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27e régiment de dragons

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Pour les articles homonymes, voir27e régiment.

27e régiment de dragons
Image illustrative de l’article 27e régiment de dragons
Défilé du27e et du32e régiment de dragons le.

Création1803
Dissolution1962
PaysDrapeau de la FranceFrance
Branchearmée de terre
TypeRégiment dedragons
RôleCavalerie
Ancienne dénominationRoyal-Normandie cavalerie
DeviseL'ennemi admire son courage
Inscriptions sur l’emblèmeAusterlitz 1805
Friedland 1807
Albuhera 1811
Artois 1914
La Marne 1918
AFN 1952-1962
GuerresPremière Guerre mondiale
Guerre d'Algérie
DécorationsCroix de guerre 1914-1918
une palme
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Le27e régiment dedragons (ou27e RD), est uneunité de cavalerie de l'armée française,créé sous le Premier Empire à partir du18e régiment de cavalerie, dont l'origine remonte auRégiment Royal-Normandie cavalerie, unrégiment de cavalerie français d'Ancien Régime, créé en 1674. Elle est actuellement dissoute.

Création et différentes dénominations

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Article détaillé :Différentes dénominations de 1674 à 1761.

Chefs de corps

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  • Algérie :
    • 1956 : colonel de Montille
    • 1958 : colonel Parouti
    • 1960 : lieutenant-colonelHubert Puga
    • 1961 : colonel Cortet

Étendard

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L'étendard du27e dragons (le plus à gauche) lors de la décoration d'Émilienne Moreau le.

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[2],[3].

L'étendard, frangé d'or, est à bandes parallèles bleu, blanc, rouge, aux quatre angles, le numéro 27 en chiffres d'or au milieu d'une couronne de lauriers avec en lettres d'or au revers; "République Française27e régiment de Dragons"; de face "honneur et patrie" puis les principales batailles auxquelles le régiment a pris part..
La cravate est tricolore, brodée puis frangée d'or; depuis le, la
Croix de guerre 1914-1918 avec une palme (unecitation à l'ordre de l'armée) est accrochée au bracelet de la cravate.

Historique des garnisons, combats et batailles

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Guerres de la Révolution et de l’Empire (1791-1814) – Deuxième période

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Le régiment Royal-Normandie devient19e de cavalerie le 1/1/1791 puis18e le. De la fin de 1792 à 1799 il prend part à la défense des frontières et à toutes les grandes campagnes avec l'armée du Centre, de la Moselle, du Rhin et de Rhin et Moselle puis d'Helvétie et de d'Italie.

Il se distingue particulièrement dans l'expédition de Trèves en;en, il poursuit l'ennemi sur plus de une lieue et demie ; en il est au combat de Kaiserslautern ; le il charge et repousse l'ennemi au passage du Lech ; le1er septembre 1796, devant Munich ; le cavalier Chanut, en reconnaissance, aperçoit une embuscade dans laquelle ses camarades vont tomber ; nouveau chevalier d'Assas, il n'hésite pas à les avertir, décelant ainsi sa présence à l'ennemi et tombe aussitôt frappé d'une balle. Le, le maréchal des logis Jeanson se défend avec intrépidité contre six hussards autrichiens, en tue deux, mais criblé de blessures (quatorze) et laissé pour mort sur le terrain, il est fait prisonnier. Quelques jours plus tard, le général ennemi, admirant son courage le fait rendre à son corps qui - à la suite de cet exploit - adopte pour devise : L'ENNEMI ADMIRE SON COURAGE

Le18e de cavalerie,affecté alors à l'armée d'Helvétie, met l'ennemi en déroute à Biberach le .Affecté à l'armée d'Italie de Bonaparte, il franchit le saint Bernard fin et prend le, devant Vérone, une part brillante aux combats, chargeant 7 fois et subissant alors des pertes sensibles. Le chef de brigade Terreyre est blessé ; le cavalier Carré, après avoir chargé avec intrépidité contre deux bataillons autrichiens, se place avec quelques camarades à l'entrée d'un défilé, arrête un instant l'ennemi et tombe bientôt mortellement blessé.

Devenu27e dragons le1er vendémiaire an XII (), il appartient à la grande armée en 1805, participe à l'investissement d'Ulm et à la glorieuse bataille d'Austerlitz du où se signalent particulièrement « le maréchal des logis Tournay, de la compagnie d'élite, qui détaché en tirailleur, fait mettre bas les armes à 20 russes, et le maréchal des logis Mataillet qui ramène 65 prisonniers dont un capitaine » (rapport du général boursier au maréchal Davout).
Ces campagnes de 1805 et 1896 valent au
27e dragons de figurer, pour ses 4 escadrons, sur l'état des corps qui recevront en 1811 les couronnes d'or votées à la grande armée par la ville de Paris.En 1808, il passe, avec la4e division, à l'armée d'Espagne où il séjourne pendant 5 ans souvent dans les conditions difficiles que l'on sait. Il se distingue particulièrement à la bataille d'Albuhera le et à las Vertientés le dont la charge de cavalerie est citée comme un des faits d'armes les plus brillants et vaut au colonel Lallemand sa promotion au grade de général.Le, à Valencia della Torrés, le colonel Prévost, avec 5 pelotons du27e dragons, charge et enfonce six escadrons de cavalerie anglaise, mettant hors de combat une soixantaine d'hommes et 160 prisonniers. Il renouvelle le même type d'exploit le1er juillet 1812 à Santa Maria. Ces exploits ne peuvent cependant empêcher la défaite et le départ de l'armée impériale d'Espagne fin 1813. Reconstitué à Dax début 1814, il participe à la campagne de France où il se signale par une charge brillante à Bar sur aube le mais hélas sans résultat pour l'issue de la bataille. Après la chute de l'Empire et l'abdication de napoléon ; Louis XVIII monte sur le trône. L'ordonnance royale du ne garde que 15 régiments de dragons ; le27e est alors licencié. Ses 4 premiers escadrons sont intégrés au11e à saintes,le5e escadron au4e Dragons alors réorganisé à Épinal.

