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13 décembre : l'OMC décide de libéraliser les flux financiers à partir de.
3 -4 décembre : conférence d’Ottawa.Traité sur l’interdiction de l’emploi, du stockage, de la production et du transfert desmines antipersonnel et sur leur destruction, signé à Ottawa. Trente-cinq pays seront signataires du traité entré en vigueur le. Cinquante autres pays n’ont pas signé, dont lesÉtats-Unis, laRussie et laChine.
4 novembre : embargo américain sur leSoudan, pour cause de soutien au terrorisme.
Le revenu moyen africain représente 7 % du revenu des pays développés. Les taux de mortalité des enfants et des adolescents sont respectivement de 105 et 169 pour mille enAfrique. Le ratio est de 16 médecins pour 100 000 habitants.
Algérie
Février : création du Rassemblement national démocratique (RND), parti de l'armée.
Juillet-décembre: plusieurs dizaines de milliers de personnes sont massacrées par des groupes armés, principalement dans les petites localités de l'algérois.
24 novembre,Japon : Faillite de Yamaichi, un des quatre grands courtiers en bourse.
2 décembre : démission du président pakistanaisFarooq Leghari, à la suite d'une crise constitutionnelle l'opposant au Premier ministreNawaz Sharif.
12 décembre : aggravation de la crise en Corée, chute du Won et de la bourse.
18 décembre : les conservateurs, au pouvoir depuis 40 ans, sont battus aux élections par le démocrateKim Dae-jung enCorée du Sud, qui devient président.
19 janvier :Yasser Arafat entre àHébron. L’armée israélienne évacue les deux tiers de la ville. Sur la question de l’autonomie palestinienne,Israël ne propose que des retraits minimes inférieurs aux engagements pris parRabin.
1er juillet[4] : l’AustralienRichard Butler est nommé à la direction de l’UNSCOM. Il exige de pouvoir visiter les palais présidentiels. L’Irak refuse et l’accuse d’être au service des États-Unis.
30 juillet : attentats àJérusalem provoquant la mort de 13 civils israéliens. Le gouvernementNetanyahou légalise l’usage de latorture contre les suspects palestiniens et cherche à supprimer les permis de séjour des Palestiniens à Jérusalem.
29 octobre : prémices d'une nouvelle crise entre l'Irak et les États-Unis, concernant les visites des sites militaires irakiens par les inspecteurs de l'ONU. L’Irak expulse les membres américains de l’UNSCOM.
20 novembre : après une médiation russe (18 novembre),Saddam Hussein accepte le retour des membres américains de l’UNSCOM, mais exige que l’UNSCOM achève ses inspections dans un délai de six mois. Les États-Unis refusent et se préparent à de nouvelles actions aériennes.
16-18 novembre : la quatrième conférence pour le développement économique du Moyen-Orient àQatar est boycottée par la majeure partie des pays arabes[6]. Les États-Unis estiment que le processus de paix est en danger. Le secrétaire d’État américaineMadeleine Albright demande une pause dans la colonisation maisNetanyahou, soutenu par leCongrès des États-Unis, refuse.
Janvier : pendant des semaines, des centaines de milliers deYougoslaves protestent contre la fraude électorale pratiquée parSlobodan Milošević durant les élections municipales.
14 février : L'Espagne est en partie paralysée par la grève des camionneurs.
17 juin : pour convaincre les Allemands d’abandonner leDeutsche Mark,Helmut Kohl obtient de ses partenaires européens qu’ils concluent un « pacte de stabilité et de croissance » fondé sur la limitation des déficits budgétaires et de la création monétaire nécessaire pour les financer.
19 juin :affaire McLibel. « désastreuse victoire » judiciaire deMcDonald's contre deuxécologistes britanniques : 68 000 £ gagnées après une dépense de 10 000 000 £ de défense et une campagne de presse très défavorable[7]. Les 2 écologistes finiront par gagner leur procès en2005.
