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1er groupe d'autos-mitrailleuses et autos-canons

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Pour les articles homonymes, voir1er groupe (unité militaire).

1er groupe d'autos-mitrailleuses et autos-canons
Image illustrative de l’article 1er groupe d'autos-mitrailleuses et autos-canons
Les officiers du 1er groupe en 1915

Création comme Gr. A/C Marine, dissous en, reconstitué en GAMAC en.
DissolutionLe devient1er escadron d'automitrailleuses de cavalerie (EAMC)
PaysDrapeau de la FranceFrance
BrancheMarine nationale, puisArmée de terre
TypeGroupe d'autos-mitrailleuses et autos-canons
RôleReconnaissance blindée,liaison,appui feu de l'infanterie et de la cavalerie
Effectif : (théorique) 50 - (réel) 81. : (théorique) officiers 4, sous-officiers 8, troupe 52.
GarnisonSaint-Germain-en-Laye
ÉquipementAutos-canons Peugeot,autos-mitrailleuses Renault,autos-canons-mitrailleuses White TBC
GuerresCampagne contre l'Allemagne (1914-1918)
FourragèresAux couleurs du ruban de laCroix de guerre 1914-1918
DécorationsCroix de guerre 1914-1918
deux palmes
une étoile de bronze
Commandant historiqueLieutenant de vaisseau Pierre Guette
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Le1er groupe d'autos-mitrailleuses et autos-canons (ou1er GAMAC), petite unité de l'armée française, est créé en par legénéral Gallieni à partir de quelques effectifs de la Marine pour apporter une puissance de feu mobile aux armées combattant dans le Nord et en Belgique. Affecté le à l'état-major de la1re division de cavalerie, il devient escadron d'autos-mitrailleuses de cavalerie (E.A.M.C.) le.

Création, dénominations et affectations

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1er groupe d'autos-canons de 37m/m de la Marine (1914-1916)

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Cette unité est, en, la première des 17groupes d'autos-canons de 37 mm de la Marine créés par le général Gallieni,Gouverneur militaire de Paris. Elle se voit affectée aurégiment de spahis auxiliaires algériens commandé par le colonel Sarton du Jonchay, régiment rattaché au Groupement de Nieuport (duGroupe Provisoire du Nord), qui récupère labrigade des fusiliers marins le, affecté au Détachement de l'Armée de Belgique devenu en mai 1915 le36e corps d’Armée[1]. Ce rattachement opérationnel du1er groupe d'Autos-canons perdure jusqu'à sa dissolution en tant qu'unité de la Marine en février 1916.

1er Groupe d'autos-mitrailleuses et autos-canons (1916-1919)

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Par une lettre du,Albert Thomas, sous-secrétaire d’État de l’Artillerie et des munitions, crée et organise les groupes d’autos-mitrailleuses et d’autos-canons (Groupes AMAC ou GAMAC), administrativement rattachés à la71e batterie du81e régiment d'artillerie lourde à tracteurs puis au27e régiment de dragons à compter du1er juillet 1916[2].
Dès que le1er GAMAC retrouve en avril 1916 la position de son prédécesseur de la formationMarine, en Belgique, il se voit affecté au Groupement de Nieuport. À la dissolution de ce dernier il rejoint temporairement laVIe Armée puis se voit définitivement affecté le à l'état-major de la1re division de cavalerie jusqu'à la fin de la guerre[3].

1er Groupe puis1er escadron d'autos-mitrailleuses de cavalerie (1919-1922)

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En application d'une circulaire du, « les groupes d’A.M.A.C. sont désormais affectés à un régiment de la D. C. à laquelle ils appartiennent » à compter du1er octobre suivant[4]. C'est à partir de cette fin 1919 que tous les groupes AMAC sont dénommés« groupes d'autos-mitrailleuses de cavalerie » (A.M.C.)[5]. Toutefois l'ancienne appellation et ses variantes continuent d'être utilisées indifféremment jusqu'à la transformation du groupe en« escadron d'autos-mitrailleuses de cavalerie » à compter du[6].

L'unité, stationnée àSaint-Germain-en-Laye reste rattachée au16e régiment de dragons,1re division de cavalerie.

Lors des changements de numérotation des escadrons d'A.M.C au1er mars 1923, le« 1er escadron, à Saint Germain, reste 1er escadron »[7].

Historique des campagnes et batailles

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Campagne contre l'Allemagne

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1914

À peine en ordre de marche, le1er groupe reçoit l'ordre de se lancer sur les routes dès le pour contribuer à laCourse à la mer. Après un parcours ponctué d'engagements sérieux à Arras, le groupe rejoint la brigade des fusiliers-marins en Belgique[8].

