19 mai : à Montréal, auMonument national,Henri Bourassa fait un discours dans lequel il réclame le droit pour tous les francophones du Canada de pouvoir faire enseigner leurs enfants dans leur langue maternelle[14].
15 juillet : Charles C. Ballantyne, directeur de laSherwin-Williams, et C. D. Dawson, président de laCanadian Cotton Company, annoncent qu'ils n'embaucheront plus ceux qui devraient être au front et qu'ils mettront à la porte les employés qui ne s'enrégimenteront pas[20].
2 août : legouvernement Gouin annonce qu'il créera sept nouvelles paroisses enAbitibi. Il y a maintenant 1 200 personnes sur le territoire dont 600 àAmos[23].
6 octobre - Le major Adolphe Roy est le deuxième Canadien à mourir au front[25].
14 octobre : enOntario, deux institutricesfrancophones, Diane et Béatrice Desloges, se voient retirer leurs certificats d'enseignement pour avoir enseigné le français à l'école malgré leRèglement 17[26].
16 décembre :Henri Bourassa lance son livreQue devons-nous à l'Angleterre?, qui énonce que le Canada n'a pas à défendre les intérêts de laGrande-Bretagne si les siens ne sont pas en jeu[30].