31 août : la princesse de GallesLady Diana est tuée dans un accident de voiture àParis, dans le tunnel sous le pont de l'Alma, avec son amantDodi Al-Fayed et leur chauffeur Henri Paul ; seul survivant, le garde du corps de Fayed,Trevor Rees-Jones.
11 septembre : leoui l'emporte (75 %) enÉcosse lors du référendum pour la création d'un Parlement et l'ouverture vers l'autonomie législative et fiscale.
12 septembre : victoire de la droite lors des élections législatives enPologne.
31 octobre : nouveau gouvernement enPologne, dirigé parJerzy Buzek. La gauche doit céder le pouvoir à une majorité de droite organisée autour de la résurgence deSolidarność, alliée à une forte composante libérale.
Suisse : affaire des comptes bancaires non identifiés appartenant à des victimes du nazisme.
Plus de 30 % des enfants britanniques vivent dans lapauvreté (13 % en Allemagne et 12 % en France).
Une « grande dépression », plus accentuée que celle de1929-1933, a frappé tous les pays de l’Est. En 1997, seule laPologne dépasse son niveau de production industrielle de1989. Partout ailleurs les performances sont inférieures, l’Albanie, laRoumanie et laBulgarie étant les pays les plus touchés. LaRépublique tchèque stagne. Cette dépression vient de la vétusté de l’outil de production face à la globalisation des échanges. Elle aurait pu être atténuée si l’espace économique de l’ancienCOMECON, fondé sur des complémentarités, avait été conservé. Mais le rejet de tout le legs communiste et la montée du nationalisme ont fermé cette voie dès1990.
L’inflation, après avoir fait des ravages au début de la transition économique, finit par être maîtrisée dans les pays les plus avancés (Pologne,Hongrie,République tchèque). LaBulgarie et laRoumanie ne réussissent pas à retarder la hausse des prix à la consommation.
Le chômage monte, mais moins vite que l’on ne s’y attendait, vu le déclin du PIB : les grandes entreprises héritées du régime communiste ne sont pas démantelées et conservent une bonne partie de leurs employés en surnombre.
Les pays de l’Est, grâce à une main-d’œuvre éduquée et uncoût du travail bon marché s’intègrent dans les échanges mondiaux. Il leur faut toutefois atteindre une plus forte productivité, développer un réseau de transports efficace et construire un système bancaire moderne pour s’appuyer sur des financements solides. Le frein des mentalités, mal préparées à la transition, n’est pas négligeable, notamment dans les pays les moins avancés.
Grande dépression. La production des pays de la CEI n’a cessé de baisser depuis1989. Des pans entiers de l’économie travaillent très en dessous de leurs capacités ; à part les industries extractrices d’hydrocarbures (surtout legaz naturel), toutes les branches manufacturières voient leurs ventes s’effondrer. Le repli sur soi de chaque république, l’inconvertibilité des monnaies cloisonnent le vaste marché intérieur de l’ex-URSS. Les usines spécialisées ont du mal à exporter vers les républiques voisines qui étaient leurs clientes, et à s’approvisionner en consommations intermédiaires auprès de leurs anciens fournisseurs. Le système des échanges se bloque progressivement. Les équipements vétustes ne peuvent être remplacés, faute de marges bénéficiaires suffisantes pour investir. L’effondrement de la production entraîne la chute du pouvoir d’achat. La consommation intérieure s’effondre. La demande étrangère degaz, depétrole et de minéraux procure aux pays détenteurs de gisements des surplus à leur balance commerciale.
La majorité de la population s’est appauvrie depuis 1989, mais une minorité de nouveaux riches,souvent issus de lanomenklatura[réf. nécessaire], étale ses goûts de luxe. On assiste à l’effondrement des règles éthiques, à la montée des opérations mafieuses. Une bonne partie de l’aide internationale est détournée, placée dans des banques étrangères, l’exemple venant des plus hautes sphères du pouvoir.