De 1871 à 1914

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Exercice de franchissement de laSeine àPoissy par le27e dragons, 1907.
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Reformé auCamp de Châlons. Il prend garnison au quartier Dupleix à Paris de1889 à1893 puis à de Croy à Versailles jusqu'en aout1914.

Première Guerre mondiale

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Article connexe :Cavalerie française pendant la Première Guerre mondiale.
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Entrée du quartier de Croy (Versailles).

En 1914, le régiment est caserné àVersailles, rue Royale, au quartier de Croy.

Le lieutenant (cavalerie)André d'Humières est interné en Hollande en 1915 avec le lieutenant-aviateur Armand Coutisson[4] à la suite d'un atterrissage forcé en Hollande. Ils connurent plusieurs camps. À l'île d'Urk (Flevoland), ils tentèrent avec le lieutenant interprète Chauvin et des officiers belges et anglais de s'évader par deux tunnels. Le leur partait de la chambre des Français mais à la suite d'une dénonciation venue de l'extérieur, ceux-ci furent découverts. Ils réussirent néanmoins à s'évader tous les deux et rejoignirent leur unité. Mais c'est de l'hôpital militaire d'Utrecht que d'Humières s'échappa.

Le l'état-major de la Cavalerie crée au sein du régiment le13e escadron de dépôt chargé de la gestion administrative des personnels desGroupes d'autos-mitrailleuses et autos-canons, et de leur instruction par le Centre d'instruction des autos-mitrailleuses (CIAM) initialement implanté à Boulogne (Seine), alors transféré à Versailles[5]. Le Ciam est placé sous le commandement du capitaineArnaud de Castelbajac.

Entre-deux-guerres

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Le régiment est dissout en 1919. L'association des anciens diteLa marjolaine est alors créée; elle existe toujours de nos jours et maintient le devoir de mémoire dû à ses chers anciens.

De 1956 à 1962 en Algérie

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Le régiment est recréé le[6] aucamp de Mourmelon pour aller opérer dans lesTerritoires du Sud (Sahara algérien), avec trois escadrons de chars légersM24 Chaffee[7]. Débarqué le 22 juin[8], il rejoint en juillet 1957 la20e DI dans la Zone Sud-Algérois (ZSA) et s'installe àBir Ghbalou. En février 1958, il échange un de ses escadrons de chars contre un escadron d'automitrailleusesM8 Greyhound[9]. Le régiment forme également uncommando de chasse (K12) en janvier 1960[10].

Avec à sa tête le lieutenant-colonelHubert Puga, il participe auPutsch des généraux en : seuls les officiers sont au courant de l'action quand deux escadrons du régiment prennent position àAlger[11],[12]. Le colonel et tous les capitaines commandant sont relevés et le régiment perd grandement en efficacité, la confiance ayant été rompue entre les officiers et les appelés[13].

En juillet 1961, il est renforcé par un escadron porté venu du5e spahis[14],[15]. À partir de septembre 1961, le régiment perd sa mission territoriale et devient régiment de réserve opérationnelle du secteur d'Aumale. À ce titre, il doit effectuer des missions de maintien de l'ordre face auxpieds-noirs d'Alger[13],[16],[17].

En mars 1962 il est renforcé par un escadron porté venu du6e hussards[18] (un de ces deux escadrons est dissous le 31 mai[19]). Le27e RD rembarque vers la métropole le1er décembre 1962[20]. Il est dissous le aucamp de Sissonne.

Son étendard est confié de1981 à1999 au centre de sélectionno 1 deVincennes, formant corps.

Traditions et uniformes

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Insigne

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Devise

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L'ennemi admire son courage

Personnages célèbres ayant servi au27e régiment de dragons

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Notes et références

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  1. « Notice LH du colonel (R) Pierre Millard, promo officier LH le 20 octobre 1922. »,base Léonore,ministère français de la Culture
  2. Décisionno 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées,no 27, 9 novembre 2007
  3. Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie
  4. « Notice LH du commandeur LH Coutisson (LCL en 1937), mort déporté en 1945 »,base Léonore,ministère français de la Culture.
  5. Alain Gougaud,L’aube de la gloire. Les autos mitrailleuses et les chars français pendant la Grande Guerre : histoire technique et militaire, arme blindée, cavalerie, chars, Musée des blindés, OCEBUR,, 248 p.(ISBN 978-2-904255-02-1,EAN 9782402439503),p. 72.
  6. Noulens 2011 Annexes,p. 846.
  7. Noulens 2011,p. 62.
  8. Noulens 2011 Annexes,p. 690.
  9. Noulens 2011,p. 95.
  10. Noulens 2011,p. 147-148.
  11. Noulens 2011,p. 234-235.
  12. Noulens 2011,p. 246.
  13. a etbNoulens 2011,p. 247-248.
  14. Noulens 2011,p. 148.
  15. Noulens 2011,p. 162.
  16. Noulens 2011,p. 504.
  17. Noulens 2011,p. 506.
  18. Noulens 2011,p. 178.
  19. Noulens 2011,p. 179.
  20. Noulens 2011 Annexes,p. 698.

Bibliographie

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Voir aussi

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Liens externes

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Articles connexes

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v ·m
Historique etréorganisations
Automitrailleuses
Carabiniers
Chars de combat
Chasseurs à cheval
Chasseurs d’Afrique
Chevau-légers lanciers (puislanciers)
Cuirassiers
Cavalerie lourde
Dragons
Hussards
Légion étrangère
Spahis
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