Dissous le. Après avoir été au musée du souvenir des écoles deSaint CyrCoëtquidan, son drapeau est reversé au musée des parachutistes de PAU à côté de l'ETAP (école des troupes aéroportées), il est dorénavant considéré comme pièce de musée et ne devra plus en sortir, même pour des manifestations exceptionnelles.
En 1635, le nom « d’Auvergne » est donné au régiment. C’était l’époque de laguerre de Trente Ans. "Auvergne" part pour l’Italie où il reste24 ans sans revoir la France.
De 1639 à 1776, "Auvergne" combat successivement enAllemagne, en Italie et enEspagne.
En 1854, le régiment reçoit l’ordre de s’embarquer pour laCrimée. Il participe ausiège de Sébastopol (1854-1855). Il y obtient une citation à l’ordre du jour de "l’Armée de Crimée".
Le : une mutinerie éclate àVillers-sur-Fère, refus de la troupe de retourner auChemin des Dames, trente gendarmes sont dépêchés dans la commune, le lendemain, 130 arrestations sont opérées au sein du régiment. Douze soldats sont déférés devant le conseil de guerre de la division. Quatorze sont affectés dans les sections spéciales d’infanterie au terme de soixante jours de prison. Trente-sept autres soldats sont punis de soixante jours de détention et soixante-sept à trente jours de prison. Le conseil de guerre prononce cinq condamnations à mort[6]. Sur cinq, un homme est gracié par le président de la République, trois hommes sont fusillés, dont Jean-Louis Lasplacettes, Casimir Canel et Alphonse Didier. Le caporalVincent Moulia, parvient à s’évader la veille de l’exécution, favorisé dans son entreprise par le hasard d’un bombardement allemand sur le secteur de la ferme deMatz[6].
Du 3 au : défense du plateau de Vauclerc à la suite d'une attaque allemande d'envergure.
Débarqué dans la région deClermont-en-Argonne (Meuse) le 10 septembre, le régiment reste une dizaine de jours aux alentours deTriaucourt, au milieu d’un dispositif enchevêtré de grandes unités qu’il traverse, non sans difficultés, par étapes de nuit, à partir du 22, afin de prendre place sur le front avec l’ensemble de la division, en avant de laligne Maginot. Le, il prend position dans le secteur agité d’Apach enMoselle
Le 22 novembre, l’ensemble de la36e division reçoit l’ordre de quitter le secteur deThionville (Moselle) pour celui d’Étain dans la Meuse non sans difficultés. Fait alarmant en cette fin d’année 1939, les moyens de transport de la division sont fortement amoindris. Le déficit en capacité de transport dépasse en effet 300 tonnes. Par ailleurs, il manque par régiment trois canons de 25, une mitrailleuse de 20 mm., des chenillettes, des appareils de TSF (ER 40) et les mines.
Du au, il combat vaillamment àAttigny (Ardennes). Pendant 25 jours consécutifs, il repousse victorieusement les attaques d’un ennemi supérieur en nombre et en moyens.
Le, les ponts sur le canal des Ardennes sont détruits. Entretemps, le gros des corps d’armée blindés allemands se dirige depuis Sedan vers l’ouest, afin de couper les armées alliées en deux en faisant une percée vers laManche.
Le, le18e RI reçoit l’ordre de constituer trois têtes de ponts àAttigny,Mont-de-Jeux et Neuville-Day. Il prend aux Allemands le faubourg de Moulin et le château de Mont-de-Jeux. Il s’empare un moment du village de Neuville-Day. Il est obligé d’abandonner le village, à la suite d'une contre-attaque d’infanterie allemande menée par des blindés, appuyés par l’artillerie et l’aviation en piqué.
Armand Cabasson,Chasse au loup, collection Grand Détectives édition 10/18, a pour héros un capitaine de se régiment durant les batailles d'Essling et de Wagram.
↑Brevet par lequel leroi de France pourvoit à des charges et offices militaires
↑La possession d'un drapeau blanc devint le privilège et la marque des corps permanents, mais on laissait aux formations temporelles la possibilité d'obtenir le drapeau blanc si elles s'en montraient dignes.
↑Nous étions le Nouveau Monde, Jean-Claude Germain, Hurtibise,p. 145, 2009
↑FasciculeA la gloire du18e régiment d’infanterie de Pau édité en 1947 par l’Amicale des Anciens Combattants du Régiment, archives de M. Louis Henri Sallenave.
↑Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie