19 juillet, Liban : enlèvement de David Dodge, président de l’Université américaine de Beyrouth par des extrémistes chiites pro-iraniens. Il est détenu dans une prison près de Téhéran jusqu’à sa libération un an plus tard[3].
14 septembre : l’assassinat du nouveau président libanaisBashir Gemayel permet l’entrée des troupes israéliennes à Beyrouth-Ouest[4].
16 septembre : constitution du Front de la résistance libanaise, animé par les communistes libanais, qui multiplie les attentats contre la présence israélienne[5].
16 au17 septembre : massacre (500 à 3 000 morts)palestiniens etlibanais àSabra et Chatila, Beyrouth, par des milices chrétiennes sans qu’interviennent les troupes israéliennes[6]. Les manifestations des Palestiniens desTerritoires occupés sont durement réprimées par l’armée israélienne. L’opposition à la guerre monte enIsraël même, tandis que les protestations internationales se multiplient.
21 septembre :Amine Gemayel, frère de Bachir, est élu président de la République duLiban[7]. Il favorise la reconstruction d’une armée nationale et s’appuie sur la Force multinationale. Mais les milices soutenues par Damas reprennent le combat et l’accord de paix avec Israël n’est pas ratifié par le Parlement. L’occupation israélienne s’enlise jusqu’à son départ en1984 face aux actions deschiites (miliceAmal deNabih Berri etHezbollah) et du Front de la résistance nationale libanaise.
↑a etbJoseph Hokayem,L'armée libanaise pendant la guerre : un instrument du pouvoir du président de la République (1975-1985), Lulu.com,(ISBN978-1-291-03660-2,présentation en ligne).
↑(en) « Œuvre de Jocelyne Saab », surجمعية أصدقاء جوسلين صعب -Association des amis de Jocelyne Saab - Jocelyne Saab's Friends Association,(consulté le)