29 mars :Amadou Toumani Touré instaure auMali un régime de « Transition démocratique » et s'octroie la présidence du « Comité de Transition pour le Salut du Peuple » (CTSP) ; réhabilitation des « figures historiques du Mali moderne ».Alpha Oumar Konaré sera élu démocratiquement à la présidence en 1992. Cessez-le-feu entre le gouvernement malien et la rébelliontouarègue.
21 mai (Éthiopie) : le colonelMengistu Haile Mariam abandonne le pouvoir après la victoire des rebelles érythréens et tigréens contre l'armée régulière.
3-5 juin : conférence d'Abuja : les membres de l'OUA discutent de la création d'un projet de communauté économique africaine à développer en six phases d'ici2025[11].
Ouverture àBamako (Mali) de la « Conférence nationale » présidée parAmadou Toumani Touré, qui, en quinze jours, adoptera un projet de Constitution, un Code électoral, une Charte des partis politiques, ainsi qu'un texte sur l'état de la Nation !
6 janvier : àTamanghasset, signature entre le gouvernement du Mali et les représentants de la rébellion touarègue des accords mettant un terme à la rébellion de 1990-1991.
En mai : le FIS décide d'aller en grève pour protester contre le vote d'une nouvelle loi électorale et faire une pression sur le gouvernement de l'époque. Cette grève va cependant entrainer de violentes altercations entre les grévistes, les non-grévistes et les forces de l'ordre dans les grandes villes, notamment l'Alger et l'Oran.
En début Juin: Les manifestants du FIS occupent encore une fois les principales places publiques de la capitale. L'armée intervient alors et tire sur les émeutiers. On relève une centaine de morts. Instauration de l'État de siège et arrestation de milliers de manifestants islamistes. Le gouvernement Hamrouche démissionne le lendemain.
29 novembre : attentat contre une caserne militaire àGuemmar. 3 soldats tués.
1er avril,Argentine : loi de convertibilité deCarlos Menem qui arrime la parité de la monnaie nationale à celle dudollar, sur une base de unaustral pour un dollar, supprimant tous les contrôles de change[19].
Plan du ministre de l'économieDomingo Cavallo contre l'inflation en Argentine : abaissement considérable des droits de douane, privatisations massives, réformes fiscales pour accroître les recettes et réduction des dépenses, convertibilité totale de l'austral en dollars à taux fixe (en 1992, le nouveau peso vaut un dollar), interdiction faite à la banque centrale de financer les déficits budgétaires par la création de monnaie, fin de l'indexation des salaires et des contrats financiers. Grâce au plan Cavallo, l'inflation chute de 800 % par an en 1990 à moins de 5 % en 1995—un taux néanmoins trop élevé pour un peso lié au dollar, d'où une détérioration de la balance des comptes courants, une augmentation du chômage, un ralentissement de la croissance très perceptible à partir de 1995. L'année suivante, Menem renvoie Cavallo.
Plus de 100 000 fonctionnaires perdent leur emploi en Argentine (1991-1992), allégeant la masse salariale de l'État de 10 % et 200 000 enseignants sont transférés à la charge des provinces.
10 mai (Brésil) : le second « Plan Collor », entraîne la démission du ministre de l'économie,Zélia Cardoso de Mello, et d'une grande partie de son équipe.Collor, face au milieu des entreprises et aux paulistes, nomme un banquier orthodoxe,Marcilio Marques, comme ministre de l'économie, qui parvient à négocier la dette extérieure mais ne vient pas à bout de la « stagflation ».
19 juin :Pablo Escobar, le chef ducartel de Medellín âgé de 41 ans, considéré commel'un des plus grands[Par qui ?] criminels duXXe siècle, se livre auxautorités colombiennes et reçoit l'assurance de ne jamais être extradé vers lesÉtats-Unis. Impliqué dans l'assassinat de trois candidats à la présidence, d'un ministre de la justice, d'un procureur de la Nation, et de plus de 200 policiers, il bénéficiera d'une sécurité maximale dans la prison tout confort qu'il a lui-même choisi.
