou bien battus seront.
Nous lansquenets et reîtres
et soudards si marchons
Sans finir de connaître où nous arriverons,
Aidons Dame Fortune et destin que suivons
A prêter longue vie aux soldats Bourguignons.
Quand mourons de malheur
la hacquebutte au poing
Que Duc nostre Seigneur digne tombeau nous doint
Et que dedans la terre où tous nous dormirons
Fasse le repos guerre aux braves bourguignons
Et quand viendra le temps
où trompes sonneront
Au dernier ralliement, quand nos tambours battront
nous lèveront bannières aux ducques bourguignon
Pour aller à la guerre donner des horions.| Unités actuelles | ||
|---|---|---|
| Anciennes unités | ||