4 janvier : laDominion Cotton Mills, laMerchant Cotton Company, laMontmorency Cotton Mills et lacolonial Bleaching and Printing fusionnent pour former laDominion Textile. Les présidents de ces compagnies veulent ainsi remettre sur ses rails l'industrie textile malmenée depuis quelques années par la concurrence[1].
12 janvier :La Presse annonce que legouvernement Parent est en pleine crise. Plusieurs ministres contestent en effet le leadership de leur chef, lui reprochant de se conduire en autocrate[2].
8 février : les trois ministres démissionnaires convoquent un caucus des députéslibéraux auChâteau Frontenac et font circuler unround robin (pétition en rond)[5] demandant la démission du premier ministreParent. Sur 60 députés, 44 se prononcent pour la démission et saluentLomer Gouin comme leur nouveau chef[4].
17 avril : lors d'un discours auMonument national de Montréal,Henri Bourassa se prononce pour le respect des droits des francophones dans l'Ouest et s'oppose à la loi d'Autonomie de Laurier qui, selon lui, ne les protège pas suffisamment[10].
28 juin : à laChambre des communes,Henri Bourassa présente un amendement garantissant aux francophones des deux futures provinces le droit d'envoyer leurs enfants à l'école française. L'amendement est refusé[14].
21 au23 novembre : un congrès de colonisation, convoqué parJean Prévost a lieu àSaint-Jérôme. Les questions d'éducation occupent une bonne part des sujets de discussion. Legouvernement Gouin se dit prêt à entreprendre une certaine réforme à condition qu'elle ait l'aval du clergé[19].
4 décembre :Sarah Bernhardt effectue une prestation à l'Auditorium de Québec dans laquelle elle critique l'Église lors d'une scène, ce qui provoque la colère des hauts membres du clergé. Malgré tout, elle a réussi à faire salle comble[20].