23 février : coup d'État militaire enThaïlande. Une junte militaire renverse le gouvernement du généralChatichai Choonhavan, élu six mois auparavant et lui substitue un gouvernement civil provisoire. Début de la dictature du généralSuchinda Kraprayoon.
12 mai (Népal) : lePCN gagne les premières élections multipartites organisées depuis trente-deux ans.
20 mai-15 juin :nouvelles élections en Inde[22]. LeCongrès remporte les élections, sans avoir la majorité absolue. LeBJP devient le second parti de l'Inde avec 119 sièges.Sonia, veuve deRajiv Gandhi, ayant décliné l'offre de lui succéder à la tête du Congrès,Narasimha Rao est désigné comme président du Congrès, puis Premier ministre. Il choisit son gouvernement au sein du Congrès.
unBoeing 767 de la compagnieLauda Air s'écrase enThaïlande. Il s'agissait duvol 004. L'accident ne laisse aucun survivant parmi les 223 passagers et membres d'équipage.
23 juillet : fin de la guerre civile auCambodge. Accord de paix entre les diverses factions cambodgiennes. Le pays est placé temporairement sous tutelle desNations unies, qui est chargé de surveiller la démobilisation des forces armées, le retour des 370 000 réfugiés et la tenue d'élections libres.
Juillet-Août (Inde) : Le gouvernement deNarasimha Rao porte de 40 à 51 % la part de capitaux étrangers dans les entreprises indiennes. LeFMI promet alors un prêt de 6 milliards de dollars.
16 septembre (Philippines) : le bail de la base américaine deClark (aérienne) et de labase navale de Subic Bay expire. Les États-Unis négocient avec le gouvernement deCory Aquino pour en obtenir le renouvellement pour dix ans. Après d'âpres discussions sur le montant de l'indemnité annuelle, un traité est signé, mais il est rejeté par le sénat philippin, en dépit d'un assentiment populaire fondé sur les pertes d'emplois qu'occasionnerait la fermeture des bases. Comme au même moment l'éruption du volcan Pinatubo interdit l'utilisation de l'aéroport de Clark, les États-Unis acceptent de quitter la base, puis rendent un an plus tard Subic Bay, leur plus grande base navale à l'étranger.
17 septembre : les deuxCorée adhérentes aux Nations unies, et les deux pays signent des accords en matière d'armement nucléaire et de réconciliation.
12 novembre : massacre auTimor oriental, perpétré par les troupes indonésiennes en novembre lors d'une manifestation pour l'indépendance (peut-être 200 000 morts sur 700 000 habitants). Les combats se poursuivent entre l'armée indonésienne et les partisans du Fretilin. Les négociations menées sous l'égide des Nations unies n'aboutissent à aucune solution tangible.
Les États-Unis installent une antenne diplomatique àHanoï afin d'organiser la recherche des militaires américains portés disparus et d'amorcer le renouveau diplomatique.
Des relations plus cordiales reprennent entre leVietnam et laRépublique populaire de Chine sans que soit réglé un litige concernant les frontières maritimes entre les deux pays.
2 septembre : leHaut-Karabagh proclame son indépendance à la suite d'un référendum. À la fin de l'année les autorités azerbaïdjanaises répondent aux revendications nationalistes du Haut-Karabagh par l'abolition du statut d'autonomie. Les Arméniens répliquent en proclamant l'indépendance du Haut-Karabagh. Les combats s'intensifient (bombardements, blocus, vagues de réfugiés).
Résurgence de l'islamisme auTadjikistan. Des milliers de mosquées sont construites. Des combats entre procommunistes et démocrates islamistes déchirent le pays, conduisant finalement à la démission du présidentRahmon Nabiev (1991-1992), chef du parti communiste de la RSS tadjike au début desannées 1980.
25 janvier : l'Irak commence à déverser plusieurs millions de barils de pétrole dans le Golfe.
