| 193e régiment d'artillerie lourde puissante automotrice | |
Mortier de 280 TR sur arrière-train chenillé, utilisé par le193e RALT | |
| Création | |
|---|---|
| Dissolution | |
| Pays | France |
| Branche | Armée de terre |
| Type | Régiment d'artillerie lourde puissante automotrice |
| Inscriptions sur l’emblème | Aucune inscription |
| Équipement | Mortiers de 280 mm sur affût chenillé Saint-Chamond (en) |
| Guerres | Seconde Guerre mondiale |
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Le193e régiment d'artillerie lourde puissante automotrice (193e RALPA) est un régiment de l'armée de terre française qui a participé au début de laSeconde Guerre mondiale. Créé en 1939, il participe avec sescanons automoteursmortiers de 280 mm sur affût chenillé Saint-Chamond (en) à labataille de France mais se replie sans pouvoir combattre en.
Le193e RALPA est créé à lamobilisation par le centre mobilisateur d'artillerieno 314 deValence[1]. Regroupé à partir du àChabeuil, il part parvoie ferrée pour le front le. Son matériel, produit à la fin de laPremière Guerre mondiale, se révèle vétuste[2].
Pendant ladrôle de guerre, le régiment, rattaché à laréserve générale d'artillerie, est sur les arrières de la3e armée française. Il stationne dans la région deCommercy etThiaucourt (enLorraine), puis à partir de la fin octobre àBourmont,Saint-Thiébault etGoncourt (Haute-Marne). En mars 1939, il rejointSaint-Blin,Orquevaux etManois (Haute-Marne). Après lapercée allemande dans les Ardennes, le régiment reste sur place à cause de sa faible mobilité stratégique[2].
Le, les troupes françaises restées dans l'Est derrière laligne Maginot sont tournées par les Allemands. Le régiment reçoit l'ordre de partir à la gare deMontlandon pour embarquer vers le sud. Le au matin, le régiment essaie de rejoindre la gare deLangres, plus proche, mais apprend qu'il n'y a pas les wagons nécessaires au transport des pièces de 280. Les différentes pièces sont sabordées ou abandonnées dans la région deClefmont. Le régiment se replie ensuite avec ses automobiles parVesoul etPontarlier, jusqu'à Valence, qu'il atteint le. Envoyé surNîmes, le régiment y est dissout entre le et le[2].
Le régiment compte trois groupes de deux batteries[2] :
Le régiment est équipé de 24 arrière-trains portant un mortier de 280 (quatre par batterie), tractés par 30 avant-trains moteurs (un de rechange par batterie). L'organisation du régiment prévoit 106 camions, 48 camionnettes, 37 automobiles légères et 19 remorques en soutien[2].
Il ne porte aucune inscription[3]
L'insigne du régiment porte un hippocampe (symbole de la cavalerie hippomobile, étrange pour des pièces autotractées) dans une roue dentée (symbole de la motorisation) sur deux canons croisés (emblème de l'artillerie)[2].