19 janvier : leCTCC annonce qu'il renonce à la grève générale qui devait avoir lieu en soutien aux grévistes deLouiseville. Il craint que la population ne croie qu'il veuille entrer en lutte ouverte contre legouvernement Duplessis[4].
21 janvier : dépôt d'un projet de loi créant une commission d'enquête sur les problèmes constitutionnels[5].
10 février : fin de lagrève de Louiseville. Les grévistes rentrent au travail avec une augmentation de 12 cents l'heure. LeCTCC considère cette affaire comme une "grève perdue"[6].
4 au6 mai : procès des 21 grévistes de Louiseville accusés d'avoir organisé unemanifestation illégale le dernier. Ils sont finalement reconnus coupables[11].
15 mai :Radio-Canada annonce la création pour1954 d'un deuxième canal de télévision àMontréal, qui télédiffusera seulement en français[12].
18 octobre : les mineurs deNormétal se joignent à la grève de ceux de Noranda Ils réclament la retenue syndicale, une augmentation de salaires et une réduction des heures de travail[23].
23 octobre : Québec étudie la construction d'une première autoroute à péages qui coûterait 40 millions de dollars et relieraitMontréal àSaint-Jérôme[24].
début de la deuxième session de la24e législature. Le gouvernement dépose deux projets de lois ressuscitant l'ancienne législation anti-ouvrière. La première refuse la certification aux syndicats qui acceptent des communistes dans leur rang; la deuxième l'enlève à ceux qui favorisent le recours à la grève[9].
↑Dollard Dansereau.Causes célèbres du Québec. Leméac. 1974
↑Pierre Laporte, « Il n'existe pas d'anarchie catholique, dit M. Duplessis - Les syndicats accusés de suivre les tactiques des chefs communistes »,Le Devoir,,p. 3
↑L'affaire de Louiseville. La C. T. C. C. renonce à la grève générale.Le Devoir. 19 janvier 1953. p. 1