  • Le 1er groupe dans les Flandres.
  • Dunkerque (décembre 1914).
    Dunkerque (décembre 1914).
  • Traversée de l'Yser (avril 1915).
    Traversée de l'Yser (avril 1915).
  • Oostduinkerque (juin 1915).
    Oostduinkerque (juin 1915).
1915
  • Cantonnements et divers services (défense contre aéronefs, surveillance des canaux) entreDunkerque etNieuport.
  • Le 15 juin le groupe est filmé par leService cinématographique des Armées dans une mise en scène destinée à montrer la rapidité d'intervention de ce genre d'unité[9].
  • En décembre, service aux tranchées à Nieuport.
1916
1917
  • Mars, fin du service de tranchées dans l'Oise, puis mouvement vers la région de Roye.
  • Fin avril mouvement vers l'Aisne, secteur deCoucy-le-Château puis service de tranchées jusqu'à la fin de l'année[10] .
1918
  • En mars, le groupe quitte la rive gauche de l'Oise pour gagner la région de Roye où il est engagé dans la Deuxième bataille de Picardie pour contenir l'offensive allemande.
  • Mai-juin, le groupe est engagé plusieurs fois dans la Marne.
  • De septembre au 11 novembre, nombreux mouvements et stationnements dans la Marne et la Haute-Marne, quelques actions de reconnaissance[11].

Après l'armistice

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1918
1919
  • À Strasbourg en janvier puis à Mayence. Le remise de la fourragère aux couleurs de la Croix de Guerre par le général Mangin.
  • De mars à juin à Metz.
  • À partir d' le groupe s'installe définitivement en garnison àSaint-Germain-en-Laye.
1920-1922

Le1er Groupe d'A.M.C. est souvent requis pour les parades et manifestations comme le à l'hippodrome de Vincennes[12], le à l'hippodrome de Longchamp à Paris[13]. En septembre il se rend au camp deCoëtquidan (Morbihan) pour participer aux manœuvres d'automne.

  • Les WHITE TBC du 1er groupe à l'honneur.
  • Défilé du 14 juillet 1922 à Longchamp.
    Défilé du 14 juillet 1922 à Longchamp.
  • En route pour Coëtquidan.
    En route pour Coëtquidan.

Commandants du1er groupe

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  • PériodeMarine[14].
    • Lieutenant de vaisseau Pierre Guette ( -).
  • PériodeCavalerie[15]
    • Capitaine Louis Pommier ( -).
    • Capitaine Georges Rouzaud ( -).
    • Capitaine Georges Favre ( -).
    • Capitaine Charles de Kergorlay ( -).
    • Capitaine Louis Villien de Gabiole ( - après 1922).

Pertes du groupe

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Bien que le1er groupe d'autos-mitrailleuses ait longuement servi dans les tranchées, ses pertes sont concentrées dans quelques engagements qualifiésAction AMAC, pour signifier des opérations, offensives ou défensives, dans lesquelles il est fait principalement appel aux spécificités de ces unités mobiles composées de voitures blindées, bien armées en mitrailleuses et canons, servies par des personnels expérimentés et solidaires.
Les blessés, tués, morts de blessures, morts de maladie contractée en service, disparus du
1er groupe AMAC s'élèvent au minimum à 22 hommes sur l'ensemble de la durée des hostilités, certains d'entre eux ayant été blessés (ou gazés) plusieurs fois. Parmi les décès et disparitions seuls six hommes ont pu être identifiés[16].

GradeNomDate de décès/disparitionCirconstance
Maréchal-des-logisAdolphe BesnardTué leAction AMAC
SoldatRené Anatole RenouTué leAction AMAC
Maréchal-des-logisAndré GautierMort des suites de ses blessures leTranchées
Soldat motocyclisteSimonDisparu leAction AMAC
SoldatFrançois Ludovic MaillaryTué leAction AMAC
Maréchal-des-logisCharles HavretteMort leMaladie contractée au service

Distinctions et Décorations

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Le1er Groupe reçoit une citation à l'ordre de la brigade et deux citations à l'ordre de l'armée.

« Unité brillamment entraînée et commandée par son chef, le capitaine Rouzaud, n'a pas cessé d'agir de la façon la plus efficace au cours des combats récents, appuyant l'infanterie, maintenant et harcelant l'ennemi, donnant des coups de sonde hardis dans la progression ennemie, maintenant rapidement toutes les liaisons sous les feux les plus violents, enfin donnant à tous l'exemple de la hardiesse la plus sereine et du dévouement le plus complet[18]. »

  • Citation à l'ordre du jour de la5e armée du.

« Sous les ordres du capitaine Rouzaud, le, n'a pas hésité à s'engager sur tout le front du régiment pour aider l'infanterie dans la bataille avec une audace qui a fait l'admiration de tous ; a réussi à arrêter la progression de l'ennemi, le, a coopéré à la défense d'un village et de ses abords ; a ainsi permis à l'infanterie de se décrocher, de se replier en bon ordre et de se rétablir. Encerclé dans un village violemment battu par le feu de l'ennemi, a pu s'échapper et a continué à prendre part à la bataille[19]. »

Ces deux citations permettent l'attribution de la fourragère aux couleurs du ruban de laCroix de guerre 1914-1918 le. Le généralCharles Mangin en remet l'insigne au fanion du groupe àMayence, le, au cours d'une prise d'armes où est également honoré lerégiment d'infanterie coloniale du Maroc qui reçoit sa dixième citation[20].

