5 mars : Alessandro Caravillani, un étudiant de dix-sept ans, est tué à Rome lors d'une fusillade entre la police et des terroristes néo-fascistes desNoyaux armés révolutionnaires[4].
14 avril : ouverture du procès des assassins deMoro. 32 peines d’emprisonnement seront prononcées ()[2].
3 septembre :assassinat par la Mafia du généralDalla Chiesa et de sa femme àPalerme. À la suite de cet assassinat, le parlement adopte la première loi nationale anti-Mafia. Cette loi criminalise l'appartenance de toute personne à une organisation liée à la Mafia[5].
Septembre-octobre : arrestation de membres desBrigades rouges àNaples (Vittorio Bolognesi en septembre et Natalia Ligas le14 octobre) et àMilan (Suzanna Ronconi,1er novembre). 3 600 terroristes ou supposés tels sont en prison à la fin de l’année. Parmi eux 355 repentis et 378 « dissociés » (ceux qui renoncent à la lutte sans collaborer avec la police)[11].
11 décembre : le démocrate-chrétienAmintore Fanfani, président du Sénat, forme ungouvernement de coalition sans la participation des républicains[9]. Le programme de Fanfani est de réduire l’inflation à 13 % et le déficit budgétaire.
Récession en Italie : -0,5 % de croissance. Le patronat demande la suppression de l’échelle mobile des salaires (Scala mobile) pour lutter contre l’inflation. Lalire est dévaluée (2,75 %). Le déficit budgétaire atteint 70 000 milliards de lires (15,5 % duPNB). Celui de la balance des paiements 6 000 milliards, celui de la balance commerciale le double. 16,2 % d’inflation. La part des dépenses publiques atteint 53,7 % du PNB. Mesures budgétaires alourdissant la fiscalité (Cotisations sociales, TVA, taxe sur les produits pétroliers) de 12 400 milliards de lires.