7 février : l'Irak déclenche l'incendie des puits de pétrole koweïtiens, gênant les offensives aériennes alliées.
15 février : jour butoir de la Résolution 678 duConseil de sécurité des Nations unies. L'URSS envoieIevgueni Primakov qui parvient à rouvrir le dialogue avecSaddam Hussein, qui accepte la résolution 660 mais demande en échange le retrait israélien des territoires et le départ des forces de la coalition du Golfe.
22 février :Primakov obtient un calendrier de retrait irakien duKoweït en trois semaines. Les États-Unis, qui veulent détruire le potentiel militaire irakien, demandent un retrait immédiat.
24 février : début de l'opérationSabre du désert : phase terrestre des opérations militaires alliées contre l'Irak (fin le28 février).
Dans les jours qui suivent la libération duKoweït, le régime organise une campagne de répression contre les collaborateurs supposés des Irakiens, essentiellement les populations palestiniennes. Plusieurs milliers de personnes sont victimes d'exécutions sommaires, puis le gouvernement lance une action plus régulière avec jugements. 300 000 Palestiniens sont expulsés et se réfugient en partie enJordanie.
Insurrection en Irak. La coalition ne marche pas surBagdad de peur de déstabiliser la région.Saddam Hussein se maintient au pouvoir en Irak et règne par la terreur. Sa garde républicaine restée intacte écrase les rébellionskurdes au nord etchiite au sud. Les insurgés chiites se replient sur l'Iran à la mi-mars.
6 mars : déclaration deDamas établissant une coopération et une coordination entre les États membres duConseil de coopération du Golfe, laSyrie et l'Égypte. Une « force arabe de paix » destinée à « assurer la sécurité et l'intégrité des États arabes du Golfe » est mise en place.
Début avril, les Kurdes fuient par milliers d'Irak vers la Turquie.
5 avril : l'ONU réagit à la répression contre lesKurdes et lesChiites révoltés parSaddam Hussein par la résolution 688 qui exprime sa préoccupation pour le sort des populations civiles irakiennes et considère que la répression menace la paix et la sécurité de la région.
13 avril : les Américains lancent l'opération Provide comfort destinée à apporter une aide humanitaire aux Kurdes. Une zone d'exclusion aérienne est créée et les régions kurdes acquièrent une autonomie de fait, renforcée par les négociations entre les mouvements kurdes et le régime irakien. Les réfugiés kurdes peuvent rentrer. Les deux partis kurdes (PDK et UDK) entrent en rivalité pour le contrôle de la région.
Juillet (Liban) : les Palestiniens du Liban-Sud sont désarmés et l'OLP pratiquement interdite. L'entrée de l'armée libanaise dans la zone sous le contrôle de la FINUL entraîne la réaction d'Israël.
30 octobre :conférence de paix israélo-arabe, àMadrid, sous le parrainage desÉtats-Unis et de l'URSS, et avec la participation de l'OLP, des israéliens, des Jordaniens et des Syriens, pour assurer la stabilité du Proche-Orient par le règlement pacifique du contentieux arabo-israélien. Les conversations qui se poursuivent à Washington n'aboutissent pas, car le Premier ministre israélienYitzhak Shamir, obsédé par la sécurité de son pays, se montre de plus en plus méfiant vis-à-vis des États-Unis. Le gouvernement américain, furieux de la poursuite d'installation de colons juifs dans les territoires occupés, en vient à refuser sa garantie à des emprunts israéliens.
Égypte : épreuve de force des islamistes contre le régime, essentiellement en Haute Égypte. Le régime prolonge l'état d'urgence et proclame une loi « contre la subversion armée » ([23]).