À partir de cette date, les cadres et personnels du groupe portent à l'épaule gauche cettefourragère pendant leur service dans l'unité.

Personnalités ayant servi au sein du groupe

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  • Jean de Gouy d'Arsy (1875-1935), adjudant de la Territoriale, petit neveu d'Alfred de Gouy d'Arsy, parlementaire, et époux de Jeanne Lebesgue (1879-1971), fille naturelle dePierre d'Orléans, duc de Penthièvre[21].
  • Charles de Kergorlay (1879-1952), capitaine de cavalerie, fils du comte Octavede Kergorlay et de Geneviève de la Rochefoucauld[22].
  • Georges Rouzaud (1889-1944), capitaine de réserve, fils des fondateurs et co-directeur de la chocolaterieLa Marquise de Sévigné.

Matériels

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À l'origine, le groupe est doté de :

Les autos-mitrailleuses sont remplacées au tout début de janvier 1915 par des Renault blindés modèle 1915. Les autos-canons par des modèles blindés Peugeot modèle 1915. Ces modèles restent en service jusqu'en avril 1919.

Début mai 1919, le groupe est entièrement rééquipé à Lyon d'autos-canons-mitrailleuses de typeWhite TBC « nouvelles voitures blindées qui, selon le rédacteur duJournal des marches et opérations du1er groupe, n'ont occasionné que des désagréments au cours des étapes Lyon-Versailles »[23].

Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Service historique de la Défense,Les armées françaises dans la Grande Guerre, t. 10, vol.1  : Grands quartiers généraux, Groupes d'armées, Armées, Corps d'armée, Imprimerie nationale, 1924, p. 14, 945.
  2. D. Waquet, Textes,p. 8-9.
  3. Service Historique de la Défense,Les armées françaises dans la Grande Guerre, t. 10, vol. 2 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, Imprimerie nationale, 1924, p. 999-1070.
  4. Circulaire n° 6283 4/2 du 13 septembre 1919, citée dansLa France militaire, 18 septembre 1919, p. 2, col. 4,lire en ligne.
  5. Ministère de la Guerre, Direction de la cavalerie,Instruction provisoire sur l'emploi et la manœuvre des unités d'autos-mitrailleuses de cavalerie, Tome premier, Paris, Imprimerie Nationale, 1920, p. 5 (Lire en ligne sur Gallica).
  6. En application de la circulaire n° 6717 4/2 du 20 octobre 1922 du Ministère de la Guerre, citée dansLa France militaire,, p. 1, col. 4 (Lire en ligne sur Retronews).
  7. Circulaire du ministère de la Guerre, n° 7578 4/2 du 13 février 1923, citée parLa France militaire, 18 février 1923, p. 1, col. 4 (Lire en ligne sur Retronews).
  8. Kadoré,p. 22-92.
  9. « Un mouvement ayant été signalé, les autos-canons et les autos-mitrailleuses, grâce à leur mobilité se rendent sur les points à défendre »,Nos soldats à l'embouchure de l'Yser © Eugène Alfred Jean Machin/ECPAD/Défense/14.18 B 403/TC 00:04:21 (Voir la séquence du film sur imagedefense.gouv.fr). À cette occasion des amateurs prennent de nombreuses photos.
  10. Historique,p. 6-8.
  11. Historique,p. 9-10.
  12. Le Journal,, p. 1 (Consulter en ligne).
  13. Journal des débats politiques et littéraires,, p. 3, col. 6 (Lire en ligne).
  14. D. Waquet, Officiers Marine.
  15. D. Waquet, Officiers Terre.
  16. D. Waquet 1er groupe,p. 52.
  17. Service historique de la Défense, MV Fe 2/155.
  18. Journal officiel,, p. 4879.
  19. Historique,p. 12.
  20. Cette cérémonie est filmée par le Service photographique des armées. L'opérateur Fernand Baye rédige le compte rendu de tournage n°2043 du 04/02/1919. Voir le film intituléFort de Brimont. Le Général Mangin à Laon. Le RICM à Mayence. Voyage du général Mangin en Amérique latine, juillet 1921 ©SCA/SPCA, Section cinématographique de l’Armée cote 14.18 A 1327 (Visionner en ligne).
  21. Geneanet,Famille Michel & Gatard
  22. Geneanet,Christian Henri,Patrick Rubat du Mérac
  23. Journal des marches et opérations du1er GAMAC,2e cahier du 18 avril 1917 au 14 septembre 1919 (Service Historique de la Défense, GR 26 N 1246/2, vue 72).
v ·m
Historique etréorganisations
Automitrailleuses
Carabiniers
Chars de combat
Chasseurs à cheval
Chasseurs d’Afrique
Chevau-légers lanciers (puislanciers)
Cuirassiers
Cavalerie lourde
Dragons
Hussards
Légion étrangère
Spahis
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