18 avril : Le Nouveau-Brunswick adopte sa premièreLoi sur les langues officielles, qui reconnait et le français et l'anglais comme langues officielles, et établit le droit des Néo-Brunswickois de recevoir des services gouvernementaux dans l'une ou l'autre langue[1].
14 mai : le gouvernement dePierre-Elliott Trudeau adopte le « bill omnibus » touchant à l’avortement, l’attentat à la pudeur (homosexualité), les loteries, la conduite avec facultés affaiblies et les armes à feu.
12 octobre : le maire deMontréal,Jean Drapeau, fait adopter un règlement anti-manifestation. Le projet de loi, rebaptisé « loi pour promouvoir l’enseignement de la langue française auQuébec » après des débats houleux à l’assemblée, est finalement adopté après de nombreuses modifications.
23 octobre : dépôt du projet de loi (« bill 63 »), qui donne le choix aux parents de la langue dans laquelle l’enseignement sera donné à leurs enfants. Tollé dans la population québécoise.
26 octobre : le Front commun duQuébec français exige que l’Assemblée nationale proclame l’unilinguisme français à tous les niveaux. LeQuébec connaît de nombreuses manifestations contre le principe qui sous-tend le projet de loi, à savoir l’égalité implicite de l’anglais et du français au Québec).
28 octobre : l’opposition libérale demande au gouvernement duQuébec deJean-Jacques Bertrand de surseoir immédiatement à l’adoption du principe du « bill 63 ».
31 octobre : le Front commun duQuébec français organise une manifestation devant leparlement de Québec. Pour la première fois depuis la fondation du regroupement, la violence éclate et la police intervient.