Des manifestes accusant le régime d'avoir fait de l'Arabie saoudite un protectorat américain sont diffusés. Les opposants se regroupent dans un « comité de défense des droits légitimes » et exigent, au nom de laloi islamique, une véritable représentation politique et une participation au pouvoir. Le régime répond par une répression policière et contraint les opposants à s'exiler. Leroi Fahd tente une politique d'ouverture politique : le[24] il forme un conseil consultatif de 60 membres nommés, choisit dans les mêmes milieux sociaux que ceux des islamistes. Une loi fondamentale du royaume fixe pour la première fois le rôle de la monarchie et de la famille royale.
L'Arabie saoudite finance la moitié de l'effort de guerre, soit environ 50 milliards de dollars. Le royaume décide d'augmenter sa production en profitant de l'absence de l'Irak sur le marché et passe de 5,4 millions de barils par jour en 1990 à 8 millions en 1991. Ces mesures n'empêchent pas l'Arabie saoudite de connaître une crise financière, accentuée par des achats massifs et inconsidérés d'armements.
1er mai : publication de la troisièmeencyclique sociale deJean-Paul II,Centesimus annus, qui conclut à la défaite du communisme, tout en refusant d'y voir la victoire du capitalisme.
Août : exode massif d'Albanais, 20 000 personnes au minimum, vers l'Italie du Sud. Le gouvernement répond par des mesures d'urgence suivies par des rapatriements forcés.
6 octobre (Portugal) : lesconservateurs perdent 13 sièges aux législatives mais conservent la majorité absolue (50,6 % des voix et 135 députés sur 250).
Politique libérale enSuède : privatisation de 35 entreprises d'État, réduction importante des dépenses gouvernementales (y compris dans le domaine des prestations sociales), ouverture du pays à l'implantation d'industries étrangères.
8 janvier : par un acte unilatéral et illégal, la banque nationale serbe - investie par un vote secret et unilatéral de l'Assemblée de la république deSerbie en date du - opère un détournement sans précédent dans le système monétaireyougoslave. Pas moins de 18,2 milliards de dinars (1,8 milliard de dollars) en argent scriptural sont placés illégalement à la disposition de la banque centrale de Serbie sans que ces moyens-là aient la moindre couverture légale. Le premier ministre fédéral,Ante Marković, qualifiera cet acte de « pillage du siècle », considérant qu'il signe l'arrêt de mort de lafédération yougoslave.
13 janvier : répression des manifestations indépendantistes dans les pays baltes : 14 morts àVilnius enLituanie.
21 janvier : répression des manifestations indépendantistes dans les pays baltes : 4 morts àRīga enLettonie.
25 février : lors d'une réunion de ses États-membres àBudapest (Hongrie), lePacte de Varsovie, la décision de dissoudre le pacte en tant qu'organisation militaire, le est prise.
17 mars(Union soviétique) : référendum sur la question « pensez-vous qu'il est essentiel de préserver l'URSS sous forme d'une fédération renouvelée de républiques souveraines et égales où les droits et les libertés de chacun, quelle que soit la nationalité, seront pleinement garantis ? ». 76,4 % des électeurs répondent oui dans les neuf républiques où a lieu la consultation ; six républiques (Estonie,Lettonie,Lituanie,Moldavie,Arménie,Géorgie), refusent d'y participer. Le même jour, les Russes décident que leur président sera désormais élu au suffrage universel. ÀNovo-Oragedo, près deMoscou, les neuf républiques concernées rédigent avec laRussie un traité qui leur transfère une grande partie des pouvoirs réservés jusqu'alors au centre, tout en conservant un président, élu directement par le peuple, à la tête d'uneUnion des Républiques Souveraines Soviétiques. Le traité doit être signé le20 août.
31 mars : victoire du parti communiste albanais aux premières élections libres car les ruraux sont attachés austatu quo, tandis que les citadins préfèrent l'opposition. L'exode vers l'Italie reprend. Une grève générale contraintRamiz Alia à constituer un gouvernement d'union nationale. Le parti communiste change de nom pour devenir leparti socialiste albanais.
Mai : une crise constitutionnelle éclate lorsque laSerbie et ses alliés bloquent l'installation d'un Croate à la tête de la présidence collective de laYougoslavie.
