15 janvier : l'Assemblée nationale vote la loi 47, ordonnant le retour au travail des chauffeurs d'autobus en grève à Montréal. Ceux-ci décident de la défier. Quelques jours plus tard, ils retournent au travail mais promettent d'abattre legouvernement péquiste[3].
9 février :René Lévesque remporte le référendum interne duPQ, renversant ainsi certaines résolutions controversées du dernier congrès[5].
13 février : le magasinEaton poursuitClaude Charron pour vol à l'étalage. Celui-ci démissionne de ses fonctions de ministre et de leader parlementaire, mais conserve pour le moment son poste de député de Saint-Jacques[6].
23 mars : le président du Conseil du Trésor,Yves Bérubé, annonce des dépenses de 23,7 milliards de dollars et des coupures de 670 millions de dollars pour l'année 1982-1983[9].
5 au7 avril : sommet économique de Québec.René Lévesque annonce un trou de 700 millions de dollars dans les finances gouvernementales et dit songer à un gel des salaires chez les employés du secteur public.Louis Laberge lance l'idée de relancer l'économie par un programme de construction domiciliaire[11].
14 mai : devant le refus des syndicats de négocier de nouvelles conventions collectives, le gouvernement dit envisager une diminution de salaire de 20 % pour tous les employés du secteur public durant les trois premiers mois de 1983[19].
16 juin : grève générale des médecins omnipraticiens, qui refusent le gel de leurs salaires[24].
21 juin : une loi spéciale accorde une hausse de 14 % aux omnipraticiens. Déçu de la politique anti-syndicale de son gouvernement, le députéGuy Bisaillon quitte lePQ et siègera désormais comme indépendant[12].
20 juillet :Montréal a perdu définitivement son statut de métropole du Canada au profit deToronto. En 1981, la capitale ontarienne avait près de 3 millions d'habitants contre 2 828 000 pour Montréal. En 1976, la population était de 2 803 000 à Toronto et de 2 802 000 à Montréal. Les statistiques démontrent que l'écart de la population s'agrandit de plus en plus[26].
8 septembre : laCour supérieure statue que laclause Québec de laloi 101 est anticonstitutionnelle. Le gouvernement annonce que désormais ce sera laclause Canada qui prévaudra[30].
16 septembre : le Front commun demande une augmentation de salaire de 11,9 % pour 1983. Ces demandes sont qualifiées d'irréalistes par le premier ministre[31].
21 septembre : les offres salariales du gouvernement sont une hausse de 8 % répartie sur 3 ans et comportant un gel en 1983. L'écart avec les demandes syndicales est de 4 milliards de dollars[32].
à Ottawa, le gouvernement Trudeau dépose le projet de loi S-31, qui vise à interdire aux provinces le droit de détenir plus de 10 % d'une compagnie de transports interprovinciale ou internationale. Le projet de loi, dirigé contre la prise de contrôle duCanadien Pacifique par laCaisse de dépôt et placement du Québec, est vivement dénoncé par Québec[36],[37].
laFTQ annonce son projet de créer unFonds de solidarité dont le but est d'investir dans les moyennes et les petites entreprises afin de maintenir et de créer des emplois[39].
débrayage de 24 heures dans les écoles et les hôpitaux[40].
19 novembre : Québec menace le Front commun d'un décret s'il ne reprend pas les négociations[41].
11 décembre : l'Assemblée nationale met fin aux négociations avec le Front commun en adoptant la loi 105 qui leur impose 109 conventions collectives pour les 3 prochaines années. Les syndicats promettent de répliquer dès le début de l'année suivante[43].
↑Mariane Favreau.Charbonneau reprend la direction de la CEQ.La Presse. 29 juin 1982. p. A-2
↑Jean Poulain, « Elle perd définitivement son statut de métropole: Montréal connaît le plus faible taux de croissance de population au pays »,La Presse,,p. C-1