12 mai : référendum dans la province serbe deKrajina (Croatie) pour le maintien dans la Yougoslavie.
19 mai : référendum pour l'indépendance de laCroatie.
LaSlovénie et laCroatie, partisanes d'une confédération avec des pouvoirs limités à la politique étrangère, à la défense et à la monnaie, s'opposent à laSerbie et auMonténégro, qui veulent une fédération plus centralisée, alors que laMacédoine et laBosnie-Herzégovine cherchent un compromis. Le gouvernement fédéral ordonne à l'armée, dominée par les Serbes, d'éliminer les sécessionnistes.
27 juin : intervention militaire fédérale yougoslave (serbe en fait) enSlovénie.
Laguerre en Croatie oppose les troupes fédérales et les milices serbes aux forces croates pendant sept mois. En Bosnie-Herzégovine comme en Croatie, les Serbes forment des Régions autonomes serbes (RAS). Le refus de ces RAS par le gouvernement bosnien conduit au conflit armé entre les Serbes et les non-Serbes.
18 août : tentative ratée deputsch communiste enURSS voulant réimposer un contrôle communiste centralisé.Gorbatchev est placé en résidence surveillée enCrimée. Des troupes sont déployées dans les rues de Moscou. Mais le putsch est mal préparé. En quatre jours, les réformateurs menés par le président russeBoris Eltsine maîtrisent le coup d'État et commencent à démanteler l'appareil du parti.
20 août : rétablissement de l'indépendance de l'Estonie. Manifestations devant le Parlement.
21 août : affrontements autour du Parlement, 3 morts. Eltsine prend le commandement des forces armées. Gorbatchev rentre à Moscou dans la nuit.
Août : attaque massive de l'armée serbe en Slavonie occidentale (Croatie).
5 septembre : avec l'Union soviétique au bord de l'explosion, le Congrès des députés du peuple accepte d'instaurer un gouvernement de transition au sein duquel un Conseil d'État, dirigé parGorbatchev et comprenant les présidents des Républiques participantes, exercerait des pouvoirs d'exception. Leparti communiste est dissous et ses biens confisqués.
6 septembre : le gouvernement soviétique reconnaît officiellement l'indépendance de laLituanie, de l'Estonie et de laLettonie. lespays baltes deviennent membres de l'Organisation des Nations unies à la fin septembre.
10 septembre : le gouvernement soviétique reconnaît officiellement l'indépendance de l'Arménie.
Octobre : traité d'union économique entre neuf républiques de l'URSS : la propriété privée et la libre entreprise sont les bases de la reprise économique.
27 octobre : élections législatives libres enPologne. Une majorité parlementaire ne se dégage pas, et une trentaine de partis sont représentés à la Diète.
21 décembre(Conférence d'Alma-Ata,Kazakhstan) : fin de l'URSS. Sept autres républiques de l'URSS rejoignent la CEI : l'organisation se dote d'un conseil des chefs d'état et d'un conseil des chefs de gouvernement, la Russie récupère les armes nucléaires de l'Ukraine, de laBiélorussie, duKazakhstan.
Au début de l'année, enTchécoslovaquie, 98 % duPIB provient encore du secteur étatique. Trois méthodes sont prévues pour privatiser : la restitution à leurs anciens propriétaires des actifs nationalisés par le régime communiste ; la transformation des entreprises d'État en sociétés de droit privé vendues à des particuliers ; la distribution de coupons (vouchers) gratuits à la population.
L'Union soviétique sombre dans la dépression économique. Chaque république se replie sur elle-même et procède à des échanges avec ses voisines sous forme de troc ; l'espace économique se fragmente ; nombre de productions baissent d'environ 10 %. L'inflation commence à atteindre des niveaux vertigineux. Le pouvoir, paralysé, n'ose pas prendre les mesures économiques qui s'imposent.
Le Soviet Suprême légalise la « dénationalisation » des entreprises d'État en URSS.